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Communiqué de presse de la coalition de la flottille pour la liberté.

Action légale, politique et populaire pour en finir avec l’impunité israélienne

Mardi, 5 octobre 2010 - 19h02

mardi 5 octobre 2010

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La coalition de la flottille pour la liberté se développe à Athènes

La coalition de la Flottille pour la liberté vient de conclure sa rencontre à Athènes, où nous avons fait le point sur les développements de nos efforts en cours pour mettre fin au blocus criminel de Gaza par Israël et aux autres mesures illégales perpétrées contre le peuple palestinien.

Nous avions dit que nous ne permettrions pas à la violence israélienne contre la Flottille I de la liberté de stopper nos efforts citoyens mondiaux contre l’intransigeance permanente d’Israël, et effectivement elle n’y est pas parvenue.

Ces trois derniers mois, des coalitions nationales d’Italie, de Suisse, France, Espagne, Canada, Norvège, Belgique, Autriche, Australie, Etats-Unis et d’autres pays, chacune travaillant pour envoyer un bateau à Gaza, nous ont rejoint. Alors que nous parlons, un bateau avec des juifs à bord est en route pour Gaza pour témoigner partout qu’Israël n’agit pas au nom des juifs du monde, et que le blocus de Gaza par Israël n’a aucun rapport avec la protection des juifs. Les habitants de Gaza attendent anxieusement leur arrivée.

Nous avons débuté un mouvement qu’Israël, avec toutes ses armes, ne peut pas stopper. Nous avons été forcés à le faire parce que nos gouvernements n’ont pas eu la volonté de rendre Israël responsable des violations systématiques des droits humains palestiniens. Nous attendons de nos gouvernements qu’ils soutiennent nos actions non violentes de soutien au droit international, et qu’ils agissent quand leurs citoyens désarmés sont violemment attaqués, battus, arrêtés et tués. Nous avons perdu neuf de nos collègues à la violence insensée d’Israël et ceci n’est qu’une petite fraction de la violence à laquelle les Palestiniens sont soumis depuis plus de 60 ans.

Aujourd’hui, la mission d’enquête indépendante commissionnée par le Comité des droits de l’homme de l’ONU a publié les conclusions de son enquête sur le raid sur la flottille de la liberté.

Le rapport de l’ONU conclut que les troupes israéliennes ont utilisé « une violence incroyable » contre nous, commettant « de graves violations » du droit international. Le rapport dit aussi qu’ « il y a des données claires pour soutenir des poursuites » contre Israël pour « tueries volontaires » et tortures commises quand ses soldats ont assailli notre flottille en mai dernier. La Grèce, comme signataire du Statut de Rome, a le droit de porter cette question devant la Cour Internationale de Justice. Nos pays respectifs ont la capacité d’invoquer la juridiction universelle pour rendre Israël responsable de ses crimes.

Israël a tenté en permanence de qualifier de « terroriste » toute personne ou groupe qui agit pour la défense des droits palestiniens. Il a lancé une attaque calomnieuse contre nos partenaires Turcs. Le rapport de l’ONU sur la flottille a rejeté l’idée que l’intervention de la société civile pour traiter la cause d’une crise humanitaire serait une interférence. Il a appelé à un espace pour, à la fois, l’intervention humanitaire pour alléger la crise à Gaza, et l’action politique pour traiter les causes à l’origine de la crise. La Deuxième Flottille de la liberté organisée maintenant, comme celle qui a été brutalement attaquée par Israël, poursuivra ces deux objectifs. Sur ces entrefaites nous appelons nos pays à utiliser tous les moyens politiques et légaux disponibles pour assurer qu’Israël cesse d’agir au-dessus de la loi pour que nous ne nous n’ayons pas à mettre nos vies en avant pour y parvenir.

*** Nous naviguons jusqu’à ce que la Palestine soit libre ***


Mouvement Free Gaza

POINTS D’UNITÉ

1. Nous respectons les droits humains de tous, sans considération de race, de genre, de tribu, de religion, d’ethnicité, de nationalité, d’orientation sexuelle, de citoyenneté ou de langue.

2. Les habitants légitimes de tous les territoires occupés par Israël depuis le 5 juin 1967, y compris les réfugiés dans l’incapacité de revenir dans leurs foyers légitimes en Palestine, doivent avoir un accès sans entrave aux eaux internationales et à l’espace aérien, en conformité avec toutes les résolutions de l’ONU et la loi internationale.

3. Les habitants légitimes de tous les territoires occupés par Israël depuis le 5 juin 1967 doivent être libérés de l’occupation et avoir le droit de contrôler toutes les entrées et sorties vers et depuis ces territoires sans interférence israélienne.

4. Dans une première étape vers une paix juste et durable, Israël doit retirer sa présence militaire de tous les territoires occupés depuis le 5 juin 1967 et révoquer toute législation, règlementation, directive et pratique s’appliquant différemment à différentes populations vivant dans ces territoires.

5. Israël doit démolir toutes les barrières construites pour restreindre le passage dans tous les territoires occupés par Israël depuis le 5 juin 1967.

6. Israël doit reconnaitre les droits fondamentaux à une pleine égalité des citoyens Arabes-Palestiniens d’Israël.

7. Nous sommes d’accord pour adhérer aux principes de non-violence et de résistance non-violente, en paroles et en action, à tout moment.

8. Nous sommes debout en solidarité avec le peuple palestinien, mais nous ne soutenons aucun parti politique ou organisation particulière, sans exception.

9. Nous reconnaissons le droit de tous les Palestiniens réfugiés et exilés et de leurs descendants à retourner sans délai dans leurs foyers en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, à recouvrer leurs biens, et à obtenir compensation pour les dommages, la dépossession et l’utilisation illégitime de ces biens, en accord avec la loi internationale. Ceci est en premier lieu un droit individuel et non collectif, il n’est négociable que par l’individu concerné.