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La dynamique ne s’affaiblit pas, bien au contraire (ndlr)

La Turquie se prépare pour le départ de la 5ème édition de Viva Palestine

Vendredi, 1 octobre 2010 - 9h21 AM

vendredi 1er octobre 2010

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Le président de l’aide humanitaire turque Poland Yeldram, a déclaré que son organisation se prépare à lancer deux convois humanitaires , terrestre et maritime pour briser le siège imposé à la bande de Gaza.

Yeldram s’exprimait au cours d’une réception d’acceuil organisée en l’honneur de la 5ème édition de la flottille humanitaire Viva Palestine arrivée à Istanboul Lundi chargée de matériel médical , de fournitures scolaires, de la nourriture et les ambulances de Gaza.

Le député britannique George Galloway, qui dirige le convoi, a déclaré aux journalistes à Istanbul qu’il salue les familles des martyrs du convoi Marmara tués le 31 mai dernier par des commandos israéliens, notant qu’sraël a lancé une attaque pour terroriser le monde et lui faire peur afin de maintenir la bande de Gaza sous blocus .

Il a souligné que « si l’Iran faisait une chose pareille il n’y aura pas de fin aux sanctions contre elle ni à la menace de guerre contre elle, mais Israël peut faire tout ce qu’il veut puisque même après la condamnation par le tribunal international créé à cet effet, aucune sanction n’a été dirigé contre lui » !

Lancé par l’ancien député britannique Georges Galloway , le cinquième convoi de Viva Palestina , comprenant au départ 55 véhicules (surtout des ambulances) chargés de produits urgents, comme de la poudre de lait pour enfants, et 75 participants venus d’Australie, de Nouvelle Zélande, du Canada, de Malaisie, des États-Unis, d’Irlande du Nord, est parti de Londres le 18 septembre 2010, en route pour Gaza. Durant les semaines que durera son voyage, d’autres participants vont se joindre au convoi.

N’avez-vous pas peur, avons-nous demandé à Kevin Ovenden, coordinateur de ce convoi ?

« Nous n’avons pas peur. Mais nous sommes aussi conscients des difficultés, qui sont de deux sortes. Il y a d’une part les difficultés logistiques, les imprévus du voyage, l’organisation de l’aide, l’organisation du transport, car une partie de notre voyage doit se faire par mer. Et il y a d’autre part les difficultés politiques parce que, bien sûr, certains s’opposent politiquement à ce que nous apportions une aide à Gaza. C’est en particulier le cas d’Israël, et de ceux qui collaborent au siège israélien illégal et immoral contre Gaza. Nous sommes donc conscients des difficultés, mais nous n’avons pas peur. D’abord parce que nous ne sommes pas seuls, parce que nous avons des millions de gens qui nous soutiennent.

Quand nous sommes arrivés en France samedi, nous avons reçu un soutien extraordinaire. Nous savons que nous sommes massivement soutenus » , a-t-il répondu fermement.

La même expression de gentillesse, de calme et de sérénité se lisait dans les yeux bleus et doux de ce chrétien new-yorkais, Ralph, employé de banque à la retraite, qui participait là à son troisième convoi et semblait incarner toute la bonté du monde.

Jérôme Faynel, président du Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien, a rappelé avec force que ces convois, « ce sont des actes concrets » qui permettent à tout un chacun de « faire quelque chose…Nous sommes extrêmement fiers de les accueillir parce qu’ils proposent des actes concrets… ce convoi pour Gaza est extrêmement important …Nos amis qui viennent de Grande Bretagne nous montrent, encore une fois, ce qu’est la solidarité… »

Après la France , après leur traversée italienne qui a duré trois jours et leur a permis, à Turin, Milan, Parme, les participants au convoi Viva Palestina, rejoints par quinze militants de Palestina Italia et leur sept véhicules, ont pris la mer à Ancône qui leur a réservé un accueil mémorable, pour atteindre la Grèce et continuer leur route vers Thessalonique, d’où ils vont partir vers la Turquie, la Syrie…

Ce qui les attend en mer, à leur arrivée au port d’El-Arich en Egypte, n’est peut être pas de tout repos. Le gouvernement Moubarak, compromis avec l’occupant colonial israélien, a d’avance averti qu’il interdisait l’entrée à Georges Galloway. Et que, seuls, le tiers du convoi et 100 personnes seraient autorisés à se rendre à Gaza en passant par la frontière de Rafah.

De nombreux participants au convoi Viva Palestina savent, pour l’avoir subie en janvier 2010, de quelle violence le pouvoir égyptien est capable. C’est pourquoi ils appellent d’ores et déjà les défenseurs des droits humains à alerter les médias et surtout à intervenir auprès des autorités égyptiennes pour exiger de celles-ci une attitude responsable.
Par ailleurs, les autorités israéliennes ont libéré cinq Juifs israéliens qui se trouvaient à bord du navire humanitaire "Irène" pour briser le siège sur Gaza, ajoutant que les quatre autres militants seront liberés .

Ces militants ont assuré qu’ils ont été victimes d’actes violents commis par les soldats qui ont intercepté le navire, et ce contrairement aux allégations de l’armée israélienne.

Selon le site de Yedioth Ahronoth, un déserteur de l’armée israélienne, Yonatan Shapira, qui était à bord du navire a affirmé que les soldats ont pris le contrôle du navire par la violence.

Shapira asouligné qu’il n’y a pas de mots pour décrire ce qui s’est passé sur le navire, ajoutant que le porte-parole militaire israélien tene de déformer la vérité devant les médais en faisant croire que le navire a été contrôlé sans un recours à la violence, mais les soldats ont agit de manière brutale et dégoûtante.

Et d’ajouter : "Moi même, j’ai reçu une décharge électrique par un détonateur électrique ».