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Source : Al Oufok

« Flottille de la liberté » : Israël menace de boycotter la commission d’enquête de l’ONU

Mardi, 10 août 2010 - 21h45

mardi 10 août 2010

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Israël a menacé mardi de boycotter le groupe d’experts de l’ONU chargé d’enquêter sur l’assaut meurtrier d’une flottille pour Gaza s’il demandait à interroger ses soldats, au moment où le ministre de la Défense Ehud Barak déposait devant une commission israélienne.

Israël dispose d’un représentant au sein du groupe de quatre experts de l’ONU qui devait entamer ses travaux mardi à New York. Mais une polémique a éclaté avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon concernant les prérogatives des experts.

« Le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) a clairement fait savoir qu’Israël ne coopérera pas et ne participera pas à une commission qui demanderait à interroger des soldats », a prévenu Nir Hefetz, son porte-parole.

« Avant qu’Israël annonce sa participation à cette commission, nous nous sommes assurés lors de négociations intensives en coulisses que le mandat de cette commission soit équitable, responsable et ne porte pas atteinte aux intérêts vitaux et de sécurité d’Israël », a-t-il ajouté.
M. Ban avait démenti lundi l’existence d’un accord excluant que les experts interrogent des militaires israéliens.

M. Netanyahu avait dû accepter, début août, sous la pression internationale et pour tenter de surmonter une crise avec la Turquie, la formation par l’ONU de ce panel.

Neuf Turcs avaient été tués dans des heurts avec les commandos israéliens lors de l’abordage d’un ferry turc dans les eaux internationales le 31 mai, alors que le navire tentait de forcer le blocus israélien autour de la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas.

Parallèlement, M. Barak a justifié mardi l’assaut, comme l’avait fait la veille M. Netanyahu, devant une commission d’enquête israélienne présidée par le juge à la retraite de la Cour Suprême, Yaakov Tirkel.
Il a affirmé que la flottille « constituait une provocation planifiée ». Selon lui, de hauts responsables israéliens soupçonnaient les organisateurs de la flottille, plus d’un mois avant les faits, de « se préparer à un conflit armé pour embarrasser Israël ».

Il a dit que plusieurs options avaient été évoquées avant le raid et que lui et les autres responsables avaient envisagé la possibilité que les militants attaquent les soldats israéliens quand ils débarqueraient sur le bateau.

« Nous regrettons toute perte en vies humaines, mais le bilan aurait été encore plus lourd si nous avions agi différemment », a-t-il dit.
« La Turquie reste un Etat très important au Proche-Orient. Nous devons trouver un moyen (...) de réparer la détérioration des relations », a-t-il ajouté.

Il a cependant souligné que le blocus maritime autour de Gaza était « absolument essentiel pour empêcher Gaza de se transformer en un énorme arsenal » d’armes.

Lundi, M. Netanyahu avait affirmé qu’Israël avait agi conformément au « droit international ».

Le mandat de cette commission, composée de cinq membres israéliens et de deux observateurs internationaux, est limité. Elle doit examiner notamment les aspects juridiques de l’assaut au regard du droit international puis soumettre ses conclusions, ainsi que celles d’une commission militaire israélienne, au groupe d’experts de l’ONU.
Le chef d’état major, le général Gaby Ashkenazi, doit être entendu mercredi.

Une commission militaire israélienne avait reconnu le 12 juillet que l’armée avait commis des « erreurs » lors de la planification et l’exécution du raid tout en justifiant le recours à la force.

Ankara a également constitué sa propre commission, de même que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU de Genève, ainsi que le contrôleur de l’Etat israélien Michaël Lindenstrauss.

La police israélienne rase un village bédouin peu avant le ramadan
La police israélienne a pris d’assaut mardi 10 août le site d’un village bédouin dans le sud d’Israël, qui avait été rasé en juillet et que ses habitants avaient commencé à reconstruire, a indiqué un groupe de défense des droits de l’homme. La police est intervenue peu avant le début du mois de jeûne du ramadan, prévu pour mercredi ou jeudi.
Un convoi de trente véhicules de la police a pris d’assaut peu après l’aube le village d’Al-Araqib, dans le désert du Néguev, a indiqué le Forum pour la coexistence dans le Néguev.

Les policiers ont détruit des habitations de fortune en toile érigées par les habitants dont les domiciles avaient été détruits lors d’un précédent raid fin juillet. « Une centaine de policiers et une demi-douzaine de bulldozers et de camions ont participé à la destruction du village pour la troisième fois en deux semaines », a affirmé Haya Noah, qui dirige le Forum.

La police israélienne a confirmé le raid et affirmé qu’elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour dissuader les Bédouins de revenir sur les lieux. « Pour la troisième fois, des officiers de la police et ses unités sont revenus à Al-Araqib et ordonné à certaines personnes, sur la base d’un ordre de la cour, de quitter les lieux car elles ne sont pas propriétaires de la terre », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police Mickey Rosenfeld. « S’il est nécessaire, la police reviendra pour dégager les lieux. »

« Israël est un tyran et sera toujours un tyran, mais avec la volonté de Dieu, nous resterons sur notre terre et mourrons ici », a affirmé Oum Fahd. « Nous allons commencer le jeûne demain (mercredi) et nous nous retrouverons de nouveau pour manger et boire » sur cette terre, a-t-elle ajouté.

Il y a deux semaines, un millier de policiers avaient rasé sur ce site entre trente et quarante habitations dans lesquelles vivaient quelque trois cents Bédouins, déraciné des centaines d’arbres et confisqué les biens des bédouins.

Une semaine plus tard, la police avait lancé un nouveau raid pour empêcher les Bédouins de reconstruire.

Les Bédouins, semi-sédentaires, affirment être les propriétaires de centaines d’hectares de terres dans le Néguev, mais Israël n’a jamais reconnu ces revendications. Une façon de les contraindre à abandonner leurs terres est de refuser les permis de construire, ce qui force ces Bédouins à bâtir illégalement.

Selon les chiffres du Forum du Néguev, le nombre d’habitations bédouines détruites n’a cessé d’augmenter depuis 2005 pour atteindre deux cent cinquante-quatre en 2009. Les Bédouins du Néguev vivent souvent dans une précarité extrême, privés de services municipaux, d’eau et d’électricité.

L’émissaire américain George Mitchell n’a pas convaincu les Palestiniens d’accepter des pourparlers directs

L’émissaire du président américain Barack Obama, George Mitchell, n’a pu convaincre mardi l’Autorité palestinienne d’engager des pourparlers directs avec Israël. Washington fait pression pour que des négociations commencent début septembre.
Après trois heures d’entretien avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah en Cisjordanie, George Michell est reparti sans accord. Evoquant les « difficultés et obstacles » auxquels font face les deux parties, il a expliqué qu’il comptait néanmoins poursuivre ses efforts et revenir bientôt dans la région.
Lundi, des responsables américains avaient précisé que George Mitchell faisait pression pour que des négociations directes commencent le 1er septembre. Depuis trois mois, des pourparlers indirects ont déjà lieu via la médiation de l’émissaire américain.

Le Congrès américain gèle l’aide à l’armée libanaise pour 2010

Le Congrès américain a décidé de bloquer l’attribution de 100 millions de dollars d’aide à l’armée libanaise après l’incident qui a opposé soldats israéliens et libanais à la frontière entre les deux pays.
Deux membres démocrates de la chambre des représentants, Nita Lowey et Howard Berman, ont indiqué que l’aide financière à l’armée libanaise a été approuvée mais que pour l’instant elle était gelée. Un représentant républicain, Eric Cantor, a précisé que les fonds étaient bloqués le temps de l’enquête sur les incidents qui se sont produits le 3 août sur la « ligne bleue », séparation de fait sous contrôle de l’Onu entre les deux Etats.
Deux soldats et un journaliste libanais ainsi qu’un officier israélien avaient été tués lors d’un échange de tirs. Israël affirme que des militaires libanais ont ouvert le feu sur des soldats israéliens alors qu’ils coupaient des arbres empiétant sur le territoire israélien.
Les Libanais affirment avoir seulement procédé à des tirs de semonce et avoir été, en réponse, la cible de tirs israéliens.
« Cet incident est dramatique et aurait pu être évité. L’aide américaine est destinée à renforcer notre sécurité et celle de nos alliés. Le 3 août, nous avons gelé l’aide au Liban pour 2010 en raison de cet incident scandaleux », a dit Lowey, qui préside la commission de l’aide étrangère à la chambre des représentants.
Le département d’Etat a fait savoir que l’administration américaine n’entendait pas revoir sa coopération militaire avec le Liban.
Le programme américain de coopération militaire avec le Liban est « dans l’intérêt de nos deux pays et de la stabilité régionale dans son ensemble », a précisé P.J. Crowley porte-parole du département d’Etat.
Depuis 2006, les Etats-Unis ont fourni une assistance financière à l’armée libanaise qui s’élève à 720 millions de dollars.

"Flottille de la liberté" : Ehoud Barak parle d’une ’provocation planifiée’

Le ministre de la défense israélien Ehoud Barak a affirmé mardi 10 août, au cours de sa déposition devant une commission d’enquête israélienne, que l’envoi de la flottille d’aide pour Gaza attaquée par un commando israélien constituait une ’provocation planifiée’.
M. Barak a toutefois souligné qu’Israël ’regrett[ait] les pertes en vies humaines’. ’Mais le bilan aurait été encore plus lourd si nous avions agi différemment’, a-t-il ajouté.
’Divers scénarios ont été discutés durant la réunion [des ministres], prenant en considération la possibilité que les activistes puissent tenter d’empêcher les troupes d’atterrir sur le pont et qu’elles soient débordées et contraintes d’ouvrir le feu’, a également affirmé le ministre de la défense.
Il a également justifié le blocus maritime autour de la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes du Hamas. ’Ce blocus est absolument essentiel pour empêcher Gaza de se transformer en un énorme arsenal’, a-t-il indiqué.
Lundi, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, avait déposé devant cette commission présidée par le juge de la Cour suprême, Yaakov Tirkel, et affirmé qu’Israël avait agi conformément au ’droit international’ lors de l’abordage.
La commission est composée de cinq membres, tous israéliens, et de deux observateurs étrangers sans droit de vote. Parallèlement, un groupe de quatre experts de l’ONU, dont un Israélien et un Turc, chargé lui aussi d’enquêter sur l’assaut meurtrier, devait commencer ses travaux mardi.

Netanyahu met en cause la Turquie dans l’affaire de la « Flottille de la liberté »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé lundi la Turquie d’avoir ignoré plusieurs avertissements et appels « aux plus hauts niveaux » plusieurs jours avant l’assaut contre la flottille d’aide à Gaza, qui avait fait neuf morts parmi des militants turcs pro-palestiniens.
Netanyahu était le premier témoin à s’exprimer devant la commission nationale chargée d’enquêter sur cet abordage survenu le 31 mai dernier. Les neuf victimes ont péri lors de heurts avec les soldats israéliens à bord du navire Mavi Marmara.
Le raid s’est produit dans les eaux internationales au large des côtes israéliennes après que les responsables de la flottille eurent ignoré plusieurs appels israéliens à ne pas rejoindre la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste du Hamas et soumis à un blocus israélien.
« A partir du 14 mai, mes services ont eu des contacts avec les plus hauts niveaux du gouvernement turc. Ces contacts (...) étaient destinés à éviter un affrontement avec la flottille Marmara, et ils se sont poursuivis jusqu’à la veille de l’arrivée des navires au large des côtes de Gaza », a déclaré Netanyahu.
« Malgré nos efforts diplomatiques continus, le gouvernement turc n’a finalement pas empêché la tentative du Marmara de franchir le blocus naval. Il semble que (la Turquie) n’a pas considéré que la perspective d’un affrontement entre des militants turcs et Israël était contraire à ses intérêts », a ajouté le chef du gouvernement israélien.
L’actuelle commission d’enquête est conduite par l’ancien juge à la Cour suprême israélienne Jacob Turkel et compte deux observateurs internationaux, sacrifiant ainsi au souhait des Nations unies d’une implication extérieure dans les investigations. Mais son mandat limité ne l’autorise pas à s’enquérir du processus politique qui a conduit à la décision d’aborder la flottille.
Netanyahu a soutenu qu’Israël n’aurait pu en aucun cas autoriser la flottille à franchir le barrage imposé par l’armée pour éviter l’entrée d’armements dans la bande de Gaza, aux mains du Hamas.
« L’Etat d’Israël et l’IDF (la force israélienne de défense) ont agi conformément au droit international », a-t-il dit. « En tant que Premier ministre, je ne peux pas faire comme si le Hamas ne constituait pas une menace pour l’existence d’Israël. »
Neuf Turcs ont été tués lors de l’abordage par l’armée israélienne du navire Mavi Marmara, restitué la semaine dernière à la Turquie. Israël a fait valoir que ses soldats avaient fait feu en état de légitime défense après avoir été attaqués par des activistes pro-palestiniens armés de bâtons et d’armes blanches. Des vidéos des affrontements, tournées par Tsahal, devraient être utilisées dans le cadre de l’enquête.
L’abordage a suscité l’indignation de la communauté internationale et mis à mal les relations entre la Turquie et Israël. Face aux critiques, Israël a accepté d’assouplir le blocus terrestre de l’enclave palestinienne dominée par le Hamas tout en maintenant le blocus maritime.
Le porte-parole de Netanyahu, Nir Hefetz, a dit à la presse que la commission d’enquête n’était pas une instance opposée à Israël, contrairement, selon lui, à la commission d’enquête onusienne du juge Richard Goldstone sur l’offensive menée par Israël à Gaza en janvier 2009. Israël avait refusé de coopérer à cette enquête.
Les Nations unies mènent deux enquêtes sur l’incident du 31 mai. Une commission missionnée par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, sera présidée par l’ex-Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, assisté du président colombien sortant Alvaro Uribe et devrait entamer ses travaux mardi. Les deux hommes seront flanqués de représentants d’Israël et de la Turquie.
Lors de sa conférence de presse mensuelle à New York, lundi, Ban a repoussé les rumeurs, rapportées par le quotidien israélien Haaretz, sur un accord secret qui éviterait aux chefs militaires israéliens d’être interrogés par la commission. « Un tel accord qui aurait été conclu en coulisse n’existe pas », a-t-il dit.
Mais à Jérusalem le porte-parole du gouvernement israélien Mark Regev a bien souligné que l’Etat juif ne coopérerait avec la commission de l’Onu si celle-ci décidait de convoquer des militaires israéliens.
Une autre enquête sera menée par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu mais sans la coopération d’Israël. Une récente enquête militaire israélienne a dédouané les assaillants tout en reconnaissant des erreurs d’appréciations et de carences au niveau du commandement.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, et le chef de l’armée, le général Gabi Ashkenazi, devraient également témoigner devant la commission Turkel cette semaine.

Enquête sur la « Flottille de la iberté » : Ban Ki-moon dément un accord préalable avec Israël

Le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, a démenti lundi l’existence d’un accord pour que le groupe d’experts qu’il a créé, pour enquêter sur l’assaut sanglant d’une flottille d’aide à Gaza par des commandos israéliens, ne puisse pas interroger des membres de ces commandos. « Non, un tel accord n’a pas été conclu en coulisse », a affirmé Ban Ki-moon lors d’une conférence de presse.
Il était interrogé sur la crédibilité qu’auraient les travaux de ce groupe d’experts de quatre personnes, dont un Turc et un Israélien, s’il était empêché d’interroger les soldats israéliens, comme l’ont affirmé deux membres du cabinet israélien. Le vice-Premier ministre israélien chargé des services du renseignement, Dan Meridor, a affirmé le 3 août que la commission de l’ONU n’interrogerait pas les soldats et se contenterait de « vérifier l’image générale de la situation le jour de l’abordage » et d’"étudier les moyens d’éviter que de tels événements se reproduisent". Il a précisé qu’il avait fallu des semaines de négociations « avec le secrétaire général de l’ONU pour déterminer le mandat et la composition de la commission, ce qui nous a permis de parvenir à un arrangement qui nous satisfait ».
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, avait tenu des propos similaires, indiquant que le groupe d’experts de l’ONU aurait accès à l’enquête israélienne sur l’incident, mais ne serait pas autorisé à interroger les membres des commandos. Il avait affirmé que ceux-ci avaient agi de manière « très professionnelle, très mesurée » et qu’ils avaient permis d’"éviter un véritable fiasco".
Neuf Turcs avaient été tués dans les heurts avec les commandos israéliens lors de l’abordage du ferry turc Mavi Marmara, dans les eaux internationales, le 31 mai, alors que le navire tentait de forcer le blocus israélien autour de la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas. Israël assure que les membres du commando n’avaient fait que se défendre face à l’agression qu’ils avaient essuyée au moment de l’assaut.
Ban Ki-moon a indiqué qu’il s’entretiendrait mardi avec les membres du groupe d’experts, qui sera présidé par l’ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, secondé par l’ancien président colombien Alvaro Uribe. Le groupe comprendra aussi un Israélien, Joseph Ciechanover, et un Turc, Ozdem Sanberk. Le secrétaire général de l’ONU avait annoncé la formation de ce groupe le 2 août. L’État hébreu s’était jusqu’alors opposé à la création d’une commission internationale d’enquête sur cette affaire et avait ouvert deux enquêtes internes. La Turquie, qui réclamait la mise en place d’un tel panel, s’est félicitée de sa mise sur pied.
« Le panel a un mandat fort, qui est d’examiner, d’identifier les faits et circonstances et le contexte de l’incident, ainsi que de recommander les moyens d’éviter de futurs incidents, » a dit Ban Ki-moon. Il a indiqué avoir « pleine confiance » envers le panel qui, a-t-il assuré, « décidera des mesures qu’il devra prendre, en coopération avec les autorités nationales ».

( Mardi 10 août 2010 - Avec les agences de presse )