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SOS au Parlement européen,

L’Europe, une fois de plus, fait l’autruche

Quand le Conseil des Ministres décide de regarder ailleurs !

vendredi 16 décembre 2005

Une fois de plus le caractère tricéphale de la menée des affaires européennes (commission, conseil des ministres, parlement européen) apporte la démonstration de l’incohérence et de la nocivité quasi anti-démocratique de son comportement
La politique du « fait accompli » place l’institution démocratiquement élue par les peuples européens (le Parlement) dans une situation de « chambre d’enregistrement » qui est à l’encontre même du rôle essentiel qui devrait être le sien, à savoir, s’exprimer et décider au nom des peuples qui l’ont élue.
L’Etat israélien, coutumier du fait, colonise, annexe, spolie, s’empare impunément, progressivement et de façon de plus en plus accélérée de parties des Territoires Occupés et notamment de quartiers entiers de Jérusalem-Est. La sonnette d’alarme a été tirée à maintes reprises, y compris par la Société Civile européenne qui vient de créer une « Association internationale pour la protection du patrimoine palestinien » (AIPPP). Cette même Société Civile devra-t’elle une fois de plus monter en première ligne afin de défendre le Droit international, à la place de ceux et celles dont c’est la vocation, de par leur mandat électif. La question est posée. La réponse ne saurait tarder, tant qu’il est encore temps d’éviter le pire.

« Les Européens enterrent un rapport alaarmiste sur la politique israélienne vis-à-vis de Jérusalem-Est »
"Bruxelles. Les ministres europées des affaires étrangères ont décidé, lundi 12 décembre, d’enterrer un rapport alarmiste sur la politique israélienne à Jérusalem-est. Ce rapport, qui a été publié par la presse le 25 novembre, a été rédigé par les diplomates européens en poste à Jérusalem. Il fait état, notamment, de la volonté israélienne d’achever l’annexion de la partie de la ville conquise en 1967, qui hypothèque, selon les auteurs du rapport, les chances d’un accord de paix. « Nous avons décidé, au vu des circonstances changeantes en Israël et dans les territoires (sic), de ne pas publier ni cautionner ce rapport et nous continuerons de faire connaître nos positions directement au gouvernement israélien » a assuré le chef de la diplomatie brittanique, Jack Straw, dans une allusion aux élections législatives israéliennes anticipées du 28 mars, pour justifier la reculade européenne."(Corresp.)