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Flottille : suite et conséquences

L’ONU exige la libération immédiate des passagers de la flottille

Mardi, 1er juin 2010 - 10h15

mardi 1er juin 2010

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Au lendemain du raid sanglant d’Israël sur la flottille pour Gaza, le sort des passagers est toujours entre les mains de l’Etat hébreu. Sur les sympathisants pro-palestiniens et activistes qui avaient pris la mer dimanche pour rejoindre la bande de Gaza, 480 passagers ont été envoyés dans une prison d’Ashod pour y être interrogés.

Sept Français étaient dans l’expédition

Parmi eux, Kamal Khatib, président du Haut comité de suivi des Arabes israéliens et un autre chef de file, Raëd Salah, dirigeant de l’aile radicale du Mouvement islamique en Israël, détenu dans un commissariat de police d’Ashdod.

Quarante-huit autres passagers, eux, attendent d’être expulsés vers leur pays d’origine à l’aéroport international Ben Gourion. Certains frondeurs compliquent d’ailleurs la tâche aux autorités israéliennes, se gardant bien de ne pas révéler leur identité, ni leur nationalité. Egalement parmi les blessés envoyés à l’hôpital - ils sont quarante-cinq -certains se rebiffent et refusent d’être soignés.

Israël empêchera tout autre bateau humanitaire d’entrer

Réuni lundi soir en urgence, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé à Israël la libération immédiate des navires et des civils détenus et réclame qu’une enquête impartiale, « crédible et transparente conforme aux critères internationaux » soit diligentée. Sur le nombre de victimes civiles, l’ONU exhorte aussi Israël à « permettre aux pays concernés un accès consulaire afin de récupérer les corps des victimes et les blessés », regrettant « les pertes d’au moins dix vies humaines » après usage de la force de l’armée. Pour l’heure, l’Etat d’Israël ne reconnaît officiellement que neuf victimes.

La déclaration de l’ONU rappelle aussi l’importance d’une pleine mise en oeuvre des résolutions 1850 et 1860, qui n’ont jamais été respectées. La 1860, datant du 8 janvier 2009, demande que l’aide humanitaire « soit fournie et distribuée sans entrave dans tout Gaza ».
Réponse du vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï : Israël empêchera tout autre bateau humanitaire international d’entrer dans les eaux de la bande de Gaza.

leparisien.fr