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Nouvel assassinat d’un jeune résistant de 17 ans

En toute illégalité : arrestations et assassinat

A défaut des médias, la Société Civile peut-elle s’indigner et réagir ?

dimanche 11 décembre 2005

Humble composante de ce qu’on appelle communément la Société Civile, jour après jour, nous dénonçons les violations de toutes sortes commises par l’armée israélienne d’occupation.

Jour après jour, il semble que tous nos efforts soient vains car Tsahal continue, sur ordre de son gouvernement, ses exactions, ses dévastations, ses humiliations, ses crimes de sale guerre.
Certains n’aiment pas ce terme de Société Civile car celle-ci, selon eux, engloberait un certain nombre d’indésirables qui viennent troubler les eaux que nous nous efforçons de rendre les plus transparentes possibles.
En dépit de ce phénomène, que nous espérons marginal, nous maintiendrons cette appellation jusqu’à ce qu’un esprit particulièrement éclairé nous fournisse un terme de substitution aussi significatif, aussi bref et qui puisse être rapidement assimilé par ceux qui jusqu’à présent se contentaient de cette dénomination et se trouvaient bien sous sa bannière.
La Société Civile est actuellement le seul ensemble constituant un recours démocratique contre les tentatives hégémoniques du monde de la finance par pantins politiques interposés. Pris un à un, les politiques, pour un grand nombre d’entre-eux, sont de bonne foi et ont encore un certain sens de l’intérêt général ; une fois embrigadés dans des ensembles (partis) ou sous-ensembles (courants), ils marchent en général au pas de ces brigades et, perchés sur un nuage de plus en plus éloigné de la réalité du quotidien du citoyen lambda, perdent tout sens des réalités.
Il est du devoir de la Société Civile de se rapprocher de ces personnages politiques et de les ramener à la réalité. Il est du devoir de la Société Civile de les convaincre qu’ils ne seront pas seuls le jour où ils se dresseront contre les appareils qui les réduisent à l’état de simples éxécutants. Il est du devoir de la Société Civile de les informer sur des pratiques et des faits dont ils ignorent l’existence, noyés qu’ils sont par des montagnes d’informations dûment et stratégiquement dispensées pour les empêcher de prendre conscience du pire.
Ce simple article concernant la mort d’un jeune résistant, est un fait que certains trouveront banal, il le deviendra en effet si la Société Civile n’assène pas aux politiques, jour aprés jour, avec tenacité et persévérance, ces vérités afin que l’indignation naisse enfin et que de son banc, dans tel ou tel hémicycle, surgisse un politique qui, s’affranchissant des mots d’ordre, et se sachant écouté par des millions de citoyens, s’écriera : « maintenant ça suffit »

Ayad Hashash, 17 ans
( dimanche, 11 décembre 2005 )

Des soldats de la force d’occupation ont tué un jeune Palestinien de 17 ans et arrêté 17 résistants présumés dimanche matin 11 décembre 2005 dans le camp de réfugiés de Balata en Cisjordanie, ont rapporté des responsables palestiniens et israéliens.
Ayad Hashash, 17 ans, a été abattu alors qu’il tentait de lancer une bombe artisanale sur des soldats de la force d’occupation qui procédaient à des arrestations dans le camp de Balata, a rapporté Nasser Abu Aziz, un responsable des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, à Naplouse.
L’armée d’occupation a confirmé que ses soldats avaient ouvert le feu sur des Palestiniens qui s’en prenaient à eux, sans pouvoir dire si l’un d’eux avait été tué.
Dix-sept Palestiniens ont été arrêtés durant la nuit en Cisjordanie, ont indiqué des responsables palestiniens et israéliens.
Nasser Abu Aziz a déclaré que les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa vengeraient la mort d’Ayad Hashash. Avec JERUSALEM (AP)