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Source : Le Monde.fr

Quand les chacals se dévorent entre eux ! (ndlr)

Jeudi, 4 mars 2010 - 7h46 AM

jeudi 4 mars 2010

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Le ministre des affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, a porté plainte, mercredi 3 mars, auprès de la Cour suprême contre la police israélienne et son chef, auxquels il reproche des fuites de presse organisées au lendemain d’un nouvel interrogatoire sur une affaire de corruption le visant.

« La plainte vise en particulier treize officiers de police du département des enquêtes criminelles qui ont accès à ce dossier », a-t-il précisé, rappelant avoir déjà saisi la Cour suprême précédemment à ce sujet. « En novembre 2008, la Cour suprême avait ordonné à la police d’enquêter dans ses rangs sur ces fuites mais le dossier a été classé. C’est inacceptable », a-t-il protesté.

DES FUITES QUI SERAIENT « ORCHESTRÉES » PAR LE CHEF DE LA POLICE

M. Lieberman a par ailleurs précisé avoir adressé une lettre au conseiller juridique du gouvernement, Yéhouda Weinstein, également procureur général de l’Etat, pour le presser d’ouvir une enquête sur les fuites de presse orchestrées, selon lui, par le chef de la police Dudi Cohen. « Alors même qu’on me somme de ne pas révéler le moindre détail de l’enquête, le chef de la police lui-même révèle les détails de l’affaire d’une façon distordue et orientée », s’insurge le chef de la diplomatie dans le quotidien Yediot Aharonot.

M. Lieberman a pris ces initiatives après avoir été interrogé mardi par la police sur une tentative d’entrave à la justice dans le cadre de l’enquête pour corruption. « Il n’y a pas eu de fuites de presse. Nous avons publié un communiqué sur l’interrogatoire de M. Lieberman car il s’agit d’une enquête très sérieuse », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

En août 2009 et au terme d’une enquête de plus de dix ans, la police a recommandé au procureur général de l’Etat d’engager des poursuites contre M. Lieberman pour corruption et blanchiment d’argent. Les médias locaux affirment que des millions de dollars ont été versés de l’étranger à M. Lieberman via des sociétés écran et comptes bancaires pour financer ses campagnes électorales.