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LA FAILLE ! (ndlr)

Israël, critiqué de toutes parts, même au Congrès US

Samedi, 20 février 2010 - 15h42

samedi 20 février 2010

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Israël, critiqué de toutes parts, même au Congrès US 20/02/2010
IRIB

- Les coups de foudre viennent cette fois-ci du côté d’un supporter et pas le moindre, il s’agit du Congrès américain.

Les actes israéliens face à l’opinion publique mondiale, durant ces derniers mois, ont suscité les critiques des congressistes américains.

William Delahunt, député démocrate à la Chambre des représentants et membre de la Commission des relations internationales est monté aux créneaux à Tel-Aviv, pour critiquer le ministère israélien des Affaires étrangères qui s’était opposé à sa visite en Palestine occupée. Delahunt avait été invité, par un lobby juif, J Street, qui soutient l’idée de l’établissement de paix au Moyen-Orient et la création de deux Etats sur le sol palestinien. Ce lobby est en effet l’objet de critiques permanentes des sionistes extrémistes, contrairement aux lobbies tels que l’AIPAK.

Les déclarations de Delahunt à Tel-Aviv témoignent de l’intensification des critiques contre Israël, par les plus importants alliés de ce régime aux Etats-Unis. N’oublions pas que parmi toutes les institutions politiques américaines, le Congrès se trouvait toujours au premier rang pour exprimer son soutien sans faille aux sionistes et se montrait toujours plus déterminée que la Maison Blanche dans plusieurs affaires entre autres, le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Qods. Pourtant, par leurs actes indéfendables, de ces quelques dernières années, les sionistes ont fait de sorte que même leurs protecteurs au sein du Congrès américain ne peuvent plus les soutenir dans leurs crimes incontestables.

Ce qui s’est passé à Gaza, considéré comme un génocide, a conduit certain nombre de congressistes américains à se rendre dans la région pour réduire le blocus de Gaza. En effet, ces derniers estiment que les actes extrémistes du cabinet de Benyamin Netanyahu finiraient par un isolement politique total de ce régime ainsi que par le renforcement des mouvements de résistance au Moyen-Orient. Dans une telle vision, ils ont décidé de se rendre en Palestine occupée pour peut-être sauver Israël des scandales qui l’entachent, après la guerre de Gaza.

Cela n’a pas su, cependant, convaincre les responsables du régime sioniste à donner, au moins, une forme diplomatique à leurs oppositions. Le mécontentement des hommes politiques de l’attitude du régime sioniste ne se limite pas aux seuls congressistes américains ; on a déjà constaté des réactions semblables de la part des responsables européens à la violation par Israël des lois. Par exemple, l’utilisation des passeports européens pour assassiner un haut cadre du Hamas à Dubaï, a provoqué la protestation en Europe. Les ambassadeurs d’Israël en Grande-Bretagne, en France, en Irlande et en Allemagne ont été convoqués.

Tout cela montre qu’Israël se trouve dans une si mauvaise situation du point de vue de l’opinion publique mondiale, que même ses alliées traditionnels se déclarent mécontents de ses actes et crimes.

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