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PALESTINE OCCUPEE

Chronique quotidienne de l’occupation

Dimanche, 31 janvier 2010 - 16h58

dimanche 31 janvier 2010

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Numéro : 189

nombre d’entrées : 5

001

Netanyahou : « Nous n’évacuerons jamais les blocs de colonies »

Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahou, a visité, vendredi 29/01/10, un certain nombre de colonies en Cisjordanie occupée, et il a réaffirmé la position de son gouvernement qui prétend conserver des colonies de Cisjordanie, particulièrement les blocs d’Ariel, de Goush Etzion, et de Maaleh Adoumim.

Netanyahou a déclaré que la colonie d’Ariel est « la capitale de la région de Naplouse », dans la partie nord de la Cisjordanie.

Le quotidien sioniste Yedioth Aharonoth a rapporté vendredi soir que Natanyahou avait déclaré qu’Ariel, « où nos pères et nos aïeux ont vécu, resteront à nous pour toujours, et resteront une partie importante de la terre de l’établissement sioniste. »

Il a annoncé de futurs développements et extensions dans des blocs de colonies illégaux.

Netanyahou a pris part à la plantation de quelques arbres dans les colonies.

Le premier ministre sioniste a également visité les blocs de colonies de Goush Etzion et de Maaleh Adoumim.

Netanyahou a prétendu que le régime sioniste voulait la paix avec ses voisins, mais il a ajouté que les constructions allaient reprendre.

S’adressant à une femme qui a perdu deux de ses frères lors d’une attaque Palestinienne, Natanyahou a déclaré « vous vivrez confortablement ici, à Ariel, car c’est ici que vous vivez, et il en ira de même pour vos enfants et petits enfants. »

Par ailleurs, le ministre sioniste de la défense, Ehud Barak, a pris part, vendredi 29/01/10, à une réunion organisée par le « Fonds nationale Juif », qui est l’un des principaux organismes de financement des colonies, et il a lui aussi planté des arbres.

Barak n’a pas mentionné l’expansion des colonies, mais il a mentionné que les Nations Unies, ainsi que le juge Goldstone, allaient constater que le régime sioniste n’avait pas violé le droit international au cours de la guerre qu’il a menée contre Gaza.

Il a déclaré que l’armée sioniste avait agi selon les règles normales de la guerre et n’avait pas visé délibérément les installations de l’ONU ou les zones civiles.

Au cours de la guerre de trois semaines contre gaza l’an dernier, l’armée sioniste a bombardé des maisons, des installations médicales, des installations civiles, des installation éducatives, et sept installations de l’UNRWA.

1 418 Palestiniens avaient été tués. La plupart étaient des civils, y compris des enfants et des bébés, et des milliers de personnes avaient été blessées.

Le nombre de Palestiniens tués a finalement atteint presque 1 600 car des dizaines d’entre eux sont morts des suites de leurs blessures après la fin de la guerre.

Neuf sioniste, dont des soldats, avaient été tués par les tirs Palestiniens au cours de la guerre, et quatre soldats avaient été tués par des « tirs amis ».

Environ 366 malades sont morts dans la Bande de Gaza en raison du siège sioniste, parce qu’ils n’ont pas été autorisés à sortir de la région pour se faire soigner ailleurs.

Saëd Bannoura - IMEMC – Samedi 30 janvier 2010 – 01 : 16

http://www.imemc.org/index.php?obj_id=53&story_id=57814

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002

Ils tirent à balles réelles sur les manifestants de Nabi Saleh

Vendredi 29/01/10, une marche de protestation contre le Mur et les Colonies a eu lieu dans le village de Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah.

La marche a commencé après les prières du milieu du jour, devant la mosquée du village. La processions s’est ensuite dirigée vers le Mur aui annexe des terres appartenant à des Palestiniens.

Les manifestants ont déployé des drapeaux Palestiniens et récité des slogans condamnant l’occupation sioniste, le Mur d’Annexion et les activités de colonisation.

Un témoin oculaire a rapporté que des soldats sionistes de plus en plus nombreux tiraient avec des balles acier-caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour décourager les manifestants.

Beaucoup d’affrontements ont éclaté entre les jeunes du village et les soldats sionistes. En réplique aux jets de pierres des Palestiniens, les forces d’occupation ont utilisé, en plus des lacrymogènes, des tirs à balles acier-caoutchouc et des tirs à balles réelles.

Un homme de vingt ans, Jihad al-Tamimi, a été blessé au pied par une balle acier-caoutchouc et un photojournaliste de 25 ans, Essam Rimawi, a été blessé à la main par le même type de munition.
Des dizaines de personnes ont souffert d’inhalation de gaz, et certains ont souffert d’évanouissement et de suffocation.
Les forces d’occupation ont imposé un siège au village de Nabi Saleh dans le but d’empêcher d’autres manifestations contre l’expansion des colonies et l’occupation sioniste illégale.

Ghassan Bannoura et Walter Jones - IMEMC News – Vendredi 29 janvier 2010 – 18 : 10
http://www.imemc.org/index.php?obj_id=53&story_id=57810

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003

10 femmes et 15 enfants sont blessés après que les soldats tirent des lacrymogènes à l’intérieur d’une maison.

Des sources Palestiniennes ont rapporté, vendredi 29/01/10, que 10 femmes et 15 enfants avaient dû être hospitalisés, souffrant gravement d’inhalation de gaz après que les soldats de l’occupation aient tiré des grenades lacrymogènes à l’intérieur du rez de chaussée d’une maison du village de Nabi Saleh, près de la ville de Ramallah.

Les autres habitants du village se sont précipités vers la maison pour venir au secours des femmes et des enfants blessés après les avoir retirés, à travers les fenêtres de la maison passée aux gaz.

Cet incident est intervenu à la suite d’affrontements entre des dizaines d’habitants des villages de Nabi Saleh et Dir Nitham et les troupes d’occupation.

Les soldats ont tiré des dizaines de grenades lacrymogènes et employé des canons à eau pour arriser les habitants de liquides répugnants à l’odeur infecte.

Par ailleurs, les soldats sionistes ont relâché, vendredi 29/01/10, plusieurs habitants qui avaient été kidnappés par l’armée d’occupation au cours de heurts survenus la semaine passée dans les villages de Nabi Saleh et Dir Nitham.

Les habitants relâchés, parmi lesquels deux soeurs, Nariman et Manal Tamimi, ont été contraints de payer de lourdes amendes. [ Maintenant, il faut payer une amende pour le crime de vivre dans son propre pays.... - NdT ].

Plusieurs habitants ont été maintenus en détention jusqu’à une date non précisée à des fins d’interrogatoire.

Les soldats ont violemment attaqué et battu Nariman et Manal après les avoir kidnappées au cours de la manifestation hebdomadaire contre les colonies et les violations des colons. Manal est la mères de 4 enfants, ainsi que Nariman

[ commentaires : ce qui me stupéfie toujours, et me donne du courage, c’est la détermination des jeunes femmes de Palestine, comme Nariman et Manal. ]

Saëd Bannoura - IMEMC et correspondants – Samedi 30 janvier 2010 – 08 : 42

http://www.imemc.org/index.php?obj_id=53&story_id=57818

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004

Vider les villes arabes, une volonté sioniste

31/01/2010

A l’instar de Jaffa, Al-Led et Ar-Ramla, à l’intérieur de la zone sioniste, il y a des villes mixtes : des quartiers juifs et des quartiers arabes. Mais les aspects arabes de ces derniers, où habitent quelques 75 mille Arabes, commencent à s’effacer.

Depuis la Nakba (la catastrophe de 1948), le régime sioniste a démoli environ 22 mille maisons appartenant aux réfugiés arabes. Il a aussi vendu plus de dix mille maisons à des riches Juifs.

Il reste quelques onze mille maisons habitées par des Arabes. Ils payent des loyers annuels au gouvernement sioniste, bien qu’elles soient à eux !

Sami Abou Chahada, chercheur dans les affaires de Jaffa, dit que le conflit est aussi politique qu’existentiel. On remarque une immigration négative. Les Arabes quittent Jaffa. Les statistiques disent de leur côté que quelque 13 mille Arabes habitent encore dans la ville. 75% d’entre eux habitent dans des maisons louées par des entreprises publiques. Ces sociétés ont mis la main sur les biens des réfugiés Palestiniens et les louent.

Les biens des Arabes et des réfugiés se vendent aux Juifs riches à des prix exorbitants. Un hectare de ces terrains se vend à huit cent mille dollars. Le prix d’un appartement d’une centaine de mètres dépasse un million de dollars.

En parcourant les quartiers arabes, par les allures des maisons, on remarque tout de suite qu’elles sont habitées par des Arabes. Ce sont plutôt des maisons délabrées faites par l’assemblage de morceaux en zinc et en fer blanc, des vestiges d’anciennes maisons encore élevées pour être témoins d’une époque de crimes.

On remarque également de grandes tours, des appartements luxueux consacrés aux Juifs qui s’élèvent sur le terrain des Arabes.

Menace de liquidation

Récemment, deux cents familles arabes sont chassées de leurs maisons, ajoute Abou Chahada, sans leur trouver une alternative. Elles doivent quitter la ville pour aller vers les localités arabes à l’intérieur Palestinien. Cinq cents autres familles luttent contre l’établissement officiel sioniste qui avait publié des notifications leur ordonnant de quitter leurs maisons pour les démolir.

Abou Chahadda a sonné l’alarme contre la volonté de vider les villes mixtes de leurs habitants arabes. L’existence Arabe dans la ville de Jaffa est en voie de disparition, dans la décennie à venir.

De plus, souligne-t-il, les occupants sionistes implantent des centaines de leurs agents avec leurs familles dans les quartiers arabes. Cette implantation laisse ses mauvaises influences sur le tissu social, économique et politique des habitants arabes.

La chance de la ville d’Ar-Ramla n’est pas meilleure. Les vestiges du passé sont témoins de la Nakba. Dans le présent, la ville vit des difficultés et vit dans un souci perpétuel d’un destin incertain, les habitants ayant peur d’être chassés et d’être sans-abris.

Les occupants israéliens ont démoli la maison de la famille de Farida Chaaban. Elle dit qu’il n’y a plus de sécurité. L’avenir est incertain pour les enfants. « Ma famille vit encore le fantôme de la Nakba. Nous sommes arrivés dans la ville d’Ar-Ramla en 1953, après avoir été chassés de la région d’Al-Aghouar. La Nakba n’est pas une histoire à raconter à nos enfants. Elle est toujours présente. Nous vivons toujours la Nakba. Nous avons peur qu’elle soit l’avenir de nos enfants, la Nakba ».

Aujourd’hui, il y a 15 mille Arabes dans la ville, quelque 20% des habitants. Ils vivent dans une peur bleue d’être chassés, de voir leurs maisons se faire détruire. De plus, tous les aspects historiques arabes sont visés par la mairie de la ville.

Bataille de survie

L’architecte Bothaïna Dabitt, responsable du projet des villes mixtes à l’association de Chatil, dit que depuis la Nakba, les Arabes des villes mixtes se battent pour leur survie dans la ville d’Ar-Ramla. En 1948, leur nombre était supérieur à vingt mille. Après la Nakba, il est passé à mille seulement. Ses 63 villages ont été totalement vidés.

Elle ajoute que la plupart des Juifs ont délaissé l’ancien bourg de la ville, ainsi que les quartiers habités par les Arabes. Ils ont installé des murs discriminatoires, séparant les quartiers juifs des Arabes.

Et en ce qui concerne les Arabes de la région du Néguev, environ cinq mille personnes, après avoir été chassés de leurs terres, ont réinstallées avec quelques cinq cent mille familles d’agents de l’occupant.

L’ingénieur affirme que la ville d’Al-Lid est habitée par vingt mille Arabes, 27% du nombre d’habitants. Récemment, 150 de leurs maisons ont été démolies. Il y a aussi cinq cents ordres de démolition de maisons existantes. Le nombre de maisons que l’établissement israélien considère comme illégales atteint 2500 maisons.

Par contre, aucune alternative n’existe pour les familles qui perdent leur domicile.

A Al-Lid, il y a une femme âgée porteuse d’une tenue arabe. Elle porte un de ses petits enfants. Le petit est beaucoup moins lourd que tous ces soucis dont celui d’être chassée. La poussière de la Nakba ne veut pas la quitter, ni ses petits enfants, ni les générations futures. Un train passe et détruit le mur de silence dans le camp de réfugiés. Le train passe, laissant les habitants originaires vivant en marge de la vie et sur les ruines.

Article publié par aljazeera.net, le 26 janvier 2010

Traduit par le Centre Palestinien d’Information (CPI)

CCIPPP et Mohammed Wated - dimanche 31 janvier 2010

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8293

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005

La commémoration de l’Holocauste est une aubaine pour la propagande israélienne

28 janvier 2010

Les gros bonnets d’Israël ont attaqué dès l’aube, sur un large front. Le Président en Allemagne, le Premier ministre, énormément entouré, en Pologne, le ministre des Affaires étrangères en Hongrie et son adjoint en Slovaquie, le ministre de la Culture en France, le ministre de l’Information aux Nations unies, et même le député druze du Likoud à la Knesset, Ayoob Kara, qui est allé en Italie. Tous, ils étaient partis faire des discours fleuris sur l’Holocauste.

Mercredi était la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, et on n’avait pas vu un tel dynamisme dans les relations publiques israéliennes depuis bien des lustres. Le moment choisi pour cette attention inhabituelle - jamais nous n’avions eu autant de ministres déployés à travers le monde - n’est pas fortuit : quand le monde dit Goldstone, nous nous disons Holocauste, comme pour brouiller les effets. Quand le monde dit occupation, nous nous disons Iran, comme pour lui faire oublier la première.

Cela n’aidera pas beaucoup. La Journée internationale de commémoration de l’Holocauste a passé, les discours seront vite oubliés, et la réalité quotidienne déprimante va continuer d’être. Israël ne s’en sortira pas blanchi, même après sa campagne de relations publiques.

La veille de son départ, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’était entretenu avec Yad Vashem. « Le mal est dans le monde, » lui disait-il. « Le mal doit être éradiqué dans l’œuf. » Certains « tentent de nier la vérité ». Des grands mots, prononcés par la même personne qui, la veille seulement, pas vraiment dans la foulée, avait prononcé des paroles autrement différentes, des paroles du véritable mal, du mal qui devrait être étouffé dans l’oeuf, du mal qu’Israël essaie de cacher.

Netanyahu parlait d’une nouvelle « politique de migration », une politique qui est le mal en personne. Il mettait dans le même panier, avec malveillance, les travailleurs migrants et les infortunés réfugiés - avertissant que tous constituaient une menace pour Israël, feraient baisser nos salaires, nuiraient à notre sécurité, feraient de nous un pays du tiers-monde et nous apporteraient la drogue. Il soutenait avec zèle notre ministre raciste de l’Intérieur, Eli Yishai, qui, lui, parlait des migrants comme de propagateurs de maladies telles que l’hépatite, la tuberculose, le sida et Dieu sait quoi encore.

Aucun discours sur l’Holocauste n’effacera ces mots d’incitation et de calomnie contre les migrants. Aucun discours de commémoration ne masquera la xénophobie qui a redressé la tête en Israël, et pas seulement à l’extrême droite comme en Europe, mais dans tout le gouvernement.

Nous avons un Premier ministre qui parle du mal mais qui érige une barrière pour empêcher les réfugiés de guerre de frapper à la porte d’Israël. Un Premier ministre qui parle du mal mais qui prend part au crime du blocus de Gaza, aujourd’hui dans sa quatrième année, abandonnant un million et demi de personnes dans des conditions scandaleuses. Un Premier ministre dont les colons de son pays perpétuent des pogroms contre des Palestiniens innocents avec le slogan « Price Tag » (le prix à payer), qui porte lui aussi une connotation historique atroce, mais contre lequel l’Etat ne fait pratiquement rien.

C’est le Premier ministre d’un Etat qui arrête des centaines de manifestants de gauche qui se battent contre les injustices de l’occupation et la guerre à Gaza, alors qu’il accorde des pardons en masse aux gens de droite qui ont manifesté contre le désengagement [de Gaza, en 2005]. Son discours d’hier, où Netanyahu assimile l’Iran fondamentaliste à l’Allemagne nazie, n’était rien de plus qu’une propagande à bon marché.
S’exprimer ainsi est « dégradant pour l’Holocauste ». L’Iran n’est pas l’Allemagne, Ahmadinejad n’est pas Hitler, et les mettre sur le même pied n’est pas moins inexact que d’assimiler les soldats israéliens aux nazis.

L’Holocauste ne doit pas être oublié et il n’est pas nécessaire de le comparer à autre chose. Israël doit participer aux efforts pour qu’il reste une mémoire vivante, mais pour ce faire, Israël doit se présenter avec les mains propres, lavées du mal de leurs propres actes. Et Israël ne doit pas laisser soupçonner qu’il pourrait, avec cynisme, utiliser la mémoire de l’Holocauste pour masquer et brouiller d’autres choses. De façon très regrettable, ce n’est pas le cas.

Comme cela aurait été merveilleux si, pour cette Journée internationale de commémoration, Israël avait pris le temps de faire son auto-examen, de regarder au fond de lui-même, et s’il s’était demandé, par exemple, comment l’antisémitisme avait pu se redresser dans le monde, précisément l’année passée, l’année qui a suivi nos bombardements au phosphore blanc sur Gaza. Comme cela aurait été merveilleux si, pour cette Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, Netanyahu avait annoncé une nouvelle politique, une politique pour intégrer les réfugiés au lieu de les expulser, ou pour lever le blocus de Gaza.

Un millier de discours contre l’antisémitisme n’éteindra pas le feu allumé par l’opération Plomb durci, des flammes qui menacent non seulement Israël mais l’ensemble du monde juif. Aussi longtemps que Gaza restera sous blocus et qu’Israël s’enfoncera dans sa xénophobie institutionnalisée, le discours sur l’Holocauste restera creux. Aussi longtemps que le mal sera rampant, ici, chez nous, ni le monde, ni nous-mêmes, serons capables d’accepter le sermon que nous adressons aux autres, même s’ils le méritent.

28 janvier 2010 - Ha’aretz - traduction : JPP

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1145670.html

[ commentaires : je l’avoue, j’ai hésité avant de publier un tel article. Et puis, j’ai songé que c’était devenu vraiment insupportable, de voir certain des vivants les plus ignobles faire en quelque sorte commerce des souffrances passées, en les offrant à la criée sous l’emballage qui servait leurs intérêts sordides. Alors laissez parler un honnête homme, Gidéon Lévy. ]

CCIPPP et Gideon Levy (Ha’aretz) - dimanche 31 janvier 2010

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8294