Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > « Israël » applaudit l’Egypte pour son mur d’acier mais la met (...)

Et si ce « mur d’acier » sonnait la fin de la passivité des PEUPLES arabes envers Israël ! (ndlr)

« Israël » applaudit l’Egypte pour son mur d’acier mais la met en garde

Jeudi, 14 janvier 2010 - 22h50

jeudi 14 janvier 2010

===================================================

Al Manar

G. Houbballah

L’ancien chef des services de renseignement israéliens, Shlomo Gazit, a félicité l’Égypte pour « ses efforts déployés à construire le mur d’acier tout le long de la frontière avec la bande de Gaza, saluant au passage la fermeté du président égyptien Hosni Moubarak à bien mener à terme ce projet ».

Dans une interview accordée au quotidien israélien Maariv, Gazit a déclaré que « beaucoup en Israël ont été heureux de voir des affrontements entre les résidents de la bande de Gaza et la police égyptienne le long de la frontière. L’Egypte maintient la construction de son mur d’acier, il est désormais difficile de creuser des tunnels dans l’avenir " et de souligner : "C’est sans doute une évolution bénie » .
Et de poursuivre : « Une fois terminé la construction de ce mur, nous aurons un contrôle quasi-absolu sur tout qui rentre ou sort de Gaza, et ainsi mous mettrons fin à la contrebande des roquettes, des missiles anti-chars ou des missiles anti-avions ».

Toutefois, Gazit a noté : « Malheureusement, il y a aussi une autre face de la médaille, nous applaudissons la détermination de l’Egypte et la position ferme du Président Moubarak. Certes, l’Égypte est entrain de repousser la menace que représente le "Hamas" et celle du mouvement extrémiste islamique égyptien, cependant, il y a un risque que les manifestations de protestation contre les mesures prises à l’encontre des Palestiniens ne dégénèrent et ne dépassent la zone de Rafah pour se répandre dans les capitales arabes et se transformer en une protestation anti-égyptienne et là peut-être que la protestation et la résistance trouveront écho en Egypte elle-même ».

Gazit a estimé que la paix froide qui existe entre l’entité sioniste et l’Egypte est fragile, et précaire en raison de l’hostilité du peuple égyptien et de sa classe intellectuelle envers l’entité sioniste.

« Nous sommes mécontents de la" paix froide "qui s’installe entre nous et l’Égypte. Certes, nous jouissons depuis près de quarante ans d’une frontière calme, sans incidents. Tout cela allait risque de s’effondrer et disparaître du jour au lendemain, et nous craignions de revenir en arrière pour trouver sur notre sud une Egypte totalement différente. Au lieu d’un régime modérée et laïque il y aura à sa place un régime extrémiste et islamique. »

Gazit a conclu qu’il était nécessaire de tenir compte des dangers qui menacent la stabilité en Egypte, d’où il estime qu’il est important de comprendre ce qui inquiète Moubarak : « Une Egypte hors du cercle de la paix est aujourd’hui l’une des plus graves menaces stratégiques qui pèsent sur nos têtes ».

Les analyses de G. Houbballah