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PALESTINE OCCUPEE

Chronique quotidienne de l’occupation

Jeudi, 14 janvier 2010 - 17h28

jeudi 14 janvier 2010

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Numéro : 174

nombre d’entrées : 6

001

Des colons sionistes envahissent le village d’Amatine, aux environs de Qalqilia

Des dizaines de colons sionistes ont envahi, aujourd’hui jeudi 14/01/10 à l’aube, le village d’Amatine, voisin de Qalqilia, en brûlant et dévastant les terres agricoles et les propriétés des habitants du village, dans le cadre de leurs exactions incessantes contre ce village.

Des témoins oculaires ont déclaré que plusieurs colons sionistes ont brûlé 3 véhicules dans le village avant leur retrait.

Les habitants du village ont déclaré que les 3 voitures appartiennent à deux frères et un autre citoyen du village.

Les colons sionistes des colonies « Gilad », « Amanoeil » et « Kadoumim » mènent régulièrement des attaques contre les habitants du village, notamment les fermiers dans le but de confisquer leurs terres agricoles afin d’élargir les colonies sionistes.

Qalqilia – CPI - 14/01/2010 - 11:07

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002

L’armée coloniale envahit plusieurs zones de la ville de Bethléem

Plusieurs blindés militaires de l’armée d’occupation ont envahi, mercredi 13/01/10 à l’aube, diverses zones de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.

Des sources locales ont déclaré que les forces sionistes ont attaqué les villages de Beit Sahour et d’al-Obeidiah, où elles ont déployé des patrouilles, en terrorisant les Palestiniens.

Les sources ont ajouté que les milices fidèles de l’ex-président, Mahmoud Abbas, qui se trouvent normalement 24 heures par jour dans les rues de cette ville se sont retirées avant l’invasion sioniste.

[ commentaires : est-ce vraiment utile ? ]

Bethléem – CPI - 13/01/2010 - 18:39

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003

L’occupation enlève 12 Palestiniens en Cisjordanie

Les forces d’occupation ont pris en otage, aujourd’hui jeudi 14/01/10 à l’aube, plus de 12 Palestiniens lors des assauts dans différentes régions en Cisjordanie, en prétendant qu’ils étaient recherchés.

L’occupation a prétendu également qu’on a trouvé une arme de fabrication locale dans la maison d’un Palestinien arrêté.

Cisjordanie – CPI - 14/01/2010 - 11:54

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004

Des Palestiniens font échouer un assaut sioniste dans un village à l’ouest de Ramallah

Des dizaines d’habitants du village de Dir Nedam, au nord-ouest de Ramallah ont fait face, mercredi 13/01/10, à une attaque des soldats sionistes et des colons extrémistes de la colonie de « Jelmiche », proche du village.

Le président du conseil des villageois de Dir Nedam, Abdel-Nasser Tamimi, a déclaré que plusieurs soldats sionistes se sont installés à l’entrée du village, en lançant des bombes sonores et lacrymogènes sur les Palestiniens avant de s’accrocher avec les jeunes du village.

Ramallah – CPI - 14/01/2010 - 12:07

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005

L’un des principaux militants de Stop The Wall sort de prison

Après avoir été détenu sans être accusé de quoi que ce soit pendant presque 4 mois dans les prisons sionistes, la moitié de ce temps étant passé sous le régime de la « détention administrative » à la valeur légale plus que douteuse, Mohammad Othman a laissé les murs de la prison derrière lui et a fait ses premiers pas d’homme libre depuis des mois, avant de traverser le Mur sioniste et de se diriger vers sa maison.

« Je suis encore stupéfait d’être libre, mais je suis si heureux et soulagé, » m’a déclaré, au téléphone, le coordonnateur pour la jeunesse de la campagne « Stop The Wall », alors qu’il circulait avec son frère pour voir sa famille en Cisjordanie pour la première fois depuis des mois. « Nous étions constamment sous surveillance, en prison ; les sionistes essayaient tout le temps d’obtenir des informations permettant de nous accuser. J’étais dans la même cellule que d’autres personnes, mais je ne pouvais faire confiance à personne pour parler politique. »

Othman a été roué de coups, menacé de mort, et soumis à diverses formes de torture psychologique au cours de sa détention et des interrogatoires, selon son avocat. En fait, l’expérience qu’il a vécu devient de plus en plus une réalité pour un nombre croissant de Palestiniens qui participent à l’organisation de leur communauté et à la résistance populaire à l’occupation.

Stop The Wall, qui est un mouvement Palestinien basé sur la résistance populaire de base au Mur sioniste en Cisjordanie, est confronté à une pression croissante de la part des forces coloniales, dans la mesure précisément où il renforce sa coordination avec le mouvement global de Boycott, Désinvestissement, et Sanctions. Le même destin concerne également les Palestiniens qui vivent le long du tracé du Mur et combattent la ghettoïsation et l’annexion de leurs terres.

Juste 24 heures avant la libération d’Othman, un autre organisateur de Stop the Wall,Jamal Juma, a été relâché après près d’un mois de détention sans accusation et d’interrogatoires. Juma avait été emmené de sa maison de Jérusalem le 15 décembre dernier et, bien que titulaire d’une carte d’identité de la ville - ce qui luit vaut « en principe » des droits semblables à ceux d’un citoyen de l’entité sioniste – il a été détenu dans les mêmes conditions qu’un Palestinien de Cisjordanie sous régime militaire.

Cependant, le même soutien international et les même liens avec un mouvement global dont les militants se retrouvent détenus, tout cela a été un facteur qui a apporté quelque soutien en face de la campagne sioniste incessante pour les briser. Parlant de manière anonyme pour des raisons de sécurité, un militant de Stop the Wall a attribué les élargissements de Juma et d’Othman à la vaste campagne menée à la fois localement et dans les media occidentaux.

« La pression en vue de leur libération venait de toutes les directions et elle a certainement eu un grand effet, » a déclaré ce militant. « Mais nous n’allons pas en rester là maintenant qu’ils sont libérés ; cette campagne (contre la détention sioniste) va se poursuivre et maintenant nous avons davantage de gens pour la conduire. »

Cependant, le régime sioniste est particulièrement bien entraîné à l’emploi de tactiques de pression, et s’il a été contraint de renoncer pour des militants spécifiques, sa stratégie d’occupation est en fait basée sur des méthodes d’arbitrage entre les diverses possibilités.

Au cours de la semaine qui s’est achevée avec la libération de Stop the Wall 2, l’armée coloniale a mené des raids et arrêté des militants des Comité Populaires Contre le mur dans les villages de Ni’lin et de Bil’in. Appréhendé à son domicile de Ramallah il y a plusieurs semaines, le leader du Comité Populaire de Bi’lin, Abdullah Abu Rahma, est toujours l’otage de la détention sioniste en attente de procès, et passe par toutes les étapes d’un procès militaire, audience après audience. Et, au cours d’une action sans précédent au début de la semaine, les soldats, accompagnés de la police de l’immigration, ont effectué un raid à Ramallah au cours duquel ils ont arrêté la coordinatrice de l’International Solidarity Movement,
Eva Nováková, de nationalité tchèque, avant de l’expulser.

Ces petits jeux permettant de l’emporter quoi qu’il arrive en termes de nombre de personnes prises en otage ont toujours été parmi les favoris des sionistes lorsque la pression monte pour obtenir des libérations de prisonniers. En 2007, le régime sioniste a arrêté 1 800 Palestiniens dans les mois qui ont précédés la libération de 429 prisonniers, pressés par les Etats Unis de soutenir le très faible Mahmoud Abbas confronté à une prise de conscience croissante chez les Palestiniens de la collusion croissante de l’AP avec le régime sioniste.

Le maintien en détention, par le gouvernement et l’armée, d’un« stock » de 11 000 prisonniers Palestiniens, avec plus de 300 Palestiniens retenus, sans accusation ni procès, en détention administrative, illustre les simulacres sionistes d’acquiescement à des mesures d’apaisement pour apaiser les pression. Cependant, si le mouvement Stop the Wall a raison pour ce ce qui est de la campagne qu’il développe, il pourrait faire passer les élargissements de prisonniers de quelques gouttes tombées du seau qui s’évaporent avant d’avoir atteint le sol à un courant lent mais tenace de résistance aboutissant un des succès significatifs.

PNN - 14.01.10 - 21:03

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=7780

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006

Le régime sioniste interdit l’entrée en Palestine à un éditorialiste étasunien

Un citoyen des Etats Unis, qui travaille comme éditorialiste pour une agence de presse palestinienne, a interjeté appel d’une décision sioniste qui lui refuse l’accès à la Cisjordanie.

Jared Malsin a été placé en détention depuis son retour de Prague, mardi 12/01/10 en soirée, ont déclaré ses collègues.

Les officiels de sécurité sionistes ont déclaré que des questions de sécurité s’étaient élevées et que le ministère de l’intérieur lui avait refusé l’accès en Cisjordanie.

Une cour de Tel Aviv devait se prononcer sur son appel ce jeudi 14/01/10.

L’agence Ma’an a déclaré que ce placement en détention « ne pouvait s’explique que comme une mesure de rétorsion pour ses reportages sur la Palestine ». Mr Malsin est l’éditorialiste de langue anglaise de cette agence de presse.

Mais le porte parole du gouvernement sioniste, Mark Regev, a démenti que cette décision soit liée à son travail.

« Les allégations selon lesquelles cela serait dirigé contre le journalisme sont simplement absurdes », a-t-il déclaré.

Le ministère de l’intérieur a refusé de commenter.

Le Comité de Protection des Journalistes, basé à New York, a qualifié cette décision d’« inacceptable »

’Le régime sioniste ne peut pas se cacher derrière le prétexte de la sécurité pour rejeter des journalistes qui n’ont rien fait d’autre que de maintenir une ligne éditoriale qui ne plait pas aux autorités, » a déclaré Mohamed Abdel Dayem, le coordinateur pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord de cette organisation, basé à New York.

Mr Malsin et sa partenaire, Faith Rowold, tous deux de moins de trente ans, ont été placés en détention et soumis à des interrogatoires pendant 8 heures lorsqu’ils ont essayé de revenir en zone sioniste après des vacances à Prague, a déclaré Ma’an.

On leur a déclaré qu’ils seraient expulsés jeudi 14/01/10 à 06 heures du matin, mais ils ont ensuite obtenu de pouvoir se défendre devant un tribunal et l’expulsion a été reportée.

George Hale, qui est un collègue de Mr Malsin à l’agence Ma’an, a déclaré que tous deux avaient été présents dans la région depuis deux années, qu Mr Malsin travaillait pour Ma’an et que Ms Rowold était volontaire pour l’Eglise Luthérienne de Jérusalem.

Ma’an a déclaré avoir vu des « transcription d’interrogatoire » montrant que la détention de Mr Malsin était liée à son activité de journaliste.
Mr Hale a déclaré que Mr Malsin était bien connu des officiels du gouvernement et de l’armée sioniste, avec qui il était régulièrement en contact, et qu’on lui avait même offert d’accéder aux facilités militaires sionistes en Cisjordanie.

« Tout cela est ridicule, voilà un garçon qui a été invité, il y a un mois, à visiter une base militaire dans une implantation, » a déclaré Mr Hale
Il a déclaré que M Malsin, diplômé de Yale, était initialement venu en zone sioniste au titre du programme « Droit de Naissance », qui finance des visites en zone sioniste pour de jeunes Juifs des Etats Unis.
Un point non éclairci était de savoir si Mr Malsin avait un visa lui permettant de travailler en zone sioniste et en Cisjordanie.
Les personnes de nationalité étrangère, ou qui sont volontaires auprès d’organisations Palestiniennes en Cisjordanie se plaignent souvent de difficulté dans l’obtention de visas.

Beaucoup viennent avec des visas de touriste valables trois mois, qui ne permettent pas de travailler et ne peuvent être prolongés.

L’agence de presse Ma’an déclare « qu’elle maintient scrupuleusement son indépendance éditoriale et cherche à promouvoir l’accès à l’information, la liberté d’expression, la liberté de la presse, et le pluralisme des media en Palestine. »

PNN – 14.01.10 – 00:07

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=7783