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Nouvelles provocations, escalades et rispostes au Proche Orient

Lundi, 11 janvier 2010 - 15h26

lundi 11 janvier 2010

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La lecture de ces trois « informations » qui concernent toutes La Palestine et son environnement immédiat donne la nausée.

On y retrouve tous les ingrédients et poncifs tentant de formater le lecteur à la conclusion que les puissants voisins des Palestiniens, à savoir l’Egypte et « l’Etat juif »(sic) d’Israël sont sous la menace permanente des Assiégés de Gaza et ......maintenant, et c’est nouveau, de l’Autorité palestinienne qui ose notamment donner le nom d’un de ses héroïques résistants à une rue .

Benjamin Netanyahu omni-présent, approuve, désaprouve, dit, condamne, menace, s’indigne et dans une posture théâtrale a rendre jaloux les meilleurs acteurs profesionnels proclame que « Ce n’est pas une façon de faire la paix » (sic).

Si le ridicule tue.............................................la succession devrait être bientôt ouverte !

Quant à l’Egypte, en se retournant dans leurs tombes, les pharaons risquent d’y produire un séisme !

Michel Flament, Coordinateur

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Cisjordanie : Tsahal a rasé dimanche 10 janvier avec des engins du génie ce qu’Israël présente comme des structures illégales qui abritaient quelque 150 Palestiniens dans la zone de Cisjordanie occupée où il exerce une complète autorité civile et militaire.

Les abris, l’école et les écuries détruites avaient été « illégalement érigés » sur un terrain d’entraînement militaire en zone C, « mettant en danger la vie de leurs occupants », a expliqué Lee Hiromoto, porte-parole des autorités de tutelle israéliennes.

Un responsable local palestinien, Atef Hanini, a contesté les motifs avancés par l’Etat juif, soulignant que la communauté rurale visée vivait depuis des décennies dans cette zone de Tana, à l’est de Naplouse, et précisé qu’elle avait rejeté un ultimatum pour démanteler elle-même ses infrastructures.

En vertu des arrangements intérimaires issus des accords d’autonomie d’Oslo de 1993, Israël exerce un contrôle total sur une superficie de plus de 60% de la Cisjordanie occupée, connue sous le nom de « zone C ».

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu, les restrictions urbanistiques imposées par Israël dans cette zone impliquent que des dizaines de milliers de Palestiniens qui y vivent n’ont d’autre choix que d’y bâtir sans autorisation de l’occupant.

L’instance onusienne a recensé en 2009 la démolition de 180 structures palestiniennes dites illégales en zone C, qui a entraîné le déplacement de 319 personnes, dont 167 enfants.

Gaza : Benjamin Netanyahu a promis dimanche 10 janvier de « riposter immédiatement et puissamment » à tout nouveau tir de roquettes provenant de la bande de Gaza, après plusieurs jours d’escalade à la frontière entre le territoire contrôlé par le Hamas et Israël.

Peu après, l’armée israélienne a annoncé avoir lancé un raid aérien à Gaza, sans fournir d’autres précisions dans l’immédiat. Mais le Hamas a fait état de trois Palestiniens tués par des tirs israéliens alors qu’ils s’apprêtaient à lancer des roquettes sur le territoire israélien.

Le Premier ministre israélien a déclaré lors du conseil des ministres hebdomadaire qu’une vingtaine d’obus de mortier et de roquettes avaient été tirés sur l’Etat juif la semaine écoulée à partir de Gaza, où trois Palestiniens avaient déjà été tués jeudi dans un raid aérien de représailles de Tsahal.

L’aviation israélienne a largué au-dessus du territoire contrôlé par le Hamas depuis juin 1967 des tracts invitant les Gazaouis à ne pas s’approcher à moins de 300 mètres de la clôture de sécurité israélienne.

« Je prend cela très au sérieux. La politique du gouvernement est claire, tout tir sur notre territoire entraînera une riposte immédiate et puissante », a déclaré le chef du Likoud.

La tension qui ne cesse de monter à la frontière depuis décembre, après le répit d’un an qui a suivi l’offensive dévastatrice de Tsahal contre le Hamas, complique les efforts diplomatiques américains pour relancer le processus de paix dans la région.

Netanyahu a reproché par ailleurs au mouvement rival palestinien Fatah, qui prédomine en Cisjordanie occupé, d’avoir baptisé une place du nom d’un activiste impliqué dans une attaque sanglante contre un autobus israélien en 1978.

Le Premier ministre israélien a invité l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas à mettre fin à ces « incitations à la haine ». « Ce n’est pas une façon de faire la paix », a-t-il ajouté.

En dépit des pressions américaines, Abbas refuse de reprendre les négociations de paix avec Israël tant que celui-ci gèlera pas totalement la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Frontière Israël / Egypte : Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a approuvé dimanche un projet visant à établir une barrière et du matériel de surveillance perfectionné sur une partie de la frontière israélo-égyptienne afin d’en écarter les immigrants clandestins et les activistes.

« J’ai pris la décision de fermer la frontière sud d’Israël aux éléments infiltrés et aux terroristes. C’est une décision stratégique visant à préserver le caractère juif et démocratique d’Israël », annonce-t-il dans un communiqué.

Des milliers d’immigrants africains et autres, fuyant des conflits et cherchant du travail, sont entrés en Israël ces dernières années en franchissant sa frontière poreuse avec l’Egypte.

Netanyahu a dit qu’Israël continuerait à admettre des réfugiés en provenance de zones de conflit, mais il a ajouté :

« Nous ne pouvons laisser des dizaines de milliers de travailleurs en situation irrégulière s’infiltrer en Israël par la frontière sud et inonder notre pays de clandestins étrangers. »

La réalisation de la clôture prendra deux ans et coûtera un milliard de shekels (270 millions de dollars). La barrière ne sera pas érigée le long de l’ensemble de la frontière, longue de 266 km.

La police égyptienne a intensifié ces derniers mois ses efforts de surveillance de la frontière avec Israël à la suite d’une recrudescence des infiltrations à travers l’Egypte. Depuis mai, au moins 17 immigrants ont été tués par la police égyptienne.

Israël construit aussi une « barrière de sécurité » controversée autour de la Cisjordanie et qui empiète par endroits sur ce territoire. Il fait valoir que cette barrière hérissée de fil de fer barbelé et qui prend par endroits la forme de hauts murs de béton est nécessaire pour mettre fin aux infiltrations de kamikazes en Israël.

Les Palestiniens dénoncent l’empiètement sur leur territoire.

Israël a jusqu’ici construit environ la moitié des 670 km prévus.

Un mur de béton sépare au sud Israël de la bande de Gaza et un réseau de clôtures surmontées de fils coupants et de systèmes électroniques serpente au nord le long de sa frontière avec le Liban et la Syrie.

L’Egypte construit pour sa part une barrière souterraine le long de sa frontière avec la bande de Gaza pour empêcher les Palestiniens de faire venir des armes grâce à des tunnels.

Source : Reuters