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FLASH d’information de 11h AM sur situation au Caire

Un groupe qui se dirigeait sur Rafah, arrété et contraint de retourner au Caire sous escorte policière

Source : AFPS, Claude Leostic - Mardi, 29 décembre 10h55 AM

mardi 29 décembre 2009

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A part le groupe d’environ 300 personnes qui se sont installées devant l’ambassade de France en signe de protestation + le groupe US des Code Pinks devant les locaux de l’ONU + un groupe d’Italiens devant l’ambassade d’Italie + environ 38 internationaux parvenus à El Arish et arrétés par la police, un autre groupe international d’environ 250 militants avait réussi hier à sortir du Caire à bord de 5 cars.

Voici le récit de cet tentative qui, malheureusement, s’est terminée par un retour à la case départ.

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" Le départ vers Rafah pour entrer à Gaza était de longue date prévu pour le 28.

Aussi, hier 28 décembre, malgré l’interdiction égyptienne, environ 250 militants européens de la solidarité internationale, Français, Belges, Luxembourgeois, Grecs, Ecossais, accompagnés d ’une délégation d’Indiens et de quelques Américains, ont pris la route vers Rafah à bord de 5 bus.

Nous en avions convenu tous ensemble lors des réunions de concertation qui nous réunissent chaque jour.

L’objectif de la Marche devait rester le départ vers Gaza.

A environ 80 km du Caire, au péage d’Ismalya, nos bus ont reçu l’ordre de se garer et d’attendre une permission officielle de continuer.

Après plusieurs heures de concertation avec les autorités policières locales puis la police politique et les responsables des renseignements, puis l’arrivée qui se voulait dissuasive de plusieurs jeeps avec des hommes en uniforme, nous nous sommes vu interdire de faire un mètre de plus vers Arish, première étape vers Gaza.

L’ambassade de France avait pourtant assuré la coordination sécuritaire avec les autorités égyptiennes.

Rentrés au Caire sous escorte policière nous avons été séparés à l’entrée en ville et les marcheurs de 3 des bus se rendant à la conférence de presse prévue se sont vu encerclés par de nombreuses forces de police. Nous n’avons pu les rejoindre et après avoir fait en sorte que la conférence ne puisse se tenir, les forces de police se sont retirées.