Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > TZIPI LIVNI renonce à un déplacement en Grande Bretagne

De crainte d’être interpellée, voire arrêtée, sous l’inculpation de « crimes de guerre » :

TZIPI LIVNI renonce à un déplacement en Grande Bretagne

Mardi, 15 décembre 2009 - 13h15

mardi 15 décembre 2009

===================================================

Quelques pays se distinguent courageusement de tous les autres en laissant planer le risque pour les criminels de guerre d’y être interpellés dès leur arrivée.

Le mur de bêton érigé par Israël et qui l’enferme déjà sur son propre territoire (et une partie de celui des Palestiniens), n’est rien par comparaison à l’enfermement psychologique et à terme historiquement indélébile auquel ses actes criminels l’ont d’ores et déjà condamné.

In fine, force restera à la Loi et à la Justice, quel que soit le temps qu’il faudra pour y parvenir.

Le Comité de rédaction

===================================================

La dirigeante d’opposition israélienne Tzipi Livni a annulé une visite en Grande Bretagne ce week-end par peur que des avocats pro-palestiniens demandent son arrestation.

Mme Livni était prévue pour parler dimanche à la conférence JNF Vision 2010 à Hendon, au nord-ouest de Londres. Il était aussi prévu qu’elle rencontre le Premier Ministre Gordon Brown pour des discussions privées.

Mais elle s’est désengagée du voyage par peur que des avocats obtiennent un mandat d’arrêt.

Elle est la dernière personnalité politique israélienne à éviter la Grande Bretagne. En octobre, le Ministre des Affaires Stratégiques Moshe Ya’alon a reçu le conseil de se désengager d’un dîner londonien du FNJ par un groupe de travail interdépartemental spécial travaillant avec les ministres.

Les experts en loi internationale des ministères des Affaires Etrangères et de la Justice, et le département du Ministère de la Justice de l’armée ont conseillé aux Ministres du cabinet ayant été liés aux questions sécuritaires et aux hauts responsables de l’armée de ne pas visiter la Grande Bretagne, l’Espagne, la Belgique ou la Norvège alors que des avocats de ces pays visent à arrêter (ces) Israéliens avec des accusations de crimes de guerre via les lois de « juridiction universelle ».

L’ambassadeur d’Israël Ron Prosor, parlant à la conférence du FNJ, a dit qu’Israël combattait les lois « becs et ongles » et « ne serait pas paralysé ».

Un groupe d’une centaine de manifestants anti-israéliens a manifesté hors du Hendon Hall Hotel, lieu de la conférence, à l’arrivée des délégués.

Marcus Dysch
Jewish Chronicle