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Palestine occupée

Chronique de l’occupation - 2ème édition de ce jour.

Lundi, 14 septembre 2009 - 19h51

lundi 14 septembre 2009

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Numéro : 152

nombre d’entrées : 5

001

Haaretz : un accord entre Abbas et l’occupation sur les conditions pour reprendre les négociations

Un journal hébreu a rapporté que les négociations vont reprendre entre l’entité sioniste et l’Autorité Palestinienne dirigée par le mouvement du Fatah, au mois prochain, sur la base d’un accord pour annoncer officiellement la création d’un état Palestinien sans souveraineté durant les deux ans prochains.

Le journal hébreu « Haaretz » a rapporté dans son numéro de dimanche 13/09/09, de sources palestiniennes et européennes que cet accord a été signé dernièrement, dans un signe qui montre l’existence de rencontres secrètes et non annoncées et en opposant à l’annonce de l’autorité de Ramallah d’arrêter les rencontres sous l’ombre de la colonisation.

Le journal a déclaré que la première étape de négociations va discuter de la fixation des frontières entre l’entité sioniste et la Cisjordanie occupée, sous prétexte du refus de l’équipe de Ramallah à un état à des frontières temporaires, selon les propositions de la deuxième étape de la feuille de route, dans le but de permettre la présentation de cette fixation comme une reconnaissance précédente à la Palestine sur la base d’une annonce américaine et européenne en mettant les frontières sur les lignes du 4 juin 1967 avec la possibilité de signer un accord avec l’occupation pour échanger des terres.

Le journal a affirmé l’opposition du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, à la discussion du sujet de la ville d’al-Qods et du droit des réfugiés palestiniens au retour, durant la première étape, en déclarant que la solution de ces deux questions ne paralysera pas la création d’un état palestinien indépendant.

[ commentaires : l’article de Ha’aretz, http://www.haaretz.com/hasen/spages/1114129.html , ne fait pas état de signature d’un pareil accord. En revanche, il est inconcevable que le cadre projeté de futures négociations, sur lequel porte cet article, n’ait pas été formellement accepté par Abbas, fut-ce en secret. ]

Al-Qods occupée – CPI - 14/09/2009 - 10:17

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7RcXNe4eeCXP7XPX1wt%2f%2bV3%2bKN8QD%2bdvfhEMTJFfxeOJzk8jE8stO63pfg4vXSw9xaEN1QVKd0b34wMeK0SdmPi9a21tGHHySItk%2fvwuyeZE%3d

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002

Vrai agresseur et faux ennemi

Washington « regrette ». C’est tout ce que l’administration de Barack Obama a pu dire après l’annonce par le régime sioniste d’un coup d’accélérateur à la colonisation des territoires occupés.

Les Occidentaux, qui ont la condamnation facile à l’égard d’un programme nucléaire militaire iranien présumé, sont, sans surprise, beaucoup plus atones face à un programme sioniste avéré de colonisation doublé d’une entreprise de purification ethnique.

Ce « regret » honteux de Barack Obama face à l’arrogance d’un Netanyahu signifie clairement que les intentions du président américain ne dépasseront jamais le stade de la velléité. Certains peuvent chercher, de manière insatisfaisante, une « circonstance atténuante » à Barack Obama dans le fait que le système américain et son establishment sont, à de rares individus près, sous orbite du puissant lobby sioniste aux Etats-Unis. Mais au fond, l’annonce d’un nouveau coup d’accélérateur de la colonisation - et donc de l’épuration des Palestiniens - et la réaction plus que molle de Washington interpellent directement les responsables arabes.

S’ils ne veulent ou ne peuvent rien faire pour peser dans la décision américaine, pourquoi attendre de Barack Obama la solution miracle ? Il n’en a pas. Pas plus que les autres Etats occidentaux. Leur attitude, quand il ne s’agit pas d’un soutien aveugle et borné, est qu’il ne faut exercer aucune pression sur Israël pour l’obliger à respecter la loi internationale et les résolutions de l’ONU. Cela fait des décennies qu’on en fait le constat. Toute la politique des Occidentaux consiste à refuser le droit légitime des Palestiniens à la résistance et à appeler les Arabes à « patienter » et à faire des concessions à Israël. Tant pis si depuis des décennies, c’est l’Etat hébreu qui agresse, spolie, massacre et colonise. Le bon sens et l’élémentaire vérité n’ont pas cours quand il s’agit d’Israël, le fond de culpabilité d’un Occident génocidaire est toujours là pour aveugler.

Le problème est que beaucoup de responsables dans le monde arabe, par calcul ou par pure veulerie, sont sensibles à cette perversion de la vérité. Il faut reconnaître à M. Benyamin Netanyahu la qualité de la brutale franchise, celle qui ne permet pas aux tartufferies de fonctionner. Mais le fond du problème n’est pas chez les Occidentaux. Face à des Etats arabes qui ont choisi d’être faibles et soumis, ils ne vont pas se forcer à regarder le régime sioniste tel qu’il est.

Face à ce qu’il nomme « l’intransigeance » du régime sioniste, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, a déclaré qu’il est « impossible de parler d’une normalisation au moment où le régime sioniste refuse toute mesure significative ». « Je ne pense pas qu’il y ait un gouvernement arabe qui puisse offrir un cadeau gratuit sur un plateau d’argent au régime sioniste et ce dossier (la normalisation) doit être clos ». Dans l’univers mollasson des dirigeants arabes, cela fait figure de déclaration « dure ».

En réalité, il manque à Moussa et aux dirigeants arabes le courage politique de reconnaître que la résistance à l’occupation est non seulement légitime mais qu’elle doit être soutenue. En tout cas, il serait insupportable que les Arabes « modérés » - pardon d’insister sur les guillemets - puissent continuer de polluer les esprits avec la menace « perso-chiite » après cette annonce claire et franche de Netanyahu. Il est temps pour eux de cesser de confier à leurs médias l’infâme besogne de nous inventer un faux ennemi.

source :
http://www.lequotidien-oran.com/ ?news=5126180

K.Selim - Le Quotidien d’Oran

CCIPPP et K.Selim - Le Quotidien d’Oran - samedi 12 septembre 2009.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7763

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003

Le chaînon manquant du vol d’organe en zone sioniste

Le tapage des dirigeants du régime sioniste [1] sur l’article publié dans un journal suédois le mois dernier [2], suggérant que l’armée sioniste a aidé à dépouiller les Palestiniens de leurs organes, a détourné l’attention des allégations inquiétantes des familles palestiniennes concernées par l’affirmation centrale de l’article.

Les craintes des familles, sur le fait que leurs parents tués par l’armée sionistes ont eu des parties prélevées lors d’autopsies non autorisées pratiquées en zone sioniste, ont été éclipsées par l’accusation d’« appel au meurtre » contre le journaliste Donald Bostrom et le journal Aftonbladet, ainsi que le gouvernement et le peuple suédois.

Je n’ai aucune opinion sur la véracité de cette histoire. Comme la plupart des journalistes travaillant en zone sioniste et en Palestine, j’ai entendu ce genre de rumeurs auparavant. Jusqu’à ce que Bostrom écrive son article, aucun journaliste occidental, autant que je sache, n’a enquêté sur cela. Après tant d’années, les journalistes supposaient qu’il y avait peu d’espoir de trouver des preuves, sauf en déterrant littéralement les cadavres. Sans doute, les accusations inévitables d’antisémitisme contre de pareils articles agissent aussi comme un puissant moyen de dissuasion.

Ce qui est frappant dans cette histoire, c’est que les familles faisant ces affirmations n’ont eu aucune audience à la fin des années 80 et au début des années 90, pendant la première Intifada, au moment où la plupart des rapports sont tombés, et qu’aujourd’hui elles se voient toujours refuser le droit d’exprimer leurs inquiétudes.

La susceptibilité du régime sioniste envers l’allégation de vol d’organes ou la « moisson, » comme qualifient cette pratique de nombreux observateurs, semble l’emporter sur l’angoisse réelle des familles au sujet des éventuels abus envers leurs proches.

Bostrom a été très critiquée pour la fragilité des preuves produites à l’appui de son récit incendiaire. Certes, il y a beaucoup à critiquer dans son article et dans sa présentation par le journal.

Plus important encore, Bostrom et Aftonbladet se sont exposés à l’accusation d’antisémitisme, du moins des responsables sionistes désireux de semer le désordre, à cause d’une grave erreur de jugement.

Ils ont brouillé les pistes en essayant de faire un lien ténu entre les allégations des familles palestiniennes sur le vol d’organe lors d’autopsies non autorisées et des révélations complètement indépendantes sur un groupe de Juifs étasuniens arrêtés ce mois-ci pour blanchiment d’argent et trafic d’organes. [3]

En faisant ce lien, Bostrom et Aftonbladet ont suggéré que le problème du vol d’organes est banal alors qu’ils n’ont fourni que des exemples de ce genre d’affaire du début des années 90. Ils ont aussi sous-entendu, que ce soit intentionnellement ou non, que les abus qui auraient été commis par l’armée sioniste pouvaient en quelque sorte être extrapolés plus généralement aux Juifs.

Le journaliste suédois aurait dû au contraire se focaliser sur la question pertinente soulevée par les familles, qui est de déterminer pourquoi l’armée sioniste qui, de son propre aveu, a emporté les corps de dizaines de Palestiniens tués par ses soldats, a permis de les autopsier sans le consentement des familles, puis a rendu les corps pour les enterrer lors de cérémonies tenues sous haute sécurité.

L’article de Bostrom a mis en lumière le cas d’un Palestinien de 19 ans, Bilal Ahmed Ghanan, du village de Imatin, au nord de la Cisjordanie, qui fut tué en 1992. Une photo choquante du corps recousu de Bilal accompagnait l’article. [4]

Bostrom a déclaré aux médias sionistes qu’il connaît au moins 20 cas de familles affirmant que les corps de leurs proches ont été renvoyés avec des parties manquantes [5], bien qu’il ne dise pas si l’un de ces incidents allégués est arrivé plus récemment.

En 1992, l’année en question, Bostrom dit que l’armée sionistee a admis avoir emporté pour autopsie 69 des 133 Palestiniens morts de causes non naturelles. L’armée n’a pas nié cette partie de son article
.
Une question légitime des familles relayée par Bostrom est : pourquoi l’armée veut-elle pratiquer des autopsies ? Sauf s’il peut être démontré que l’armée avait l’intention de conduire des enquêtes sur leur mort, et il n’y a apparemment rien qui suggère cela, les autopsies étaient inutiles.

En fait, elles étaient plus qu’inutiles. Elles allaient à l’encontre du but recherché, si l’on suppose que l’armée n’a aucun intérêt à rassembler des preuves qui pourraient servir dans le future à poursuivre ses soldats pour crimes de guerre. Le régime sioniste a de longs antécédents d’enquêtes bloquées sur des morts palestiniens entre les mains de ses soldats, et a continué cette tradition ignoble dans le sillage de sa dernière attaque contre Gaza.

Il y a une préoccupation encore plus grande des familles palestiniennes. C’est le fait que, à peu près au moment où le corps de leurs proches ont été très rapidement emportés par l’armée pour l’autopsie, le seul établissement en zone sioniste qui pratique ces autopsies, Abou Kabir, près de Tel-Aviv, était de façon quasi certaine au centre d’un commerce d’organes qui devint plus tard un scandale en zone sioniste.

Tout aussi inquiétant, le médecin à l’origine des vols de parties de corps, le professeur Yehuda Hiss, nommé directeur de l’institut Abu Kabir dans les années 80, n’a jamais été emprisonné malgré qu’il ait reconnu le vol d’organes, et il est toujours médecin légiste en chef de l’État à l’institut.

Hiss était en charge de l’autopsie des Palestiniens quand Bostrom écoutait les affirmations des familles en 1992. Hiss a ensuite fait l’objet d’une enquête à deux reprises, en 2002 et 2005, sur le vol à grande échelle de parties de corps.

Les allégations sur le commerce d’organes illicite de Hiss furent révélées en 2000 par des journalistes d’investigation du journal Yediot Aharonot. Ils signalèrent qu’il avait des « listes de prix » de parties de corps et qu’il vendait surtout à des universités sionistes et à des écoles de médecine. [6]

Apparemment, sans se laisser décourager par ces révélations, Hiss avait encore tout un assortiment de parties du corps en sa possession à Abou Kabir, quand les tribunaux sionistes ordonnèrent une perquisition en 2002. Israel National News signala à l’époque : « Au cours des dernières années, les patrons de l’Institut semblent avoir donné sans permission des milliers d’organes pour la recherche, tout en maintenant un "entrepôt" d’organes à Abou Kabir. » [7]

Sans nier le vol d’organes, Hiss admet que les parties de corps appartenaient à des soldats tués au combat et remis aux instituts médicaux et aux hôpitaux dans l’intérêt de la recherche. On comprend, cependant, que les familles palestiniennes ont peu de chances de se satisfaire de l’explication de Hiss. Si les souhaits des familles de soldats ont été méprisés par Hiss, pourquoi n’en serait-il pas non plus de même avec les souhaits des familles palestiniennes ?

Hiss fut autorisé à continuer en tant que directeur d’Abou Kabir jusqu’à 2005, quand des allégations sur un commerce d’organes refit surface. À cette occasion, Hiss admit avoir prélevé des parties de 125 corps sans autorisation. Suite à un arrangement entre la défense et l’État, le procureur général décida de ne pas porter d’accusations criminelles et Hiss ne reçut qu’un blâme. [8] Il continua comme médecin légiste en chef à Abou Kabir.

Comme le souligne Bostrom, il convient aussi de noter que, dans le début des années 90, le régime sioniste souffrait d’une grave pénurie de donneurs d’organes dans la mesure où Ehud Olmert, ministre de la Santé à l’époque, a lancé une campagne publique pour encourager les sonistes à se manifester.

Cela fournit une explication possible aux actions de Hiss. Il pourrait avoir agi pour aider à combler la pénurie.

Compte tenu des faits connus, on doit au moins soupçonner très fortement que Hiss a prélevé des organes sans autorisation sur quelques Palestiniens qu’il autopsiait. Tant cette question que le rôle éventuel de l’armée lui fournissant des cadavres, doit faire l’objet d’une enquête.

Hiss est aussi impliqué dans un autre scandale non résolu et qui a tenu très longtemps l’affiche, lors des premières années des sionistes, dans les années 50, quand les enfants des nouveaux immigrants yéménites juifs furent adoptés par des couples ashkénazes, après que, presque toujours après admission à l’hôpital, on a dit à leurs parents que leur enfant était mort. [9]

Après une tentative initiale d’étouffement de l’affaire, les parents yéménites continuèrent à insister pour avoir des réponses de l’État, et obligèrent les autorités à rouvrir les dossiers. [8] Les familles palestiniennes ne méritent rien de moins.

Toutefois, contrairement aux parents yéménites, leurs chances d’obtenir quelque enquête, transparente ou non, semble presque sans espoir.

Quand les demandes de justice des Palestiniens ne sont pas soutenues par des enquêtes de journalistes ou par les protestations de la communauté internationale, le régime sioniste peut les ignorer sans risque.

Il vaut la peine de rappeler dans ce contexte le refrain incessant du camp de la paix en zone sioniste, selon lequel l’occupation implacable de quarante ans de la Palestine a profondément corrompu la société sioniste.

Quand l’armée jouit de la force sans devoir rendre compte, comment sait-on, les Palestiniens ou nous, que les soldats sont autorisés à s’en tirer sous couvert d’occupation ? Que sont les mesures en place pour prévenir les abus ? Et qui s’en occupe quand ils commettent des crimes ?

De même, quand des politiciens israéliens se permettent de crier « appel au meurtre » ou « antisémitisme » quand ils sont critiqués, de compromettre la réputation de ceux qu’ils accusent, quel intérêt auraient-ils d’ouvrir une enquête qui pourrait leur nuire ou faire du tort aux institutions qu’ils supervisent ? Quelle raison auraient-ils d’être honnêtes quand ils peuvent forcer au silence un critique, sans le moindre coût pour eux-mêmes ?

C’est la signification de l’expression « Le pouvoir corrompt. » Les politiciens et les soldats sionistes, ainsi qu’au moins un médecin légiste, ont manifestement beaucoup trop de pouvoir, surtout sur les Palestiniens sous occupation.

Références
[1] www.haaretz.com/hasen/spages/1109437.html
[2] www.tlaxcala.es/pp.asp ?reference=8390&lg=en
[3] www.slate.com/id/2223559/
[4] www.aftonbladet.se/kultur/article5652583.ab
[5] www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3766093,00.html
[6] www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi ?artid=1173179
[7] www.israelfaxx.com/webarchive/2002/01/2fax0104.html
[8] www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/90518
[9] www.independent.co.uk/news/world/israel-seeks-lost-children-of-yemen-exodus-1318037.html

Jonathan Cook est écrivain et journaliste à Nazareth, en Israël. Ses derniers livres sont "Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East" (Pluto Press) et "Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair" (Zed Books). Son site Internet est www.jkcook.net.

Source :

http://www.globalresearch.ca/index.php ?context=va&aid=15091

Article original en anglais, Counterpunch, The Missing Link in Israeli Organ Theft ?, publié le 7 septembre 2009.
Traduction : Pétrus Lombard.

Jonathan Cook - Mondialisation.ca

CCIPPP et Jonathan Cook - Mondialisation.ca - samedi 12 septembre 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7762

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004

Déclaration des Partis membres de la Coalition contre Agrexco : Alternatifs, Fédération, NPA, PCF, PG, Verts

Le Président du Conseil Régional du Languedoc Roussillon, Georges Frêche, a annoncé à grand renfort de déclarations publiques la venue d’Agrexco, compagnie publique sioniste, dans le port de Sète. Cette entreprise exporte 70% des produits (fruits, légumes…) des colonies sionistes, colonies totalement illégales selon le droit international. Leur production est le fruit d’une dépossession de la terre et des ressources en eau de la Cisjordanie, territoire occupé militairement.
Nos partis se sont opposés à cette arrivée et ont signé l’appel de la « Coalition contre Agrexco » Ils ont une responsabilité particulière pour faire annuler ce projet.
Nous avons décidé d’agir ensemble pour :

marquer notre solidarité avec le peuple palestinien

dénoncer la violation du droit international par le régime sioniste

dénoncer la complicité du gouvernement français qui laisse entrer en France les productions des colonies sionistes jugées illégales par l’Union Européenne

favoriser le développement du port de Sète avec la création d’emplois correspondants. Il existe d’autres moyens pour développer le port de Sète que d’accueillir une entreprise qui exploite les victimes de l’apartheid et de la colonisation sioniste.

imposer un débat public sur l’utilisation des 200 millions d’euros promis par G. Frêche pour aménager le port.

L’objectif de notre démarche est d’obtenir une décision du Conseil Régional contre la venue d’Agrexco à Sète. Cette décision doit intervenir lors de la session du Conseil Régional de Septembre.

Le refus de l’implantation d’Agrexco est aussi porté par une large coalition de plus de 85 organisations et par la mobilisation populaire commencée dans la rue le 25 juin dernier. Plus que jamais, le prochain Conseil Régional doit mettre fin à l’arrivée d’Agrexco.

Nos partis préciseront leurs positions à l’occasion d’une prochaine conférence de presse

CCIPPP - vendredi 11 septembre 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7759

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005

Les Palestiniens lancent une campagne pour la résistance non violente contre les démolitions, à l’approche de la saison de récolte des olives

Le Parti du Peuple Palestinien a tenu une réunion au quartier général de ce parti de gauche, hier soir 12/09/09 dans la ville de Naplouse.

Le Comité Populaire Contre le Mur et les Implantations dans le district de Naplouse était présent dans cette réunion, concernant la partie nord de la Cisjordanie, de même que des représentant de plusieurs ONG.

Tous participent à la campagne populaire combinée de résistance au Mur d’Annexion, et un certain nombre de militants venus de divers villages des provinces concernées participaient également à la réunion.

La discussion a porté sur les préparatifs de la campagne de récolte des olives de cette année, et sur la façon de s’opposer à la démolition des maisons. Dans le village de Sawiya, c’est 50 maisons qu’il est prévu de détruire, de même que des dizaines d’autres au sud de Naplouse. La réunion a fait le point sur l’intensification des attaques de colons contre les habitants des villages et des villes du district de Naplouse. Cette année, la moyenne mensuelle est de 25, et comporte des incendies de villages, de vignes et d’arbres, le fait de terroriser des habitants, de voler et de piller leurs biens, et d’installer des barrages routiers.

C’est ainsi qu’aujourd’hui même, dans le village de Burin, des colons sionistes ont attaqué des habitants et bloqué la route en direction de l’est.

Cette campagne recherche autant de soutien qu’elle peut en rassembler pour constitue un front d’action non violente.

PNN – Naplouse - 13.09.09 - 22:58

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=6945