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Palestine occupée

Chronique de l’occupation (2ème édition de ce jour)

Mercredi, 5 août 2009 - 16h44

mercredi 5 août 2009

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Numéro : 124

nombre d’entrées : 6

001

Dr. Adwan : la publication des lois pour voler les terres palestiniennes montre la véritable nature de l’entité sioniste

« La décision de la Knesset sioniste d’adopter une loi pour voler les terres des réfugiés Palestiniens dans les territoires occupés en 1948 montre bien quelle est la réalité de l’entité sioniste » a déclaré le Dr. Kamal Adwan, député du bloc parlementaire du Hamas.

Dans un communiqué dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie, le Dr. Adwan a déclaré, mardi 04/08/09, que cette loi est un message à ceux qui parient sur l’occupation et croient que le régime sioniste veut parvenir à une paix juste dans la région, en déclarant que cet enjeu n’est une illusion car cet état est basé sur le racisme, l’occupation et le colonialisme et ne respecte ni les droits de l’homme ni les lois internationales.

Le Dr. Adwan constate que l’adoption de cette loi par la Knesset représente une violation aux droits du peuple Palestinien qui est le légitime possesseur de ces terres depuis des milliers d’années.

Il a appelé les membres du Fatah qui participent au 6ème congrès dans la ville de Bethlehem, en Cisjordanie, à revoir la politique de leur mouvement envers l’ennemi sioniste, et à s’attacher au choix de la résistance et aux droits et principes du peuple palestinien.

Il a souligné que la communauté internationale doit assumer ses responsabilités et prendre de fortes décisions pour faire face aux politiques et plans coloniaux sionistes qui violent les droits des Palestiniens, et non maintenir un silence complice.

Le Dr. Adwan a fortement critiqué la politique du président étasunien Barack Obama et de sa direction envers les mesures agressives sionistes, tout en déclarant que cette loi représente une gifle à la direction étasunienne qui se prétend gardienne des droits de l’homme et se annonce une politique pacifique avec le monde arabe et islamique.

Gaza – CPI - 05/08/2009 - 12:13

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7lxolK10YKuQlJMQM87YgPXF2tuM%2bGFVlSbY95fookbVnzkwSDsTuzI3ajIk5RJwVQ%2fLb7kgx9Sdh2M7EBZG%2bWWd%2b7mec8%2f%2fqDjoRos2zPt8%3d

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002

Les Palestiniens de 48 manifestent devant la Knesset pour rejeter la politique de démolition

Les comités populaires dans la région de Mouthalath ont décidé d’organiser une grande manifestation devant le siège de la Knesset sioniste pour annoncer leur refus de l’intensification de la politique de démolition des maisons arabes dans les territoires palestiniens occupés en 1948. Ces démolitions prennent pour prétexte que les maisons ont été construites sans permission.

Les comités populaires ont déclaré, à l’issue d’une réunion urgente qui a eu lieu dans la ville d’Oum al-Fahm ( à mi chemin entre Haïfa et Naplouse, pratiquement sur la Ligne Verte, à 15-15 km à l’ouest-nord ouest de Jénine, voyez la carte sur http://maps.google.fr/maps?hl=fr&tab=wl ), que cette marche a pour but de protester et condamner la politique de démolition pratiquée par les autorités de l’occupation sioniste contre les Palestiniens qui habitent dans les territoires Palestiniens occupés en 1948.

Il est à noter que les représentants du comité populaire d’Oum Al-Fahm, le comité populaire de Wadi Ara et de nombreux comités populaires dans les régions de Taira et Mouthalath sud ont participé à cette réunion en décidant de préparer des slogans qui condamnent les pratiques des autorités de l’occupation qui ont démoli plusieurs maisons résidentielles, boutiques commerciales et agricoles dans ces régions.

[ commentaires : détail significatif : si vous cherchez Oum El Fahm,ou même Umm El Fahm sur Google Maps, ils ne vous le donnent qu’avec l’écriture en hébreu, qu’ils vous proposent d’ailleurs. Et ceci bien que les noms sur la carte soient en caractères latins... ]

Al-Nassera – CPI - 04/08/2009 - 14:08

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7GnAd4DPH6oDMewlvbQ%2fWaXIUBQ3gQvgF418STtVJW7PgT9%2fH%2bMdfqrxz7xNxHL3If3lK%2fcMvb95j9FW4Zthoe0rCJ%2fqxNsRwzgUq8XTECTk%3d

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003

L’occupation envahit les villages de Sellat Dahr et d’Atara, au sud de Jénine

Les forces d’occupation sionistes ont envahi les villages de Sellat Dahr et d’Atara, dans l’agglomération de Jénine, et ont lancé une campagne de fouilles dans cette région.

Des témoins oculaires ont déclaré, le mercredi 05/08/09, que les soldats ont lancé une campagne de fouille dans la région située entre les deux village.

Jénine – CPI - 05/08/2009 - 12:37

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7kysCVDMcmgsjuCNFODHPBUSWNA1Gat9O56ZEH5aQ95T7ZWkQwONH2p5nXSZ330AeY33BgQV5hl516RhOURn3KyKA26HoTyAWLXhC5HTER4k%3d

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004

Mahmoud Abbas veut mettre la main sur le Fatah

Ramallah Envoyé spécial

Il aura fallu quatre ans de réunions, de conciliabules et d’empoignades pour que le 6e congrès du Fatah s’ouvre enfin. Mardi 4 août, sauf surprise de dernière minute.

Longtemps paralysés par les divisions internes, les travaux de préparation viennent de s’achever avec l’établissement de la liste des quelque 1 700 délégués appelés à renouveler les instances dirigeantes du mouvement. Cet accouchement au forceps témoigne des dysfonctionnements qui grippent la mécanique du Fatah, mais aussi de l’enjeu énorme de cette consultation interne, la première depuis vingt ans.

Lors de la précédente, en 1989, Yasser Arafat régnait depuis Tunis sur « son » mouvement national palestinien. Le parti doit désormais composer avec un paysage politique recentré sur les territoires occupés, bouleversé par la mise en place de l’Autorité palestinienne et fractionné par la montée en puissance du Hamas, maître de la bande de Gaza. « Dans l’histoire des mouvements de libération nationaux, les défis auquel le Fatah est confronté sont sans précédent, » dit Nasser Al-Qidwa, ancien ministre des affaires étrangères et neveu de Yasser Arafat. « Il doit jongler d’une part avec l’impératif de libération, dans un contexte de colonisation accru, et d’autre part avec une obligation de gestion et de construction d’un appareil d’Etat, comme s’il était dans une situation d’après-conflit. »

Chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas doit résoudre ce casse-tête. Après la mort de Yasser Arafat (en 2004), par dédain des manoeuvres d’appareil, il n’avait pas cherché à prendre le pouvoir au sein du Fatah. La direction de son organe suprême, le comité central, avait d’ailleurs été confiée à Farouk Qadoumi, l’opposant numéro un à Mahmoud Abbas au sein du mouvement, resté à Tunis par haine du processus de paix. « Du coup, la succession d’Arafat à la tête du Fatah n’a jamais eu lieu, analyse un diplomate français. Abbas s’en désintéressait, Qadoumi était marginalisé. Un vide s’est créé dans un système qui était jusque-là très personnalisé. »

Une situation que le Fatah a payé par des défaites face au Hamas, lors des municipales de 2005 puis aux législatives de 2006.

Pour regagner le terrain abandonné aux islamistes, Mahmoud Abbas cherche à prendre le contrôle du Fatah. Il a gagné la première manche en imposant un site de la conférence et un mode de fonctionnement qui l’avantagent. Beaucoup de militants, M. Qadoumi le premier, exigeaient que les retrouvailles se tiennent à Amman ou au Caire, pour que les vétérans des camps de réfugiés de Syrie, du Liban et de Jordanie puissent venir. « Pour eux, tenir le congrès d’un mouvement de libération nationale dans un territoire sous occupation est absurde », explique un cadre, sous réserve d’anonymat. Mais M. Abbas et ses partisans l’ont emporté, en faisant valoir combien il est important que les délégués soient en contact avec la terre de Palestine, et non pas retranchés dans des bureaux à l’étranger.

Le congrès se tiendra donc à Bethlehem, en l’absence des irréductibles qui refusent de poser le pied en Palestine tant qu’elle sera occupée par l’armée sioniste. Ce qui devrait permettre au président palestinien de placer une majorité des siens au comité central. Tel Mohamed Dahlan, l’ancien homme fort de Gaza, mis en cause dans le coup de force du Hamas, qui espère revenir au premier plan. « L’objectif d’Abbas est de neutraliser le pouvoir de nuisance des cadres de la diaspora, comme Qadoumi, dit un consultant étranger qui travaille pour le Fatah. Il espère ainsi mieux contrôler les négociations avec Israël. » Un bon connaisseur du parti poursuit : « Ce qui est en jeu, c’est transformer un mouvement révolutionnaire en un parti de gouvernement, comme le Parti national démocrate qui monopolise le pouvoir dans l’Egypte de Moubarak. »

Pour autant, le congrès ne devrait pas déboucher sur une refonte de la charte du Fatah. Ce texte, élaboré à la fin des années 1950, appelle à la libération de l’ensemble de la Palestine (zone sioniste comprise) par la lutte armée, la figure imposée de la rhétorique nationaliste de l’époque. « On ne touchera pas à ces clauses, mais on ne les mettra pas non plus en avant, dit un cadre. Elles sont là pour l’Histoire. »

Nasser Al-Qidwa confirme : « Ces mentions relèvent de l’archéologie » Comme le congrès de 1989 - un an après la reconnaissance de l’établissement sioniste par l’OLP - l’édition 2009 devrait souligner le soutien du Fatah au programme politique du président Abbas et de l’OLP, autrement dit la solution de deux Etats pour deux peuples.

Soufian Abou Zeyda, ancien ministre des prisonniers, espère cependant que le congrès ne se limitera pas à des formules alambiquées et des querelles d’ego. « Il y a tellement de questions à creuser, dit-il. Par exemple : quelles doivent être les relations entre le Fatah et l’Autorité palestinienne ? En cas d’échec des négociations, devrons-nous retourner à la lutte armée ou bien faudra-t-il inventer autre chose ? L’acceptation de la lutte armée vaut-elle acceptation des attaques contre les civils ? » Au Fatah, l’urgence ne consiste pas seulement à réformer la direction. Elle impose aussi de clarifier le message.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/08/01/mahmoud-abbas-veut-mettre-la-main-sur-le-fatah_1224884_3218.html#ens_id=1106055

[ commentaire : « Ce qui est en jeu, c’est transformer un mouvement révolutionnaire en un parti de gouvernement, comme le Parti national démocrate qui monopolise le pouvoir dans l’Egypte de Moubarak. ». C’est bien ce qu’on avait compris. Un larbinistan sous la coupe d’un couple Dahlan-Dayton. Et la liberté du peuple Palestinien, elle passe par où ? ]

CCIPPP et Benjamin Barthe - Le Monde - dimanche 2 août 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7646

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005

Le racisme défensif du régime sioniste

Les signes se multiplient qui montrent que le régime sioniste est en train de pousser vers une confrontation violente avec la population arabe. Il veut changer les noms de villes et les « hébraïser », détruire les maisons, privatiser les propriétés des réfugiés palestiniens et les judaïser, faire voter des lois sur la « loyauté » déposées actuellement à la douzaine, sans compter les lois sur la citoyenneté et sur la « Naqba ». Un Etat tout entier court à l’affrontement.

La question se pose de savoir pourquoi le régime sioniste légifère sur des lois fondamentalement racistes ? La question la plus intéressante, c’est pourquoi le régime fait voter toutes ces lois quand il possède déjà suffisamment d’outils pour mettre en œuvre la même politique et qui forment le socle de l’actuelle législation raciste. Le régime sioniste utilise des lois et règlements déclarés d’urgence hérités de la période du Mandat britannique et, selon Adalah (le centre légal pour les droits de la minorité arabe en zone sioniste), il existe actuellement plus d’une vingtaine de lois discriminatoires, à commencer par les lois relatives à l’immigration et à la citoyenneté, en passant par les lois relatives à la terre et à la planification, et toute la série de lois sur la loyauté. Alors pourquoi le régime a-t-il besoin de lois supplémentaires, superflues même du point de vue de la sécurité du régime ? Nous assistons là non pas à une démocratie défensive, mais à un racisme défensif. C’est un signe encourageant, car la population arabe est suffisamment forte et organisée dans la défense de ses droits et libertés d’expression, et s’il vient s’ajouter une autre oppression et un autre racisme, cela ne fera qu’affermir la force intérieure de cette population.

Le racisme caché est maintenant ouvert et déclaré. Ce qui ne change pas l’essence du régime sioniste mais en tant qu « Etat de droit » avec un haut niveau de centralisation, ce régime envoie un message à chaque raciste lui disant que la loi ne l’empêchera pas d’exprimer ses aspirations nationalistes, et que peuvent se renouveler les évènements d’Acre de l’an dernier et naître des bourgeons pour le proche avenir.

La population arabe accuse le régime sioniste et toutes ses administrations, politiques, sécuritaires, juridiques et civiles, de la pousser délibérément dans l’impasse pour lui imposer l’affrontement, après quoi peut-être, tous pourront se servir des nouvelles lois. Des lois qui portent en leur sein l’affrontement, car elles sont inapplicables sans la violence du régime.

La population arabe soutient en outre que le régime sioniste marche très dangereusement sur un fil et court sur les traces du Directeur des Services généraux de sécurité (GSS) pour lequel, déjà en 2007, la population arabe représentait un danger stratégique, et bien sûr, comme pour un danger stratégique, on retrouvera les mêmes tentatives d’assassinats ciblés de cette école de pensée.

D’un autre point de vue, nous voyons un établissement colonial en train de perdre et son équilibre et son horizon. Un régime dont les décideurs politiques sont à la traîne des développements historiques. Nulle part ailleurs dans le monde, une législation n’est adoptée pour répondre à un instinct raciste de tel ou tel ministre qui veut hébraïser le nom des villes arabes palestiniennes ou décider ce à quoi un Arabe doit être fidèle. Dans ce cas, ce n’est pas la population arabe qui subit la crise mais le régime, qui ne rate pas une occasion d’attenter et de nuire à la position de la population arabe et au peuple palestinien tout entier.

Le régime sioniste essaie de faire face au développement naturel de la conscience arabe palestinienne qui s’est développée dans des conditions imposées au peuple palestinien, il essaie de l’obliger à la loyauté, de trouver des collaborateurs ou d’employer un mécanisme de terreur et de peur pour l’empêcher de participer à la vie publique. Un régime qui veut que la jeunesse arabe oublie sa patrie, oublie son peuple et abandonne toute dignité nationale et humaine, contrainte à la loyauté à l’égard du régime colonial des juifs. Allez donc trouver un tel Arabe !

Le régime sioniste peut, certes, obliger la population arabe à la confrontation, mais il ne peut maîtriser les conséquences d’une telle confrontation, ni à court terme et, plus important encore, ni à long terme. Et si le régime sioniste espère mettre son veto à la légitimité de l’existence de cette population arabe dans sa patrie, alors cette question de la légitimité n’est pas dans l’intérêt du régime, et la population arabe n’est pas la partie faible.

L’auteur est président du Comité public pour la défense des libertés, intégré au Haut Comité d’observation arabe ; il est aussi directeur exécutif d’Ittijah.

Cet article a été initialement publié par Hagada Hasmalit, forum de la gauche radicale en langue hébraïque. Traduit de l’hébreu en anglais par AIC.

source :
http://www.ittijah.org/ ?intLanguage=2
http://www.alternativenews.org/english/2033-israels-defensive-racism-.html

CCIPPP et Ameer Makhoul - Ittijah - dimanche 2 août 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7645

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006

La Knesset sioniste adopte une loi qui va privatiser 400 000 dunums de terres du Domaine Public

Après de longues délibérations dans la Knesset, le premier ministre sioniste Netanyahou a réussi à faire adopter la nouvelle Loi de Réforme Foncière, qui va transférer entre des mains privées la propriété de terres actuellement possédées par l’établissement sioniste.

Une conséquence de cette loi est que 400 000 dunums (40 000 ha) de terres vont se retrouver entre des mains privées, ce qui va pratiquement priver les Palestiniens, qui étaient les possesseurs originels de ces terres, de jamais les récupérer. Comme Haaretz le rapporte, la loi a mis en évidence une division entre les membres de la Knesset, dont certains reconnaissent les effets négatifs que cette loi va avoir sur les relations arabo-sionistes, et d’autres non. Un représentant de Kadima a déclaré que « c’est l’allure que prennent les choses lorsqu’un parti qui manque de pouvoir profite de la terre du peuple juif en échange d’un siège au gouvernement. »

Adalah, le Centre Juridique pour les Droits de la Minorité Arabe, a déclaré à Ha’aretz que cette loi « va rendre extrêmement difficile la possibilité de restituer les propriétés arabes détruites à leurs propriétaires originels, ce qui constitue une violation du droit constitutionnel à la propriété et contrevient à la fois au droit interne sioniste et au droit international humanitaire. »

Lors d’une conférence de presse tenue en juin, des représentants d’Adalah ont également noté que la privatisation de terres Palestiniennes va impliquer la fin de toute possibilité de restitution aux Palestiniens dont la terre et les biens ont été expropriés en zone sioniste, puisque les propriétaires privés ne sont pas responsables envers ceux qui étaient les possesseurs originels de la propriété.

Le conseiller juridique d’Adalah, Suhad Bishara, souligne que par le biais de la privatisation, le régime sioniste « crée des faits accomplis permettant de rendre impossible toute résolution du problème des réfugiés, et que en utilisant ce moyen, ils disent que, politiquement et légalement, il n’y a aucune possibilité pour que les réfugiés puissent bénéficier de leur droit au retour, ou même recouvrer d’une manière ou d’une autre leur droit de propriété. »

Pour parer aux conséquences négatives de la privatisation, il y a eu des discussions entre certains israélo-palestiniens sur la possibilité de se porter candidat à l’achat des propriétés qui vont être mises aux enchères, afin que la terre ne devienne pas entièrement hors de portée des mains Palestiniennes.

En plus de députés de Kadima et du parti Travailliste opposés à cette loi, un certain nombre de députés arabes ont également voté contre la loi. Hanin Zoabi, du parti de l’Assemblée Démocratique Unie, a qualifié cette loi de « loi raciste qui perpétue le vol des terres Arabes et l’injustice historique, » et le député Jamal Zahalka l’a de même appelée « la grand vol des terres », puisque la loi « empêcherait des Arabes d’acheter des terres et de résider dans des centaines de communautés. », selon ce que Ynet rapporte.

Initialement, Netanyahou avait proposé que 800 000 dunums soient vendus à des acquéreurs privés, mais après être parvenu à un accord avec le ministre de la Défense Ehud Barak, le total a été ramené à 400 000. Une raison avancée pour cette loi était que cette mesure provoquerait une baisse du prix des terrains, mais, selon le député travailliste Amir Peretz, la loi n’aura aucun effet de cet ordre.

Elle aura en revanche un effet négatif sur le processus de réconciliation avec les réfugiés Palestiniens dont les biens ont été expropriés par l’établissement sioniste.
Concrètement, Netanyahou et les députés qui ont soutenu cette loi envoient aux Palestiniens le message qu’ils vont continuer à préserver et à promouvoir la propriété juive des terres, tout en refusant les processus qui viendraient à reconnaître les appropriations inacceptables faites dans le passé.

[ commentaires : tout cela n’a rien de très surprenant : l’actuel gouvernement du régime sioniste, c’est celui de la frange la plus raciste et la plus bornée du courrier des lecteurs de la presse sioniste et la communauté internationale, si prompte à s’émouvoir pour des broutilles partout ailleurs dans le monde, regarde fermement de l’autre côté lorsqu’il est question de l’entité sioniste...]

The Alternative Information Center (AIC) - Mardi 04 août 2009 21:44
http://www.alternativenews.org/english/2040-israeli-knesset-passes-bill-which-will-privatize-400000-dunam-of-publically-owned-land.html