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Les Nobel doivent se retourner dans leurs tombes (ndlr)

Peres impose ses diktats chez Moubarak au mépris des droits arabes, sans réaction

Par Leila Mazboudi - Jeudi, 9 juillet 2009 - 19h28

jeudi 9 juillet 2009

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Depuis la guerre de Gaza, le président israélien Shimon Peres ne rate aucune occasion ou tribune pour défendre la cause sioniste, et imposer les diktats israéliens, au mépris des droits arabes. La dernière occasion a eu lieu mardi, lors d’une conférence de presse à Sharm el-Cheikh. "Israël sera un état juif, et la Palestine un état arabe, la question est tranchée" a-t-il lancé au nez du président égyptien Hosni Moubarak.

Au mépris des positions arabes qui refusent la judaïcité d’Israël, vu qu’elle exclut catégoriquement le retour des réfugiés palestiniens vers les territoires de 1948, (un droit stipulé par des résolutions onusiennes) et menacent ceux qui sont restés sur la terre de leurs aïeux d’un nouveau transfert.

Signalant que la seule solution est celle des deux états, « avec le peuple palestinien d’un côté, le peuple israélien de l’autre », il n’a eu de réponse de la part du dirigeant égyptien : « lorsque nous serons autour de la table des négociations, les choses seront plus claires, » s’est contenté de lui dire le raïs égyptien.

Une scène aussi défiante avait eu lieu au Kazakhstan, la semaine dernière, lors d’un forum inter-religieux. En présence du cheikh d’al-Azhar, Mohammad Sayed Tantaoui, du ministre égyptien du lèg, et d’autres responsables jordanien et saoudien, Peres était au rendez-vous, évoquant pour thème central la régression arabe perçue à l’encontre d’Israël, leur rappelant que ce sont les Arabes qui ont changé de positions, abandonnant leur refus de négocier avec Israël, optant pour une solution qui accepte l’état d’Israël, fustigeant « le terrorisme islamiste », et condamnant les mouvements de résistance et l’Iran. Là non plus, aucun des responsables arabes présents n’a eu de mot pour lui répondre. Seule la délégation iranienne avait boycotté la séance avant même que le dirigeant sioniste ne prenne la parole.

Cette séance rappelle un autre forum, celui économique de Davos en février dernier, auquel Peres avait tenu à participer pour défendre les alibis israéliens dans leur guerre contre la Bande de Gaza. C’est le Premier ministre turc Recep Tayeb Erdogan qui, lui, a tenu tête à Peres, évoquant les crimes que son armée a commis alors que le secrétaire général de la ligue arabe Amro Moussa n’a soufflé mot.

Cette impuisance officielle arabe a été le thème central de l’éditorial du quotidien libanais arabophone, signé par Talal Salmane, qui dénonce ce qu’il considère être la capitulation du « régime arabe » au principe qu’il ne détient plus le droit de décider son avenir, au point d’en arriver à ne plus vouloir défendre ses causes.

Fort heuresement, face à Perez l’israélien, s’est dressé Ahmadinejad l’Iranien, qui ne manque aucune occasion ou tribune internationale pour condamner l’entité sioniste et défendre les droits arabes usurpés, à leurs têtes la cause palestinienne.