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Commission d’enquête sur l’assassinat de Rafik Hariri

La manipulation des mots

Lire, étudier et se faire sa propre opinion

vendredi 21 octobre 2005

A peine la Commission d’enquête chargée d’investiger sur l’assassinat de l’ex-premier ministre libanais Rafik Hariri avait-elle déposé son rapport, qu’immédiatement, dans une sorte de courses au scoop, les médias déclaraient en toute première information que « des responsables syriens de haut rang se trouvaient impliqués dans cette assassinat aux côtés de........Libanais »

L’affirmation péremptoire, doctorale et concue pour frapper les esprits du plus grand nombre était lancée.

La qualifiquation de « responsables de haut-rang » est ambigüe et s’applique en premier lieu à des Syriens dont les médias se gardent bien de préciser à quel niveau hiérarchique ces « responsables » se situeraient.

Par ailleurs en parlant simplement de « Libanais », sans qualifier leur appartenance à telle ou telle strate de la Société Libanaise, politique ou non, on laisse entendre qu’ils ne pourraient être que des comparses.

Ce genre de manipulation, trés précisemment exercée pour discréditer un pays et pour justifier d’éventuelles interventions punitives d’une sorte ou d’une autre de la part des détenteurs de la « vérité » et des fustigeurs de « l’axe du mal », participe d’une véritable complicité de la part de pyromanes ayant besoin que se produisent encore plus d’évènements graves pour mieux continuer à jouer leur rôle, tant décrié, de « milieux bien informés ».