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PALESTINE OCCUPEE, MARTYRISEE, SACCAGEE

Chronique de l’occupation

Samedi, 23 mai 2009 - 6h48 AM

samedi 23 mai 2009

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Numéro : 87

nombre d’entrées : 6

001

Netanyahu déclare : Jérusalem ne sera jamais divisée ou partagée

Le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a souligné, jeudi 21/05/09, que Jérusalem, dans sa totalité, resterait à jamais sous contrôle sionistes.

Netanyahu a fait ce commentaire au cours d’une allocution marquant l’anniversaire de l’occupation de la moitié est de la capitale Palestinienne, selon des rapports des média sionistes.

« Jérusalem unie est la capitale d’Israël. Jérusalem a toujours été nôtre, et sera toujours nôtre. Elle ne sera plus jamais partagée et divisée », a declaré Netanyahu lors d’une cérémonie officielle.

Le premier ministre sioniste a également noté qu’il avait déclaré la même chose au cours de sa dernière visite à Washington, bien que cela n’ait pas été annoncé publiquement.

« Ce n’est que sous une souveraineté sioniste que Jérusalem unie assurera la liberté de religions et la liberté d’accès aux lieux saints des trois religions, » a déclaré Netanyahu dans la cérémonie sur la Colline des Munitions, située dans une implantation illégale à Jérusalem Est.

Les forces sionistes se sont emparées de Jérusalem Est, jusqu’alors sous contrôle jordanien, en 1967, l’ont annexée et ont déclarée la ville « capitale indivise et éternelle de la Zones Sioniste », malgré les protestations de la plupart des autres pays.

Cependant, jeudi 21/05/09, plus de 200 Palestiniens ont manifesté près de la Porte de Damas pour protester contre des réjouissances organisée par les sionistes.

Les sources des média sionistes ont rapporté que les militants tenaient des panneaux portant des inscriptions telles que « Jérusalem – ce n’est pas une fête pour tout le monde », et « Construction à l’ouest – Démolition à l’Est ». D’autres manifestants agitaient des drapeaux Palestiniens et ont déclaré que la prétendue réunification de Jérusalem était une plaisanterie.

« Cette ville n’est pas unie. Jérusalem Est a été annexée par le régime sioniste contre la volonté de ses habitants, qui depuis lors, souffrent de discrimination, de négligence et de mauvais traitements de toutes sortes, » déclare un communiqué envoyé à Ma’an par les organisateurs, qui sont une coalition regroupant des habitants et des comités de quartiers de Jérusalem Est

Bethlehem - Ma’an - 21 / 05 / 2009 - 19:34

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=37990

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002

Un colon sioniste trouvé mort dans le nord de la Cisjordanie

Un colon sioniste a été trouvé mort dans l’implantation illégale d’Eli, près de la ville de Qaryut, au sud de Naplouse, vendredi 22/05/09, selon des sources sionistes.

Les sources ont ajouté que le cadavre du colon a été trouvé avec des traces de blessures par balles dans le dos, mais aucune autre information relative à ce décès n’a été rendue publique.

Cependant, selon le quotidien sioniste Ha’aretz, la police sioniste et l’armée coloniale étaient à la recherche de ce colon avec qui ils avaient perdu contact plus tôt dans la matinée de ce même vendredi.

Il n’y a pas actuellement d’hypothèse sur la cause de sa disparition, si ce n’est que les forces coloniales travaille sur l’hypothèse que cet homme, d’une quarantaine d’années, aurait été capturé par des mouvements Palestiniens.

En attendant, la branche armée du Fatah, les Brigades AL Aqsa, ont revendiqué la mort du colon dans un communiqué parvenu à Ma’an par e-mail.

[ commentaires : c’est sûr que voler la terre des gens pour s’y installer de force n’est peut-être pas le meilleur moyen d’y être accueilli à bras ouverts. ]

Bethlehem – Ma’an – 22 / 05 / 2009 - 21:02

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=38014

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003

Un jeune Palestinien grièvement blessé à Ni’lin

Un manifestant Palestinien de 20 ans, du village de Ni’lin, a été transféré à un hôpital à Ramallah après que les forces coloniales aient ouvert le feu et l’aient atteint à la tête avec une grenade lacrymogène, vendredi 22/05/09.

Ce jeune homme, Mustafa Amira, participait à une manifestation contre le Mur d’Annexion en Cisjordanie, qui coupe environ la moitié des terres du village de Ni’lin pour la donner à des implantations sionistes illégales.

Des témoins ont déclaré à Ma’an, vendredi 22/05/09, que les soldats avaient fait feu sur Mustafa à une distance d’environ 10 mètres, à la périphérie du village. La violence de l’impact l’a fait tomber et sa tête a encore frappé le sol rocailleux.

Mustafa a été évacué de la manifestation par des infirmiers Palestiniens, qui ont déclaré « qu’il saignait en abondance de la tête ». Il a été emmené dans un hôpital à Ramallah pour y recevoir des soins approfondis.

Le 30 janvier dernier, Mustafa avait déjà été atteint par des tirs à balles réelles, de calibre .22, au cours d’une manifestation analogue, comme il s’en tient chaque semaine le vendredi après midi.

Les forces coloniales ont tué 4 habitants de Ni’lin lors de manifestations avant tout pacifiques contre la confiscation de leur terre. Un militant de la solidarité, venu des Etats Unis, Tristan Anderson, a été très grièvement blessé par un lacrymogène en Mars 2009.

Les manifestations contre le Mur ont commencé en mai 2008. Bien que la Cour Internationale de Justice l’ait déclaré illégal, la colonisation poursuit sa construction et annexe toujours davantage de terre Palestinienne.

Ni’lin va perdre environ 2 500 dunums de terre agricole lorsque la construction du Mur sera achevée. Ce village, des environs de Ramallah, possédait 57 000 dunums en 1948, qui ont été ramenés à 33 000 dunums en 1967, et qui ne sont plus aujourd’hui que 10 000 dunums et bientôt 7 500 après la construction du Mur.

Bethlehem - Ma’an - 22 / 05 / 2009 Time : 16:10

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=38007

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004

Un soldat et des manifestants ont été blessés lors d’un rassemblement contre le Mur en Cisjordanie

Trois manifestants Palestiniens ont été blessés, et des dizaines d’autres ont souffert d’inhalation de lacrymogène lors du dernier rassemblement contre le Mur à Bil’in, à l’ouest de Ramallah, vendredi 22/05/09 après midi.

Après les prières de midi, les villageois Palestiniens, des militants de la solidarité étrangers, et des pacifistes israéliens se sont rassemblés contre le Mur d’Annexion. Les manifestants ont agité des drapeaux Palestiniens et récité des slogans appelant à la fin de l’occupation sioniste des terres du village.

Ils ont également utilisé des boucliers métalliques pour se protéger des tirs des forces coloniales, qui sont des balles réelles, des balles acier caoutchouc et des grenades lacrymogènes ont déclaré des témoins à Ma’an.

Néanmoins, trois manifestants ont été blessés, et des dizaines d’autres ont souffert d’inhalation de gaz. Les sources locales ont identifiés les manifestants blessés comme Adib Abu Rahma, Omar Nasser, et le jeune Ahmad Abu Rahma, 15 ans.

Selon un participant étranger venu du Royaume Uni, les jeunes Palestiniens ont été vus en train de lancer des pierres et d’utiliser des frondes contre les soldats coloniaux qui avaient envahi le village avant même le commencement de la manifestation.

Un soldat a été blessé, selon le quotidien Ha’aretz. Ses blessures sont légères.

Tôt dans la matinée de vendredi, un groupe de militants de la solidarité Canadiens , représentant 15 organisations et syndicats Canadiens sont arrivés à Bil’in pour participer au rassemblement de solidarité. Ils ont été mis au courant des méthodes développées par le Comité local anti-Mur pour résister au Mur depuis plus de 4 ans.

Ils ont également été informé des actions en justice entreprises devant des juridictions Canadiennes contre des compagnies impliquées dans la construction de l’implantation de Matityahu sur des terres appartenant à des habitants de Bil’in.

[ commentaires : eh bien, il me semble que la ténacité, extraordinaire, de ces gens finit par payer. Ils tiennent à distance les troupiers sionistes et ont fini par être tellement connus que les gens viennent, de très loin, voir ce qui se passe.

Une publicité de bouche à oreille ; la plus lente, mais la meilleure ; Les sionistes, nombreux au Canada, s’en passeraient bien ]

Ramallah – Ma’an – 22 / 05 / 2009 - 17:29

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=38008

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005

Interview de Mahmud Zwahre, le chef du Comité Populaire d’al-Ma’sara

Depuis deux ans et demi, le Comité Contre le Mur et les Colonies d’al-Ma’sara organise des manifestations contre la confiscation de leurs terres. Lors de la manifestation du 1er Mai 2009, l’armée coloniale a arrêté Hasan Bergia, Mohammad Bergia, Mahmoud Zwahre (membres du comité populaire), Mustafa Fuara, Azmi Ash-Shyukhi, Haggai Matar (activiste israélienne) et Tom Stocker (bénévole anglais). Ces deux derniers ont été libérés le jour même contre une caution de 1 500 NIS et à la condition de ne pas entrer en Cisjordanie pendant deux semaines.

Azmi Ash-Shyukhi, Mustafa Fuara et Mahmoud Zwahre ont été libérés sous caution (d’un montant total de 50 000 NIS pour les 3 hommes), le 13 Mai, après avoir été détenus dans une prison de l’armée pendant près de deux semaines.

Hassan Bergia et Mohammad Bergia sont toujours détenus.

Interview de Mahmoud Zwahre, le maire d’Al-Ma’sara, membre du Comité Populaire d’Al-Ma’sara et directeur du conseil commun des neuf villages du Sud de Bethléem.

Comment le mouvement non-violent a commencé à al-Ma’sara ?

Nous avons commencé en Juin 2006 à mettre en place un mouvement de résistance non-violente contre la colonisation et le mur : nous avons organisé des réunions avec les agriculteurs, les associations des villages voisins et les conseils locaux. À ce moment-là, le régime sioniste avait commencé à confisquer des terres dans le village d’Umm Salomona.

Lorsque nous avons vu ce qui se passait chez nos voisins, nous avons formé un comité de 13 personnes venant des neuf villages (9 000 personnes) du sud de Bethléem, qui a ensuite été en mesure de rassembler 100 personnes.

Quel role joue Al-Ma’sara dans le mouvement ?

En fait, al-Ma’sara (1 000 habitants) est le village le moins affecté par le Mur, mais il compte le pourcentage le plus élevé de personnes instruites de la région, donc les gens les plus actifs du comité viennent d’Al Ma’sara. Même si nous n’avons pas été directement touchés par le mur et les colonies, nous comprenons l’importance d’élever nos voix contre la violence et les injustices dont sont victimes les Palestiniens.

Malheureusement aujourd’hui, les habitants du village d’al-Ma’sara sont les seuls à participer aux manifestations, et même si nous sommes peu nombreux, nous restons fermes et nous croyons dans l’importance de la poursuite des manifestations.

Pourquoi les habitants des autres villages ne se joignent-ils pas à vos actions ?

Les gens ne participent pas aux protestations et ils se plaignent même parfois car ils ont peur : peur d’être arrêtés, blessés ou même tués, comme cela s’est passé à Bil’in. Néanmoins, la participation aux manifestations est également compromise par certains collaborateurs influents qui continuent de décourager les gens d’assister aux manifestations afin de conserver leur « relation spéciale » avec les autorités coloniales.

En dépit de ces opposants, en 2006, Muhammad Bergia et moi avons gagné aux élections locales des neuf villages, mais notre victoire a rendu notre position encore pire. Nous nous exposons et le résultat est que nous avons été arrêtés le 1 Mai dernier, lors de la manifestation non-violente hebdomadaire.

D’après vous, pourquoi l’armée coloniale est-elle de plus en plus agressive contre les mouvements non-violents ?

L’armée coloniale travaille actuellement très dur pour empêcher les mouvements de résistance non-violente, car nos protestations montrent clairement que les Palestiniens tentent de se battre pour leurs droits par des moyens pacifiques, ce qui n’est pas seulement accepté, mais même encouragé par la communauté internationale. Grâce aux manifestations non-violentes, nous empêchons le gouvernement colonial de montrer les Palestiniens comme des terroristes violents qui menacent la sécurité de la zone sioniste.

Nous avons mis le régime sioniste dans la position inconfortable de ne plus être en mesure de cacher ses attaques armées contre des civils non armés. Il essaie de réprimer notre lutte pacifique contre ses actions illégales. C’est la raison pour laquelle il vise principalement les personnes qui dirigent ces mouvements de résistance et c’est la raison pour laquelle ils nous ont arrêtés

Racontez-nous la journée de votre arrestation

Lors de la manifestation du 1er Mai, il y a eu un discours sur les effets du mur sur la vie des travailleurs. Ensuite, les manifestants se sont positionnés en face les soldats et Muhammad Bergia était en première ligne. Soudain, ils l’ont empoigné et l’ont embarqué. Hasan Bergia, Mustafa Fuara, Azmi Ash-Shyukhi, un militant israélien et Tom Stocker, un bénévole britannique, ont tenté de le libérer, mais ils ont été arrêtés.

Ensuite, les soldats ont commencé à tirer du gaz lacrymogène en vue de disperser la foule. Plus tard, j’ai décidé d’aller parler aux soldats, d’essayer de discuter de la libération de mes camarades, mais j’ai été aussi arrêté.

Les soldats nous ont emmenés, menottes aux mains, dans le centre de détention de la colonie de Gush Etzion où ils nous ont menacés, en disant : « Maintenant, nous allons voir comment vous serez en mesure de vous protéger sans les journalistes et les caméras. »

Ensuite, un policier des frontières a commencé à frapper Muhammad juste sous nos yeux et ils ont essayé de l’étouffer. Nous avons des photos de ce policier et nous allons le dénoncer, avec le soutien de B’Tselem.

Après avoir signé un document avec nos noms et numéros de cartes d’identité, nous sommes allés chez le médecin, mais en dépit de nos problèmes de santé, il a refusé de nous donner des soins médicaux convenables. Ensuite, les soldats ont libéré l’Israélien et le Britannique et ils nous ont emmenés dans la prison de Gush Etzion.

Avant d’entrer dans la prison, les policiers ont enregistré Muhammad sous un mauvais nom et cette erreur commise par l’agent de police a été utilisée plus tard dans la procédure comme éléments de preuve contre lui, en l’accusant d’avoir donné des fausses informations. Puis, ils nous ont obligés à mettre des uniformes de prisonniers, à nous agenouiller avec les mains et les chevilles attachés, et ils nous ont empêchés de marcher la tête haute. C’était pour nous humilier.

Le lendemain matin, ils sont venus dans la cellule pour nous compter, et pendant qu’ils procédaient au comptage, ils nous ont obligés à nous agenouiller et à regarder le sol pendant que nous donnions notre nom et nous avons dû rester dans cette position pendant une demi-heure. Ensuite, ils nous ont apporté le petit déjeuner : une tomate et un yaourt pour huit personnes.

J’ai décidé de parler au directeur de la prison, en lui demandant « Pourquoi nous traitez-vous de cette façon ? Nous sommes des êtres humains et vous ne respectez pas les lois internationales qui protègent les prisonniers ».

Il a répondu : « pour des raisons de sécurité ! »

Quand nous avons demandé un briquet pour fumer, on nous a répondu : « Shalit n’est pas autorisé à fumer ! », donc, nous n’en avons pas eu.

Je suis resté dans cette prison pendant 12 jours.

Et le procès ?

La première audience devant la cour a eu lieu trois jours après notre détention, le 4 Mai. Le DVD de la manifestation a été montré au juge qui a décidé qu’il n’y avait aucune raison de nous garder en détention parce que nous n’avions rien fait d’illégal qui pourrait représenter un danger pour la sécurité de l’État et il a demandé de nous libérer contre une caution de 5000 NIS. Mais l’armée a répondu qu’il lui fallait plus de temps pour terminer l’enquête et a obtenu un premier recours, repoussant le procès au 7 Mai.
L’armée a fait appel une seconde fois, en indiquant que l’enquête n’était pas encore terminée et que nous représentions toujours un danger potentiel pour la sécurité de l’État.

Ensuite, le juge a doublé le montant de la caution à 10.000 NIS. Toutefois, nous n’avons pas pu être libérés car l’armée a demandé et obtenu trois jours de plus pour trouver des preuves contre nous. Le 10 Mai, l’armée a encore fait appel et le procès a été fixé au 11 Mai.

Le lundi 11, notre avocat, qui nous avait été fournis par les Anarchistes Contre le Mur de Bil’in et le Comité, a fait remarquer qu’il y avait eu un comportement très différent entre les Palestiniens et l’Israélien et l’étranger, et ils nous ont donné comme excuse : « C’était Shabbat et la police ne peut pas détenir trop de gens ».

Le jugement définitif du tribunal sera prononcé le 9 juin, mais pour être libérés sous caution le 11 Mai, Hazmi et moi avons dû payer 20 000 shekels chacun et Mustafa 10 000 NIS. Nous avons également l’interdiction de participer à toute manifestation jusqu’à ce que l’affaire soit réglée.

Nous avons été en mesure de payer la caution grâce à l’aide de quelques amis, du Comité de Bil’in, d’associations et de militants israéliens. Malheureusement, la situation pour Muhammad et Hasan est plus compliquée et difficile et ils sont toujours en prison.

Quelles seront vos prochaines actions ?

Nous allons continuer à manifester. Nous ne devons pas abandonner, même si les choses deviennent de plus en plus difficiles. Nous avons besoin de l’aide des militants israéliens et internationaux, il faut qu’ils rejoignent notre lutte et nous aident à diffuser ce qui se passe ici. Mais par-dessus tout, nous devons sensibiliser les Palestiniens, car ce sont eux qui doivent être sur la ligne de front pour agir contre ce dont ils souffrent.

Source : http://palsolidarity.org/ Traduction : MG pour ISM

[ commentaires : chapeau ! ]

ISM et Alternative Information Center - Bethlehem - 21-05-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11988&type=temoignage≤sujet=Interviews

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006

Un responsable de premier plan de l’OLP dénonce le nouveau gouvernement palestinien

Le chef du département politique de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), Faruq Al-Qadumi, a dit jeudi qu’il ne reconnaîtrait pas le nouveau gouvernement dirigé par Salam Fayyad.

Al-Qadumi a décrit la formation du gouvernement comme « une procédure absurde » lors d’un entretien avec l’agence de presse en ligne tunisienne As-Sawab, ajoutant que « les membres du Conseil Législatif Palestinien affiliés au Fatah avaient été ignorés, malgré leurs protestations précédentes de ne pas être consultés sur ce dossier. »

Le responsable, qui réside en Tunisie depuis 1982, lorsque l’OLP s’y est installée après avoir quitté Beyrouth, a critiqué Mahmoud Abbas pour ignorer ce qu’il appelle la vision collective des membres du CLP affiliés au Fatah, disant que « avec un profond regret, nous disons que c’est de la manipulation et l’ignorance des fondements de la démocratie. »

Al-Qadumi a ajouté que « c’est de l’individualisme d’imposer une seule vision et une procédure absurde sur une des questions les plus sacrées, » et il a noté que « le nouveau gouvernement palestinien est un gouvernement local qui ne traitera que des affaires locales. »

Il demande non seulement l’établissement d’un gouvernement d’unité entre le Fatah et le Hamas mais aussi avec toutes les factions palestiniennes, et il insiste sur la nécessité que tous les bords soient impliqués tant dans le processus politique que dans le dialogue national global.

Dans l’entretien, Al-Qadumi a aussi affirmé qu’une rencontre aurait lieu début juin à Amman pour établir la date et le lieu de la 6ème Conférence du Fatah.

Source : Maan News

Traduction : MR pour ISM

[ commentaires : Ma’an a demandé à ses lecteurs s’ils pensaient que le nouveau gouvernement représentait le peuple Palestinien ; Réponses : non, 72% - oui, 8% - abstentions, 10%.

Cela signifie un rejet à 90% de ceux qui ont une opinion... ]

ISM et Maan News - Cisjordanie - 22-05-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11999&type=communique