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Benoît XVI renouvelle son appel à la création d’un Etat palestinien

Mercredi, 13 mai 2009 - 22h51

mercredi 13 mai 2009

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Au sixième jour de son pèlerinage en Terre sainte, le pape Benoît XVI a déclaré à son arrivée mercredi matin à Bethléem, la ville natale du Christ située en Cisjordanie occupée, qu’il comprenait la souffrance des Palestiniens et qu’il soutenait leur quête d’un Etat souverain.

Au cours de cette journée, Benoît XVI doit célébrer une messe en plein air sur la place de la Crèche, devant la basilique de la Nativité érigée dans la ville natale de Jésus selon la tradition chrétienne. La Nativité est la plus ancienne basilique en Terre sainte et un des lieux les plus saints du christianisme. Il doit également visiter le camp de réfugiés palestiniens d’Aïda et s’entretenir avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le souverain pontife est arrivé à Bethléem par la route passant l’imposante barrière de sécurité érigée par l’Etat hébreu pour se couper de la Cisjordanie.

Se tenant au côté du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Benoît XVI a renouvelé son soutien à la volonté palestinienne de jouir de la sécurité et de l’autonomie.

« M. le président, le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à un patrie palestinienne souveraine sur la terre de vos ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l’intérieur de frontières internationalement reconnues », a dit Benoît XVI.

Sans jamais nommer l’Etat hébreu, le pape a dit connaître les difficultés des Palestiniens sous occupation militaire. « Je sais combien vous avez souffert et continuez de souffrir en conséquence de la tourmente qui affecte cette terre depuis des décennies ».

Lundi à son arrivée en Israël en provenance de Jordanie, il avait appelé à l’indépendance palestinienne en présence du nouveau Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou qui avait estimé que les Palestiniens n’étaient pas prêts à se gouverner.

Dans son discours d’accueil, Mahmoud Abbas a, de son côté, dénoncé l’occupation israélienne et affirmé qu’il était « grand temps de mettre fin aux souffrances » palestiniennes.