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Affaire Hariri (à suivre) ndlr

« le nom de Dick Cheney, un des plus féroces faucons dans l’administration de Bush, semble désormais affilié aux crimes d’Etat ou aux assassinats politiques graves perpétrés dans le monde, surtout au Moyen-Orient »

Source : Al Manar - Jeudi, 7 mai 2009 - 6h58 AM

jeudi 7 mai 2009

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"Des informations rapportés par le réputé journaliste d’investigation Wayne Madsen, connu pour ses liens étroits avec les milieux actifs dans la CIA.

Dick Cheney, un nom dont on évoque beaucoup ces derniers temps dans les médias américains... ET pour cause, le nom de Dick Cheney, un des plus féroces faucons dans l’administration de Bush, semble désormais affilié aux crimes d’Etat ou aux assassinats politiques graves perpétrés dans le monde, surtout au Moyen-Orient.

En effet, Cheney a eu sa propre unité d’escadron de la mort au sein de la CIA dont il dirigeait à partir de la Maison Blanche. ET c’est par ses ordres de que son unité a assassiné l’ancien ministre libanais Rafic Hariri le 14 Mars 2005 et le chef des Forces libanaises Elie Hobeika, le 24 Janvier 2002 à Beyrouth.

Des informations rapportés par le réputé journaliste d’investigation Wayne Madsen, connu pour ses liens étroits avec les milieux actifs dans la CIA.

Madison qui s’exprimait à la chaîne de télévision russe Russia Today a révélé que la même équipe qui avait assassinée Hobeika, en coordination avec le bureau de l’ancien Premier ministre israélien, a également assassiné Hariri.

"C’est quelque chose que j’ai entendu il ya environ cinq ans à partir de sources de la CIA", a déclaré Madsen.

ET de préciser : "J’ai signalé en 2004-2005 que l’unité de la CIA liée à la Maison-Blanche était chargée d’arranger les assassinats au Liban de l’ancien leader chrétien Elie Hobeika et aussi de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, et que cela a été fait en étroite collaboration avec une unité semblable à celle de la CIA, mais liée au bureau de Jérusalem dirigée alors Premier ministre Ariel Sharon".

En 2002, Hobeika devait se rendre à La Haye pour témoigner contre Sharon sur les massacres de Sabra et Chatila en 1982.

Par contre, en 2005, l’assassinat de Hariri était destiné à déclencher une situation exceptionnellement favorable pour déstabiliser le Liban, en provoquant le retrait des forces syriennes du Liban et construire une base américaine dans le nord du Liban, un prélude pour mettre un terme aux mouvements de résistance dans la région, à savoir le Hezbollah, la hantise de Sharon.

Il n’est pas surprenant que les révélations de Madsen ont suscité une vague de réactions exigeant la poursuite en justice de Dick Cheney. Madsen a fondé ses révélations sur des informations découvertes par la journaliste d’investigation américain Seymour Hersh. Le 3 mars dernier, au Minnesota, Hersh a révélé une unité de commandos secrète la Delta Force connue sous le nom de assassinations Wing avec pour mission exclusive d’exécuter des assassinats politiques dans le monde, sans passer par le Secrétaire de la Défense et même sans une partie du Pentagone, mais seulement via le bureau de Cheney.

"C’est une unité spéciale chargée de mission spéciales et qui agit de façon autonome. Ses membres ne rendent compte à personne, sauf sous l’administration de Clinton et Bush, où ils rendaient des rapports directement au bureau de Cheney ... C’est exclusivement une unité d’assassinat exécutive et elle opère depuis toujours, a affirmé Seymour Hersh.

Mais encore Madison ajoute : "Les révélations de Hersh ne laissent aucun doute sur le fait que Dick Cheney est à la tête de cette structure. Et j’avais en 2004-2005, que Karl Rove, un des hauts conseillers politiques du président George W. Bush était impliqué dans le scandale de l’Iran Contras, tout autant le conseiller pour la sécurité nationale de Bush, Elliot Abrams, il a été impliqué et a été inculpé dans ce scandale, mais il a été gracié par l’ancien président George W Bush."

En 2005, Madsen laissé tomber une bombe, citant une « source importante » dans son rapport, il a déclaré qu’"un certain nombre de sources de renseignement ont signalé que les assassinats de dirigeants étrangers, comme Hariri et Hobeika ont été indéniablement autorisés par deux fonctionnaires clefs dans la Maison-Blanche, le sous-chef d’état-major Karl Rove et le vice-conseiller à la sécurité nationale Elliot Abrams.

"En outre, Abrams est la clé de liaison entre la Maison-Blanche et le bureau de Sharon pour ces opérations clandestines, y compris les assassinats politiques et Abrams est l’homme vers lequel les Israéliens s’adresse".

Nul doute que ces nouvelles révélations ont l’effet d’une bombe au Moyen-Orient et surtout au Liban à quelques semaines des élections législatives. Car non seulement elle permet d’élaborer de nouvelles prospectives sur les assassinats qui ont ravagés le Liban pendant plus de quatre décennies mais elles posent d’autres hypothèses que le bloc du 14 Mars pro-américain refuse toujours de considérer - principalement en ce qui concerne l’assassinat de Rafic Hariri - et que le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a évoqué au cours de sa dernière allocution télévisée, à savoir ne pas exclure la piste israélienne"

6 mai 2009 - Al-Manar