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Un « has been », bien pitoyable carpette ! (ndlr)

Blair prévoit ! (texte en anglais en 2è partie de l’article)

Mercredi, 6 mai 2009 - 7h19AM

mercredi 6 mai 2009

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Blair, c’est très exactement l’agent de l’impérialisme occidental, chargé de mettre ici ou là la goutte d’huile qui, espère t-il, fera passer, vaillent que vaille, les pilules nécessaires au maintien, sous une forme ou une autre, du pouvoir occidental dans toute la zone d’influence du Proche Orient.

Bien entendu il est plaisant de constater avec quelle aisance cet habile propose une couleuvre après l’autre à l’appétit des badauds.

Observez d’abord la persistance de cette mentalité, qui revêt la livrée du larbin pour courber l’échine devant les bwanas amerlauds, et adopte un ton cassant pour donner ses instruction à la domesticité indigène qui prétend refuser le règne des contremaîtres.

IL ne vous aura pas échappé que les confidence de Blair ne comportent aucune référence à l’ONU, remplacée par la « communauté internationale », cette créature femelle – au pire sens du terme – et protéiforme chargée de tout accepter sans jamais exprimer de haut le coeur (Catulle, me semble-t-il, avait un mot sur l’estomac bien accroché des courtisanes romaines).

Quant au droit international, Blair ne connaît manifestement pas cette personne.

Une surprise, la position d’Abbas. Pour une fois logique, le maître de Ramallah ose dire qu’il ne peut vraiment pas négocier avec Netanyahu alors que ce dernier proclame qu’il n’est pas question pour lui d’accepter la solution à deux états.

Et l’impayable britannique (simple façon de dire, bien sûr) de décrire un avenir qu’il voit avec les lunettes rose qu’il a sans doute obtenu de ne payer que « next year ».

Non, vraiment, les occidentaux ne peuvent évidemment pas être pris au sérieux : la diplomatie occidentale est occupée, par la plume de Blair, à élaborer des propositions avec lesquelles ils espèrent entraîner les Palestiniens, mais qu’ils ne rendront publiques et officielles qu’après qu’elles aient reçu l’agrément des archi sionistes actuellement au pouvoir à Tel Aviv ! Blair invente l’eau sèche, quoi.

Pour rire : on pourrait suggérer à Blair (a) que le mot Quatuor implique bien que cette curieuse construction comporte quatre participants, et qu’il est fort discourtois de tenir deux d’entre eux (l’ONU et la Russie) pour inexistants, (b) que ce que lui, Blair, devrait oser dire aux sionistes est qu’il est non pas souhaitable, mais nécessaire, indispensable, obligatoire, qu’ils se conforment au droit international et aux résolutions de l’ONU, en particulier la 242.

Et le Hamas a mille fois raison de refuser de se plier aux conditions du Quatuor.

Parce que les belles paroles des occidentaux ne pèseront pas plus qu’un pet de lapin tant que les premiers mots qu’ils prononceront à propos de la Palestine seront toujours pour exprimer leur « indéfectible engagement en faveur de la sécurité de l’établissement sioniste ».

Si on veut donner une chance sérieuse à la paix, il est tout au contraire très nécessaire de persuader l’homme de la rue, à Tel Aviv et alentour, que la sécurité de son cher état colonial n’est pas du tour assurée, et qu’il y a, partout dans le monde et même en occident, de plus en plus de gens qui en ont par dessus la tête, et qui finiront par mal voter...]

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=37592

Ma’an

Blair entrevoit l’émergence d’un « cadre » pour la paix, soutenu par les Etats Unis

05 mai 2009

Ramallah – Ma’an

L’envoyé international Anthony Blair a déclaré, mardi 05/05/09, qu’un nouveau « cadre » pour la réalisation de la paix au Proche Orient pourrait apparaître dans les prochaines semaines, lors des visites des dirigeants sionistes et Palestiniens à Washington.

« Nous allons obtenir un panorama nouveau. Je ne puis que spéculer, à cet instant, sur le contenu de ce cadre nouveau. La raison pour laquelle je pense que les gens devraient se montrer plus optimistes est qu’il s’agit d’un cadre qui est en courts d’élaboration au plus haut niveau de l’administration étasunienne, et dans le reste de la communauté internationale, » a déclaré Blair, s’exprimant lors d’un entretien avec des journalistes Palestiniens à Ramallah.

L’ancien premier ministre britannique a déclaré « je pense que nous en saurons davantage d’ici quelques semaines lorsque nous sortirons de tout cela. Mais je suppose que ces trois domaines (c’est à dire la Cisjordanie, Gaza, et le processus politique) , selon ce que je prévois, constitueront la substance de ce qui à mon avis constituera un accord pour en sortir. »

Le président étasunien Barack Obama a invité le président (de l’AP) Mahmoud Abbas et le premier ministre sioniste d’extrême droite Benyamin Netanyahu dans une tentative de renouer des négociations de paix formelles. Actuellement, Abbas refuse de négocier avec Netanyahu jusqu’à ce son gouvernement accepte que le but recherché dans ces négociations soit la création d’un état Palestinien.

Blair, pour sa part, a déclaré qu’il croit que Netanyahu acceptera une formule à deux états. « Clairement, la seule formule possible est la solution à deux états, » a-t-il déclaré, « j’espère et je pense que le nouveau gouvernement sioniste s’engagera dans ce sens. Le résultat de leur ré-examen politique sera je l’espère un engagement envers une solution à deux états. »

A l’appui de son optimisme, Blair a cité les efforts d’Obama pour s’attaquer au problème Palestino-sioniste dès le début de son mandat. « je crois que l’administration Obama est absolument déterminée à obtenir la solution à deux états. Je pense qu’ils voient combien c’est là un développement urgent et une priorité fondamentale pour l’ensemble de l’administration. C’est certainement ainsi que je vois les choses après les entretiens que j’ai eux à ce sujet. »

En outre, Blair a déclaré que son bureau développe « un ensemble de propositions que pourraient signifier des évolutions majeures en Cisjordanie, et il est important que cela devienne une position non seulement des représentants du Quatuor, mais de toute la communauté internationale, et que cela soit accepté et reconnu comme un objectif par le régime sioniste »

En qualité d’envoyé du Quatuor International ’comportant l’Union européenne, les Nations Unies, les Etats Unis, et la Russie), Blair est chargé du nettoyage des institutions Palestiniennes et de convaincre le régime sioniste de retirer graduellement son occupation de la Cisjordanie. La tâche de faire avancer les négociations politiques est réservée aux Etats Unis.

Depuis sa prise de fonctions en juin 2007, Blair a été l’objet de nombreuses critiques pour avoir manqué de fermeté à l’égard du régime sioniste dans la réduction du nombre de check points, du blocus de Gaza, et d’autres restrictions de déplacements.

Un rapport publié en septembre dernier par des agences d’assistance incontestables – parmi lesquelles Oxfam et Save the Children – a déclaré que le Quatuor, comme représenté par Blair, avec connu un « échec fondamental » sur des problèmes clés comme la fin du blocus de gaza, l’arrêt de la construction des implantations et l’assouplissement de l’enfermement de la Cisjordanie. Un sondage mené par l’institut norvégien FAFO a montré que, en Cisjordanie et à Gaza, le taux de confiance du public dans le Qautuor est de 13%.

Rayonnant d’optimisme ensoleillé, Blair a paru, mardi, balayer ces critiques, en soulignant le déploiement des forces de l’AP dans certaines ville de Cisjordanie comme une marque de « progrès » sur le terrain, en dépit des incursions sionistes nocturnes, qui , prétend-il, se sont réduites.

Le mouvement du Hamas, vainqueur des élections législatives de 2006, et qui contrôle actuellement la Bande de Gazan déclare lui aussi que les conditions posées par le Quatuor ( renoncement à la lutte armée, reconnaissance du droit à l’existence de l’établissement sioniste, et acceptation des accords passés) sont le principal obstacle à un accord d’unité avec son rival, le Fatah, qui est au pouvoir en Cisjordanie avec le soutien de la communauté internationale.

Interrogé par les journalistes sur le point de savoir pourquoi le Quatuor refuse de parler au Hamas, Blair a déclaré que le Hamas n’a pas fait assez pour montrer son soutien à la solution à deux états.

« Oublions un instant les principes du Quatuor, » a-t-il déclaré, « la question est très simple : le Hamas est-il prêt a participer à la solution à deux états ? Parce que c’est vers cela que nous allons. Nous ne pouvons pas dire au premier ministre Netanyahu ’vous devez vouis engager pour une solution à deux états’ et dire à quelqu’un d’autre qu’il n’a pas cette obligation. »

Répondant à un journaliste à propos d’une interview publiée dans le New York Times lundi 04/05/08 au soir, où le principal dirigeant du Hamas, Khaled Macha’al, déclare qu’il est en faveur d’une trêve de 10 ans avec le régime sioniste sur la base des frontières de 1967, Blair a dit que cela n’était pas suffisant..

« J’ai passé beaucoup de temps à examiner toutes ces formules, » a déclaré Blair, faisant allusion à une expérience précédente de conclusion de la paix : « Nous examinions toutes ces formules sans cesse, dans l’affaire d’Irlande du Nord. On atteint un point où les gens ont besoin de savoir où vous en êtes pour de bon. Et lorsque les gens disent ’nous allons vous donner un trêve sur une longue période’, qu’est ce que cela signifie exactement ? Cela signifie-t-il qu’on s’arrête ou non ? »

Interrogé sur ce qu’il ferait pour assurer que les matériaux de construction atteignaient la Bande de Gaza sous blocus sioniste, qui essaie de se remettre des trois semaines d’offensive militaire en décembre et janvier derniers ; Blair n’a pas offert de suggestion précise.

« Nous devons changer de politique. C’est ce que j’ai toujours demandé. Et au cours des prochaines semaines, nous allons voir si nous allon ou non vers un changement de politique. », a-t-il déclaré.

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et voici le texte en anglais :

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Blair sees new US-backed peace ’framework’ emerging

Date : 05 / 05 / 2009 Time : 19:13

Ramallah – Ma’an – International Envoy Tony Blair said on Tuesday that a new “framework” for Middle East peacemaking may emerge in the coming weeks as Israeli and Palestinian leaders visit Washington.

“We’re about to get a new framework. I can only speculate right now about what that framework will be. The reason I say people should be more hopeful is that this is a framework that is being worked on at the highest level of the American administration, in the rest of the international community,” said Blair, speaking at a briefing with Palestinian journalists in Ramallah.

The former UK Prime Minister said, “I think we’ll know better in a few weeks time where we’re coming out on this. But those are the three areas [the West Bank, Gaza, and the political process], I anticipate, will form the substance of what then I think will be an agreed way forward.”

US President Barack Obama invited Palestinian President Mahmoud Abbas and Israel’s right-wing new Prime Minister Benjamin Netanyahu in a bid to renew formal peace negotiations. Abbas currently refuses to negotiate with Netanyahu until his government accepts the creation of a Palestinian state as the desired outcome of talks.

Blair for his part said he believes that Netanyahu will accept the two-state formula : “Obviously, the only game in town is the two-state solution,” he said, “I hope and believe the new Israeli government will commit to that. The outcome of their policy review I hope will result in a commitment to a two-state solution.”

As evidence for his optimism, Blair cited the Obama’s efforts to take up the Israeli-Palestinian issue early in his administration : “I believe the Obama administration is absolutely determined to get to the two state solution. I think they see this as urgent and a key priority for the whole administration. That is certainly what I’d say is the result of the talks I’ve had about it.”

In addition Blair said his office is developing “a set of proposals that would mean major change in the West Bank, and it’s important that that becomes a position not just of the quartet representative but of the international community, and that that is agreed and taken forward with Israel.”

As the envoy of the International Quartet (including the EU, UN, US, and Russia), Blair is charged with shoring up Palestinian institutions and convincing Israel to gradually role back its occupation of the West Bank. The task of pushing the political negotiations forward is reserved for the US.

Since his appointment as envoy in June 2007, Blair has faced criticism for failing to be tough on Israel on reducing checkpoints, the blockade of Gaza, and other movement restrictions.

A report issued by prominent aid agencies — including Oxfam and Save the Children — last September said the Quartet as represented by Blair had “fundamentally failed” in key areas such as ending the Gaza blockade, stopping settlement construction, and easing West Bank closures. A poll by the Norwegian research firm FAFO found that, in the West Bank and Gaza, public confidence in the Quartet is at 13%.

Exuding sunny nonchalance, Blair seemed to brush off these criticisms on Tuesday, pointing to deployments of Palestinian Authority (PA) forces in certain West Bank towns as evidence of “progress” on the ground, notwithstanding nightly Israeli incursions, which he claimed had been reduced.

The Hamas movement, the winner of the 2006 parliamentary elections and the current party in control of the Gaza Strip, also says that the Quartet’s conditions (renouncing violence, recognizing Israel and abiding by past agreements) are the main obstacle to a unity deal with its rival, Fatah, which holds power in the West Bank with support from the international community.

Pressed by journalists as to why the Quartet refuses to talk to Hamas, Blair said that Hamas had not done enough to show support for the two-state solution.

“Leave aside Quartet principles, he said, “The issue is very simple : are Hamas prepared to be a part of a two-state solution ? Because that’s what we’re going for. We can’t say to Prime Minister Netanyahu ‘you’ve got to commit to a two state solution’ and then say to somebody else ‘you don’t.’”

Responding to a reporter’s question about a New York Times interview published on Monday evening in which Hamas’ top leader, Khalid Mash’al, said he supported a 10-year truce with Israel along the 1967 borders, Blair said this was insufficient.

“I’ve been through all these formulas many, many times,” said Blair, referring to a previous experience in peacemaking : “We used to go through these formulas in the Northern Ireland thing the whole time. Comes a point at which people need to know where you really stand. So when people say, ‘we’re going to give you a truce for a long period of time,’ what does that mean exactly ? Does that mean that we’ve stopped or we haven’t stopped ?”

Asked what he would do to ensure that construction materials reach the Israeli-blockaded Gaza Strip, which is struggling to recover from the three-week military offensive of December and January, Blair did not offer any specific suggestions.

“We’ve got to change the policy. That’s what I’ve been advocating. And over the next few weeks we’re going to see whether we get a change in policy or not,” he said.