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PALESTINE OCCUPEE, SACCAGEE, PILLEE par une horde de malfrats en uniforme (ndlr)

Chronique de l’occupation

Vendredi, 17 avril 2009 - 6h57 AM

vendredi 17 avril 2009

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Recherche unité de soins palliatifs pour Etat en décomposition

Le 5ème article de cette chronique qualifie, sans autre besoin de commentaires, le comportement d’une soi-disant "armée" de soudards, de dépravés, d’assassins qui, souillant, outre les draps de ses innocentes victimes, son uniforme qui n’est plus qu’un habit de sinistre pantomine, se livre aux pires exactions sous l’oeil débonnaire de ses dirigeants dont le sadisme n’a d’égal que l’arrogance, la perversité, la corruption, derniers méprisables remparts contre l’indignation mondiale exprimée ou sous-jacente ou hypocritement dissimulée par des démonstrations d’amitiés contre nature.

Faire partie d’un pays comme le nôtre, dont les dirigeants, et les élus de tous niveaux, dénoncent inlassablement, au quotidien et avec toute l’énergie qui leur est coutumière ce type de crime contre l’humanité et l’humanisme, est un réconfort du même type que celui procuré par le tsunami médiatico politique généré par la poursuite des preneurs d’otages au grand large de la Somalie. Cocorico ! On a le Nelson qu’on mérite !

Au fait : environ 11 500 otages palestiniens dans les prisons israéliennes, cela ne vaut-il pas l’envoi, ne serait-ce que d’un frêle esquif, dans les eaux troubles et nauséabondes du marigot israélien ?

Ami, entends - tu...............................................?

Michel Flament, Coordinateur

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001

Lieberman à Mitchell : le régime sioniste fait des efforts pour l’amélioration de l’économie de la Palestine

L’émissaire spécial étasunien pour la paix au Proche Orient, George Mitchell, a rencontré le ministre sioniste des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, jeudi 16/04/09 à Jérusalem, et a souligné la préférence des Etats Unis pour une solution à deux états, déclare un communiqué du consulat des Etats Unis.

Evoquant sa première rencontre avec Lieberman, Mitchell a déclaré qu’ils avaient eu « une bonne discussion, franche et bien remplie, couvrant à la fois l’historique du processus en remontant aux années 90, poursuivant jusqu’à l’état actuel des choses, et également envisageant également ce qui peut être fait dans le futur pour réaliser nos objectifs communs. »

Dans sa réponse, Lieberman « a décrit les efforts en cours pour améliorer la situation économique [ en Palestine ] et pour participer à d’autre discussions avec les Palestiniens en Cisjordanie », selon Mitchell.

Pour sa part, Lieberman a souligné que « l’approche traditionnelle n’ jusqu’ici apporté no résultats ni solutions », selon un communiqué de presse du gouvernement sioniste

Le ministre sioniste des AE a également noté que son gouvernement devra formuler de nouvelles idées et une nouvelle approche pour résoudre le conflit avec les Palestiniens, mais que le régime sioniste fera tout ce qui nécessaire pour améliorer « leur situation économique ».

[ commentaires : difficile d’aller plus loin dans l’application de l’axiome fondamental de la politique occidentale : il ne faut pas faire à l’entité sioniste la moindre peine, même légère.

Que le bel Avigdor soutienne ces positions, après tout ce n’est que de la franchise. Mais que l’émissaire spécial d’Obama écoute ces propos avec une bienveillance encore souligne dans l’article consacré par Ha’aretz aux rencontres de Mitchell :
http://www.haaretz.com/hasen/spages/1078611.html

, voilà qui devrait achever de convaincre les naïfs qui avaient placé une petite espérance dans la nouvelle équipe de Washington.

Cela va même sans doute être pire, parce que ceux-là n’ont pas à s’embarrasser de postures diverse pour être rangés dans le camp des gentils, des amis de la paix. Ils le sont, en quelque sort par nature, en raison de la personne, et du style d’Obama.

Et bien entendu, on peut compter sur les dirigeant européens, au premier rang desquels,...oui, vous avez deviné, pour se relever de leur courbette avec un sourire de béatitude : on est dans l’OTAN, que diable ! ]

Bethlehem - Ma’an - 16 / 04 / 2009 - 14:44

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=37158

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002

Le Fatah emporte les élections aux Conseils des Etudiants à Bir Zeït et à Hébron

Les élections aux Conseils des Etudiants à l’Université Bir Zeït et à l’Université Polytechnique de Hébron ont vu la victoire des listes affiliées au Fatah dans les deux Conseils, mercredi 15/04/09

A Birzeït, considéré généralement comme le campus le plus actif politiquement de Cisjordanie, le taux de participation était de 84,6%, sur les 6 970 étudiants inscrits.

Les résultats sont les suivants :

Bloc Shabibeh (Fatah) 24 sièges
Bloc du Wafa’ Islamique (Hamas) 22 sièges
Bloc de gauche (FPLP) 4 sièges
Parti du Peuple Palestinien 1 siège

et la liste du Jihad Islamique s’est retirée.

D’autres partis ont présenté des candidats, mais n’ont pas eu d’élus.

A l’Université Polytechnique de Hébron, la liste du bloc Shabibeh (bloc de la jeunesse étudiante) affiliée au Fatah a emporté les élections avec 26 sièges sur 31.

Les sièges se répartissent comme suit :

Fatah : 26 sièges (1 799 votes)
Coalition FPKP, Parti du Peuple Palestinien, et coalition Fida : 4 sièges (236 votes)
Indépendants : 1 siège
Hamas : boycott
Jihad Islamique : boycott

A l’Université Polytechnique de Hébron, 55,7% seulement des étudiants ont pris part au vote, vraisemblablement en raison du boycott annaoncé auparavant des listes affiliées au Hamas et au Jihad Islamique.

Bethlehem - Ma’an - 16 / 04 / 2009 - 10:04

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=37150

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003

Le nouveau checkpoint, un autre obstacle pour les habitants isolés d’Azzun ’Atma

Le siège imposé aux 75 villageois isolés d’Azzun ’Atma s’est renforcé au cours des dernières semaines, et les restrictions continuent de rendre la vie difficile aux enfants, aux entrepreneurs et aux ouvriers. Les Forces d’Occupation semblent agrandir le checkpoint par lequel les habitants isolés doivent passer pour accéder à leur village, ce qui signifie que les restrictions à la circulation vont augmenter.

Tout le monde est touché par les restrictions à la circulation dans le secteur isolé d’Azzun ’Atma. Les dix familles isolées de la région ont besoin d’une autorisation spéciale pour accéder à la porte et entrer dans le village, tandis que les enfants de moins de 12 ans doivent se déplacer avec leurs certificats de naissance, ainsi que d’une copie des papiers d’identité de leurs parents et de leur laissez-passer en cours de validité.

Les propriétaires des magasins et des ateliers de la région ont également besoin de laissez-passer. Les camions et les voitures ont l’interdiction d’entrer dans le village et les transports de marchandises ne peuvent être effectués qu’avec des animaux. Toutefois, les soldats bloquent aussi de façon arbitraire le passage des animaux.

Plus largement dans la région, des restrictions à la circulation ont également été imposés aux ouvriers qui utilisaient habituellement la porte d’Azzun pour accéder à leurs lieux de travail en Palestine 48. Ces travailleurs sont désormais obligés de passer par le checkpoint de Qalandia, bien plus éloigné et beaucoup moins pratique terminal, et seuls ceux qui travaillent dans les colonies environnantes sont autorisés à utiliser la porte d’Azzun.

En outre, il semble que les forces coloniales soient en train de fortifier et d’agrandir le checkpoint, en ajoutant un petit bâtiment qui ressemble à ceux utilisés pour l’inspection et la fouille des Palestiniens. Cela va encore aggraver les difficultés actuelles et couper encore plus les familles de leur communauté.

Source : http://stopthewall.org/ Traduction : MG pour ISM

ISM et Stop The Wall - Qalqilia - 14-04-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11682&type=temoignage≤sujet=Checkpoints

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004

Plomb Durci : Reportage sur la famille Abu Halima à Beit Lahiya

Le 4 Janvier 2009, des bombes au phosphore blanc sont tombées sur la maison de la famille Abu Halima, à Beit Lahiya ( au nord de Gaza), suite à l’invasion terrestre sioniste pendant l’opération Plomb Durci.

Quatre frères et sœurs, Shahd, 1 an et demi, Hamza, 7 ans, Zaid, 10 ans et Abd al-Rahim, 13 ans ainsi que leur père ont été tués dans l’explosion et l’incendie qui a suivi. Un autre membre de la famille est décédé de ses blessures presque trois mois plus tard dans un hôpital en Egypte.

Plusieurs autres membres de la famille, dont la mère, deux autres frères, Ali, 5 ans, Youssef, 15 ans et leur cousine de 3 ans ont été gravement brûlés au phosphore blanc. Le petite fille de 3-ans est toujours hospitalisée en Egypte avec des brûlures au troisième degré.

Alors que les membres de la famille tentaient d’évacuer les blessés, ils se sont retrouvés sous les tirs des soldats israéliens. Deux cousins de 16 et 17 ans ont été tués, un autre frère de 17 ans a été blessé ainsi qu’une adulte.

Au total, huit membres de la famille Abu Halima ont été tués, dont six enfants :

Shahd S’adallah Matar Abu Halima (1.5 an)

Hamza S’adallah Matar Abu Halima (7 ans)

Zaid S’adallah Matar Abu Halima (10 ans)

Abd al-Rahim S’adallah Matar Abu Halima (13 ans)

Mohammad Hikmat Matar Abu Halima (16 ans)

Matar S’ad Matar Abu Halima (17 ans)

Sept membres de la famille ont été blessés dont 4 enfants :

Farah Mohammad S’adallah Abu Halima (3 ans)

Ali S’adallah Matar Abu Halima (5 ans)

Yousef S’adallah Matar Abu Halima (15 ans)

Omar S’adallah Matar Abu Halima (17 ans)

À la lumière des faits documentés sur cette affaire et des graves allégations soulevées, DCI-Palestine continue à demander :

• Une enquête indépendante et globale sur les allégations de violations du droit international humanitaire et, lorsque la vérité sera démontrée, des poursuites rapides conformément au droit international contre les responsables qui ont ordonné, planifié et exécuté des crimes de guerre ;

• La suspension officielle de la revalorisation des relations bilatérales UE-entité sioniste pendant l’enquête, et l’annulation de cette revalorisation si Israël est reconnu coupable de crimes de guerre.

Lire le rapport complet : “Plomb Durci : Six enfants de la famille Abu Halima tués et 4 blessés pendant l’invasion terrestre à Beit Lahiya

Source : http://www.dci-pal.org/ Traduction : MG pour ISM

[ commentaires : c’est ça, demandez, demandez toujours.. Vous êtes naïfs ou quoi ? Il ne s’agit pas de gens ordinaires, mais de sionistes, voyons. Vous savez bien que ces gens ne sont pas soumis aux mêmes lois ou aux même obligations morales que vous et moi...]

ISM et DCI - Palestine Section - Gaza - 15-04-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11690&type=temoignage≤sujet=Crimes%20de%20guerre

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005

Ces soldats parfaits : non seulement des assassins, mais aussi des voleurs

Le vieil homme est assis dans la lumière d’une lampe au kérosène et il regarde devant lui, d’un air triste. Sa femme, assise en face de lui, crie en pleurant : « Ils ont souillé nos draps, c’est interdit, interdit, ils ont cassé notre lit, ils ont tiré des coups de feu dans notre lit », et, dit le vieil homme, « ils ont volé tout notre argent. Le lendemain du jour où ils sont partis, on a trouvé un billet de 100 shekels dans le jardin, c’est tout. »

Il parle de l’occupation coloniale de sa maison à un photographe étranger qui est venu filmer la destruction du nord de la Bande de Gaza.

Sa’ad Al Atar vit dans une maison alignée avec d’autres le long d’une ligne de crête qui surplombe Gaza ville, dans le quartier Atatra. C’est l’endroit de Gaza le plus proche de la « frontière » sioniste et comme on y a une vue très large sur Gaza ville, il a été bombardé à plusieurs reprises dans les premiers jours de l’attaque, et la plupart des maisons ont été détruites. Ensuite, les Apaches ont tiré des roquettes sur ce qui restait et mitraillé tout ce qui bougeait. M. Al-Atar est resté chez lui avec sa famille, même lorsque les mitraillages ont traversé les fenêtres et pulvérisé le mur derrière eux.

Le journaliste étranger passe les doigts dans les gros trous du plâtre, mais pour lui, ce ne sont que des creux dans le mur ; pour M. Al-Atar, ils représentent en même temps la peur et le salut. Mais dans la pièce sombre à côté, où il n’y a pas de lumière, il y a une rangée d’impacts de balle plus petits, à un niveau plus bas du mur.

« Nous étions en train de manger, assis par terre, quand ces trous ont été faits. Si nous avions été assis sur des chaises, les balles nous auraient traversé la tête. J’ai de la chance de ne pas avoir les moyens de mettre des chaises dans mes deux pièces, » dit M. Al-Atar.

Que s’est-il passé ensuite ? « Les sionistes sont arrivés et ils nous ont mis en joue. Ils nous ont demandé d’aller dans la pièce de derrière, celle où les coups de feu avaient été tirés, et ils sont montés sur le toit. Ils nous ont dit que si nous bougions, ils nous tireraient dessus. Ils sont montés à l’étage, ils ont volé notre argent, souillé nos draps, laissé des préservatifs partout. Ils ont fait des trous au fusil dans le lit – pourquoi ? Pendant que des gens étaient en train de mourir, ils faisaient l’amour dans nos lits, et ensuite ils les ont détruits. Tout notre argent était dans le matelas, tout ce que nous avions pour la famille, et ils ont tout pris. 3 jours après, ils sont partis. Ils sont juste partis. »

Sa famille de 7 enfants et sa femme (photo ci-dessus) écoutent dans la lumière glauque. « Il n’y a plus de vitre aux fenêtres, et nous n’avons pas les moyens d’acheter des feuilles de plastique, » dit Mme Al-Atar. « Les Nations Unies nous ont donné quelques couvertures, mais nous n’avons pas d’argent pour réparer quoique ce soit, et personne ne nous aide. Personne. Et il fait froid, ils ont même tailladé nos vêtements, et ils les ont souillés. Regarde, regarde toutes ces coupures, pourquoi, pourquoi ont-ils fait ça, pourquoi ? »

Ils boivent leur thé en silence, le photographe étranger s’en va, et la lumière s’éteint.

Source : Voice From Gaza Traduction : MR pour ISM

ISM et Ayman Quader - Gaza - 16-04-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11694&type=temoignage≤sujet=Incursions