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Armes de destruction massive contre population civile

SEMER LA TERREUR

lundi 3 octobre 2005

Il n’y a plus de limite à la capacité de l’armée israélienne et de ses commanditaires d’inventer des moyens de torture qu’ils soient psychologiques ou autres.

Lorsque ceux-ci sont dirigés contre l’ensemble d’une population, sous couvert d’avertir cette population de ce qui l’attend, le procédé est d’autant plus méprisable et le terme d’armée n’est plus le bon pour qualifier un ensemble d’individus qui, du haut en bas de leur hiérarchie, s’adonne à de telles pratiques, peu sensible à la perte de toute considération et de son honneur depuis longtemps déjà dailleurs disparu.

Qu’une armée de l’air, reprenant des procédés d’un autre âge, de sisnistre mémoire, bombarde une population de tracts leur demandant de quitter des endroits qui vont être l’objet de nouvelles exactions démontre, si besoin était, la préméditation d’une action dûment concertée et préparée depuis le plus haut niveau de commandement

Aprés avoir assourdi, traumatisé, hommes, femmes et enfants pendant plusieurs jours en faisant « donner » grande partie des moyens aériens qui, au moyen de bombes assourdissantes, préparaient la première phase de la destruction mentale des civils concernés, la phase « flyers » a suivi et précède probablement une frappe destructive qui n’aura comme résultat que d’amplifier le ressentiment, pour ne pas dire plus, des populations atteintes.

Celles-ci, dignes face au danger, souffrant en silence, habituées à subir le pire, attendent avec angoisse que quelqu’un, un peu plus courageux que les autres et jouissant d’un pouvoir politique reconnu, où que ce soit dans le monde, se dresse et s’indigne, appelle à l’insurgence des consciences et menace de sanctions immédiates les responsables de ces pratiques avilissantes pour ceux qui les mettent en oeuvre.

On a beau balayer l’horizon sur 360°, pas une tête n’émerge de la foule impassible de la nomenklatura qui dirige la planète ou qui croit la diriger, le pouvoir étant, tout le monde commence à le savoir, dans d’autres mains bien plus sales encore et brillant de toutes leurs paillettes d’or.