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Un journaliste antisioniste arrêté pour être jugé et peut-être condamné

Par Abdellah Ouahhabi - Samedi, 4 avril 2009 -7h24 AM

samedi 4 avril 2009

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Le 2 avril à 9 heures, Monsieur Zeynel Cekici, directeur de publication du site Internet http://www.alterinfo.net va être présenté devant le tribunal correctionnel de la vile de Mulhouse, encadré par deux policiers. En effet, un ordre d’amener a été émis à son encontre et ce jour, mardi 31 mars 2009, deux policiers se sont déjà présentés à son domicile pour l’arrêter. Il n’était pas chez lui. Mais, joint par téléphone, il a confirmé qu’il se présenterait bien devant les magistrats.

Il sera alors appelé à répondre de son activité en tant que directeur de publication du site d’information alternative le plus consulté en France, notamment par la communauté musulmane, arabe, africaine, asiatique ou plus généralement par tous les lecteurs à la recherche d’une information antisioniste et anti-impérialiste.

On lui reproche le fait que lui ou un de ses collaborateurs bénévole ont mis en ligne deux articles d’un auteur Henry Markow.

La plainte provient de deux organisations juives l’Union des Etudiants Juifs de France et « j’accuse » qui sont dans la mouvance de l’organisation officiellement pro sioniste, le CRIF. Elles reprochent à Monsieur Cekici la mise en ligne d’écrits antisémites et d’être coupable d’incitation à la haine raciale.

Or ces accusation sont totalement fausses et infondées.

Il est à remarquer qu’une recherche sur le moteur Google sur le nom de l’auteur, Henry Markow, des articles donnent une liste de sites français et étrangers comprenant plus de 22 pages ! Monsieur Henry Markov n’a été jugé ni sanctionné nulle part. Ses écrits ne sont interdits nulle part !

Dès lors deux questions se posent :
1 / que contiennent ces deux articles d’aussi grave ?
2 / pour quelle raison s’en prendre en particulier au site alterinfo ?

*Réponse 1 :*

Les deux articles sont écrits d’une manière imparfaite, imprécise et parfois brouillonne, comme ont trouve souvent sur les sites Internet amateurs d’information. On y critique « Nouvel ordre mondial dominé par les banques centrales », les communistes, les féministes, les Juifs, les francs-maçons, etc. Les concepts ne sont pas précis et les démonstrations fumeuses.

En tout cas, il s’agit de généralités du « café du commerce » que l’on trouve « en plus piquant » dans beaucoup de livres anti sionistes, notamment écrits par des Juifs.

Si on se promène dans le site alterinfo, on peut trouver des articles anti sionistes beaucoup plus aiguisés, plus pointus, mieux argumentés.

Donc la première réponse qui s’impose est que ces articles sont des prétextes. Les ennemis de la ligne éditoriale générale du site alterinfo cherchaient une faute et ils croient l’avoir trouvée. Elle existe dans des centaines d’autres sites ; mais cela ne les intéresse pas. ce qui les intéresse c’est qu’ils ont trouvé dans le site alterinfo une faute ou un semblant de faute, voire une négligence.

La plainte contre le directeur de publication du site alterinfo est une provocation qui a trouvé un procureur et un tribunal pour l’accueillir.

*Réponse 2 :*

Le caractère léger de l’accusation signifie que la condamnation de Monsieur Cekici n’est pas acquise, sauf grave, très grave dérapage judiciaire.

Mais alors pourquoi tout ce tin-toin ?

la réponse est simple :

Les milieux sionistes de France veulent empêcher les sites alternatifs, derniers lieux de liberté, de fonctionner normalement. Ils ont donc décidé de les harceler judiciairement pour les épuiser financièrement et pour embourber les bénévoles dans un travail de réponse aux plaintes successives et les détourner de leur travail d’information.

S’ils trouvent des soutiens dans l’appareil judiciaire, des ambitieux ou des magistrats idéologues, ils iront dans l’intimidation jusqu’à sanctionner pour de faux prétexte les bénévoles les plus actifs qui se trouvent dans les endroits les plus sensibles.

D’autant plus que cette demande est relayée par l’Exécutif : le Premier ministre, Monsieur Fillon a fait un discours lors de la soirée du CRIF dans lequel il établit une confusion entre sionisme et judaïté pour dire en fin de compte que nul n’a le droit de critiquer Israël et que critiquer Israël, c’est de l’antisémitisme.

Je dois préciser que les sites d’information alternatifs anti impérialistes, anti coloniaux, anti sionistes ne reçoivent aucune subvention publique. Les associations anti musulmane reçoivent des subventions importantes.

Pour cette raison, le sites alternatifs ne disposent pas des moyens financiers qui leur permettraient d’engager du personnel qualifié pour la rédaction. Ils font appel à des bénévoles. La qualité du travail est forcément irrégulière. Et là, les autorités françaises utilisent ce manque de professionnalisme comme un prétexte pour sanctionner les animateurs des sites les plus engagés politiquement.

On remarquera pour le cas présent, que des articles plus structurés et plus carrément anti sionistes n’ont pas été reprochés à au site alterinfo, mais un article de troisième ou quatrième choix qui a été mis en ligne non par Monsieur Cékici, mais par un collaborateur bénévole non professionnel : on a recherché le point faible, le moment d’inattention.

C’est un procédé déloyal.

C’est une démocratie à géométrie variable.

Et elle est particulièrement défavorable aux sites animés par des Français anti sioniste, par des Musulmans, des Africains, des Asiatiques en soutien de la cause Palestinienne.

Pour cette raison, j’appelle toutes les bonnes volontés à exprimer leur soutien à Monsieur Zeynel Cekici et à s’organiser pour donner une base de fonctionnement normal à ces sites qui sont actuellement en France les seuls espaces de liberté d’expression.

J’appelle les agences de la presse arabe et de la presse musulmane d’une façon générale à s’en faire l’écho.