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Le dépassement de l’insupportable existe bel et bien (ndlr)

Des SOLDATS ISRAELIENS DENONCENT les ABUS COMMIS à GAZA

Juan Miguel Munoz - Jérusalem 20/03/09 (El Pais) - Vendredi, 20 mars 2009 - 10h22AM

vendredi 20 mars 2009

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« Zéro tolérance, nous venons pour les liquider » écriront les militaires dans leur correspondance.

« En entrant dans une maison, nous abattions la porte et tirions. Cela, je l’appelle assassinat. A chaque étage nous tirons sur les personnes qui nous identifions. Je me suis demandé : comment cela peut être raisonnable ? »

Expliquait un militaire. C’est un des témoignages publiés par le journal Haaretz sur les expériences de quelques soldats israéliens sur la dernière guerre de Gaza que l’armée et le gouvernement d’Ehud Olmert préférèrent appeler "opération", que avocats et juges qui planifient les charges de la Cour Pénale Internationale qualifieront de crimes de guerre.

Danny Zamir, directeur de l’Académie Militaire Isaac Rabin, dont les élèves débattirent la semaine dernière sur ces expériences dans la guerre, assuraient hier que les soldats parlaient de « feu injustifié contre des civils palestiniens » ? Dès 1400 victimes, presque un millier furent des civils désarmés et 239 policiers furent assassinés à l’intérieur des casernes le premier jour de l’agression. 235 miliciens périrent dans les combats.

Un autre militaire affirmait qu’un commandant ordonnait de tirer sur une vieille femme qui marchait sur la route à 100 mètres de distance.

Un troisième déclarait que après avoir assailli un maison : « Le chef du peloton laissait partir la famille et leur dit d’aller vers la droite. Une mère et ses deux fils n’entendirent l’ordre et tournèrent à gauche. Le franc-tireur qui vit approcher des personnes dans une zone où personne ne devait s’y trouver, leur tira dessus ». Ce sous-officier les vit précisa que ses hommes sentaient : que la vie des Palestiniens en moins importante que les vies de nos soldats. C’est ainsi que l’on peut le justifier.

Les soldats israéliens l’on laissé aussi écrit. « Tolérance zéro, nous venons pour les liquider » « Mort aux arabes ». Ce sont seulement deux des graffitis que les militaires gravèrent sur les murs des édifices qu’ils prenaient comme base de repli. Les témoignages prolifèrent sur les destructions d’ordinateurs, meubles, télévisions, appareils électroménagers… Déféquaient à l’intérieur de machines à laver le linge ou laissaient des excréments dans le réfrigérateur.

Les règles données aux soldats pour le combat ont été des plus permissives. Tout était valable pour éviter des pertes à l’armée qui enrôle chaque fois plus des jeunes d’extrême droite. Les consignes des rabbins influençaient aussi et sollicitaient "de n’avoir aucune pitié". L’armée promet d’enquêter sur ce qui s’est passé.

Madame la vice-présidente, ma grand-mère n’est pas morte pour cautionner les assassinats de grand-mères palestiniennes à, Gaza… Les palestiniens sont traités comme des ordures… La solution n’est pas la conquête, ce n’est pas le véritable objectif des israéliens. Ses gouvernants ne sont pas des criminels de guerre. Sont des idiots.

Déclara à la Chambre des Communes britannique, pendant la guerre de Gaza, le député Gerald Kaufmann, en tant que juif orthodoxe et sioniste dont ses familiers furent massacrés pendant l’Holocauste, et ami de nombreux premiers ministres d’Israël en commençant par Ben Gourion.