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PALESTINE OCCUPEE

Prise d’otages, exactions, violation du droit international

Jeudi, 12 mars 2009 - 14h34

jeudi 12 mars 2009

nombre d’entrées : 6

001

Le sionisme sera-t-il anéanti par un macaroni géant ? ou par des vieillards malentendants ?

Les pâtes, le papier et les prothèses auditives qui pourraient menacer la sécurité d’Israël

par Anne Penketh, rédaction diplomatique

Des membres de la délégation américaine de plus haut niveau à avoir visité Gaza ont été choqués de découvrir que le blocus israélien contre le territoire dirigé par le Hamas concernait des produits alimentaires comme les lentilles, les macaronis ou le concentré de tomate.

« Est-ce que des bombes aux lentilles ont été lancées récemment ? Quelqu’un va-t-il vous tuer avec un macaroni ? » demande Brian laird, élu au Congrès.

C’est seulement après que le sénateur John Kerry ait soulevé la question auprès du ministre de la défense Ehud Barak suite à leur séjour dans la Bande de Gaza le mois dernier que le gouvernement sioniste a convenu, leur a-t-on dit, que le concentré de tomate et les macaronis étaient considérés comme des produits de luxe et non des biens de première nécessité.

Le nombre total de produits sur la liste noire d’Israël reste un mystère pour les responsables de l’ONU et les organisations humanitaires qui sont confrontés à d’importants délais pour acheminer les fournitures. Pour des raisons de sécurité, des produits comme le ciment où le rond à béton sont interdits car ils pourraient être utilisés par le Hamas pour construire des bunkers ou des roquettes pour tirer sur des civils sionistes [ Bon, je sais que l’expression « civil sioniste » est une variété d’oxymore, mais... - NdT ]. Les prothèses auditives ont été interdites car le mercure de leurs piles pourrait servir à produire des armes chimiques.

Cependant, selon des organisations non gouvernementales, depuis la fin de la guerre en janvier cinq camions chargés de manuels scolaires ont été refoulés au point de passage de Kerem Shalom où les marchandises sont assujetties à une taxe de 1 000 dollars pour « frais de manutention. » [ L’ignoble atteint au sordide... - NdT ]

Du papier pour imprimer de nouveaux manuels pour les écoles palestiniennes a été bloqué, comme l’ont étés des équipements frigorifiques, des générateurs, des pompes à eau, des cuisinières et des pois chiches. Et le gouvernement français a été très mécontent quand tout un système de purification d’eau a été interdit d’entrée. Christopher Gunness, porte parole de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés Palestiniens, déclare : « Un des gros problèmes est que la ’liste des interdictions’ est une cible mouvante et nous découvrons que des choses sont interdites au ’cas par cas,’ au ’jour le jour.’ »

Le directeur exécutif d’Human Rights Watch, Kenneth Roth explique : « La politique du blocus sioniste peut être résumée par un seul mot, qui est punition, et non sécurité. »

2 mars 2009 - The Independent (UK) 2 mars 2009 - Cet article peut être consulté ici :
http://mounadil.blogspot.com/2009/0...

Traduit de l’anglais par Djazaïri

Info-Palestine et Anne Penketh – The Independent - mercredi 11 mars 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6272

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002

Où chaque jour est le jour de la femme

Mehwar signifie « cœur » en arabe. Le centre abrite des femmes palestiniennes et leurs enfants qui cherchent refuge contre des situations familiales ou conjugales difficiles dans les conditions spécifiques de la réalité palestinienne.

Beit Sahour - Cisjordanie occupée (IPS). Nous avions été prévenus qu’elle serait un « cas épineux ». Hésitante, elle entre, un sourire en retrait dissimulé derrière ses lunettes et un casque d’épais cheveux noirs. Impassible, elle raconte l’histoire de sa vie, tout comme s’ils s’agissait de la vie d’une autre : elle a 19 ans. Depuis l’âge de sept ans, elle est violentée par « un membre influent de sa famille ».

Il lui disait toujours que ce qu’ils étaient en train de faire était « normal entre un homme et une femme ». Elle se sentait écartée de sa propre famille par une promesse qu’elle avait dû faire de ne pas révéler leur « petit secret » : « Je ne savais que faire : il était si apprécié dans notre communauté. Je ne pouvais pas parler à mon père que j’adore. Ma mère ne m’apportait que peu de réconfort. J’avais peur. »

L’année dernière, elle a appris que ses deux jeunes sœurs enduraient le même calvaire. Mais, elles sont mariées maintenant tandis qu’elle, elle est restée à la maison, seule avec son impuissance. Il y a deux mois, elle est partie, « sans savoir où aller ».

Finalement, elle a trouvé refuge derrière les murs ocres de cet établissement nouveau à Bethléhem, à flanc de coteau, dominant le rude désert de Judée : le centre Mehwar pour la protection et l’émancipation des familles et des femmes. Dans ce centre, chaque jour est le jour de la femme, chaque semaine est une semaine de la femme.

Mehwar signifie « cœur » en arabe. Le centre abrite des femmes palestiniennes et leurs enfants qui cherchent refuge contre des situations familiales ou conjugales difficiles dans les conditions spécifiques de la réalité palestinienne.

Najmlmolouk Ibrahim, directrice du centre, caresse doucement la joue de la femme « sans nom ». « Elles nous sont envoyées par la police, par les organismes appropriés du gouvernement ou par des ONG » dit-elle. « Quelquefois, elles nous trouvent toutes seules. Les refuges sont des lieux généralement tenus secrets. Nous avons choisi de lancer un message fort : ici c’est un espace ouvert, pas seulement aux femmes maltraitées, mais aussi à leur communauté. La violence ne doit pas rester cachée. Il faut y faire face. »

Mehwar est le premier centre palestinien apportant des réponses qui prennent en compte la violence familiale. Au centre, on ne fait pas que protéger les femmes abusées physiquement et sexuellement, on veut les « émanciper » et qu’elles exercent un rôle déterminant dans la société.

Financé par un bureau de la coopération italienne, par un fonds fiduciaire géré par la Banque mondiale, le centre a accueilli, depuis son inauguration en 2007, 84 femmes. Premier projet pilote de ce genre au Moyen-Orient, Mehwar est ouvert à toutes les femmes et à leurs enfants en situation de conflit. « Elles nous viennent de tous les milieux et sociétés, de familles riches ou pauvres, bien ou peu éduquées, des camps de réfugiés, des villes et villages de Cisjordanie et des environs. » explique Ibrahim.

Les 35 chambres du refuge sont disposées autour d’une terrasse reposante, à côté d’une crèche pour les enfants de la communauté locale, d’un centre médical et d’un lieu de discussion qui mixte un espace d’exposition pour les articles fabriqués ici même. « Nous sommes une plate-forme temporaire, l’idéal est que les femmes restent une année mais nous sommes souples, » dit Ibrahim. Elle est aidée par une équipe de travailleurs sociaux qualifiés, de formateurs et d’enseignants qui dispensent une formation professionnelle, d’un médecin, d’un psychologue et d’un avocat en droit de la famille.

Une journée de la vie de Najmlmolouk, c’est une journée à Mehwar. Elle vit tout près avec son époux, l’écrivain palestinien Nasser Ibrahim, et leurs deux filles. Au travail dès 7h30 du matin - « après, je n’ai plus un seul instant de libre » -, la journée se passe en réunions d’urgence, à appeler des partenaires, à des suivis avec la police, à faire face à des menaces. « Il y a une pression énorme de la part des familles sur la femme pour qu’elle "revienne à la maison" avant qu’elle ne révèle son histoire, aussi nous interdisons les visites des familles avant qu’elle n’ait eu la possibilité de s’ouvrir à nous. »

Une journée de la vie du centre se passe sous un régime d’activités rigoureux. Pour insuffler un sens perdu de la communauté, les responsabilités domestiques sont partagées équitablement. Il y a des discussions sur les concepts sociaux : le sens de la famille, la violence, l’honneur et la prostitution. Les plus traumatisées suivent une psychothérapie, « apprenant à retrouver la confiance en soi et l’estime de soi, à exprimer ses besoins, à définir ses capacités, son ego. »

« Jusqu’à récemment, et avant que le centre ne soit touché par la récession financière mondiale, on y enseignait des compétences professionnelles : poterie, langue anglaise et informatique. Certaines femmes prévoient de poursuivre leurs études de médecine ; d’autres sont employées comme secrétaires, cuisinières ou vendeuses », explique Ibrahim.

Mehwar fonctionne aussi comme une plate-forme d’assistance. « Nous cherchons à insuffler le sens de la famille avec sérénité, pour que les enfants obtiennent de l’attention, les femmes retrouvent leur dignité. Des élèves, des enseignants, des parents, des médecins viennent au centre pour enseigner, et pour apprendre. Nous essayons de développer des méthodes et des politiques de sensibilisation à la communauté, en travaillant avec le ministère des Affaires sociales, avec les officiers de police et avec les juges.

« Les Palestiniens ont l’habitude de "solutionner" les cas de maltraitance en s’adressant au chef du clan familial. Nous sommes confrontés à un système patriarcal. Aller vers le public est la meilleure protection. Mais nos lois sont archaïques. Aussi, nous poussons pour un code juridique et pénal privé global contre la violence, et pour sa mise en œuvre. Sinon, nous allons être pris au piège dans un cercle vicieux. »

Pourtant, il existe des signes pour espérer. Une commission nationale chargée d’augmenter le nombre de refuges et d’améliorer les lois a été créée. Mehwar coopère avec un service spécial de la police pour la protection des familles. Une fille ne peut être interrogée que par une femme policier. Mais Ibrahim reconnaît qu’il faut de la détermination et de la patience. « Changer les modes de comportement demande du temps, peut-être toute une génération. Et les dirigeants religieux pourraient peut-être jouer un rôle plus positif, ne serait-ce qu’en inculquant des valeurs morales propres aux relations familiales. »

Et l’épreuve prosaïque de leur retour dans la société - passant de femme « blessée » à femme « libre » - n’est pas sans poser un dilemme. Certaines craignent de rester seules et veulent se marier à tout prix pour être protégées contre le risque d’être à nouveau maltraitée. « Nous ne perdons pas le contact avec elles » dit Ibrahim. « Nous les conseillons quand elles sont à l’extérieur ».

Et la femme qui a accepté de laisser ses blessures s’exprimer ouvertement ? Elle a engagé le processus douloureux du dépôt de plainte mais elle est toujours dévorée par le désir de punir l’auteur de ses tourments : « Il n’est pas humain, je le veux mort ! ».

Le centre, cependant, apporte de l’espoir : « Ici, je me sens en sécurité ; je ne suis pas seule. Je peux m’exprimer, je suis entendue. Ma douleur est partagée. Je veux étudier, être médecin. Je veux réussir. »

8 mars 2009 - The Electronic Intifada - traduction : JPP

Info-Palestine et Jerrold Kessel et Pierre Klochendler - The Electronic Intifada - mercredi 11 mars 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6276

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003

Les troupes coloniales enlèvent plus de 38 Palestiniens en Cisjordanie

AU moins 38 civils Palestiniens ont été enlevés mercredi 11/03/09 par les forces coloniales au cours d’opérations qui ont visé un certain nombre de zones de Cisjordanie.

Dans le village de Beït Omer, près de la ville de Hébron, les soldats ont kidnappé 35 habitants. Les témoins ont déclaré que les soldats ont pris d’assaut le village, imposé un couvre-feu, puis « fouillé » des maisons (more sionica) ; ils ont ajouté que les soldats ont regroupé 35 hommes âgés de 15 à 45 ans et les ont emmenés.

Pendant ce temps, 2 civils étaient enlevés, au cours d’une opération menée avant l’aube dans la ville de Tulkarem.

Les soldats ont encore enlevé un civil après l’invasion et la fouille de sa maison dans la vile de Ramallah.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Mercredi 11 mars 2009 – 15 : 47

http://www.imemc.org/article/59256

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004

La cour suprême sioniste interdit à un militant Palestinien de se rendre à Amsterdam pour recevoir une récompense

La « cour suprême » [ avec « court supême », ça ferait un nom de potage... - NdT ] sioniste a décidé, mardi 10/03/09, d’interdire à un militant Palestinien des droits de l’homme de se rendre à Amsterdam, aux Pays Bas, pour y recevoir une récompense.

Ce militant, Shahwan Jabarin, est le directeur pour la Cisjordanie de l’organisation de droits de l’homme Al Haq.

Il devait de rendre aux Pays-Bas pour y recevoir le prix « Geuzenpenning » au nom de l’organisation Al Haq. [Voyez par exemple l’article dans Electronic Intifada : http://electronicintifada.net/v2/humanrightswire.shtml - NdT ]

La porte parole de la « cour suprême » sioniste, Avelet Filo, a déclaré que le militant pacifiste était « impliqué avec des groupes terroristes »

Elle a ajouté que la « cour » était en possession de « preuves réelles » établissant un lien entre Shahwan et des groupes terroristes connus. C’est pourquoi, a-t-elle déclaré, Shawhan ne sera pas autorisé à voyager en raison de problèmes de sécurité.

Le quotidien sioniste en ligne Ha’aretz a rapporté que Edith Kwakernaak, porte parole de la Fondation Geuzen pour la Résistance aux Pays Bas, a déclaré que son groupe avait été choqué et déçu d’apprendre la décision des sionistes.

Edith Kwakernaak a déclaré que la liberté de mouvements est un principe fondamental des droits de l’homme, et ajouté qu’elle est très déçue que Shawhan ne soit pas autorisé à voyager.

L’organisation Al Haq a rapporté que Jabarin avait déclaré que même si le gouvernement colonial ne lui permet pas de voyager, la communauté des droits de l’homme reste victorieuse car elle élevé la voix contre l’injustice et l’oppression.

« Même si les autorités coloniales finissent par m’interdire de voyager la semaine prochaine, notre communauté, en tant que communauté des droits de l’homme, a quand même emporté une victoire dans ce cas car nous avons élevé la voix pour défier l’injustice de l’occupation », avait publié Al Haq.

« Bien que les autorités coloniales m’aient interdit d’assister à mon propre procès, je sens que j’y étais en esprit par la présence de mes collègues et camarades défenseurs des droits de l’homme. La vois collective que nous avons élevé témoigne de notre engagement sans relâche dans la lutte pour les droits de l’homme et la justice, qui finiront nécessairement par l’emporter. »

[ commentaires : « problèmes de sécurité », qu’ils disent. Et ils ont raison. Il y a, c’est vrai, un problème de sécurité en Palestine. Majeur. C’est la présence de l’établissement sioniste. ]

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – Mercredi 11 mars 2009 – 06 : 05

http://www.imemc.org/article/59246

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005

Les détenus mineurs sont soumis à toutes sortes de violences et d’exactions

Un des avocats de la Société pour le Prisonniers Palestiniens (PPS) a déclaré mardi 10/03/09 qu’il a pu rendre visite à un certain nombre de détnus mineurs à la prison sioniste Hasharon. Les détenus se plaignent de violations incessantes à leur encontre.

L’avocat a rencontré Suheib Issa al-Habal, âgé de 15 ans, originaire de Ramallah. Al-Habal a déclaré qu’il avait été kidnappé par l’armée coloniale le 26 novembre 2008. Il a été accusé d’avoir lancé des pierres sur les soldats et d’avoir attaqué un officier.

Ses parents n’ont pas été autorisés à lui rendre visite depuis qu’il a été enlevé en placé en détention, et il n’a pas été informé de la raison pour laquelle ses droits à recevoir des visites lui sont retirés.

Il a déclaré que lorsqu’il a été placé en détention, les soldats l’ont menotté et lui ont bandé les yeux, et l’ont emmené au camp de détention d’Ofer.

Il a été placé dans une petite pièce avec 12 autre détenus, dont tous étaient interdits de douche, et dans beaucoup de cas de même aller aux toilettes.

Près de 45 jours plus tard, il a été transféré dans la section pour mineurs de la prisons d’Ofer.

Egalement, le prisonnier Qais Azizi Musleh, du village de Kharbatha al-Misbah, a été kidnappé par l’armée coloniale, lui aussi le 26 novembre 2008. Il a déclaré à l’avocat qu’il est soumis à de mauvais traitements de la part des soldats.

Il a déclaré que les soldats, à plusieurs reprises, l’ont contraint, ainsi que d’autres détenus, de se tenir nu dans la cour de la prison.

Musleh a également déclaré qu’un soldat l’a frappé sur la tête et l’a attaqué avec son fusil.

Les sionistes prétendent que Musleh a jeté des pierres et des cocktails Molotov sur les soldats, et l’ont accusé en outre d’écrire des graffiti sur les murs du village.

La Société pour le Prisonniers Palestiniens a déclaré qu’il y a plusieurs détenus mineurs qui sont encore en détention et qui continuent à subir des interrogatoires, et qui n’ont papas le droit de voir leurs avocats.

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – Mercredi 11 mars 2009 – 00 : 11

http://www.imemc.org/article/59243

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006

L’armée coloniale enlève 7 Palestiniens dans diverses zones de Cisjordanie

Sept civils Palestiniens ont été enlevés par les soldats des forces coloniales au cors d’invasions menés avant laube dans diverses zones de Cisjordanie, mardi 10/03/09.

Les forces coloniales ont donné l’assaut à plusieurs maisons de la ville de Tulkarem et kidnappé 4 civils, selon des sources locales.

Cependant, trois habitants ont été kidnappés lorsque les soldats ont envahi la ville de Ramallah et des villages voisins, ont déclaré des sources locales.

Ces sept personnes ont été emmenées vers des centres de détention inconnus, ont ajouté les sources.

Par ailleurs, des sources locales dans la ville de Bethlehem ont déclaré que les soldats coloniaux avaient envahi la ville et cerné la maison de Mohamed and Ra’ed Fararjah. La famille a déclaré que les soldats leur ont laissé un ordre pour une rencontre avec la police secrète sioniste dans un camp militaire voisin.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Mardi 10 mars 2009 – 15 : 57

http://www.imemc.org/article/59237