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PALESTINE OCCUPEE
Prise d’otages et luttes intestines (ndlr)
Lundi, 2 mars 2009 - 19h34
lundi 2 mars 2009
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001
Rizqa : « la Conférence de Charm Cheikh invite ceux qui représentent mal les Palestiniens »
Le conseiller politique du premier ministre du gouvernement d’entente, Dr. Youssef Rizqa a déclaré, hier dimanche 01/03/09, que les organisateurs du sommet de Charm Al Cheikh pour la reconstruction de la Bande de Gaza, qui ont invité Salam Fayyad à représenter le peuple palestinien, sont allés à la mauvaise adresse, en soulignant que Fayyad ne représente que le côté international et les américains.
Dans une déclaration publiée par le centre de presse « Al Bayan », M. Rizqa a souligné que cette conférence devait invité le véritable représentant du peuple palestinien qui a été choisi démocratiquement, lors des élections législatives libres et transparentes, tout en soulignant que sans le gouvernement de la Bande de Gaza, il ne peut y avoir aucune reconstruction.
Il a ajouté que les décisions de ce sommet seront plus théoriques que pratiques, et qu’ils vont essayer de mettre des conditions politiques jusqu’à la formation du gouvernement d’unité nationale qui pourrait prendre un certain temps, avant qu’il ne soit créé, alors que la souffrance des personnes sans abris à Gaza vont attendre jusqu’à cette date.
Le conseiller politique de Haniyeh a considéré que les déclarations de Javier Solana, ainsi que des dirigeants de plusieurs pays européens sont basés sur l’appui de Mahmoud Abbas qui veut appliquer la volonté Européenne et américaine, en rappelant que les palestiniens avaient prouvé par leur volonté libre leur soutien à un gouvernement d’entente nationale que l’occident a violemment et injustement boycotté à Gaza.
Gaza - CPI - 02/03/2009 - 09:37
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002
Le Hamas déclare que les conditions politiques avant l’accord des comités sont un coup contre la réconciliation
Le Hamas a déclaré, aujourd’hui 02/03/09, que le dialogue inter-palestinien qui se tient, au Caire, sera certainement très différent des autres dialogues précédents, en confirmant qu’il va mettre fin aux désaccords internes et parviendra au succès espéré.
Pour leur part, le porte- parole du gouvernement d’entente, Tahar Al Nounou, et du Hamas, Fawzi Barhoum, ont condamné séparément, dans leurs communiqués de presses, toutes les tentatives, qu’elles soient palestiniennes, régionales, ou internationales, qui essayent de profiter des souffrances des Palestiniens et la situation particulièrement catastrophique dans la Bande de Gaza pour essayer d’obtenir des concessions au profit de l’occupation et ses alliés.
Dans ses propos reproduits par le journal, « Qods presse », hier dimanche 01/03/09, Al Masri a refusé totalement que la question de la réconciliation soit politisée dans le sens d’une telle orientation, notamment par ceux que les européens, les américains et l’occupation tentent d’appuyer contre le choix libre du peuple Palestinien.
Les dirigeants du Hamas ont insisté sur le fait que la reconstruction des infrastructures de la Bande de Gaza, complètement détruite, est une question légale, légitime, humanitaire et morale qu’on ne doit pas violer ou politiser.
Barhoum a appelé les parties qui participent à la conférence de Charm Cheikh à renforcer tous les efforts pour le soutien du peuple Palestinien violemment agressé par l’occupation, en espérant que la reconstruction de la Bande de Gaza et l’entrée des aides humanitaires doivent commencer le plus vite possible et sans aucune condition ou arrangement politique inacceptable.
Il est à mentionner que les palestiniens sont tombés d’accord, hier 01/03/09, pour la création d’un gouvernement d’entente, après avoir déterminé les missions des 5 comités nationaux pour la réconciliation et le dialogue inter-palestinien et que leurs travaux vont commencer le 10 mars et s’achèveront le 20 de ce mois.
[ commentaire : une question simple, mais qui continue à rester sans réponse après tant d’années : qui, en droit pur, est responsable de la Palestine ? La « communauté Internationale » ? Dans ce cas, par qui est-elle représentée ? Par l’ONU ? Ou bien par l’occupant, l’établissement colonial sioniste ? Ou par qui encore ? Par le peuple palestinien ? Dans ce cas, quelles sont les frontières, à commencer par les frontières géographiques, de sa responsabilité ? Dans ce cas encore, au nom de quoi est-il occupé, tant d’années après que les résolutions du Conseil de Sécurité airent prescrit le retrait des forces armées qui l’occupent ?
Pour moi, la Communauté Internationale, qui se déconsidère complètement en tolérant que le droit des gens soit bafoué de telle façon, qui, par ailleurs, n’a rien trouvé à redire à l’invasion de l’Irak sans autre cause que la soif étasunienne d’or noir, qui s’extasie en entendant l’actuel président étasunien déclarer qu’il va les retirer, ces troupes, mais très progressivement, et que bien entendu il se réserve de les ramener dare-dare si jamais « les intérêts » de son pays étaient en péril, et bien ce n’est finalement qu’une communauté de jean foutres !
Autre petite question : qui va dédommager, en espèces sonnantes et trébuchantes, les peuples victimes de l’impérialisme occidental ? Parce que, si la réponse est « Vae Victis », ne vous étonnez pas si ... ]
Gaza – CPI - 02/03/2009 - 12:22
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003
Ghusain : les agences de sécurité de Fayyad essaient de faire échouer les efforts de réconciliation
Ehab al-Ghusain, porte-parole du Ministère de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale, a condamné l’arrestation, lundi 02/03/09, de Ahmad Zaïd, un employé du ministère de l’intérieur à Ramallah, par des hommes de la sécurité responsables devant Fayyad, premier ministre du gouvernement illégitime de Ramallah.
Dans un communiqué de presse, Ghusain a déclaré que le fait que ces agences continuent à s’en prendre aux opposants politiques est une preuve manifeste
de la volonté de ces agences de faire échouer les entretiens du Caire pour parvenir à une réconciliation nationale.
Il a souligné que, malgré les promesses faites, la traque menée contre les partisans du Hamas ne s’était pas relâchée et que la dernière arrestation politique était celle d’Ahmad Zaïd.
Il a appelé tous les partis Palestiniens, ainsi que l’administration Egyptienne, à intervenir d’urgence pour faire cesser ces pratiques de « tendnaces antipatriotiques » qui visent à assurer l’échec des efforts de réconciliation.
Gaza – CPI - 02/03/2009 - 12:52
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004
Le régime sioniste envisagerait de doubler le nombre de colons en Cisjordanie
Le 02 mars 2009
Le gouvernement sortant sioniste a préparé des plans de colonisation intensive visant à quasiment doubler le nombre de colons en Cisjordanie occupée, selon un rapport publié, lundi 2 mars, par le mouvement anti-colonisation La Paix maintenant.
Ces plans de colonisation, élaborés par le ministère de l’habitat et qui doivent encore être soumis par le prochain gouvernement de droite, prévoient la construction de 73 000 logements dans les prochaines années, dont 5 700 dans des quartiers de Jérusalem-Est annexée. Au total, les constructions dans les implantations de la Cisjordanie occupée pourraient accueillir au moins 280 000 habitants, indique le mouvement, qui a révélé ces plans.
Le porte-parole du ministère de l’habitat, Eran Sidis, indique qu’il ne s’agissait que de « projets préliminaires » de planification urbaine, qui ne deviendraient opérationnels qu’après avoir reçu l’aval d’au « moins cinq instances officielles ». Il accuse La Paix maintenant d’avoir « mélangé des données qui n’ont rien à voir », sans pour autant démentir l’existence de ces projets.
Selon La Paix maintenant, la construction de 15 000 logements a déjà été approuvée, dont 9 000 sont en cours d’édification. Les plans prévoient en particulier, selon le mouvement, la construction d’une nouvelle implantation urbaine dans la région de Bethléem et celle de 3 000 logements reliant l’implantation de Maalé Adoumim, à l’est de Jérusalem, à la Ville sainte.
Lire l’article directement sur lemonde.fr
Le Monde
[ commentaires : oui oui, vous avez bien lu : ce n’est pas le « méchant Mr Netanyahu », mais bien le « gentil Mr Olmert » qui a présidé le gouvernement qui élabore ce genre de plans... Pas un pour racheter l’autre ! ]
CCIPPP et Le Monde - lundi 2 mars 2009
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7063
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005
La semaine de l’apartheid sioniste ou les conséquences économiques du Mur et de l’occupation
Le semaine de l’apartheid sioniste débute ce lundi dans les universités de Cisjordanie. Le coup d’envoi a lieu à Tulkarem, dans le nord ouest de la Cisjordanie, où une discussion sur les conséquences économiques du Mur est organisée.
Mohammad Jayyousi, membre du « Stop the Wall Campain » sera présent aujourd’hui pour l’ouverture de la semaine au Collège Al-Khadouri.
Les entreprises palestiniennes du district de Tulkarem discuteront avec les étudiants sur les difficultés qu’elles rencontrent dans la production, le marketing et l’exportation de leurs produits et ce en raison du régime d’occupation actuel. Elles insisteront également sur le besoin de stimuler la consommation interne, véritable outil de résistance économique à l’occupant.
Des productions locales seront exposées au collège de 9h30 à 15H30.
La semaine se poursuivra ensuite avec des projections de films et des conférences à Jérusalem Ramallah, Bethlehem, Hebron, Jenin, Jericho, Nablus, Qalqilia, Tulkarem et Tubas.
Tulkarem / PNN – 02.03.09
http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3516&Itemid=1
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006
L’enlèvement de neuf nouveaux prisonniers relance le débat sur les conditions d’incarcération
Au cours d’une incursion des forces coloniales tôt ce matin 02/03/09 en Cisjordanie, neufs Palestiniens ont été enlevés.
L’armée coloniale a pénétré à Naplouse et à Balata, le camp de réfugiés de la ville. Le camp de réfugié de Jalazone, au nord de Ramallah, a lui aussi été touché ainsi que le sud de la ville d’Hebron.
Une source militaire sioniste a précisé que les Palestiniens enlevés faisaient partie d’une liste de « recherchés », liste sur laquelle figure des milliers de personnes.
Actuellement, 11 000 palestiniens sont retenus dans les prisons coloniales dont la plupart sans motif d’inculpation ou jugement. Les soins médicaux sont largement insuffisants, bien loin des critères de la convention de Genève.
La « Palestinian Prisoners Society » rapporte que dans la prison d’Haddarim, l’administration coloniale a intensifié les restrictions des droits des prisonniers politiques Palestiniens et les soins médicaux pour ces derniers.
Ramallah/ PNN – 02.03.09
http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3517&Itemid=1
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007
La grève en Cisjordanie unifie un pays divisée sur la carte
« Ce que l’on fait subir à mes voisins à Silwan, c’est ce que l’on fait subir à la Palestine toute entière. » Tels étaient les propos d’Adela Hosseini au PNN samedi pendant la grève des commerçants contre la destruction de Jérusalem est.
Le quartier Al Bustan de Silwan, situé au sud de la mosquée Al Asqa, est l’un des douze quartiers voisins de Jérusalem sous la menace d’une destruction par les autorités israéliennes.
L’appel à la grève des commerces de samedi avait été lancé par l’Organisation de Libération de la Palestine. La semaine dernière, 90 familles avaient en effet reçu un ordre d’évacuation de leur maison à Al Bustan. Un pique nique a rassemblé environ 400 personnes au Ramallah’s Al Manara square.
Adela Hosseini vit à Sheik Jarrah, un autre quartier de Jérusalem menacé de destruction. Ce quartier est connu pour sa tente de protestation face aux expulsions, sa résistance à l’occupant en particulier depuis l’affaire Um Kamal Al Kurd.
Cette palestinienne avait été expulsée du quartier le 9 novembre 2008 par les autorités d’occupation. Soutenue par des organisations des droits de l’homme et des militants de la société civile, elle est devenue un symbole de la résistance populaire et de la non application de la résolution 194 des Nations Unies qui stipule le droit au retour pour les familles expulsées en 1948.
Hosseini précise que 28 de ses voisins à Sheikh Jarrah ont reçu des ordres de démolitions il y a six mois. « La peur de l’expulsion se ressent chez tous mes voisins ».
La grève générale a eu pour conséquence une désertion dans les rues de la ville centrale de Ramallah mais également des autres villes de Cisjordanie. A Bethléem notamment, les rues sont restées désertes ce samedi, seules les boulangeries et les pharmacies étant ouvertes.
Pour Hosseini, la grève en Cisjordanie permet d’unifier un pays qui est divisé sur la carte. « La plupart des Palestiniens ne peuvent pas se rendre à Jérusalem pour protester donc quand quelque chose se passe à Jérusalem ou à Gaza, la protestation a lieu en Cisjordanie. Nous somme une seule et unique nation, un seul et même peuple ».
Rappelons que Jérusalem est la capitale prévue pour le futur Etat palestinien. La multiplication des ordres d’expulsion est contraire au droit international et aux résolutions des Nations Unies.
Comme le souligne Borhan Daraghmeh au PNN, « Il est impossible que nous renoncions à Jérusalem. C’est une ville d’une grande importance pour les trois religions et c’est la capitale du futur Etat palestinien. »
A propos de l’efficacité de la grève, Daraghmeh reflète le sentiment de nombreux palestiniens : « il est important de montrer la solidarité avec les familles expulsés et d’attirer l’attention des medias. Cependant, ce n’est pas un moyen utile pour parvenir à un accord avec les israéliens. »
Il ajoute : « une grève est efficace lorsque deux parties sont en quête d’un accord, mais ce n’est pas le cas ici ».
Si la menace sur Jérusalem a toujours été constante, la résistance palestinienne ne l’a pas toujours été. Pour Sireen Barghouti, un étudiant de 19 ans, la grève aurait du venir plus tôt et avec d’avantages d’actions globales. « La décision est déjà prise. Une grève ne changera jamais les ordres de démolitions » insiste l’étudiant après la manifestation de samedi sous le ciel gris et le vent de Ramallah.
« Nous devons aller plus loin, il faut faire pression sur notre gouvernement pour qu’il en fasse davantage et chaque Palestinien devrait lui aussi faire le maximum pour remplacer les produits sionistes par des produits palestiniens »
Des centaines d’appel ont été lancés pour des boycotts. Ces derniers demeurent cependant difficilement réalisables, les produits sionistes étant souvent moins chers et jugés de meilleure qualité que les produits palestiniens.
Certains magasins sont restés ouvert malgré la grève. Pour ce commerçant, la grève est contre-productive. « La grève va avant tout toucher les familles les plus vulnérables qui ne peuvent pas se permettre de manquer un jour de travail. Le mieux que l’on puisse espérer est que la grève interpelle la communauté internationale, mais les attentes sont très faibles ».
Tareq Nowarat, manager d’une chaine de magasins dans le centre ville de Ramallah a fermé son magasin. Pour lui, la grève n’affecte pas les sionistes mais illustre l’opposition des Palestiniens à la politique d’occupation.
« Une grève n’aura pas d’impact économiques sur le régime colonial mais c’est l’outil que nous avons à disposition pour protester contre les actions israéliennes. Quand des choses comme cela se passent, c’est un moyen de mesurer la réponse palestinienne. Le régime sioniste veut voir jusqu’ou il peut aller. Nous ne pouvons pas simplement laisser faire ».
Des propos d’autant plus d’actualité alors que la radio militaire coloniale annonçait ce matin même que le Ministère de l’Habitat sioniste avait des plans de colonisation visant à quasiment doubler le nombre de colons en Cisjordanie occupée.
Ramallah/ PNN – 02.03.09
http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3515&Itemid=1
