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Affaire Hariri

Le temps, facteur d’érosion d’un dossier explosif et, apparemment, toujours aussi obscur.

Vendredi, 20 février 2009 - 7h13 AM

vendredi 20 février 2009

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Du premier rapport du juge Mehlis, en passant par sa seconde mouture, au rapport, actuellement en instruction sous la direction du juge belge Brammertz, il aura fallu 4 ans....................pour, semble-t’il, parvenir à constater que l’impossibilité actuelle de répondre à de nombreuses questions fondamentales concernant ce dossier sensible, ne permet pas de déterminer avec certitude, précision et « preuves à l’appui », les responsabilités des nombreuses personnes ou personnalités, mises en cause, mises hors de cause, indûment soupçonnées, évoquées par des témoins et (ou) des faux témoins etc......

La mission du juge Brammertz, issu de la CPI, devait être courte et « productrice » ; en fait, la reprise en main du dossier révèla de trés nombreuses anomalies et une précipitation lors de la précédente enquête, source de nouvelles investigations et donc de recherche de nouvelles pistes.

Des éléments contradictoires, et qui semblent ne pas été éclaircis depuis, sont probablement au coeur du temps mis à tenter de conclure dans le cadre d’une justice internationale qui, en l’espèce, se veut capable de parvenir à des conclusions incontestables basés sur un dossier au contenu formellement avéré.

En commencant ses travaux début mars prochain, le Tribunal spécial pour le Liban, installé à La Haye, va devoir se livrer à un tri sélectif de documents et d’auditions desqels sortira peut-être un jour une vérité qui peut être sera trés différente de celle que laissait supposer les tout premiers rapports.

Michel Flament, Coordinateur