Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > CRIMES DE GUERRE ISRAELIENS ET MORTELLE COMPLICITE DE L’EGYPTE (...)

PALESTINE OCCUPEE

CRIMES DE GUERRE ISRAELIENS ET MORTELLE COMPLICITE DE L’EGYPTE (ndlr)

dimanche 8 février 2009

Numéro : 06

nombre d’entrées : 6

001

Ramallah, c’est maintenant la « Zone Verte »

Les témoignages de ma famille, d’amis, des témoins et d’autres sont tout à fait décourageants...

Beaucoup maintenant en Palestine parlent de Ramallah comme étant la version de la « Zone Verte » irakienne en Palestine et comparent la situation vécue par les étudiants qui ont tenté d’exprimer leur colère et leur frustration face à ce que les sionistes font/ont fait à la population de Gaza à celle vécue dans d’autres pays et régimes arabes despotiques, en particulier à celle de l’Egypte !

Les étudiants de l’Université de Bir Zeit ont été roués de coups par des forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne masquées lorsqu’ils ont tenté de manifester contre les crimes de guerre dans la bande de Gaza.

De nombreux étudiants ont été blessés, certains victimes de fractures, alors que l’Autorité Palestinienne tentait d’étouffer toute forme d’expression de sympathie parmi la population palestinienne de Ramallah et dans d’autres parties de la Cisjordanie (beaucoup d’entre vous peuvent donc maintenant comprendre pourquoi les sionistes ont autorisé l’Autorité palestinienne à envoyer des centaines de ses membres de services de sécurité formés par les Egyptiens et les Jordaniens à Hébron/Jénine/Naplouse, en préparation de l’invasion sioniste de la bande de Gaza) !

Alors que le régime sioniste affamait et imposait un blocus à la population de Gaza et effectuait son invasion barbare dans la bande de Gaza, les services de sécurité de l’Autorité Palestinienne écrivaient les sermons de la prière du vendredi et prévenaient les imams de ne pas s’écarter des sermons écrits pour eux ET comme précaution supplémentaire, les services de sécurité de l’Autorité Palestinienne, masqués et vêtus de leurs équipements anti-émeutes (fournis par les États-Unis et formés par les États-Unis en Égypte et en Jordanie) attendaient les fidèles qui sortaient de la prière du vendredi, pour veiller à ce qu’ils n’osent pas manifester ou exprimer leur colère face à ce qui arrivait à leurs frères et sœurs dans la bande de Gaza (merci à l’entité sioniste et à l’Amérique pour leur enseignement de la démocratie et de la liberté de parole et d’expression à l’Autorité Palestinienne. Je suppose que ces libertés sont réservées seulement aux Américains et aux sionistes et qu’elles ne s’appliquent pas aux Palestiniens) !

Les abrutis de l’Autorité Palestinienne qui font le sale boulot pour leurs maîtres sionistes sont des jeunes au chômage qui, après six mois de formation en Jordanie ou en Égypte, sont envoyés dans des zones qui leur sont « étrangères » (les jeunes hommes de Ramallah sont envoyés à Naplouse ou Hébron, tandis que ceux d’Hébron ou Naplouse sont envoyés à Ramallah et ainsi de suite afin d’éliminer ou de réduire les chances que les personnes qu’ils sont chargés de maltraiter et d’opprimer ne les reconnaissent pas. Je suppose qu’ils ne veulent pas que « des frères » frappent leurs frères ou leurs pères et ainsi de suite) ...

Les quelques marques de sympathie autorisées par l’Autorité Palestinienne étaient des veillées aux « chandelles » dans le centre de Ramallah, où les jeunes devaient suivre un script (je peux le comprendre en Europe ou aux États-Unis, MAIS PAS en Palestine) et il semble que les jeunes de Ramallah aient été infiltrés par ces soi-disant « pacifistes étrangers » qui les ont pour l’essentiel « neutralisés », en les transformant en rien de plus que des « pacifistes » fumeurs de narguilés/buveurs de café stupéfaits.

Il semble que la fameuse rue palestinienne, qui a résisté à l’une des forces les plus barbares et inhumaines de la terre, ait été pacifiée dans la « zone verte » où fleurissent les cafés, les restaurants et les magasins à la mode pour distraire les jeunes pendant que la population de Gaza était massacrée et affamée, permettant ainsi de « couper le lien » avec les habitants de Gaza comme s’ils vivaient sur une terre « lointaine » et « très éloignée » !

La « Zone Verte » maintient ses prisonniers « heureux » et distraits, et fait des « exemples » de ceux qui ne sont pas si « contents que ça de leur cage » d’une façon ou d’une autre ...

Un triste jour s’est abattu sur nous lorsque nous avons constaté qu’en effet il y avait beaucoup plus de manifestations de solidarité dans les rues européennes et américaines que dans la « Zone Verte » de la Palestine.

C’est précisément ce que les sionistes voulaient du défunt Yasser Arafat lorsque le défunt Premier ministre israélien Rabin a dit qu’il ne voulait pas de « démocratie en Palestine », il a dit : « Nous avons besoin d’un dictateur fort et impitoyable pour diriger les Palestiniens » ...

Traduction : MG pour ISM

ISM et Mike Odetalla > Hanini@comcast.net - Ramallah - 07-02-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11158&type=temoignage≤sujet=Collabos

********************

002

Une Paix sans Justice

Il est bon de remarquer qu’à ce jour tous les pays arabes qui avaient accepté la version occidentale de « paix » et qui avaient reconnus l’état juif, sont devenus :
- plus répressifs envers leur peuple
- ont les meilleurs services de renseignement et de centres de torture que l’Occident puisse offrir
- leur démocratie est pratiquement inexistante à tous les niveaux et
- leur économie ne peut pas survivre sans aide étrangère

Etant donné que cette version de « paix » ignore le fait que le peuple palestinien a pratiquement subi un nettoyage ethnique et qu’il a été dépossédé de sa terre native, cette version est extrêmement impopulaire auprès des Arabes. En conséquence, les puissances occidentales ont eu recours à toutes sortes de méthodes pour imposer cette version de la « paix » aux régimes arabes et la conséquence a été une répression et une corruption qui ont atteint des niveaux sans précédent. Les exemples dans le monde arabe sont trop nombreux pour qu’on les énumère surtout en Cisjordanie occupée et en Egypte.

Une telle version de la « paix » nécessite que l’occident et le régime sioniste soutiennent en permanence les régimes arabes corrompus afin de prolonger les traités de « paix » impopulaires avec le régime sioniste et, sans corruption et répression, ces traités impopulaires ne pourraient pas durer plus d’une journée. Alors que la corruption et la répression augmentent, ces régimes arabes deviennent de plus en plus impopulaires ce qui entraîne encore plus de répression et de corruption.

Ces cercles vicieux de répression et de corruption (qui sont nécessaires pour soutenir cette version de la « paix ») sont devenus une sorte de plan pyramidal qui finira par s’effondrer sous son propre poids. Si l’Histoire peut être juge, cette version de la « paix » (qui se base sur l’usurpation des droits nationaux palestiniens) sera la malédiction des régimes arabes et des personnes qui en font leur choix. A cet égard, il est bon de faire remarquer que même David Ben Gourion (le premier Premier Ministre de l’établissement sioniste) avait reconnu qu’une paix sans justice n’est simplement pas possible.

Il avait déclaré en 1919 :

« Tout le monde se rend compte des problèmes qui existent concernant les relations entre les Juifs et les Arabes. Mais personne ne voit qu’il n’existe pas de solutions. Il n’y a pas de solution !...Le conflit entre les intérêts des Juifs et les intérêts des Arabes en Palestine ne peut être résolu par des faux semblants. Je ne connais aucun Arabe qui serait d’accord avec l’idée que la Palestine sera nôtre - même si nous apprenons l’arabe...et je n’ai pas besoin d’apprendre l’arabe. D’un autre côté, je ne vois pas pourquoi « Mustafa » devrait apprendre l’hébreu... C’est une question nationale. Nous voulons que le pays soit nôtre. Les Arabes veulent que le pays soit leurs » (One Palestine Complete, p. 116).

De même, Ze’ev Jabotinsky (un des dirigeants sionistes les plus influent) avait reconnu que les Arabes ne reconnaitraient la vision sioniste que par la force des armes. Déclaration faite dans son fameux article « Iron wall » de 1923 :

« ...La colonisation peut ainsi se développer sous la protection d’une force qui ne dépend pas de la population locale, derrière le mur de fer qu’ils seront incapables de briser... un accord volontaire n’est tout simplement pas possible. Tant que les Arabes garderont une lueur de l’espoir qu’ils réussiront à se débarrasser de nous, rien au monde ne pourra les amener à abandonner cet espoir, justement parce qu’ils ne sont pas des « déchets » mais des personnes bien vivantes. Et des êtres vivants ne seront prêts à céder sur des questions si fatidiques que lorsqu’ils abandonneront tout espoir de se débarrasser des colons étrangers.

Ce n’est qu’à partir de là que les groupes extrémistes avec leur slogan « Non, jamais » perdront leur influence et seulement à ce moment là que leur influence se transférera à des groupes plus modérés. Et ce n’est qu’à ce moment là que les modérés proposeront des suggestions pour un compromis. Et alors ils commenceront à négocier avec nous autour de questions matérielles telles que une garantie qu’on ne les expulserons pas...et l’égalité des droits civils et des droits nationaux ».

La « Paix » sans justice pour le peuple palestinien équivaut à une sorte de transaction financière entre des individus et non avec un peuple. Le peuple palestinien est un peuple patient et comme tous ceux qui sont avides d’une paix juste ; ils attendront le jour où enfin une paix juste et durable arrivera.

Abu al-Sous (Salah Mansour) est fondateur et éditeur de http://www.PalestineRemembered.com, le plus important site en ligne de la communauté palestinienne.

27 janvier 2009 - PalestineRemembered - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://www.palestineremembered.com/...
Traduction de l’anglais : Ana Cléja

Info-Palestine et Abu al-Sous - Palestine Remembered - samedi 7 février 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6050

*******************************************************

003

Un terrorisme d’état pire que le 11 septembre

Les derniers jours de cette meurtrière agression, la gravité de la perversion qui anime la soldatesque sioniste et ses commanditaires aura été à son comble.

Les cas de dérives se sont multipliés et attestent, s’il le fallait encore, du degré d’inhumanité qu’entretient tout esprit guerrier. Loin des cibles du Hamas comme se plaisent à l’ânonner les dirigeants sionistes et les hyènes qui leur tournent autour, tout ce qui bougeait et entrait dans le champ de vision des soldats, était pris pour cible. Selon le chef des services d’urgence à Gaza, sur les quelques 1330 victimes déclarées, plus des deux tiers se révèlent être des enfants, des femmes et des personnes âgées. Le nombre de blessés avoisine les 5300. Et des corps continuent à être découverts sous les ruines.

Bien qu’elle ait pris soin de renseigner les responsables militaires sionistes, l’UNRWA (l’agence de l’ONU en charge des réfugiés) a été visée à diverses reprises à travers ses écoles et ses bâtiments officiels servant d’abris aux familles dont l’habitation avait été détruite par les bombardements ; ses convois humanitaires, ses ambulances et son personnel médical ont été pris pour cibles ; quelques jours avant le cessez-le-feu, c’est carrément son quartier général et un précieux entrepôt de denrées alimentaires et de médicaments qui sont partis en fumée. Même la Croix Rouge dont on connaît l’habituelle retenue, a dénoncé le drame humanitaire sans précédent rencontré dans ce moignon de territoire, et expliqué les multiples obstacles posés par l’armée pour empêcher de secourir les blessés. Ainsi de ces quatre enfants retrouvés après plusieurs jours, gisant sur un matelas, hagards et affamés, incapables même de se lever seuls, accrochés aux corps de leurs mamans respectives, toutes mortes...

Les plus hauts représentants du gouvernement sioniste n’ont cessé de baver à la presse avec une indifférence proche de l’autisme qu’il n’y avait aucune crise humanitaire à Gaza, quand l’ONU déclarait que 750 000 personnes étaient sans eau et 1 000 000 privés d’électricité, après un blocus qui dure depuis près de deux ans. Le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU a adopté une Résolution à Genève qui « condamne vigoureusement l’opération sioniste » à Gaza se traduisant par des « violations massives du Droit humanitaire ». Même la trêve de trois heures par jour, acceptée sous la pression internationale après le début de cette déferlante n’a été respectée par l’armée sioniste qu’une poignée de jours, et du personnel médical international arrivé via la frontière égyptienne confirmait que les bombardements étaient incessants.

Le pire est probablement venu du témoignage accablant d’un enfant d’une dizaine d’années - corroboré par d’autres - allongé sur une civière et dont le visage blessé et contusionné balbutiait les conditions dans lesquelles un massacre (de plus !) s’était perpétré. Témoignage confirmé aussi par l’OCHA (l’office de l’ONU pour la coordination humanitaire). Le lundi 4 janvier à Zeitoun, l’armée sioniste a rassemblé en les battant 110 habitants d’un quartier (dont la moitié était des enfants) pour les enfermer dans une pièce, sans nourriture, sans eau et sans électricité. Le lendemain, ils les ont bombardés à plusieurs reprises. Trente d’entre eux sont morts. Les autres pour la plupart, sont blessés, parfois gravement au point de rester handicapés à vie. Le gouvernement coupable de tels crimes pourra toujours tenter d’expliquer à un tribunal international qu’il s’agissait-là de cibles du Hamas. Si nos valeurs ont encore un minimum de fondement, et si le mot justice représente encore un timide espoir pour l’humanité, les responsables de tels actes doivent être jugés et condamnés pour crimes contre l’humanité.

Outre le fait de nous rappeler de sombres souvenirs, ces pratiques nous indiquent que les allégations du gouvernement sioniste sont, comme toujours, fausses et mensongères quant aux objectifs poursuivis.

Le régime sioniste a voulu démontrer la puissance des frappes chirurgicales de son armée exemplaire... Les images que nous en retiendrons nous auront surtout montré son désarroi face à une résistance dont elle n’arrive pas à bout. Et même si les plus hauts responsables sionistes se gargarisent du succès de l’opération PLOMB DURCI - ce qui n’est pas le cas puisque la résistance palestinienne peut toujours envoyer ses roquettes vers la zone sioniste - nul doute que cette opération ratée aura sérieusement et définitivement pris du PLOMB DANS L’AILE sur le terrain médiatique tant elle participe à l’écœurement et au dégoût de l’ensemble des peuples de la planète.

Nos plus hautes instances toujours très sûres d’elles-mêmes dans la distribution des bons et des mauvais points devraient peut-être méditer quelques chiffres pour prendre toute la mesure du massacre qui vient de se produire à Gaza, en le transposant simplement à l’échelle des USA : les 1 330 morts palestiniennes correspondraient à 265 000 Américains tués, et les 5 300 blessés, à plus d’un million ! Autrement plus grave que le 11 septembre qui a remué la planète de fond en comble par ses lois anti-terroristes et ses pratiques liberticides, et a fait dire aux plus aliénés que nous étions « tous Américains » ! On aimerait entendre les mêmes dire aujourd’hui que nous sommes tous Palestiniens, et les voir agir de manière ferme et déterminée pour contraindre le régime sioniste à se conformer au Droit international par tous les moyens.

Si les dirigeants européens avaient le courage et l’honnêteté de regarder la réalité en face, l’évidence d’avoir un langage et un comportement clairs leur apparaîtrait d’emblée comme les meilleurs garants de la pérennité même de nos démocraties, et leur indiquerait d’arrêter toute compromission avec les criminels, quels qu’ils soient. C’est ce double langage de ceux-là mêmes qui martèlent tout faire pour éviter d’importer le conflit chez nous, qui y participe. Et autorise aujourd’hui les responsables sionistes à déclarer le plus naturellement du monde que la prochaine réaction de l’armée « sera disproportionnée » alors même que le décompte des victimes précédentes n’est pas encore achevé !

Encore et toujours, ce sont bien nos comportements politiques ambigus qui sont co-responsables du drame palestinien.

Daniel Vanhove est Observateur civil

Il a publié aux Ed. Marco Pietteur - coll. Oser Dire :
Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes - 2004
La Démocratie mensonge - 2008

Du même auteur :
A Gaza, après les bombes le droit international ? Peu probable... - 27 janvier 2009
Scènes ordinaires de la vie en Palestine, à Gaza - 20 janvier 2009

4 février 2009 - Communiqué par l’auteur

Info-Palestine et Daniel Vanhove - jeudi 5 février 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6052

*******************************************************

004

L’armée coloniale donne l’assaut au village de Bil’in et attaque deux journalistes

Les forces coloniales ont attaqué le village de Bil’in, près de Ramallah, samedi 07/02/09 à minuit.

Des témoins ont déclaré à IMEMC que les soldats ont fouillé un certain nombre de maisons, et que, lorsque Haytham Al Khateeb et Samir Nazal, deux journalistes locaux, ont voulu prendre des photos, les soldats les ont attaqué et les ont gardés prisonniers pendant deux heures avant de les relâcher.

L’armée est partie du village après avoir « fouillé » les maisons, sans prendre d’otages.

Depuis près de 4 ans, le village de Bil’in est la scène de manifestations hebdomadaires contre le Mur d’Annexion sioniste illégal, construit sur des terres privées Palestiniennes, et surtout à l’intérieur des Territoires Palestiniens Occupés où les sionistes n’ont, selon le droit international, qu’une chose à faire : organiser leur départ.

[ commentaires : ils arrivent à minuit, l’heure des voleurs et des brigands. Qu’ils sont, d’ailleurs. Leur seul but, c’est d’intimider les gens, de leur rendre la vie impossible. M’étonnerait qu’ils y arrivent juste en claquant des doigts... ]

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Dimanche 08 février 2009 – 01 : 06

http://www.imemc.org/article/58813

********************

005

La « Marine » sioniste bombarde les plages au nord et à l’ouest de Gaza.

Les forces navales sionistes [ Je n’arrive pas à appeler « la Marine » des gens qui tirent sur les pêcheurs... NdT ]ont bombardé, samedi 07/02/08, plusieurs zones de la côte nord et ouest de gaza, causant des dommages importants à des dizaines de bateaux de pêche appartenant à des pêcheurs Gazaouis.

Le site d’information Arabs48 a rapporté que des unités des forces navales sionistes ont ouvert le feu sur les pêcheurs et leurs bateaux, dans le but de les empêcher d’aller à la pêche.

Vendredi, un pêcheur Palestinien a été blessé lorsque les forces sionistes ont ouvert le feu sur des dizaines de maisons et de bateaux de pêche à Rafah, au sud de la Bande de Gaza.

Le siège de Gaza par les sionistes comporte un blocus portant sur tous les aspects de la vie, et inclut la fermeture de tous les terminaux aux frontières, des terminaux commerciaux, et l’interdiction faite aux pêcheurs de sortir pour pêcher, ce qui signifie la fin de leur source de revenus.

En plus des victimes des tirs et des bombardements, le siège a également coûté la vie à des centaines de malades qui n’ont pu quitter Gaza pour recevoir des soins ailleurs.

Les centres médicaux et les hôpitaux sont à court de fournitures médicales de base et d’équipements qui ne disposent pas des pièces de rechange nécessaires à leur maintien en fonctionnement.

On peut mentionner que, samedi 07/02/08, les forces ennemies ont envahi la ville de Khuza’a, à Khan Younis, dans le sud de la Bande de Gaza.

Des témoins oculaires ont rapporté qu’au moins 4 bulldozers militaires et 6 chars de combat ont avancé de 600 m à l’intérieur de la ville et ont passé les terres au bulldozer pendant que l’armée tirait sur les maisons alentour ; il n’y a pas eu de blessés.

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – Dimanche 08 février 2009 – 05 : 17

http://www.imemc.org/article/58815

********************

006

L’Egypte interdit l’entrée à Gaza d’une commission d’enquête internationale

06/02/2009

Les autorités ont interdit jeudi une commission d’enquête internationale dépêchée par le Procureur général du Tribunal pénal international (TPI) de se rendre dans la Bande de Gaza pour enquêter sur place sur les accusations de crimes israéliens de guerre.

Pourtant, révèle l’avocat international, Louay Dib membre de la commission (qui comprend en plus quatre avocats, dont deux de nationalité française et deux autres norvégiens, tous experts devant les tribunaux internationaux), cette commission a présenté tous les documents réclamés par les autorités égyptiennes.

Selon Dib, le TPI a créé trois autres commissions qui ont pour mission de présenter ses services dans le pronostic judiciaire total de la question. Elles comprennent des experts en médecine légale, d’autres, militaires, qui doivent enquêter sur la nature des armements utilisés et des bombes qui ont été larguées sur Gaza, en plus d’experts chargés de savoir si les pilonnages ont frappé des civils ou des membres du mouvement du Hamas.

Ces commissions ont été créées en réponse à plus de 800 plaintes portées par des avocats, et de 900 autres portées par des organisations européennes de droits de l’homme devant le TPI, contre des criminels de guerre sionistes.

Interrogé sur les raisons de cette interdiction, un responsable égyptien qui a requis l’anonymat s’est contenté de préciser que les autorités égyptiennes ont décidé de permettre le passage vers la Bande de Gaza à ceux qui sont bloqués dans le côté égyptien du terminal de Rafah, et de permettre la sortie vers l’Egypte de délégations étrangères qui étaient entrées antérieurement à Gaza.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx ?id=73027

CCIPPP - dimanche 8 février 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6984