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Version originale en anglais en 2è partie de l’article

Et maintenant le fantasme Mitchell...

Par Khaled Amayreh - Dimanche, 1 février 2009 - 22h33

dimanche 1er février 2009

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Il est vraiment difficile de prendre au sérieux ceux qui pensent que le nouvel émissaire américain au Moyen Orient, George Mitchell, a une chance réelle d’amener Israël, l’entité semblable aux nazis, à mettre fin à son occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem Est et de la Bande de Gaza, et donc de conclure une paix juste et durable dans cette partie torturée du monde.

C’est vrai que Mitchell a réussi à résoudre le conflit de 800 ans en Irlande du Nord. Cependant, avec le contrôle strict d’Israël sur le Congrès Américain, sur les médias et le discours public, il est peu vraisemblable qu’il soit en mesure de faire beaucoup en termes de pression sur l’Etat d’apartheid pour qu’il prenne une décision stratégique qui mettra fin à ses 40 ans d’occupation coloniale des territoires palestiniens.

Les facteurs militant contre la mission de Mitchell sont nombreux et importants.

D’abord, Mitchell devrait être assez honnête pour réaliser qu’Israël a effectivement tué tout projet réaliste de créer un Etat palestinien viable en Cisjordanie. La construction de centaines de colonies exclusivement juives partout dans les territoires occupés n’a tout simplement laissé aucune place à l’établissement d’un tel Etat.

Ceci bien sûr à moins qu’une direction palestinienne collaborationniste accepte, soit par la cajolerie soit par la coercition, un « Etat » constitué de bantoustans et de townships coupés les uns des autres et sous strict contrôle israélien.

Inutile de dire qu’un bradage aussi scandaleux des droits palestiniens serait rejeté avec force et violence par une grande majorité de Palestiniens, et n’importe quel « Judenrat* » palestinien acceptant un tel marché serait broyé sans pitié et ses membres tués comme des chiens errants dans les rues de la Cisjordanie. Les traitres qui troquent le patrimoine national de leur peuple pour de l’argent, des capitaux et un traitement de faveur de la part de l’Amérique et d’Israël ne peuvent pas espérer un meilleur traitement de la part de leur peuple. C’est de cette manière que partout on traite les félons.

De plus, il est maintenant tout à fait clair qu’aucun gouvernement israélien ne sera en mesure, même s’il le voulait, de démanteler les centaines de colonies construites sur la terre arabe occupée depuis 1967. La société et l’environnement politique israéliens sont beaucoup trop cocardiers pour permettre qu’un gouvernement israélien abandonne les « trophées » de la Guerre des six jours.

Certains arguent que les colons et leurs partisans peuvent être rejetés par une majorité d’Israéliens qui veulent la paix. Eh bien, ce n’est pas une appréciation juste de la réalité. Les colons et leurs supporters représentent une majorité réelle au sein de la société israélienne et en particulier au sein de l’armée israélienne, comme le montreront sans aucun doute les prochaines élections israéliennes.

C’est la raison pour laquelle les gouvernements israéliens successifs se sont constamment abstenus de démanteler la moindre colonie, y compris celles qui avaient été créées en toute illégalité vis-à-vis de la loi israélienne elle-même (toutes les colonies sont illégales selon la loi internationale, comme l’a déclaré il y a quelques années la Cour Internationale de Justice de La Haye).

Les dirigeants israéliens savent, au fond de leur cœur, que le démantèlement des colonies et le déplacement des colons conduiraient à une guerre civile juive. Olmert, dont la plateforme électorale, il y a quelques années, était basée sur la promesse d’évacuer les colonies à l’est du « mur de séparation » a finalement plié devant les colons et n’a pas osé détruire un seul avant-poste.

En conséquence, il est inconcevable qu’en l’absence d’un tremblement de terre politique et psychologique vraiment massif qui secouerait la psyché israélienne collective, aucun gouvernement israélien ne sera en mesure de s’embarquer dans la tâche impensable de démanteler les colonies et de se retirer aux lignes d’armistice du 4 juin 1967.

Il va sans dire qu’un tel « tremblement de terre » ne peut être déclenché que par les Etats Unis, le gardien-allié d’Israël. Cependant, pour qu’un tel tremblement de terre se produise en Israël, un tremblement de terre politique plus puissant devrait s’être produit d’abord à Washington D.C.

Je parle d’une transformation mentale et politique, une vraie révolution qui libèrerait la classe politique américaine de la poigne du zionisme américain, la goule diabolique qui saisit l’Amérique à la gorge.

Ceci nous amène à une autre question. L’Amérique est-elle capable de s’extirper elle-même de l’étau zioniste ? L’Amérique peut-elle dire « non » au tyran israélien et agir sur lui ? L’Amérique peut-elle se montrer plus maligne et déjouer les manœuvres de la clique zioniste tyrannique qui asservit l’Amérique aujourd’hui ?

Je pose ces questions parce que pour résoudre le conflit en Palestine, on a essayé tous les vieux outils, jusqu’à la nausée, qu’ils se sont avérés inefficaces et qu’ils ont fait faillite.

Il faut nécessairement de nouveaux outils « non orthodoxes » et « originaux » qui convaincraient Israël que « ça suffit » et que l’Amérique ne continuera pas à jouer le rôle de la putain puissante au service de la suprématie zioniste au Moyen Orient.
Mais pour aboutir à une telle réalisation, l’Amérique devrait penser avec honnêteté et accepter de se lancer dans l’introspection. L’Amérique devrait affronter les faits nus sur le monstre simili-nazi appelé Israël. L’Amérique devrait affronter le fait que l’énorme crise qui hante aujourd’hui l’économie américaine est à attribuer d’abord et avant tout à Israël. De plus, l’Amérique doit réaliser qu’à moins qu’Israël ne soit maîtrisé, l’Amérique elle-même chutera. N’est-elle pas déjà en train de le faire, au moins en partie parce qu’elle a permis à une minuscule entité criminelle, à 10.000 kms, de dicter la politique et la conduite américaine vis-à-vis du reste du monde ?

Après tout, c’est Israël qui, en usant de tromperie, a poussé l’ignare avéré de la Maison Blanche, George Bush, à envahir, occuper et détruire deux nations musulmanes souveraines, et assassiner ou causer la mort de plus d’un million d’être humains.

C’est Israël qui a envisagé la soi-disant « guerre contre le terrorisme ». Et il pourrait bien être prouvé qu’Israël était derrière les événements du 11 Septembre. Non, je n’en ai pas les preuves irréfutables, là, maintenant, mais le serpent zioniste fourbe est trop diabolique, trop infâme et trop malhonnête pour qu’on lui accorde le bénéfice du doute.

Je voudrais donc donner l’avis suivant à M. Mitchell.

Ne soyez pas naïf ; Israël et ses dirigeants vont essayer d’édulcorer votre mission en la vidant de toute substance. Ils chercheront à vous noyer sous des flots de tactiques de diversion. Ils vont soulever toutes sortes de questions, réelles et imaginaires, pour vous embrouiller. Ils vont sans vergogne soulever la question du terrorisme, ignorant le fait cardinal qu’Israël est lui-même la personnification la plus diabolique du terrorisme dans le monde. Ils vont vous parler d’ « antisémitisme », fermant les yeux sur le fait évident que les comportements nazis d’Israël, c’est-à-dire la guerre génocidaire récente à Gaza, sont les premières causes de l’antisémitisme dans le monde.

Ils vont vous confronter à une avalanche de distractions pour détourner votre attention de la seule question centrale, leur occupation interminable simili-nazie de la terre palestinienne et leur oppression absolue du peuple palestinien.

Si vous êtes courageux et honnête, affrontez-les, faites-leur froncer les sourcils, mettez-les en colère. Mais ne tremblez pas, ni ne cédez à leurs tactiques brutales, même s’ils menacent de mobiliser contre vous le Congrès et votre patron à Washington.

Ils peuvent insinuer que les Juifs contrôlent l’Amérique et donc pousser le Président à vous virer. Ne vous laissez pas impressionner. Faites-en directement part à M. Obama.
Vous risquez d’être confronté bientôt à un homme nommé Benyamin Netanyahu, qui sera vraisemblablement le prochain Premier Ministre d’Israël.

Cet homme est un menteur pathologique, un propagandiste professionnel qui pense qu’une hasbara (propagande) efficace est la solution à tous les problèmes. Les tactiques de diversion et la tergiversation verbale sont sa politique et la propension au mensonge pur est son modus operandi. Alors, ne vous laissez pas tromper par ses tours de passe-passe.

Enfin, je voudrais vous dire ce qui suit :

Soyez honnête et franc avec votre patron à Washington. Dites lui qu’Israël ne veut pas la paix et ne cherche pas de véritables partenaires de paix parmi les Palestiniens. Un pays qui a construit et qui continue de construire des colonies sur une terre volée ne veut à l’évidence pas la paix. De plus, un pays qui brutalise les partenaires de la paix, c’est-à-dire l’Autorité Palestinienne, pour qu’ils agissent et se comportent exactement comme les « conseils juifs » l’ont fait en Europe occupée par les nazis, ne cherche pas d’authentiques partenaires de paix, mais d’authentiques collaborateurs.

Dites aussi à M. Obama qu’Israël et ses dirigeants ne prennent pas réellement l’Amérique au sérieux. Je vous donne un exemple. En huit ans de mauvaise gestion de Bush, et en dépit des demandes incessantes et à l’occasion agressives de Washington de retirer les barrages routiers de Cisjordanie pour améliorer la mobilité palestinienne et aider à revitaliser l’économie moribonde de la région, Israël a en réalité augmenté plutôt que diminuer le nombre de ces maudits checkpoints et barrages… et il l’a fait au nez et à la barbe de l’Amérique.

Olmert ne s’est-il pas vanté récemment d’avoir ordonné au Président Bush de donner instruction à Condoleezza Rice de s’abstenir de voter en faveur d’une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies appelant au cessez-le-feu dans la Bande de Gaza ?

Souvenez-vous que ces barrières sont érigées au cœur des centres de population palestinienne, pas le long de la Ligne Verte, c’est-à-dire entre Israël lui-même et la Cisjordanie. Leur but premier est de torturer et de brutaliser le peuple palestinien.

Ceci a eu lieu pendant que les dirigeants et responsables israéliens copinaient avec Rice, qui a visité Jérusalem Occupée et Ramallah 24 fois. Et le résultat de toutes ces visites fut un grand et gros zéro. Eh bien, M. Mitchell, essayez de tirer les leçons de l’échec monumental de Rice… ne le reproduisez pas, même si vous devez démissionner.

Bonne chance, M. Mitchell.

* Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands créèrent des Judenräte (au singulier, Judenrat), c’est-à-dire des conseils juifs. Ces administrations municipales juives servaient à transmettre et à appliquer les ordres et les législations des nazis. Les membres des conseils juifs eurent aussi la charge de fournir des services communautaires de base à la population juive enfermée dans les ghettos. Ils étaient à la fois des courroies de transmission et des administrations complètes pour les Juifs, dont des unités de police

Source : Exposing Israel
Traduction : MR pour ISM

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http://xpis.ps/xpisps/Uploadarticles/682articles%20And%20now%20the%20Mitchell%20fantasy.doc
And now the Mitchell fantasy

by Khalid Amayreh

It is really difficult to take seriously those who think that the new American envoy to the Middle East, George Mitchell, has a real chance of getting Israel, the Nazi-like entity, to end its occupation of the West Bank, East Jerusalem and the Gaza Strip, and therefore achieve a just and lasting peace in this tortured part of the world.

True, Mitchell succeeded in resolving the 800-year-old conflict in Northern Ireland. However, with Israel in tight control of the American Congress, media and public discourse, it is unlikely that Mitchell will be able to do much in terms of pressuring the apartheid state to take a strategic decision to end its 40-year-old colonialist occupation of Palestinian territories.

The factors militating against Mitchell’s mission are numerous and overwhelming.

First, Mitchell should be honest enough to realize that Israel has effectively killed any realistic prospects of creating a viable Palestinian state in the West Bank. The building of hundreds of Jewish-only colonies throughout the occupied territories has simply left no room for establishing such a state.

This is of course unless a quisling Palestinian leadership will be cajoled or coerced into accepting a “state” made up of disconnected Bantustans and townships under tight Israeli control.

Needless to say, such a scandalous sell-out of Palestinian rights would be strongly and violently rejected by a vast majority of Palestinians, and whatever Palestinian “Judenrat” acceding to such deal would be mercilessly crushed and its members killed like stray dogs in the streets of the West Bank.

Traitors who trade the national patrimony of their people for money, investment and preferential treatment by America and Israel can’t really hope for a better treatment from their people. This is how traitors are treated everywhere.

Moreover, it should be amply clear by now that no Israeli government would be able, even if willing, to dismantle the hundreds of settlements built on occupied Arab land since 1967.

The Israeli society and political environment are simply too jingoistic to allow any Israeli government to undo the “gains” of the Six-day war.

There are those who may argue that the settlers and their supporters can be overruled by a majority of Israelis who want peace. Well, this is not an accurate appraisal of reality. The settlers and their supporters represent a real majority within the Israeli society and especially within the Israeli army, as the upcoming Israeli elections will undoubtedly show.

This is the reason why successive Israeli governments consistently refrained from dismantling even a single settlement, including those created brazenly illegally, even according to the lopsided Israeli law itself. (All settlements are illegal according to international law as elucidated a few years ago by the International Court of Justice in the Hague).

Israeli leaders know deep in their heart that dismantling settlements and removing settlers could lead to a Jewish civil war. Olmert, whose election platform a few years ago was based on a promise to remove settlements east of the “Separation Wall,” eventually cringed before the settlers and didn’t dare to remove a single outpost.

Hence, it is inconceivable that in the absence of a truly massive political and psychological earthquake hitting the collective Israeli psyche, no Israeli government would be able to embark on the unthinkable task of dismantling the settlements and withdrawing to the armistice lines of the 4th of June, 1967.

Needless to say, such an “earthquake” can only be triggered by the United States, Israel’s guardian-ally. However, for such an earthquake to occur in Israel, a stronger political earthquake would have to occur in Washington D.C. first.

I am talking about a mental and political transformation, a real revolution that would free the American political class from the stranglehold of American Zionism, the demonic ghoul now gripping America by the throat.

This takes us to another question. Is America capable of extricating herself from this Zionist grip ? Can America say “No” to the Israeli bully and act on it ? Can America outsmart and outmaneuver the tyrannical Zionist clique enslaving America now ?

I am raising these questions because all the old tools of trying to resolve the conflict in Palestine have been tried ad nauseam and proven ineffective and bankrupt.

This necessarily requires new “unorthodox” and “un-classical” tools that would convince Israel that “enough is enough” and that America wouldn’t continue to play the role of powerful whore in the service of Zionist supremacy in the Middle East.

But in order to reach such a realization, America would have to think honestly and do a lot of soul-searching. America would have to confront itself with the naked facts about the Nazi-like monster known as Israel. America would have to face the fact that the huge crisis now haunting the American economy is attributed first and foremost to Israel. More to the point, America needs to realize that unless Israel is reined in, America itself will go down. Isn’t America already going down, at least in part because it allowed a tiny criminal entity 10,000 miles away to dictate American policy and behavior toward the rest of the world.

After all, it was Israel that by way of deception got the unmissed ignoramus of the White House, George Bush, to invade, occupy and destroy two sovereign Muslim nations and murder or cause the death of over a million human beings.

It was Israel that envisaged the so-called “war on terror.” And it may well be proven eventually that Israel stood behind the 9/11 events. Yes, I don’t possess irrefutable evidence proving this point right now, but the cunning Zionist serpent is too demonic, too nefarious and too sly to be given the benefit of the doubt.

Hence, I would like to give the following advice to Mr. Mitchell.

Don’t be naïve, Israel and its leaders will try to dilute your mission by eviscerating it of substance. They will seek to overwhelm you with mountains of red-herring tactics. They will raise all sorts of issues, real and imagined to confuse you. They will shamelessly raise the issue of terror, ignoring the cardinal fact that Israel herself is the most satanic embodiment of terror in this world. They will speak about “anti-Semitism,” overlooking the obvious fact that Israel’s Nazi behaviors, e.g. the recent genocidal blitzkrieg in Gaza, are the premier generator of anti-Semitism around the world.

They will confront you with an avalanche of distractions to divert attention from the real core issue, their enduring Nazi-like occupation of Palestinian land and their unmitigated oppression of the Palestinian people.

If you are brave and honest, confront them, let them frown in your face, let them get angry. But don’t cower, or cave in to their bullying tactics, even if they threaten to mobilize Congress against you and your boss in Washington.

They might hint to you that the Jews control America and could therefore get the President to fire you. Don’t be impressed by this. Report it directly to Mr. Obama.

You are likely to be affronted soon by a man named Benyamin Netanyah, who is likely to become Israel’s next Prime Minister.

This man is a pathological liar, a professional propagandist who thinks that effective hasbara (propaganda) is the solution for all problems. Diversionary tactics and verbal prevarication are his policy and sheer mendacity is his modus operandi. So, don’t be deceived by his false magic.

Finally, I would like to say the following :

Be honest and frank with your boss in Washington. Tell him that Israel doesn’t want peace and is not seeking true peace partners among Palestinians.

A country that has built and continues to build settlements on stolen land obviously doesn’t want peace. Moreover, a country that bullies peace partners, e.g. the Palestinian Authority, to act and behave very much like the “Jewish councils” in Nazi-occupied Europe did, doesn’t seek genuine peace partners, but genuine quislings and bona fide collaborators.

Also, tell Mr. Obama that Israel and her leaders don’t really take America seriously. I give you one little example. In eight years of Bush’s misrule, and despite incessant and occasionally aggressive demands from Washington to remove roadblocks from the West Bank to enhance Palestinian mobility and help revive the region’s moribund economy, Israel actually increased rather than decreased the number of these evil checkpoints and roadblocks…and they did it under America’s nose.

(Didn’t Olmert boast recently about ordering President Bush to instruct Condoleezza Rice to abstain from voting in favor of a UNSC resolution calling for ceasefire in the Gaza Strip ?)

Remember these barriers are erected in the heart of Palestinian population centers, not along side the Green Line, e.g. between Israel proper and the West Bank. They are meant primarily to torment and savage the Palestinian people.

This was done while Israeli leaders and officials were having chummy chats with Rice who visited Occupied Jerusalem and Ramalla 24 times. And the result of all her visits was a great fat zero. Well, Mr. Mitchell, try to learn from Rice’s monumental failure…don’t repeat it, even if you have to quit.

Good luck Mr. Mitchell.