Situation à Gaza

La vraie bataille de Gaza fait rage à l’heure de ce communiqué.

Les forces blindées israéliennes ainsi que les moyens aériens, tout en continuant à pilonner aveuglément les quartiers surpeuplés et en faisant plusieurs dizaines de morts et plus de 150 blessés quasiment tous civils, ne constituent plus, dans le cadre de cette guérilla urbaine des atouts décisifs pour l’envahisseur.

La résistance palestinienne est sur son terrain et harcèle les fantassins israéliens qui cherchent à pénétrer plus avant dans la ville.

Les tirs palestiniens de fusées artisanales et de mortiers continuent et ces actes de résistance contre un ennemi en guerre ouverte marquent dores et déjà les limites de l’invasion israélienne.

L’artillerie de marine et les canons établis sur la frontière est de la Zone sont désormais obligés de tenir compte de la présence de soldats israéliens dans les faubourgs de la ville ; le nombre des victimes civiles ne peut qu’augmenter inexorablement du fait de l’utilisation d’armements démesurés par rapport aux cibles à atteindre.

Il semble que, malgré une propagande outrancière, la réalité de l’intensité des combats surprend l’état major israélien qui forme à la hâte de nouveaux réservistes afin de renforcer sa capacité d’infiltration.

La poursuite coûte que coûte de l’offensive qui , à l’heure actuelle , a fait environ 600 morts palestiniens et plus de 3 000 blessés, constitue un crime majeur contre l’humanité commis par un Etat terroriste, ce qualificatif reflétant trés exactement les critères habituels répertoriés pour autoriser une telle appelation.

Malgré la présence des délégations européennes et le passage éclair du Président Sarkozy, les dirigeants israéliens ont réaffirmé leur détermination de poursuivre le massacre, soutenu par une trés forte majorité de la population israélienne à l’exception des 20% de celle-ci d’origine palestinienne.

Ce soutien populaire à une oeuvre de destruction massive d’une rare sauvagerie fait interrogation quant à la justesse de l’appréciation du Président français qui parlait cet aprés-midi,lors de son entrevue avec Mahmoud Abbas à Ramallah, d’Israël grand pays et..............grande démocratie ! ! !

Il est vrai qu’à force de désinformer on peut soi même être victime de ce procédé méprisable dont, en son temps, un certain Monsieur Coué avait fait un remède miracle.

Le Comité de rédaction.