Situation à Gaza et en Cisjordanie

Les troupes israéliennes se trouvent à l’entrée de Gaza-City et de trés violents combats les opposent à une résistance palestinienne qui, bien qu’armée rudimentairement, ralentit, voire, dans certains quartiers, stoppe leur progression.

Sans aucune préoccupation du sort de la population civile l’artillerie de marine, les canons de 155mm depuis la frontière est et les hélicoptères tirent obus et missiles sur des quartiers surpeuplés.

Les soldats israéliens, commencent à pénétrer, maison par maison, dans la ville, précédés par environ 55 chars qui ravagent les équipements publics et, faisant feu de leur canon et de leurs mitrailleuses, arrosent les habitations.

Le service de propagande de l’armée israélienne annonce avoir tué des dizaines de combattants palestiniens et évite soigneusement toute allusion aux pertes civiles qu’il est actuellement trés difficile d’évaluer. En effet, Israël tue « à huis clos » et a parqué les quelques journalistes accrédités à plus de 2 kms des lieux de combat. Les informations ne parviennent que par l’intermédiaire d’habitants de la Zone qui n’ont pas encore épuisé leurs moyens de communication.

C’est ainsi que le récit des évènements de la nuit dernière fait état de tirs et explosions au rythme de 4 par minute ; il est facile d’imaginer la situation dans laquelle se trouve ces 1 500 000 personnes prises en otages et comme cible par Tsahal (force de....défense")

En Cisjordanie la répression est également à l’ordre du jour et des nids de résistance à l’occupant tentent de distraire quelques forces de Gaza. Pour l’instant un résistant aurait été tué.

Dans le nord, près de la frontière sud du Liban, l’armée israélienne a fait savoir qu’elle était également en état d’alerte maximum.

Le gouvernement israélien qui, une fois de plus vient de faire un pied de nez à une Communauté internationale dont la veulerie n’a d’égale que la lâcheté et fort de son impunité confirmée, a fait savoir qu’il étendra jusqu’aux limites nécessaires l’opération en cours.

A l’ONU, les USA ont, une fois encore, bloqué une résolution qui semblait recueillir l’assentiment de tous les membres du Conseil de Sécurité et qui condamnait l’offensive.