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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 14 décembre 2008

dimanche 14 décembre 2008

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Gaza : un salut qui viendra d’un bulletin d’informations ?

Les Palestiniens sont profondément attentifs à ce que dit le reste du monde au sujet de leurs souffrances et de leur lutte. D’une façon plus générale, ils se demandent si quiconque du dehors s’inquiète d’eux.

Quand il y a de l’électricité dans Gaza, la plupart des Palestiniens vivant dans ce territoire appauvri et surpeuplé se rassemblent autour de leurs écrans de télévision. Ce n’est ni « Idole américaine » ni « Danse avec les étoiles » qui les réunissent. Ce sont les bulletins d’information.

Le rapport des Gazaouis avec les informations venant des médias est complexe et original. Comme la plupart des Palestiniens et où qu’ils soient, ils observent et écoutent attentivement les actualités télévisées du monde, avec l’espoir que leur salut arrivera sous la forme d’un bulletin d’information. Évidemment, ce salut se fait encore attendre.

Cet engouement n’est pas accidentel, car leur fort penchant pour lire, écouter et regarder est indubitable. Les Palestiniens sont profondément attentifs à ce que dit le reste du monde au sujet de leurs souffrances et de leur lutte. D’une façon plus générale, ils se demandent si quiconque du dehors s’inquiète d’eux.

Durant les longs et sévères couvre-feux militaires sionistes lors de la première Intifada à Gaza, ma famille se réunissait autour d’une petite radio, toujours inquiète que les batteries ne s’épuisent, nous laissant alors sans aucune nouvelle, un scénario terrible selon les normes en vigueur dans Gaza.

L’armée sionistes avait l’habitude de couper l’eau et l’électricité dans tout camp de réfugiés pris pour cible. Cette pratique continue à ce jour dans Gaza, mais sur une échelle beaucoup plus grande puisque les carburants sont refusés, que la nourriture et les fournitures médicales se sont raréfiées de façon alarmante, et que les systèmes de traitement de l’eau sont dans un état pitoyable. La politique de punition collective a toujours été au coeur de la politique sioniste à l’égard de ce malheureux territoire. Cela n’a jamais changé.

Et pourtant, d’une façon ou d’une autre, Gaza s’adapte miraculeusement. Le peuple de ce bout de terre minuscule trouve moyen de faire face à ces incommensurables tragédies, comme en son temps la première caravane de réfugiés, dépouillée de tout et désespérée, avait transformé Gaza à sa manière à la suite de la Nakba de 1948.

Les Palestiniens pleurent ce qu’ils ont perdu, enterrent leurs morts, demandent miséricorde à Dieu, puis la maisonnée se réunit à nouveau autour de son poste, guettant une lueur d’espoir dans les actualités télévisées.

Aujourd’hui leur confiance, ou leur manque de confiance dans n’importe quelle station dépend du fait que cette station présente ou non leur douleur et leur tragédie selon leur point de vue, ou celui d’un porte-parole de l’armée sioniste ; d’où leur rapport d’attirance-répulsion à l’égard des réseaux importants d’informations comme la BBC, la voix de l’Amérique et d’autres.

Bien que la plupart des Palestiniens à Gaza estiment que le réseau Al-Jazeera est plutôt compréhensif vis-à-vis de leur difficile situation, ils ne peuvent lui pardonner de servir de porte-voix pour les officiels israéliens du gouvernement et de l’armée. Mais la plupart des Palestiniens font toujours confiance à Al-Jazeera comme à chaque fois que frappe une tragédie, ce qui arrive souvent.

Les nouvelles à propos de Gaza n’ont jamais été aussi sinistres que ces jours-ci. Chaque jour sont publiés des communiqués venant des fonctionnaires des Nations Unies et des organisations de défense des droits de l’homme, décrivant les effets du siège sur Gaza, l’étranglement de toute une population, et le silence assourdissant de la communauté internationale envers ce qui est maintenant perçu comme la plus pressante des catastrophes humanitaires dans le monde.

Les Palestiniens à Gaza écoutent toujours avec attention. Ils espèrent, bien que sans guère d’illusions, que les Etats-Unis feront pression sur le régime sioniste pour alléger le blocus, pour permettre l’accès aux soins aux malades gravement atteints, pour un réapprovisionnement en combustible. Pourtant jour après jour, la situation empire et très peu est fait pour corriger cette injustice.

Quand des responsables internationaux, tels que Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies ou Mary Robinson, ancien haut commissaire aux droits de l’homme, appellent le régime sioniste à alléger ou lever son blocus sur Gaza, le mouvement des Gazaouis est de se rapprocher de leurs téléviseurs. Ils veulent encore croire qu’Israël tiendra compte de ces appels, mais c’est toujours en vain.

« Il est presque incroyable » que le monde ne s’inquiète pas « d’une violation aussi choquante de tant de droits de l’homme » à Gaza, a déclaré Robinson, qui est également ancienne présidente de la république d’Irlande, comme en a rendu compte la BBC le 4 novembre. « Leur civilisation entière a été détruite, je n’exagère pas, » a-t-elle ajouté.

Le même jour, l’armée sioniste est entrée dans Gaza avec l’intention de provoquer un affrontement et de rompre la trêve précaire avec le mouvement Hamas ; cette trêve avait en grande partie résisté depuis juin. L’armée a assassiné six Palestiniens et en a blessé trois autres.

John Ging, directeur de l’UNRWA [United Nations Relief and Works Agency] à Gaza, a déclaré au Washington Post le 15 novembre : « c’est une situation désastreuse, et elle ne fait qu’empirer ... Il est sans précédent que les Nations Unies ne puissent pas fournir ses approvisionnements à une population dans une telle situation de détresse ; un grand nombre de ces familles dépendent de nos livraisons depuis des années et la précarité de leur survie est totale [traduction approximative de l’idiome anglais « to live hand-to-mouth » - N.d.T]. »

Depuis lors, le 20 novembre, le même responsable a rapporté qu’Israël a annulé une décision de laisser 70 camions chargés d’aide humanitaire entrer dans la bande de Gaza.

Philip Luther d’Amnesty International a condamné « le blocus israélien [qui] a gravement empiré une situation humanitaire déjà problématique. »

« La malnutrition chronique est en augmentation constante et les insuffisances alimentaires sont une grande préoccupation, » dit un communiqué de la Croix-Rouge publié par The Independent. Le communiqué indiquait que les restrictions israéliennes étaient la cause « de la détérioration progressive de la sécurité alimentaire pour jusqu’à 70% de la population de Gaza ».

Les Gazaouis passent d’un canal à l’autre et tournent les boutons des radios, de gauche à droite, car les appels continuent à tomber dans des oreilles de sourds. Ils se demandent pourquoi leur situation si pénible n’est pas traitée avec la même urgence que celle de la piraterie en Mer Rouge ou même celle de l’est du Congo, alors que leur misère dure depuis des générations et ne fait qu’empirer.

Ils passent également par les canaux arabes et s’interrogent sur ce jeu apparemment interminable, alors que Gaza est réduit à une totale désolation. Ils écoutent des responsables du Fatah et du Hamas qui s’invectivent et se combattent à propos de gouvernements sans réalité et de territoires sur lesquels ils n’ont aucune souveraineté. Ils hochent la tête de consternation, mais continuent à zapper. Peut-être demain apportera-t-il quelques bonnes nouvelles — pour une fois.

(*) Ramzy Baroud est l’auteur de « The Second palestinian Intifada : A Chronicle of a People’s Struggle » et rédacteur en chef de « PalestineChronicle.com »

Site Internet :
www.ramzybaroud.net
Du même auteur :
L’escroquerie du contrat sécuritaire américano-irakien - 6 décembre 2008
Les droits des femmes en zones de conflits
Une troisième Intifada en gestation - 25 novembre 2008
Economie palestinienne : de pire en pire...
L’unité palestinienne : possibilité réelle ou simple incantation ? - 20 septembre juillet 2008

27 novembre 2008 - Ramzy Baroud - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.ramzybaroud.net/articles...
Traduction de l’anglais : Claude Zurbach

Info Palestine et Ramzy Baroud samedi 13 décembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5533

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002

Rendre normal l’anormal

Mahmoud vit dans un village dans les environs de Hébron. Il a travaillé dans une usine sioniste dans la colonie de Qityat Malakhi pendant plus de six ans. Comme à des milliers de Palestiniens, les autorités sionistes lui ont refusé un permis de travail.

Cette décision n’a pas été changée par son mariage ou ses deux enfants, qui sont normalement des facteurs favorables. Il a même gardé ses distances vis à vis de la politique en pensant que cela faciliterai son travail en zone sioniste, mais, comme de nombreux Palestinien, il s’est trompé. Sa situation, aussi inoffensif qu’il soit, ne correspond pas aux critères sionistes pour obtenir un permis.

Mahmoud est un réfugié du village de Iraq Al-Manshia, qui n’est pas loin de Qiryat Malakhi. Malgré cela, il ne peut pas réaliser son Droit au Retour à travers ce permis de travail. Il ne peut pas non plus dire « non » à l’occupation parce qu’il doit boucler ses fins de mois.

Quand j’ai rencontré Mahmoud, il m’a dit en souriant « Bientôt j’aurai trente ans, et j’aurai le permis. » Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire au début à cause du concept, la logique, et l’ordre naturel ont été inversés. Mahmoud attend patiemment d’avoir trente ans, il le voit comme un cadeau.

Contrairement au reste du monde, il attend de vieillir avec impatience ; il veut être plus vieux pour obtenir le permis.

Mahmoud m’a rappelé un ami. Il voulait être plus âgé pour pouvoir aller en Jordanie. En 1982, Israël obligeait les Palestiniens de moins de 24 ans qui voulaient aller en Jordanie d’y rester pendant au moins six mois. Lorsque mon ami a approché ses 24 ans, l’âge fut alors porté à 28 ans.

Est ce que ça ne serai pas une tentative de changer les normes des Palestiniens ? De leur vie normale ? Est-ce que c’est pour habituer les Palestiniens à des choses anormales pour qu’ils les considèrent comme des besoins normaux. La même chose peut être dit des Palestiniens qui veulent prier à Jérusalem pendant le Ramadan. Les personnes ayant 48 ans veulent en avoir 50 pour pouvoir y aller, selon les critères sionistes.

Il est maintenant 16 heures. Mahmoud rencontre ses cinq « camarades » et ils vont en voiture jusqu’à Yatta, au sud de la Cisjordanie. Plus de trois heures sont passées, et ils ont traversé des routes en mauvais état, des collines et des vallées, attendant pendant tout ce temps avec crainte qu’une jeep sioniste ne vienne à passer, pour qu’ils puissent entrer en zone sioniste sans être vus. Mahmoud et ses collèges payent 500 Shekels (environ 99 euros) pour ce court voyage qui semble très long en peur et en souffrances. Alors que la nuit est tombée et que minuit approche, la lumière de la lune ne leur permet pas de rester cachés, et ne leur donne même pas un petit peu de chaleur face au vent glacial du désert.

Ils attendent d’un air pensif, mais patiemment, dans le froid pendant des heures, jusqu’à ce que la voiture magique avec la plaques d’immatriculation jaune apparaîsse. Cette voiture sioniste va les transporter pour les 70 kilomètres restant de leur voyage jusqu’à leur travail à Qiryat Malkhi ; ils doivent payer 700 Shekels (environ 138 euros) de plus pour ce dernier bout de voyage.

Mahmoud souriait pendant qu’il me racontait les souffrances qu’il doit endurer toutes les deux semaines pour aller à son travail, il considère ses souffrances comme normales. Mais moi, je me retourne vers mes arguments philosophiques personnels, me demandant pourquoi est ce qu’on ne crie pas ? Pourquoi on n’élève pas notre voix au lieu d’être satisfait et dire « Dieu merci » et « nous sommes OK ».

Le nombre de voitures était, comme d’habitude, toujours croissant au point de contrôle de Wadi An-Nar, les soldat étaient là, égoïstes et négligents à notre égard, face à notre attente qui ne se termine jamais. Ils volaient notre temps sans aucun regret.

Quelques chauffeurs de taxi en avait assez d’attendre alors ils essayaient de contourner la longue file d’attente. Les cris qui venaient de ceux qui attendaient en file devenaient de plus en plus fort. J’ai essayé de garder mon calme, contrairement à mon caractère habituel, et j’ai demandé à un des chauffeurs qui se tenait à côté de moi pourquoi il essayait de passer devant les autres. Il m’a répondu tout simplement par « Pourquoi est ce que je devrais rester dans cette file et attendre que ces fils de p*** décident que je peux traverser le point de contrôle ? Pourquoi est ce qu’on ne rendrait pas leurs vies aussi difficiles qu’ils rendent la nôtre ? »

À ce moment là, j’ai réalise que ce chauffeur voulait justifier son comportement et ne pas rester dans la queue. Il se peut que ce soit la vérité, mais ce qu’il a dit représente une rébellion par rapport à des concepts anormaux. La chose la plus normale à faire est de traverser son pays sans points de contrôle. C’est naturel de se rebeller quand on se sent humilié. Ce qui n’est pas normal ou naturel, c’est d’être content si les soldats nous laissent passer rapidement le point de contrôle militaire, lequel est situé sur nos terres et entre nos villes. C’est naturel de ne pas avoir de points de contrôle qui volent notre temps, font souffrir les gens et font de notre vie un enfer.

J’ai une amie norvégienne qui est venue en Palestine comme volontaire pour un ONG palestinienne pour les enfants handicapés. Elle ne pensait pas qu’un enfant de dix ans sourd et aveugle pourrait être arrêté. Quand elle a entendu parler de son cas elle à pleuré toute la nuit.

C’est une réaction normale d’un être humain ayant grandi dans une société normale. Elle ne trouvait aucun motif pour son arrestation. Elle a attendu impatiemment pour savoir ce que lui est arrivé après que les forces militaires israéliennes l’aient arrêté avec d’autres membres de sa famille pour forcer son grand frère à se rendre. Sa collègue palestinienne ne l’a pas aidée en disant que c’était une chose courante et que ça arrivait souvent.

Ce n’est pas facile d’expliquer la situation à notre amie norvégienne, je lui ai dit que la réaction de sa collègue palestinienne n’était pas étrange parce qu’elle a constaté d’autre cas similaires.

3 décembre 2008 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/en/index.ph...
Traduit de l’anglais par Imogen Richmond Bishop

Info Palestine et Akram Attallah Alayasa – Ma’an - jeudi 11 décembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5515

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003

Livini déclare qu’il n’y aura pas de place pour les Arabes en zone sioniste lorsqu’un état Palestinien aura été créé.

La source Middle East On Line a fait savoir, jeudi 11/12/08, que le ministre des affaires étrangères sionistes Livni, par ailleurs présidente élue du parti sioniste Kadima, a déclaré jeudi 11/12/08 que les Arabes d’Israël n’auront pas leur place dans un état juif après la création d’un état Palestinien.

Les déclarations de Livni ont été interprétés comme un projet de transfert massif de tous les Palestiniens hors de leurs terres natales.

Au cours d’une réunion avec des lycéens à Tel Aviv, Livni a déclaré « après qu’un état Palestinien ait été créée, nous pourrons dire aux Arabes ’vous avez des droits égaux à ceux des juifs en Israël, mais la solution nationale pour vous est ailleurs’, le principe ici est deux états pour deux peuples. »

La radio militaire sioniste a répété les déclarations de Livni dan s ses bulletins.

Livni a encore déclaré qu’aujourd’hui marque le 900ième jour après la capture du soldat Gilad Shamit par des combattants de la résistance à Gaza.. « Nous voulons tous le voir revenir, mais cela n’est pas toujours possible, » a-t-elle ajouté.

Evoquant la situation à Gaza, Livni a déclaré que le régime sioniste peur mettre fin à la trêve à tout moment s’il le désire, et elle a ajouté que les combattants de la résistance ont repris les tirs de projectiles artisanaux sur le sud de la zone sioniste.

« Notre objectif à long terme est de chasse le Hamas du pouvoir à Gaza, » a-t-elle ajouté, « Cela n’est pas pour demain matin, mais nous n’accepterons jamais un état islamique qui refuse notre existence. »

Livni a encore condamné l’Initiative de Paix Arabe, et ajouté « Je n’ai pas besoin de nouvelles initiatives de paix, ni Arabes ni Françaises. Je présenterai notre propre initiative. »

Evoquant sa propre situation avant les prochaine élections générales en zone sioniste, Livni a déclaré qu’elle pensait qu’elle avait une meilleure chance que « les candidats qui sont apparus sur la scène après une carrière militaire. »

« Nous avons pris l’habitude d’avoir un premier ministre qui n’a pas coupé ses liens avec l’armée. Au cours de la seconde guerre du Liban, les chefs militaires pensaient qu’ils devaient décider seuls, » a déclaré Livni, « Cela n’est pas ma position, je puis poser des questions, et lorsque l’armée entre en guerre, je dois penser à la façon d’en sortir. »

[ commentaires : « ni des Arabes, ni des Français ». Voilà ce qu’on gagne à faire la carpette avec ces gens. On passe pour un ... Pas vrai Mr... ? ]

Saed Bannoura - IMEMC & correspondants – Jeudi 11 décembre 2008 – 23 : 37

http://www.imemc.org/article/57992

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004

Les soldats empêchent deux manifestations non violentes, l’une à Bil’in, l’autre à Ni’lin

Les gens de Bil’in ont entamé une manifestation après les prières de vendredi 12/12/08, accompagnés par des militants internationaux et israéliens, ainsi que par des habitants du district de Bethlehem

Les manifestants ont brandi des drapeaux Palestiniens et sonné les cloches pour marquer l’anniversaire de la première Intifada Palestinienne qui a éclaté en 1987. Les manifestants ont défilé à l’intérieur du village et se sont approché de la zone où le Mur est en cours de construction,mais les soldats les ont empêché de passer par la porte principale

Lorsque les manifestants ont approché, les soldats ont tiré sur la foule des balles acier caoutchouc et lancé des grenades assourdissantes et lacrymogènes , ce qui a provoqué des intoxications chez Mohamad Basem, un enfant de 8 ans, comme chez Baasem Abou Rahma, 30 ans, et Abed Hamamra, 37 ans.

Les villageois de Bil’in manifestent contre le Mur sans jamais renoncer, chaque semaine, depuis trois ans. Ils sont parvenus à récupérer la moitié de la terre que les sionistes avaient prévu de leu voler pour la construction du Mur d’Annexion.

Dans le village de Ni’lin également, après les prières du vendredi, sur les terres voisines du site de construction du Mur, les soldats ont encerclé la zone en face des manifestants et tiré des grenades lacrymogènes sur les manifestants avant que les prières soient terminées.

Le commandement militaire a fait venir un plus grand nombre de véhicules et d’unités qui, sitôt arrivées sur place, ont ouvert le feu à balles réelles et ont lancé des lacrymogènes sur les manifestants. La grande quantité de gaz a formé un nuage massif qui a provoqué beaucoup d’indispositions chez les participants.

Six jeunes gens ont été atteints par les tirs, dont un cameraman de la Presse Internationale Française (IFP), Abed Khabesa, qui a été atteint par une grenade lacrymogène alors qu’il filmait la scène.

IMEMC & correspondants – Vendredi 12 décembre 2008 – 13 : 15

http://www.imemc.org/article/58005

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005

Les forces sionistes envahissent Naplouse

Les forces d’occupation ont envahi, aujourd’hui à l’aube, samedi 13/12/08, la ville de Naplouse, en provoquant des dégâts importants dans plusieurs quartiers, après la pénétration d’un grand nombre de blindés militaires dans cette ville et dans le camp de Eïn Beit Al Ma, à l’ouest de Naplouse.
Les forces armées d’occupation, appuyées par plusieurs véhicules et engins militaires, se sont déployées dans les rues de la ville, puis se sont retirées dès les premières heures du jour.
On note que les forces d’occupation ont intensifié, ces derniers temps, leur présence dans les villes et les villages palestiniens et surtout dans les zones du nord de la ville de Naplouse.

[ commentaires : un raid sans autre objectif, semble-t-il, que de se montrer, comme d’habitude, infects. La haine à l’état pur, quoi... ]

Naplouse - CPI - 13/12/2008 - 13:43

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Cv861UWzLkC23%2f80Q%2fpFVb5pI3ztaX2fO%2bdmeCE%2f%2fKgwrZYwZv3ASUkP%2bwo7fwczm2Wc1UBa5nv9hH5q0pQnqiRwgpKMfVyVZrrMmMYh2lY%3d

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006

Le Hamas déclare que la position du Quatuor est un coup de poignard infligé à la démocratie Palestinienne

Le Hamas a constaté le peu d’importance que revêt la réunion du comité du Quatuor international, la semaine prochaine à New York, et a appelé la délégation commune Arabe à assister à la réunion pour demander la levée du siège de la Bande de Gaza.

Mushir Al-Masri, membre du CLP pour le Hamas, a déclaré à l’agence Quds Presse que les postions prises par le comité du Quatuor constituaient un coup de poignard pour la démocratie Palestinienne et une tentative d’écarter le choix du peuple Palestinien. Le comité du Quatuor a demandé au gouvernement d’unité nationale, dont le Hamas fait partie, de reconnaître l’état sioniste, de renoncer à ce qu’il appelle la terreur (c’est-à-dire la résistance), et d’accepter les accords palestino-sionistes antérieurs.

L’insistance du Quatuor sur ces conditions anti-démocratiques signifie qu’il n’y arien de bien à attendre de son côté, a-t-il affirmé, ajoutant que le Hamas pense que de telles réunions étaient futiles puisqu’elles ne réalisent rien.

Toutefois, les délégués Arabes sont appelés à s’efforcer de modifier la position du comité du Quatuor en ce qui concerne la démocratie Palestinienne et à demander que ce comité traite avec ceux que le peuple Palestinien a choisis.

Il a demandé que Amr Mousa, le secrétaire général de la Ligue Arabe, et le prince Saud Al-Faisal, ministre Saoudien des Affaires Etrangères et président en exercice de la Ligue Arabe, qui assisteront à la réunion à l’invitation de Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, ne prennent pas position en faveur de la prolongation du mandat du chef de l’Autorité Palestinienne.

Masri a souligné que toute prise de position du Quatuor dans cette direction ne lierait en rien le peuple palestinien et qu’Abbas serait un président illégitime s’il restait en fonctions au-delà du 9 janvier 2009.

Cependant, Sami Abou Zouhri, porte parole du Hamas à Gaza, a accusé Abbas de faire personnellement obstruction au dialogue inter-Palestinien et d’essayer d’éliminer le Hamas de la scène politique Palestinienne.

Il a souligné à cet égard que toute tentative Arabe ou internationale de prolonger la présidence d’Abbas était inacceptable et constituerait une intervention flagrante dans les affaires internes de la Palestine, et ne ferait qu’approfondir les points de discorde entre les Palestiniens.

Gaza – CPI - 13/12/2008 - 14:29