Chronique de l’occupation

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001

Un garçon grièvement blessé à la tête à Hébron

Un adolescent de 14 ans, Ya’qub Al-Qasrawi, a été atteint à la tête par une balle sioniste, vendredi 12/12/08, alors que le garçon était devant la porte de sa maison familiale, à Hébron. Il a été transféré à l’hôpital Hadasah de Jérusalem dans un état critique.

Des témoins ont déclaré que le garçon se tenait devant sa maison lorsqu’on l’a vu s’effondrer à terre. Les habitants pensent que la balle a été tirée par un « sniper ».

Ya’qub habite le quarter d’Al-Karantina à Hébron. Ce quartier appartient à la zone H1, contrôlée par l’Autorité Palestinienne, et est située au sud de 4 petites implantations insérées dans le centre de la ville.

Plus tôt ce même jour, des colons venus de l’implantation de Tel Rumeida, au sud de l’entrée de la Vieille Ville, et au nord de la maison de Ya’qub, ont attaqué plusieurs maisons Palestiniennes dans cette zone.

[ commentaire : ce n’est vraiment plus supportable. Une balle dans la tête d’un gamin de 14 ans, c’est tout simplement un crime contre l’humanité. Et dont la faute retombe sur la tête de tous ceux qui ont tout fait pour qu’il se produise. Pas seulement Baruch Goldstein, mais aussi ceux qui n’arrivent pas à rassembler le courage de faire cesser les abominations des colons.

Depuis le temps que les souffrances s’accumulent, on devrait avoir compris la leçon. Il n’y a qu’une solution, c’est que les colons décampent. Tous. Cela impliquera sans doute le recours à la force.

On en a par dessus la tête d’Israël et des sionistes de tout poil. Dommage, il y en avait qu’on aimait bien. Mais il faut bien constater qu’ils ne parviennent pas à faire entendre la voix de la raison et de la décence. ]

Hebron – Ma’an – 12 / 12 / 2008 - 17:15

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002

Affrontements entre Palestiniens et soldats à Salfit

Les forces coloniales ont pénétré dans la ville de Salfit, vendredi 12/12/08, et se sont heurtées aux habitants. Les soldats ont lancé des grenades assourdissantes et tiré des balles acier caoutchouc, selon les témoins.

Les habitants ont déclaré à Ma’an que 5 jeeps militaires ont pénétré au centre ville et que les soldats ont été accueillis pas les pierres et les bouteilles vides que leur lançaient les jeunes.

Les soldats ont répondu par des tirs à balles acier caoutchouc et par des grenade assourdissantes, mais il ne semble pas y avoir eu de blessés, ni d’enlèvements.

Nablus – Ma’an – 12 / 12 / 2008 - 15:50

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003

Une opération des sionistes dans la Bande de Gaza déclenche des représailles.

Les forces sionistes ont franchi la ligne de démarcation de la Bande de Gaza vendredi 12/12/08 au matin, et ont enlevé 3 Palestiniens dans la ville de Khan Younès.

Les brigades Al Qassam, du Hamas, ont revendiqué le tir de 3 obus de mortier sur les forces d’invasion, le Hizbullah Palestinien a revendiqué un second lancement de projectile dans l’après-midi, et les brigades Abou Ali Mustapha du FPLP ont rapporté qu’elles ont bombardé de kibboutz Sa’d avec 3 projectiles dans la soirée de vendredi.

Les sources sionistes ont annoncé les enlèvements vendredi après-midi, et les Brigades Al Quds ont suivi de peu avec un communiqué de presse détaillant leur contre attaque.

De manière similaire, les Brigades du Hizbullah de la Bande de Gaza ont envoyé un communiqué déclarant qu’elles avaient lancé un projectile sur le point de passage sioniste de Nahal Oz. Ces deux projectiles sont peut-être ceux qu’a rapporté la presse sioniste , qui a déclaré que ces projectiles étaient tombés dans l’ouest du Negev sans faire de victimes.

Les Brigades Abou Ali Mustapha ont envoyé un communiqué déclarant que leurs attaques étaient une réponse à l’enlèvement de trois hommes à Khan Younès et à la poursuite du siège de Gaza.

Ces opérations militaire d’aller /retour interviennent au moment où le ministre de la défense sioniste Barak envisage une modification importante de sa réponse militaire aux attaques armées de cibles sionistes en provenance de la Bande de Gaza

Barak a soumis la stratégie militaire sioniste actuelle à l’examen d’experts militaires de l’établissement sioniste, comme l’ancien juge à la cour suprême sioniste Meir Shamgar, selon une analyse publiée par le quotidien en langue hébreue Ma’ariv.

Ce journal a souligné que les réunions actuelles avaient pour but de recueillir des avis sur la « légalité » de tirs sionistes sur des sites Palestiniens d’où viennent les attaques, ainsi que de couper l’électricité à la Bande.. Le conseiller légal du gouvernement sioniste, Minni Mazuz, considère que de telles mesures sont illégales.

Quoi qu’il en soit, un certain nombre de membres de l’actuel cabinet sioniste, dont le vice premier ministre Haiym Ramon et le ministre des affaires étrangères Tzipi Livni ont appelé à un durcissement des attaques contre la Bande assiégée.

Bethlehem – Ma’an – 12 / 12 / 2008 - 09:41

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004

Le FPLP s’oppose à la poursuite de la trêve et déclare qu’il n’y a pas d’autre choix que l’unité et la résistance

Une très large majorité des mouvements est opposée à l’idée de prolonger la trêve avec le régime sioniste, a confirmé le FPLP dan un communiqué publié vendredi 12/12/08.

Jamil Al-Majdawi, membre du bureau politique du FPLP, a déclaré que la plupart des mouvements pensent que la trêve profite surtout au régime sioniste. La seule façon de sortir Gaza de son état actuel de zone assiégée, a-t-il déclaré, est d’unifier les mouvements en vie de la résistance armée contre le régime sioniste.

Al-Majadwi a appelé à l’arrêt immédiat des discussions bilatérales entre l’Autorité Palestinienne et le régime sioniste. Lorsque cela sera fait, il n’y aura plus d’échappatoire juridique à la mise en oeuvre des résolutions de l’ONU et au respect du droit international.

Sur la question de l’unité interne, le porte parole a déclaré que le FPLP critiquait à la fois l’AP et le Hamas pour la rupture des discussions, et il a encouragé les deux à libérer tous les prisonniers politiques qui se trouvent dans les prisons de l’AP et du gouvernement de facto. Al-Majadwi a estimé que les deux côtés détenaient au moins 400 prisonniers politiques chacun, et a appelé tous les partis de gauche Palestiniens à s’unir et à protéger les Palestiniens et l’OLP.

Ces commentaires ont été faits au cours d’une cérémonie commémorant le 41ième anniversaire de la fondation du parti, qui a eu lieu le 11 décembre 1967.

Gaza – Ma’an – 12 / 12 / 2008 - 19:17

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005

Trois Palestiniens grièvement blessés à la suite d’un assaut des forces d’occupation contre la manifestation de Bil’in

Trois Palestiniens ont été blessés par des soldats sionistes au cours d’une manifestation dans la ville de Bil’in, vendredi 12/12/08, selon un communiqué reçu par Ma’an.

Une « marche massive » avait été organisée par les habitants de ce village proche de Ramallah, et elle avait été rejointe par un groupe de militants pacifistes internationaux et israéliens. Il y avait également une délégation du Comité de Solidarité basé à Bethlehem, qui est une organisation qui let en évidence le fardeau des propriétaires de terres confisquées et de zones affectées par la construction par le régime sioniste du Mur d’Annexion.

Les manifestants agitaient des drapeaux Palestiniens et des banderoles attirant l’attention sur le premier soulèvement populaire, qui a éclaté il y a 20 ans. Les manifestants ont défilé, chanté des slogans et appelé à l’élimination du Mur, des implantations et des checkpoints, ainsi qu’à la libération des Palestiniens otages des prisons sionistes.

Mais les soldats sionistes présents sur place ont empêché le groupe de traverser la porte principale, où les soldats ont installé des blocs de béton . Les soldats ont également tiré des grenades assourdissantes, des grenades lacrymogènes, et des balles acier caoutchouc sur les manifestants, ce qui a provoqué un certain nombre de blessures par inhalations toxiques.

Trois Palestiniens ont été plus grièvement blessés, dont un enfant de 8 ans, ainsi que Ibrahim Aborhmh, 30 ans, et Hamamra Abdul, 37 ans.

Une nouvelle plus réjouissante est que le Comité Populaire Contre le Mur de Bil’in, associé aux Anarchistes Contre le Mur, a reçu le prix Carl von Ositzqui qui est décerné chaque année, en Allemagne, par l’Assemblée Mondiale pour les Droits de l’Homme.

Ces deux groupes de militants ont été récompensés par le prix en raison de leur dévouement pour « la défense les droits de l’homme et leur lutte ininterrompue contre la construction du Mur et des implantations. »

Bethlehem – Ma’an – 12 / 12 / 2008 - 18:00

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006

Darcos de samedi à lundi en zone sioniste et dans les Territoires palestiniens occupés

Le ministre de l’Education Xavier Darcos se rendra de samedi à lundi en zone sioniste et dans les Territoires palestiniens occupés, pour des échanges sur l’enseignement de l’histoire de la « Shoah » et pour signer deux accords de coopération éducative, a annoncé jeudi son ministère.

« L’accord avec les sionistes permettra, entre autres, d’avancer sur la voie d’un bac franco-sioniste » et « l’accord avec les Palestiniens ouvrira la voie à un échange d’expertise dans le domaine de la scolarisation en situation de post-conflit », selon un communiqué du ministère.

Ce déplacement sera aussi marqué par un échange, avec les responsables du mémorial de Yad Vashem, sur l’enseignement de l’histoire de la Shoah aux jeunes. M. Darcos présentera à cette occasion les nouveaux outils disponibles en France pour y développer l’enseignement de la Shoah en CM2.

Il s’agit d’un portail internet, www.shoah.education.fr, d’un livret pédagogique, « Mémoire et histoire de la Shoah à l’école », et d’une base de données sur les 11 400 enfants juifs déportés de France, accessible aux enseignants sur identification et « à des fins exclusivement pédagogiques ».

Samedi, M. Darcos visitera l’établissement « Dar al Awlad » à Jérusalem Est, et l’Ecole Biblique et Archéologique Française, indique son emploi du temps.

Dimanche, il visitera notamment le Campus de « Mikvé Israël », le lycée franco-sioniste, ainsi que le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Il s’entretiendra avec la ministre israélienne de l’Education nationale, Mme Yuli Tamir, puis signera l’accord de coopération éducative avec le régime sioniste.

Lundi, il visitera le lycée français de Jérusalem, avant de se rendre à Ramallah où il s’entretiendra puis déjeunera avec la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur palestinienne, Mme Lamis Al Alami.

Il signera l’accord de coopération éducative et visitera l’école primaire publique mixte Fayçal al Husseini et une école de l’United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA).

Source : VousNousIls.fr

[ commentaires : de la part de ce gouvernement plus aucune initiative ne nous étonne. Qu’est-ce que c’est que ce méli-mélo ? Qu’est-ce que c’est qu’un bac « franco-sioniste », même s’ils l’écrivent « franco-israélien » ? Le bac n’est donc plus un diplôme français ? Par ailleurs, ne voit-on pas l’indécence qu’il y a à présenter aux autorités sionistes le contenu du site www.shoah.education.fr ? Mais enfin, ces gens, les sionistes, ne sont pas, quoi qu’ils disent, les détenteurs du souvenir des massacres de juifs en europe. Au contraire, comme le rappellent pas mal d’articles publiés ces jours-ci, l’attitude de l’entité sioniste en tous cas jusqu’au procès Eichmann, a été fort ambigüe.

Quant à l’enseignement qu’on va prodiguer à nos écoliers concernant ces massacres, pour lesquels on utilise le mot « shoah », il y a encore beaucoup à redire. A commencer par l’emploi même de ce mot, qui n’est pas français mais, je crois, hébreu, comme si on voulait marquer l’absolue et éternelle singularité de ces horreurs. Ensuite, on ne peut pas, chez des gens honnêtes, enseigner l’histoire dans le cadre d’un enseignement de la morale. Il y a eu en France une période où l’enseignement était ainsi encadré et asservi à une idéologie politique bien caractérisée : c’était Vichy !

Enfin, vous aurez noté comme moi que « l’accord avec les Palestiniens ouvrira la voie à un échange d’expertise dans le domaine de la scolarisation en situation de post-conflit ».

De post conflit ? Ah bon, ça veut dire qu’on attend le démantèlement de l’établissement sioniste avant de commencer. On a donc un peu de temps ]

ISM et Dépêches de l’Education - France - 12-12-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=10594&type=communique≤sujet=Collabos

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007

Honte à l’Europe : La revalorisation des relations UE-régime sioniste rend nulle la substance du système juridique international

À la veille du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, l’Union Européenne, de par sa décision de revaloriser ses relations avec le régime sioniste, a, surtout, agi pour rendre nul le système juridique international créé pour empêcher la répétition des crimes commis dans les années 1940 sur les terres européennes : les expulsions, les pogroms et les exécutions illégales.

Une fois encore, l’Europe a décidé de punir la victime, le peuple palestinien, et de faire un cadeau au régime d’apartheid sioniste.

La revalorisation des relations avec le régime sioniste fait partie du détournement européen du régime juridique international créé à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Selon ce régime juridique, l’occupation de la Cisjordanie, de Gaza et du Plateau du Golan est illégale.

En outre, les actions du régime sioniste dans ces territoires, comme le transfert de population, la déportation, l’exécution de militants politiques et la construction d’un Mur dans les territoires occupés sont illégales. Cela a été clairement affirmé par la Cour internationale de Justice (CIJ) le 9 Juin 2004. En outre, la CIJ affirme également qu’il est illégal pour les parties contractantes des Conventions de Genève de coopérer avec ces actions.

La décision de l’Europe de revaloriser ses relations avec le régime sioniste et de récompenser son régime d’apartheid n’est pas surprenante.

Quand la politique de Nicolas Sarkozy a pour but d’expulser de France plus d’immigrants « illégaux » que le régime de Vichy, quand l’Italie de Berlusconi relève les empreintes digitales des Tziganes et que l’Europe de l’Est criminalise les partis ouvriers, nous ne pouvons qu’attendre de l’Europe qu’elle ferme les yeux sur les expulsions, les pogroms et les exécutions illégales des sionistes.

L’Europe peut être fière qu’il y a soixante ans, des millions d’Européens se soient opposés à la politique criminelle de leur gouvernement et aient choisi le chemin du maquis. Contrairement aux nombreux autres Européens, qui s’opposaient à ce qui se passait à l’époque mais préféraient le confort de leur vie quotidienne à la protestation, les Maquisards refusaient de permettre au silence de les rendre complices.

Il est important de se rappeler qu’en Europe, à la fin des années 30 et au début des années 1940, il n’y avait pas un seul événement qui nécessitât la prise immédiate des armes. Certains communistes étaient arrêtés, certains immigrants illégaux étaient expulsés, mais la crise était terminée, les cafés étaient ouverts et vous pouviez toujours voir Marlene Dietrich dans un théâtre.

Si vous aviez la chance de ne pas être un gitan, un immigrant juif illégal venant de Pologne ou un communiste, vous n’aviez rien à craindre.
On disait qu’il y avait des pogroms en Allemagne, mais les intérêts financiers des capitales européennes s’intéressaient plus aux profits qu’à certains commerçants juifs de Berlin, ou à ces immigrants illégaux sur la frontière entre l’Allemande et la Pologne.

Il en est de même, aujourd’hui. Il n’existe pas de cas qui exige de prendre les armes immédiatement, de sortir du confortable canapé devant la télévision et de choisir la voie de la résistance. Bien sûr, cela n’est vrai que si vous avez la chance de ne pas être un Latino-Américain, un Africain ou un Tzigane.

On dit que plus d’un million de personnes meurent de faim dans la bande de Gaza sous le blocus sioniste, et les nouvelles vidéos de pogroms à Acre et à Hébron mettent mal à l’aise.

Encore une fois, les besoins financiers des capitales européennes et les besoins stratégiques du clone de la nouvelle/ancienne Europe impériale sont plus importants que la vie d’un enfant palestinien ou le sort des commerçants palestiniens.

Néanmoins, il y a une grande différence entre la réalité des années 1930 et des années 1940 et les tristes jours que nous vivons maintenant. À l’époque, il y avait un groupe communiste qui malgré ses dirigeants, expliquait le bien du mal. Aujourd’hui, ce qui reste des partis communistes s’adapte à l’Europe islamophobe et hésite sur l’apartheid sioniste.

Il n’y a pas plus de place pour les hésitations, pour faire l’abstraction des rêves de paix et de coexistence. Êtes-vous pour l’apartheid ou êtes-vous contre ? Êtes-vous prêts à défendre les Latinos, les Africains et les Tsiganes ou préférez-vous détourner les yeux lorsque la police de l’immigration les pourchasse dans votre quartier ? Acceptez-vous l’islamophobie comme moindre mal ?

Peut-être que ce n’est pas encore le moment pour le Maquis et les hivers dans les montagnes, mais nous sommes témoins de l’effondrement du monde créé après la Seconde Guerre mondiale. Nous devons maintenant nous mobiliser et dire aux gouvernements européens « Plus Jamais Ça ! »

Source : http://www.alternativenews.org/ Traduction : MG pour ISM

ISM et Sergio Yahni - Europe - 12-12-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=10590&type=analyse≤sujet=Racisme