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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mardi, 25 novembre 2008

mardi 25 novembre 2008

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001

Le Mur d’Israël envoie Emad Burnat de Bil’in et ses enfants à l’hôpital

À 17h20 le samedi 22 Novembre, Emad Burnat, membre du Comité Populaire Contre le Mur et les Colonies de Bilin, a été admis à l’hôpital dans un état très grave après que son tracteur se soit retourné et écrasé contre le Mur de l’Apartheid d’Israel.

Le mur - qui à Bil’in est composée d’une barrière métallique et de fils barbelés - passe à travers les champs du village.

Le documentaliste vidéo de la lutte contre le Mur de Bi’lin rentrait avec ses enfants après avoir labouré un champ quand il a été forcé de faire un détour par une colline escarpée, afin de revenir au village parce que le mur sépare son domicile de sa terre.

Perdant le contrôle du tracteur sur une forte pente, celui-ci s’est retourné et s’est écrasé contre la barrière métallique et les fils barbelés.

Ses enfants ont été emmenés à l’hôpital de Ramallah et le médecin de l’armée qui a soigné Burnat a décidé de l’envoyer dans l’hôpital de Tel-Aviv, de crainte qu’il ne survive pas à Ramallah. Néanmoins, il a quand même fallu une heure à l’ambulance pour arriver au poste de contrôle et Burnat a dû être transféré d’une ambulance du Croissant-Rouge à une ambulance sioniste, avant d’être emmené à Tel-Aviv.

« Bien que ce soit un accident tragique, la responsabilité peut être imputée directement à l’occupation israélienne et à la confiscation des terres par le mur, qui impose aux agriculteurs palestiniens un fardeau et un risque dangereux », a affirmé le Président du Comité Populaire et le cousin d’Emad, Eyad Burnat.

« Le système de checkpoints de l’occupation ne fait qu’ajouter à cela des difficultés en empêchant la rapidité des soins médicaux aux Palestiniens en cas de besoin », a t-il ajouté.

À l’heure actuelle, la rate de Burnat a été enlevée et les médecins doivent encore coudre ses blessures parce que son foie saigne encore. Les médecins font preuve d’un optimisme prudent, en indiquant qu’il était arrivé à l’hôpital à temps et qu’il était en bonne santé.

Les enfants de Burnat ont été soignés pour des blessures légères

Source : http://www.palsolidarity.org/ Traduction : MG pour ISM

ISM - Bilin - 23-11-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=10438&type=temoignage≤sujet=Le%20Mur

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002

Malgré le blocus sioniste, les hôpitaux de Gaza font tout pour sauver la vie de leurs patients

Au cours des deux dernières semaines, les Palestiniens dans la bande de Gaza se sont trouvée confrontés à une situation humanitaire qui s’est brusquement détérioré alors que le régime sioniste bouclait à nouveau le passage des frontières. Pratiquement aucune nourriture n’a pu être délivrée, ni des médicaments ou d’autres produits essentiels pour le territoire où vivent 1,5 million de personnes.

C’est dans le secteur de la santé que l’on constate le plus directement l’impact du blocus sur Gaza. En dépit des quantités désespérément insuffisantes de médicaments, d’équipement et approvisionnements divers, et de pièces de maintenance, les médecins continuent de vouloir sauver les vies et de s’occuper de leurs patients à l’hôpital européen de Gaza, un des plus grands centres hospitaliers du territoire.

Le docteur Zaki Azzaq Zouq, un oncologiste [médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des maladies cancéreuses], explique : « il y a une grande pénurie des médicaments tout à fait essentiels que nous avions l’habitude de donner aux patients avant le blocus. Actuellement, il n’y a aucun moyen pour que les médecins soignent les patients qui souffrent de cancers du poumon, de l’estomac, de l’intestin ou de tumeur au cerveau. »

La situation est très semblable à celle qui prévaut dans d’autres hôpitaux de Gaza. Dans l’impossibilité d’accéder à des traitements, dont leur vie dépend, près de leur domicile, les malades dans Gaza sont de plus empêchés par les sionistes de quitter le minuscule territoire côtier pour suivre des traitements médicaux à l’extérieur. Nael Alfaqawi, âgé de 28 ans, a des problèmes aux reins, mais l’entrée en Palestine48 lui est interdite et il est donc dans l’impossibilité de suivre un traitement à l’étranger. Il est aujourd’hui traité à l’hôpital Nasser au sud de Gaza.

Monsieur Alfaqawi nous dit : « quand j’ai voulu quitter Gaza pour les soins, [les agents des services de renseignements sionistes] m’ont demandé de collaborer avec eux, mais j’ai refusé. Ils ont dit, « ou vous collaborez avec nous ou vous retournez à Gaza ». Naturellement, j’ai refusé de céder à leur chantage, disant que j’allais mourir tôt ou tard, et ainsi je suis rentré à la maison. »

Ce sont environ 70% de la bande de Gaza qui ont connu des coupures électriques prolongées les deux dernières semaines depuis que les sionistes ont interdit les fournitures de combustible à la seule centrale électrique de Gaza. Les hôpitaux doivent fonctionner avec des générateurs électriques pour maintenir le fonctionnement des équipements d’urgence.

« Nous sommes incapables d’assurer que nous avons les pièces de rechange pour garantir le chauffage pour nos patients, » nous dit Nihad Swaty, chef du département d’entretien de l’hôpital européen de Gaza. « Nous avons notre propre installation de traitement des eaux usées pour continuer à fournir l’eau, mais le manque actuel d’équipement mènera à l’effondrement de tout le système et par conséquent à une crise sanitaire dans l’hôpital lui-même, » nous avertit-il.

Les agences et les fonctionnaires internationaux, dont le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, ont condamné le bouclage comme étant une violation de la loi internationale et ont invité la direction sioniste à lever le blocus. Mais il n’y a aucun signe d’allègement. Ils ont même interdit aux journalistes étrangers, habituellement basés à Tel Aviv ou à Jérusalem, l’entrée de la Bande de Gaza.

Le docteur Abdellatif Alhaj, directeur de l’hôpital européen de Gaza, a déclaré : « nous envoyons continuellement des appels vers les organismes internationaux tels que le Comité International de la Croix Rouge, l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies. Mais malheureusement, il s’avère que les Nations Unies font face eux-mêmes à une crise, car cette organisation a commencé à prévenir qu’elle réduira ses services aux habitants. Nous demandons aux Nations Unies de nous aider, mais il semble que cette organisation internationale ne pourra bientôt même plus fournir les produits essentiels tels que la farine et le riz. »

Le docteur Alhaj nous apprend aussi que les pièces de rechange pour le scanner de l’hôpital — un des deux dispositifs existant dans toute la bande de Gaza — étaient bloquées par les Israéliens depuis plus de cinq mois.

Plus tôt ce mois-ci, John Ging, directeur à Gaza de l’UNRWA, l’organisme d’aide humanitaire de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a averti que « l’UNRWA ne pouvait pas livrer la nourriture dans Gaza par suite du blocus israélien complet. »

La direction sioniste prétend fermer les frontières jusqu’à ce que les organisations de la résistance palestinienne cessent de tirer des fusées vers les villes sionistes voisines. Un cessez-le-feu négocié entre les sionistes et le Hamas, l’organisation qui contrôle Gaza, s’était d’une façon générale maintenu depuis juin passé.

Ce cessez-le-feu a été rompu le 4 novembre dernier, comme l’explique le centre palestinien pour les droits de l’homme, lorsque les forces d’occupation ont envahi le centre de la bande de Gaza centrale et ont assassiné six Palestiniens dans des attaques aériennes.

Les groupes de la résistance palestinienne ont exercé des représailles pour ces meurtres en tirant des fusées vers la Palestine48.

En juin 2007, les sionistes ont imposé un blocus extrêmement paralysant sur la bande de Gaza après que Hamas ait pris le contrôle du territoire après des désaccords violents avec les milices soutenues par les Etats-Unis et fidèles au président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Aux termes du cessez-le-feu, les sionistes étaient censé lever graduellement le blocus de Gaza, mais il n’ont jamais respecté leur engagement.

Du même auteur :
Cueillette en solidarité avec les fermiers de Gaza - 21 octobre 2008
Pas de fête de l’Eid pour les familles séparées par le blocus - 2 octobre 2008
Jeff Halper à Gaza :"Nous sommes l’oppresseur" - 6 septembre 2008
Défier le siège depuis Rafah jusqu’à Chypre - 17 août 2008
Les étudiants de Gaza attendent toujours et perdent espoir - 1° août 2008
Une intervention chirurgicale sous blocus - 23 juin 2008

21 novembre 2008 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...

Traduction de l’anglais : Claude Zurbach

Info Palestine et Rami Almeghari - Live from Palestine - dimanche 23 novembre 2008

http://www.info-palestine.net/impression.php3?id_article=5432

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003

Le criminel de guerre Shimon Péres reçu sous les huées à Oxford

13 novembre 2008 - Lettre ouverte au président du Collège Balliol de l’Université d’Oxford.

Annulez la visite de Shimon Peres : N’honorez pas l’ignominie !

La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (nom officiel du régime sioniste), le PACBI*, considère que la décision du Collège Balliol d’honorer Shimon Peres en l’invitant à donner une conférence spéciale le 18 novembre est préoccupante. Le plus préoccupant à ce sujet sont des informations sur le lancement d’une série de conférence au nom de Peres par votre institution.

Nous considérons qu’honorer Peres constitue un affront pas seulement pour les palestiniens, mais aussi pour un segment significatif des universitaires du Royaume Uni. Le support infaillible de ces universitaires pour les droits des palestiniens, leur appel à l’isolement diplomatique de l’établissement sioniste, et leur refus de le considérer comme une nation normale tant et aussi longtemps qu’elle ne respecte pas le droit international, leur a gagné l’admiration des mouvements palestiniens et de solidarité dans le monde entier.

Nous sommes peinés de voir que vous avez totalement négligé dans votre prise de décision la carrière de l’homme que vous avez choisi d’honorer. Est-il possible que vous l’ayez fait sans la connaissance de ses antécédents personnels et son histoire comme président d’un état qui pratique aujourd’hui les formes les plus pernicieuses du colonialisme et de l’apartheid ? Permettez-nous que nous vous racontions les points les plus saillants de la carrière de Mr Peres, qui constituent un palmarès de violations graves de droits de l’homme et de crimes de guerre qui viendront ternir l’image de votre collège et de l’université d’Oxford, si vous deviez maintenir cette invitation à donner une conférence et à ouvrir une série de conférences en son nom.

En 1996, quand l’établissement sioniste occupait encore le sud du Liban, Shimon Peres en était le premier ministre. Il était au milieu d’une campagne électorale quand il a pris la décision de changer son image pacifiste, parce que les pacifistes sont rarement élus chez les sionistes, en lançant l’ « Opération Raisins de la Colère » causant une massive destruction au Liban sud et forçant 400 000 civils libanais à fuir leurs maisons. Parmi ces réfugiés, 800 ont pris refuge dans une base ONU dans le village of Qana, Liban sud.

Le 18 avril, l’armée sioniste a bombardé le refuge de l’ONU à Qana tuant 102 civils, pour la plupart des femmes, enfants et personnes âgées. En plus de ce nombre, Il y eut beaucoup de blesses graves. Human Rights Watch, l’ONU et Amnesty International ont par la suite établi que les forces sionistes ont délibérément attaqué le refuge de l’ONU, contrairement à ce que la propagande sioniste a voulu faire croire à l’opinion internationale. Shimon Peres avait alors déclaré, « Selon mon opinion, tout a été fait de manière responsable et suivant une logique claire. Je suis en paix. »

Le massacre de Qana s’est finalement terminé par une défaite pour Shimon Peres qui convoitait à l’époque le poste de secrétaire général de l’ONU. De toutes manières, il n’avait aucune prérogative pour convoiter ce poste. N’est-il pas l’architecte du programme nucléaire sioniste- un programme qui demeure en dehors de la supervision de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) alors que l’établissement sioniste hurle hypocritement pour la cessation de la poursuite du programme civil d’énergie nucléaire iranien. Peres est impliqué dans une myriade de crimes et d’infractions à la loi internationale commis par l’établissement sioniste dans les territoires occupés.

Il est directement responsable de la construction - et même de l’initiation de la construction - de colonies illégales sur des terres arabes, en violation de la quatrième convention de Genève ; de la politique d’assassinats extra-judiciaires et de démolitions de maisons qu’il a endossées ; du la continuation du blocus cruel et brutal de Gaza, largement considéré comme une forme de punition collective ; de la légitimation du Mur d’apartheid et du système élaboré de barrages militaires à travers la Cisjordanie renforçant une politique de « ségrégation raciale », un concept et une stratégie promus par Peres comme par aucun autre des dirigeants sionistes.

Les faits ne s’arrêtent pas là. Peres a joué un rôle clé dans le blanchissement des atrocités commises par l’armée sioniste et les destructions gratuites de maisons dans le camp de réfugiés de Jénine en 2002, tout comme dans le carnage commis par l’armée sioniste lors de sa récente invasion du Liban en 2006. Peres a aussi de manière constante défendu le vol de terre par des agressions militaires, proclamant que l’établissement sioniste a un droit sur le Golan et sur la partie occupée de Jérusalem parce qu’elle a capturé ces territoires par des guerres.

Tout ceci fait de Shimon Peres une personne totalement inadéquate pour s’adresser à des universitaires d’une institution qui a traditionnellement produit des dirigeants mondiaux dans tous les domaines, incluant les domaines des droits de l’homme et du droit international. Les criminels de guerre comme Peres ne méritent pas un tel privilège.

La société civile palestinienne et les partisans des droits de l’homme et du droit international à l’échelle de la planète attendent de l’université d’Oxford qu’elle maintienne les plus hauts standards de respect des droits de l’homme pour tous les êtres humains, y compris, de façon urgente, les palestiniens de la Bande de Gaza qui souffrent immensément des nécessités et des peines résultant d’un blocus illégal et hermétique imposé par l’établissement sioniste depuis maintenant deux ans. Des décisions difficiles et courageuses doivent être prises par la société civile internationale pour maintenir la justice et le respect pour la loi internationale, les seules voies vers une paix durable.

Les leçons de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud — où des campagnes internationales de boycott pratiquées de manière persistante, des désengagements commerciaux et des sanctions ont amené la liberté et la paix — rendent nécessaire le boycott du régime colonial d’Apartheid des isonistes par la société civile internationale, plutôt que sa célébration. Au minimum, les criminels de guerre sionistes doivent faire face à la justice. En aucun cas ils ne doivent être récompensés.

Ce texte est Appuyé par le comité palestinien pour le boycott, le désengagement, et les sanctions contre « Israël » (The Palestinian Boycott, Divestment and Sanctions National Committee, BNC). Ses membres sont les suivants :

Le Conseil National des Forces Islamiques en Palestine
La Coalition Globale pour le Droit des Palestiniens Au Retour
L’Union Générale des Travailleurs Palestiniens
La Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Commerce (PGFTU*)
Le Syndicat Général de femmes Palestiniennes (GUPW*)
Le Réseau Palestinien des Organisations Non Governementales (PNGO)
Ittijah : L’Union des Associations des Communautés Arabes
La Fédération Indépendante des Syndicats - Palestine (IFU*)
Le Syndicat des Fermiers Palestiniens (PFU*)
L’Initiative de Défense du Golan et de la Palestine Occupés (OPGAI*)
La Campagne Palestinienne contre le mur d’Apartheid (Stop the Wall)
La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culutrel d’Israël (PACBI*)
L’Union des Organisations Charitables
Le Comité National de Commémoration de la Nakba
La Coalition Civile pour la Défense des Droits des Palestiniens à Jérusalem (CCDPRJ*)
La Coalition pour Jérusalem
L’Union des Organisations Charitables Palestiniennes
Le Moniteur Économique Palestinien
* Acronyme anglais
13 novembre 2008 - PACBI - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.pacbi.org/press_releases...
Traduction : Sophia
http://lespolitiques.blogspot.com

Info Palestine - jeudi 20 novembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5419

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004

Nouvelle inculpation contre Sheikh Ra’ed Salah, symbole de la résistance à Jérusalem

L’avocat Khaled Zbarqa assure la défense du Sheikh Ra’ed Salah devant le tribunal sioniste. Le procureur a ajouté un nouvel acte d’accusation aux charges portées contre lui l’année dernière pour avoir manifesté contre les fouilles à la Porte Al Maghrabi.

Non seulement il est accusé du crime de manifestation non-violente, mais encore d’avoir porté le drapeau syrien pendant une manifestation à laquelle s’étaient joints des habitants du Haut Plateau du Golan occupé par le régime sioniste.

Les destructions autour de la mosquée Al Aqsa ont attiré des critiques de la part du gouvernement jordanien au dirigeant du Mouvement islamique à l’intérieur de la Ligne verte, Sheikh Salah. Les sionistes avaient commencé à s’acharner sur le Sheikh à l’époque. Il avait, un moment, eu l’interdiction d’entrer dans la ville et il ne peut davantage manifester.

Ne reconnaissant pas l’autorité sioniste sur la ville occupée, Sheikh Salah a continué de participer à la tente de solidarité montée dans le secteur.

L’avocat de la Fondation Al Aqsa pour la préservation du patrimoine islamique, Zbarqa, a déclaré hier à propos de la procédure : « L’establishment sionistes a intenté une accusation contre Sheikh Ra’ed Salah pour les évènements qui se sont déroulés le 7 mars 2007. » Il est accusé d’avoir porté « un drapeau syrien dans la ville de Jérusalem durant une manifestation contre les destructions menées par l’establishment sioniste à la Porte Magrabi. A la manifestation, s’étaient joints des gens du Golan syrien occupé, ce qui a mis en colère les sionistes. Et aujourd’hui, une nouvelle accusation est déposée contre Shekh Ra’ed Salah. La première comparution pour cette nouvelle inculpation est prévue le 25 décembre 2008. »

Commentant la dernière accusation, Sheikh Salah a déclaré aujourd’hui, « C’est la poursuite d’accusations absurdes portées par les sionistes qui se servent de l’intimidation et de menaces pour mettre en œuvre leurs idées délirantes. Ils essayent de nous garder en prison aussi longtemps que possible car nous défendons les sites sacrés d’Al-Haram Ash Sharif et de la mosquée Al Aqsa. »

Et d’ajouter, « La position de l’establishment sioniste est lamentable, s’attaquer à un sit-in organisé contre le crime de démolir une partie de la mosquée Al Aqsa, la Porte Maghrabi, avec une délégation du Haut Plateau du Golan syrien. Ils ont brandi leurs drapeaux, nous nous sommes joins à eux. Je suis fier de cette scène et je ne la renie pas. L’occupation veut faire de l’hospitalité arabe un motif d’inculpation. »

L’avocat Hussein Abu Hussein dit que la nouvelle accusation rentre dans une série d’accusations contre le Sheikh. « Ce dossier d’inculpations vient avec en toile de fond un acharnement contre le Sheikh Ra’ed Salah. Il est persécuté en tant que symbole, symbole palestinien, et symbole des préoccupations islamiques et arabes. Peut-être est-il aussi devenu un symbole de l’opposition en divers lieux, à la politique des autorités israéliennes. Cette chasse contre Sheikh Ra’ed Salah est peut-être conçue pour réduire son efficacité et le dissuader de prendre la parole contre les actes de l’occupation sioniste à Jérusalem et à Al Aqsa.

21 novembre 2008 - PNN - Traduction : Info-Palestine.net

[ commentaires : oh, il y aurait tant à dire. Par exemple, qu’est-ce que le « crime » de manifestation non violente ? Dans quel code le fait de brandir un drapeau syrien est-il un acte criminel ? Auraient-ils préféré que le Cheikh agite des drapeaux de pays qui n’existent qu’à l’état de projets, comme celui de l’établissement sioniste oui de l’Etat de Palestine ? Suggèrent-ils que l’on devrait, en France, embastiller illico quiconque se permettait, de brandir le drapeau de l’établissement sioniste ? Et puis, après tout, la seule organisation politique raisonnable, dans toute cette région, serait évidemment la constitution d’un Etat Arabe Syrien de type impérial ou confédéral, englobant autour de la Syrie, en tant que régions dotées d’une forte autonomie, le Liban, la Jordanie, et la Palestine. Ce serait une entité cohérente, capable d’équilibrer la puissance des autres puissances régionales importantes, comme la Turquie, l’Iran, ou l’Egypte. C’était peu ou prou ce que les Alliés avaient promis aux Arabes pour prix de leur aide contre l’empire ottoman au cours de la Première Guerre Mondiale. Quel malheur qu’ils se soient permis, une fois de plus, de manger leur parole ! ]

Info Palestine et PNN - dimanche 23 novembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5437

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005

Une vie tenace s’accroche encore à l’espérance

A la suite des raids sionistes qui ont tué une quinzaine de personnes en une semaine, nu certain nombre de projectiles ont été lancés sur la zone sioniste en représailles à la provocation sioniste. Comme d’habitude, le régime sioniste a commencé à blâmer des Palestiniens bien que ce soient eux, les sionistes, qui aient déclenché le retour de la violence. L’assaut sioniste était une violation manifeste du calme accepté, que les groupes Palestiniens respectaient depuis 5 mois. Cela a eu pour conséquence que quelques Palestiniens ont tiré des roquettes légères sur la zone sioniste. Ensuite, les forces sionistes sont passées à une nouvelle phase de punition collective et ont entrepris de nouvelles mesures de provocation contre 1,5 millions de personnes.

A la suite des décisions des sionistes de renforcer le siège imposé à Gaza, davantage encore de fournitures utiles ou vitales ont cessé d’être disponibles. La principale centrale électrique a été arrêtée il y a 8 jours et cela des conséquences incroyablement dures. Plus de 75% de la Bande de Gaza subit d’importantes coupures de courant et certaines zones sont complètement plongées dans l’obscurité.

Les coupures de courant et les blackouts quotidiens ont considérablement freiné l’emploi de tout ce qui utilise le courant électrique. Ce qui reste du courant fourni par l’Egypte et par la zone sioniste ne couvre pas les besoins de la totalité de la Bande côtière. L’eau fraîche pompée ne parvient pas à tous les endroits habités, ni dans les fermes et les puits collectifs. L’évacuation et le traitement des eaux usées sont arrêtées. En outre, environ 40 millions de tonnes d’eaux usées sont déversées dans la Méditerranée et contaminent les ressources halieutiques.

Il était attendu des sionistes qu’ils ouvrent complètement les points de passage commerciaux pendant la période de calme. Mais le régime sioniste n’a jamais respecté cet engagement, se contentant de les ouvrir en partie seulement. Selon l’UNWRA, environ 750 000 de ses bénéficiaires ne reçoivent pas la part prévue de colis de nourriture. Avec l’interdiction placée par les sionistes sur l’aide de l’UNRWA, il est certain qu’une crise humanitaire va éclater dans quelques jours. Comme l’UNWRA se voit elle aussi interdire d’aider la Palestine dans une situation humanitaire, les projets à long terme, comme la construction de logements, sont au point mort et cette situation provoque une perte de 350 millions de $US.

Hier, les moulins de blé et de farine de Gaza ont déclaré qu’ils n’étaient plus en mesure de continuer leur activité et il est à craindre que des famines se produisent en Palestine si la fermeture dure beaucoup plus longtemps. Aujourd’hui, certains hôpitaux ont partiellement arrêté leur activité en raison de coupures de courant et de pénurie de fournitures médicales. Demain apportera à coup sûr une autre crise si la fermeture persiste.

Les gens de Gaza sont scandalisés par la punition collective que leur inflige les sionistes. J’ai parlé à quelques habitants de Gaza et j’ai observé quelques différences entre les réactions des uns et des autres. Mr Muhammad , qui refuse de donner son nom en entier déclare que ce siège est injuste et que c’est une façon de faire pressions sur les gens pour qu’ils renoncent à leurs droits.

« Nous avons été patients pendant 60 ans maintenant. Nous avons connu des moments encore plus cruels que celui-ci. Ansi, pourquoi abandonnerions nous cette année ? Nous devons être fermes et patients et le siège sera finalement complètement levé », déclare Mr Muhammad.

J’ai parlé à un habitant au chômage, dans le camp de réfugiés d’Al Shatti. Mr Khalil Barakat, âgé d’une cinquantaine d’années, se déclare enragé par ce siège. « J’en ai assez. Je n’en puis plus ; J’ai l’impression que nous sommes comme des animaux en cage à Gaza.Si j’avais la possibilité d’émigrer ailleurs pour vivre en paix le reste de ma vie, j’en serais très heureux. », déclare-t-il avec colère.

J’ai croisé par hasard une vieille amie, Oum Muhammad Abu Ouf ; une mère de famille d’une vingtaine d’années ; J’ai été heureux d’entendre ce qu’elle pensait du siège, elle aussi. En temps que femme et en tant que mère, sa perspective est particulièrement importante. Nous nous sommes rencontrés le soir à 6 heures, rue Al Omar al Moktar qui commençait à être plongée dans l’obscurité.

Elle avait des remarques très déterminées à faire sur le siège. Je lui demandai « A quel point souffrez-vous du siège ? »

« Eh bien, le siège est devenu un cauchemar quotidien, à midi et pendant la nuit. L’électricité est coupée et cela terrifie mon petit de 11 mois. Cela rend lui donne un sentiment d’insécurité. En plus, j’essaie d’obtenir, pour lui, une nourriture un peu fortifiée. J’ai fait bien des magasins et des boutiques, mais en vain. Je n’ai pas pu trouver de nourriture pour enfants ni d’autres choses dont j’ai besoin pour mon fils, car il y a pénurie de beaucoup de produits de base nécessaires pour s’occuper d’enfants, comme le lait, les couches, etc. »

J’ai parlé à Hatem Shurab, un Travailleur du Secours International. Hatem est une victime du siège qui a perdu une bourse pour suivre une formation aux Etats Unis, récemment. Malgré tout, il semble optimiste, contrairement à la plupart des gens ici. Hatem prépare un concert de musique avec ses amis.

Son opinion me semblait très intéressante et très différente. Hatem a déclaré « Je m’efforce de soulager les souffrances des gens par la musique. Nous essayons de mettre fin au siège par nos voix et de dire, à ceux qui n’aiment pas regarder les nouvelles, ce qui se passe à gaza. Le 27 novembre, ils connaîtront peut-être les souffrances des Gazaouis par des chansons, car nous allons faire un concert. Sans se soucier de notre douleur, nous allons chanter pour Gaza », dit Hatem avec un sourire sur le visage.

Cependant, Hatem est dans une certaine mesure inquiet du statut actuel de Gaza. Il a besoin que son concert se déroule à l’heure et de bonner aux Gazaouis un rayon d’espoir et un peu de joie. Il redoute que tout soit annulé par un nouvel épisode de violence.

Le ministre de la défense sioniste a annoncé aujourd’hui que Gaza allait rester fermé jusqu’à nouvel ordre. Les Gazaouis doivent s’attendre à davantage de désordre avec le temps qui passe. Pendant ce temps, Oum Muhammad continue à chercher désespérément de la nourriture pour son bébé, alors que Hatem est déterminer à faire son concert en temps et en heure. Mais l’élément déterminant pour chacun est à coup sûr le rapport des forces en lutte dans la région.

Sameh A. Habib - IMEMC News – Lundi 24 novembre 2008 – 12 : 49

http://www.imemc.org/article/57790

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006

Rice défend son administration, qui n’est pas parvenue à, réaliser la paix entre sionistes et Palestiniens

La Secrétaire d’Etat étasunienne, Condoleezza Rice, a défendu, hier, les efforts infructueux de son administration pour parvenir à la paix entre sionistes et Palestiniens avant la fin de 2008.

Sur son vols de retour de la conférence sur e Partenariat Economique Mondial dans la capitale péruvienne, Mme Rice a exprimé l’opinion que l’administration étasunienne sortante a posé les fondations pour un processus de pais palestino sioniste sérieux

L’administration sortante a envisagé une solution à deux états pour le conflit palestino sioniste, mais cet objectif n’est toujours pas en vue, et les négociateurs Palestiniens et sionistes n’ont pas réussi à se mettre d’accord dur les problèmes non résolus ;

[ commentaire : vous connaissez tous cette plaisanterie éculée sur la différence entre une femme du monde et un diplomate, qui observe que « s’il dit non, alors ce n’est pas un diplomate ». Eh bien les douze derniers mois (et bien plus en vérité) ont montré que le langage diplomatique était particulièrement néfaste, car il fait croire qu’une solution est possible, ou même en vue, alors que c’est le contraire qui, à l’évidence, est vrai.

Les conséquences de ce refus de voir la réalité en face ne sont pas minces. Ce plongeon dans un océan de procrastination a eu des conséquences que le peuple Palestinien dans un premier temps, n’a pas fini de payer, ainsi d’ailleurs, mais plus tard, que la population de l’établissement sioniste. . On a laissé s’installer dans la mentalité collective sioniste l’idée, jusqu’ici jamais démentie, que les pays occidentaux ne prendraient, jamais, aucune mesure contraignante à l’égard de l’entité sioniste, quoi que fasse cette dernière. On a définitivement laissé s’évaporer la faible crédibilité du Quatuor si mal nommé, puisqu’en fait il se réduit à un seul instrumentiste, celui de Washington, accompagné d’un clown britannique qui fait semblant de croire que la solution de l’exigence Palestinienne de respect de soin droit à la liberté se trouve dans l’installation de zones industrielles (!).

Et on prétend après cela convaincre les gens, et l’Iran par exemple, que les relatiosns entre les nations vont être régies par le Triomphe du Droit International !

Comment dit-on foutaises en farsi ? ]

Rami Almeghari - IMEMC News – Lundi 24 novembre 2008 – 09 : 57

http://www.imemc.org/article/57785

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007

« Si le dialogue échoue, je convoquerai des élections anticipées », déclare Abbas

Le président (de l’AP) Mahmoud Abbas a déclaré, dimanche 23/11/08, que si les efforts actuellement déployés pour réaliser l’unité nationale entre les partis Palestiniens rivaux échouent, il convoquera des élections anticipées présidentielles et parlementaires.

La déclaration d’Abbas est intervenue au cours d’une réunion du conseil central de l’OLP, dan sla ville de Ramallah.

« Nous somme décidés à poursuivre nos efforts pour l’unité nationale entre tous le Palestiniens et, dans ce but, nous convoquerons au début de l’année prochaine des élections anticipées, » a-t-il annoncé.

Abbas a expliqué que les raison invoquées par le Hamas pour annuler la conférence de novembre au Caire n’étaient pas crédibles, et il a déclaré que l’initiative de paix Arabe serait la meilleure base pour une tentative de conciliation.

Les partis rivaux du Hamas et du Fatah devaient participer à une conférence organisée au Caire, en vue de leur réconciliation, le 08/11/08, lorsque le Hamas a demandé la libération de tous les détenus du Hamas se trouvant dans les prisons de l’AP en Cisjordanie.

Abbas a déclaré hors le loi le parti islamique du Hamas, après que ce dernier ait pris le contrôle de la Bande de Gaza après des combats de partisans avec le parti du Fatah du président de l’AP Mahmoud Abbas.

Rami Almeghari - IMEMC News – Dimanche 23 novembre 2008 – 16 : 13

http://www.imemc.org/article/57775

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Le régime sioniste déclare qu’il va rouvrir un des passages de Gaza

Les officiels Palestiniens à Gaza ont déclaré, lundi 24/11/08, ; que le régime sioniste avait informé la partie Palestinienne qu’il ouvrirait partiellement le point de passage commercial de Keren Shalom, dans le sud de la Bande de Gaza, pour permettre le passage de l’aide humanitaire.

Les sources ont ajouté que les marchandises comporteront environ 45 camions, dont 20 appartiennent à l’UNWRA, et le reste au secteur privé.

Au cours de trois dernières semaines, le régime sioniste a continué à couper tous les points de passage de Gaza, dont Karni, Sufa, Kissufim, Eritz, et Kerem Shalom, sous le prétexte de la poursuite de tirs de projectiles artisanaux depuis Gaza sur les villes sionistes voisines.

Hier, le parti du Hamas, qui dirige l’administration de la Bande de Gaza, a révélé qu’à la demande des sionistes, les médiateurs égyptiens avaient demandé au Hamas de cesser le tir de projectiles artisanaux ; Les groupes de résistance basés à Gaza avait donné leur accord, en échange d’un réouverture des points de passage.

Au cours des trois derniers mois, le régime sioniste et les mouvements de Gaza avaient accepté un accord de cessez-le-feu négocié par l’Egypte. Il y a trois semaines, l’armée sioniste avait attaqué Gaza, tuant jusqu’ici plus de 20 Palestiniens, surtout des combattants de la résistance, selon des sources des média Palestiniens.

Rami Almeghari - IMEMC News – Lundi 24 novembre 2008 – 09 : 23

http://www.imemc.org/article/57782