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Chronique de l’occupation

Mercredi, 12 novembre 2008

mercredi 12 novembre 2008

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001

Obama devra payer pour 8 années de Bush

Des millions de rapports « bruts » des espions américains et de leurs « actifs » un peu partout dans le monde, est sortie une alerte de la CIA au Moyen-Orient sur une possible attaque aérienne de type kamikaze contre une base navale des Etats-Unis à un emplacement insulaire du Pacifique Sud. Seul problème : aucune base navale américaine de ce type n’existe et aucun navire de guerre de la Septième Flotte des Etats-Unis n’a jamais croisé là-bas. Une enquête de l’armée américaine avait rapporté auparavant avec le plus grand sérieux qu’Oussama ben Laden avait été reconnu en train de faire des achats dans un bureau de poste sur une base militaire américaine d’Asie orientale.

Que cette absurdité ait été disséminée dans le monde entier par ceux qui avaient la tâche de défendre les Etats-Unis dans la « guerre contre la terreur » montre l’environnement imaginaire qui était celui du régime Bush pendant huit ans ! Si l’on peut croire que ben Laden se rend dans un centre commercial sur une base militaire américaine, alors on peut croire que quiconque est arrêté est un « terroriste », que les Arabes sont des « terroristes », qu’ils peuvent être exécutés, que les « terroristes » vivant doivent être torturés, que tout ce que dit un homme sous la torture peut être cru, qu’il est légitime d’envahir des Etats souverains et de mettre la main sur tous les enregistrements téléphoniques en Amérique.

Ainsi que Bob Herbert l’a dit dans le New York Times, il y a environ deux ans, l’administration Bush voulait ces enregistrements « qui contiennent une documentation cruciale d’appels à un restaurant chinois à emporter à Terre Haute, dans l’Indiana, et d’appels pour souhaiter un bon anniversaire à grand-mère à Talladega, en Alabama, pour aider dans la recherche de ben Laden ». Rien n’a arrêté Bush lorsqu’il s’est agi de fouler aux pieds la constitution des Etats-Unis. La nouveauté était qu’il appliquait désormais le même irrespect pour la liberté en Amérique que celui qu’il avait montré dans le reste du monde.

Mais comment Barack Obama va-t-il réparer les dégâts titanesques que son prédécesseur vicieux et menteur a perpétrés partout dans le monde et même aux Etats-Unis ? John F. Kennedy a dit une fois que « les Etats-Unis, tout le monde le sait, ne commenceront jamais une guerre ». Après la peur semée par Bush et après « le choc et la terreur » [shock and awe] de Rumsfeld, Abou Ghraib et Bagram, Gantanamo et les enlèvements secrets, comment Obama va faire pédaler son pays pour refaire tout le chemin vers Camelot [l’administration de JFK] ? Même le propre enthousiasme de notre cher Gordon Brown à aspirer les courriels des Britanniques est un autre exemple de la relation malade entre Lord Blair et Bush qui infecte toujours notre propre corps politique.

Quelques jours seulement avant que ce président démoniaque nous quitte enfin, une nouvelle loi étasunienne assurera que les citoyens de son allié britannique flagorneur ne puissent plus se rendre aux Etats-Unis sans une habilitation sécuritaire. Bush a-t-il d’autres surprises pour nous avant le 20 janvier ? Peut-on encore vraiment être surpris ?

Obama doit fermer Guantanamo. Il doit trouver un moyen de faire ses excuses au monde pour les crimes de son prédécesseur, ce ne sera pas une tâche facile pour un homme qui doit faire preuve de fierté en son pays ; mais dire qu’il est désolé est ce qu’il devra faire - sur le plan international - si le « changement » dont il s’est fait le champion chez lui doit avoir le moindre sens hors des frontières de l’Amérique. Il devra repenser - et déconstruire - toute la « guerre contre la terreur ». Il devra sortir d’Irak. Il devra appeler à l’arrêt de la construction de bases aériennes massives en Irak et de son ambassade à 600 millions de dollars.

Il devra mettre fin aux frappes aériennes sanglantes que nous perpétrons dans le Sud de l’Afghanistan - pourquoi, oui, pourquoi continuons-nous de perpétrés des massacres contre les banquets de mariage ? - et il devra dire ses quatre vérités au régime sioniste : que l’Amérique ne peut plus rester muette face à la brutalité de l’armée d’occupation et à la colonisation pour les Juifs - et les Juifs seulement - sur la terre arabe. Obama devra au moins se dresser contre le lobby sioniste (qui est en fait le lobby du Likoud) et retirer l’acceptation que Bush a faite en 2004 à propos de sa revendication sur une partie importante de la Cisjordanie. Les officiels étasuniens devront parler aux officiels iraniens - et aux officiels du Hamas, d’ailleurs. Obama devra mettre fin aux frappes aériennes à l’intérieur du Pakistan - et de la Syrie.

Les alliés de l’Amérique au Moyen-Orient sont vraiment de plus en plus préoccupé par la nécessité que l’armée américaine doit être ramenée sous contrôle - le fait est que la véritable raison au départ de la nomination de Petraeus en Irak était moins d’organiser le « surge » [la montée en force] que de ramener la discipline chez les 150 000 soldats et marines dont la mission - et la moralité - était devenue complètement pervertie par la politique de Bush. Il y a des preuves, par exemple, que la frappe des quatre hélicoptères en Syrie le mois dernier, qui a tué huit personnes, était - sinon une opération véreuse - certainement pas autorisée par Washington, ni par les commandants étasuniens à Bagdad.

Obama va marcher droit

Mais Obama ne pourra pas voler de ses propres ailes. Il veut réduire sa présence en Irak afin de concentrer plus de puissance de feu en Afghanistan. Il ne s’opposera pas au lobby à Washington, ne stoppera la colonisation juive rampante des territoires occupés et ne parlera pas aux ennemis du régime sioniste. En prenant Rahm Emanuel, le fervent supporter de l’AIPAC, comme nouveau secrétaire général - « notre homme à la Maison Blanche », ainsi que le quotidien israélien Maariv l’a appelé cette semaine - Obama marchera droit. Et il y a, bien sûr, cette terrible pensée que ben Laden - lorsqu’il ne fait pas ses courses dans les bureaux de poste de l’armée américaine - pourrait projeter une autre atrocité pour accueillir la présidence d’Obama.
Pourtant, il y a juste un petit problème : les prisonniers « manquants ». Pas les victimes qui ont été torturées (qui le sont encore ?) à Guantanamo, mais les milliers qui ont tout simplement disparu en détention américaine à l’étranger ou - avec l’aide des Américains - dans les prisons des alliés des Etats-Unis. Certains reportages parlent de 20 000 hommes qui auraient disparu, la plupart Arabes, tous Musulmans. Où sont-ils ? Peuvent-ils être libérés maintenant ? Ou sont-ils morts ? Si Obama découvre qu’il hérite de charniers légués par George W. Bush, il y aura beaucoup d’excuses à faire.

Du même auteur :
Les Secrets des Chambres de la mort en Irak - 11 octobre 2008
Illusions guerrières - 24 septembre 2008
Al-Qa’ida tient ses sombres promesses - 29 août 2008
L’arme d’autodestruction occidentale : l’aveuglement - 10 juin 2008
Al Qaida est vaincue ? Allez dire ça aux Marines ! - 4 juin 2008
Mais où s’arrêtera cette folie ? - 19 mai 2008
8 novembre 2008 - The Independent - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.independent.co.uk/opinio...
Traduction : J.F Goulon - Questions Critiques

Info-Palestine et Robert Fisk - The Independent - mardi 11 novembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5370

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002

Les Américains ont réalisé la plus grande escroquerie financière de l’histoire de l’humanité

L’élection annoncée de Barack Obama sera interprétée comme une régénération de la démocratie américaine, affirme Emmanuel Todd. Suffira-t-elle pourtant à opérer les ruptures espérées ? Historien, démographe, auteur en 2002 d’« un « essai sur la décomposition du système américain », Todd ne cache pas sa perplexité. S’il accueille avec enthousiasme l’accession d’un président noir à la Maison-Blanche, il craint, dit-il, que l’événement ne s’inscrive dans un « processus de dislocation ».

Voilà six ans, vous dressiez le tableau d’un pays devenu « un facteur de désordre international ». Une élection de Barack Obama pourrait-elle modifier ce constat ?

Elle donnera dans un premier temps l’image d’une Amérique qui rebondit. Avec Bush, on a eu le pire des présidents - une sorte de Rantanplan, qui fait la guerre, qui par sa maladresse accélère la destruction de l’empire américain. Avec Obama, resurgit le visage d’une Amérique optimiste et dynamique. Une Amérique civilisée, à la politique étrangère plus raisonnable, qui aspire à se retirer d’Irak, qui ne veut pas déclarer la guerre à l’Iran. Une Amérique qui pourrait néanmoins rester aussi anti-russe que la précédente, les démocrates ciblant la Russie comme le seul véritable adversaire stratégique des Etats-Unis.
Dans le climat actuel de débâcle, de déroute financière et morale, et compte-tenu de la responsabilité inouie de l’Amérique dans le désordre du monde, la victoire d’Obama va permettre aux pro-Américains des pays occidentaux de dire que l’Amérique est redevenue merveilleuse. Elle redonnera quelques années de vie supplémentaires à l’empire.

L’accession d’un élu noir à la Maison-Blanche ne confirme-t-elle pas les mutations intervenues au sein de la société américaine ?

Il se produit des événements vraiment extraordinaires aux Etats-Unis.

L’implosion du système financier et du mythe économique, d’un côté ; l’implosion de la structuration raciale, de l’autre. On comprend dans ces conditions que les Américains vivent dans une sorte d’état d’apesanteur. Cela dit, si l’affaissement du sentiment racial est évidemment une bonne nouvelle, le racisme aura vraiment disparu le jour où les électeurs n’attendront rien de particulier d’un président noir. Obama est un homme politique américain. Son discours est truffé des habituelles références aux valeurs religieuses. Il est entouré des personnalités issues de l’establishment démocrate - ces mêmes démocrates qui ont, plus nombreux encore que les républicains, voté les subventions au système bancaire.

L’élection de Barack Obama ne plaide-t-elle pas pour la vitalité de la démocratie américaine ?

Ce qui se passe est étrange, et paradoxal. Si l’on observe l’histoire des Etats-Unis, on constate en effet que le racisme n’est pas du tout un petit défaut de la démocratie blanche : il en est le fondement. Au départ, les colons anglais n’attachaient pas une grande importance à la valeur de l’égalité, que ce soit dans la famille ou ailleurs. Ce qui a permis alors d’assimiler des Européens d’origines très diverses, c’est la fixation de la différence sur les Indiens et les Noirs. Dans l’Amérique jacksonienne, le président était un héros des guerres contre les Indiens. Le racisme a été le moteur de l’émergence démocratique. Aujourd’hui, on assiste à l’avènement d’une ploutocratie irresponsable : la montée des inégalités constitue la dynamique fondamentale de la société américaine.

L’Amérique cesse d’être démocratique au sens économique du terme. Le racisme y est en baisse, mais la démocratie est malade. Elle pourrit sous nos yeux. Dès lors, j’ai peur que l’on tombe très vite de haut. Une partie de l’oligarchie est derrière Obama. Il a du reste ramassé plus d’argent chez les riches que McCain. Son élection sera interprétée comme une regénération de la démocratie américaine. J’ai quant à moi le sentiment qu’elle fait plutôt partie d’un processus de dislocation.

Les Etats-Unis comptent certaines des meilleures universités du monde. Ils attirent de partout les capitaux, les chercheurs, les entrepreneurs de la nouvelle économie. Ces atouts-là ne leur assurent-ils pas une place centrale dans la compétition internationale ?

Quelques universités sont en effet très bonnes. Mais la majorité d’entre elles est d’une médiocrité absolue. Sur le terrain de la production scientifique et technologique, les chiffres sont sans équivoque : l’Europe est redevenue le centre de gravité du monde. Ce sont les Européens qui savent construire les centrales nucléaires modernes, ou qui fabriquent des avions gros porteurs - même avec retard.

L’ouragan Katrina avait en 2005 constitué un premier moment de vérité. On a compris tout à coup que les Américains ne disposaient pas d’assez d’ingénieurs pour protéger les villes, ou les reconstruire. Je pense aussi que le conflit au Caucase a contribué au cours de l’été dernier à précipiter la crise financière. L’inexistence de l’Amérique a été perçue comme un moment d’atterrissage dans la réalité.

Il reste pour l’industrie américaine des secteurs porteurs. L’informatique, la Silicon Valley...

Si l’on songe à ce qu’étaient les Etats-Unis en 1945, il serait étonnant qu’il ne reste rien de leur puissance industrielle et technologique. Mais alors qu’ils étaient excédentaires dans tous les domaines, ils enregistrent aujourd’hui un déficit commercial de 800 milliards de dollars. La vitesse de régression est hallucinante, et elle n’épargnera pas l’informatique : l’Inde va bientôt porter l’estocade.

Le projet économique du candidat démocrate peut-il contrecarrer la dépression qui menace ?

Il n’a pas de programme économique. Au début de sa campagne, il a bien proposé quelques mesures protectionnistes, mais le déficit commercial est tel que le protectionnisme entraînerait dans une première période une baisse dramatique du niveau de vie.
Obama se confond avec son image. Or les difficultés américaines vont bien au delà d’une image. Pour le moment, le dollar tient, car à l’extérieur, des institutions, des gens riches, des Etats veulent que les Etats-Unis restent au centre du monde. Mais la situation ne changera pas : elle devrait même se dégrader encore. La question est maintenant de savoir comment, avec la fin de la mécanique des subprimes, on va donner aux Américains les moyens financiers de continuer à vivre aux frais de la planète.

Les Etats-Unis gardent une forte capacité d’influence sur les leaders d’opinion du monde occidental. Leur image est-elle en train de se troubler ?

L’Amérique, c’est une image. On ne peut en parler sans évoquer le cinéma, les scénarios de feuilletons télévisés, Hollywood. Il y a dans tout ce qui est américain un côté extraordinairement virtuel. Et voilà que par étape on voit émerger la réalité. Il sera en ce sens très intéressant de suivre l’évolution de l’opinion dans les oligarchies financières occidentales. Elles éprouvent un sentiment de solidarité avec l’Amérique. Mais elles viennent aussi de se faire plumer... Je n’aimerais pas être en ce moment un ploutocrate français de la sphère financière.

La notion d’« hyperpuissance » a-t-elle un sens pour vous ?

Dans le domaine militaire, le monde est déjà multipolaire. L’incertitude tient aux illusions que les Américains entretiennent encore sur eux-mêmes. Ils sont un peu comme les Russes, au moment de l’effondrement du communisme. Lorsqu’ une puissance de cette nature possède encore une armée, elle n’est pas à l’abri de réactions irrationnelles. Les Etats-Unis ont également perdu la place centrale qu’ils occupaient sur le terrain économique. Avec l’aventure des subprimes, ils ne viennent pas moins de réaliser la plus grande escroquerie financière de l’histoire de l’humanité. Autrement dit, ils ne sont plus dans ce domaine une hyperpuissance, mais compte-tenu de l’absence de régulation de l’économie mondiale, ils détiennent une « hypercapacité de nuisance ».

Propos recueillis par Jean-François Verdonnet et Oliver Bot - La Tribune de Genève

Emmanuel Todd vient de signer chez Gallimard Après la démocratie Gallimztf – 2006
Voir aussi : Après l’empire - Essai sur la décomposition du système américain publié en 2002 aux éditions Gallimard.

Du même auteur :
Le milieu intellectuel parisien est dans une islamophobie latente - 3 novembre 2008
En Afghanistan, la France va être du côté du mal - 10 août 2008
Kouchner est passé de Médecins du monde à Militaires sans frontières - 18 septembre 2007
4 novembre 208 - Publié sur Le Grand Soir

Info-Palestine et Emmanuel Todd - La Tribune de Genève - mardi 4 novembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5330

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003

L’occupation modifie le tracé du Mur, et entreprend de déraciner 200 oliviers à Jayyous
Moins d’une semaine après la décision de la Haute Cour de l’Occupation de modifier le tracé de la route du Mur d’Apartheid à Jayyous, les forces d’occupation ont commencé à détruire des terres agricoles au sud du village pour faire de la place pour la construction du Mur. Ils sont actuellement en train de couper quelque 200 oliviers déjà marqués pour être déracinés.

Avec cette action, les forces d’occupation exécutent pour la première fois l’une des décision de la Haute Cour de revoir le tracé du Mur. Ces décisions de révision du tracé ont commencé en 2004, et constituent un moyen d’affaiblir l’arrêt de la Cour Internationale de Justice qui prévoit la destruction du Mur.

Le nouveau tracé du Mur à Jayyous, petit village de quelque 4 300 habitants, au nord de Qalqilya.

Les arbres qu’ils sont entrain d’arracher sont plantés sur 2777 dunums (28 ha) de terre qui vont être rasés pour le nouveau tracé du Mur, et viennent s’ajouter aux 5 585 dunums (560 ha) qui seront confisqués à titre permanent quand le Mur sera terminé.

Le nouveau tracé du Mur , au nord de Jayyous, remplace un segment long de 2,4 km par un autre de 4,9 km de longueur, et qui est 2km plus près de la Ligne verte. Le nouveau tracé s’enfonce encore de 4 km en Cisjordanie.

En plus des 6 000 oliviers qui ont déjà été déracinés, il est prévu d’en éliminer des centaines d’autres.

Le nouveau tracé ne permet pas de portes d’accès, ce qui signifie que les fermiers seront complètement coupés de leurs terres. L’implantation de « Zoufim » va absorber l’essentiel de la terre annexée. En fait, la construction des infrastructures pour la nouvelle partie de l’implantation, appelée « Nouveau Zoufim », a déjà commencée. La construction d’un réseau électrique a commencé et la création de nouvelles unités d’habitation est imminente.

A la suite de ce vol de terres, les 85% des gens de Jayyous qui gagnaient leur vie comme fermiers se trouvent largement au chômage, et la plupart de ceux qui étaient encore capable de gagner leur vie vont maintenant rejoindre les rangs des chômeurs ?

Jayyous a été le premier village qui ait organisé des manifestations importantes et régulières pour protester contre la construction du Mur dès qu’elle a commencé. Ensuite, ces manifestations se sont étendues dans des villages tels que Ni’lin, Bil’in, et al Masra.

Déclarations de Jamal Juma’, coordinateur de la campagne Stop the Wall.

« Les derniers évènements de Jayyous soulignent une fois de plus l’urgence de l’appel de la campagne Stop the Wall et de ses comités populaires, qui déclarent que la seule forme effective de changement serait de la démolir en totalité, et non de modifier son tracé. »

La décision de la cour ne fait rien pour réparer les dégâts qu’a subi Jayyous et il ne rend aucunement le Mur moins illégal. En vérité, la seule forme effective de changement est d’abattre le Mur complètement et pas de modifier son tracé. »

Pour davantage d’information ou pour organiser des visites sur le terrain et/ou des interviews, contactez la campagne Stop the Wall, au numéro +972-2-2971505 ou notre coordinateur Mohammad Othman au +972-599649815.

Tel : +972-2-2971505 - Fax : +972-2-2975123 -
global@stopthewall.org

[ commentaires : (1) enrichissez votre vocabulaire ! Ne dites plus « un bandit a volé ma terre », mais « la seule démocratie du PO a confisqué ma terre à
titre permanent ». Ça fait quand même plus riche !

(2) pour faire peinardement un vol démocratique, vous en piquez deux, de ce que vous voulez. Une haute cour vous condamne à en restituer un, et le tour est joué. Bandit démocratique, quoi. Et, si vous le souhaitez, reçu à l’ONU, à l’Elysée, et à la Blanche Maison... ]

IMEMC et Stop the Wall – Lundi 10 novembre 2008 – 21 : 19

http://www.imemc.org/article/57621

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004

King appelle à ouvrir les passages de Gaza et déclare que la crise est profonde

Le directeur des opérations de l’UNRWA dans la Bande de Gaza, John King, a demandé l’ouverture de tous les passages de la Bande de Gaza, et a affirmé que la crise humaine dans la bande est profonde et mauvaise.

Dans des déclarations de presse à RAMATTAN, King a dit que la crise est profonde et très grave dans la Bande de Gaza, et que 600 000 de ses habitants vivent dans l’obscurité, privés d’électricité.

Il a appelé à ouvrir les passages en exprimant son rejet des punitions collectives contre les civils de la Bande de Gaza.

King a également appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour sauver les habitants de la Bande de Gaza, et il a indiqué que les mesures sécuritaires doivent se faire selon la loi internationale.

[ commentaires : loi internationale, c’est quoi, ça ? La communauté du même nom, voyez comme elle souffre, voyez son affliction extrême au spectacle des punitions collectives infligées par le colonisateur sioniste à ses victimes. C’est pas bien. Mais, comme elle a le sens du spectaculaire, elle préfère ne pas intervenir, la communauté internationale, et laisser le peuple palestinien faire face, tout seul, à la puissance de feu qu’elle a fourni au régime colonial sioniste. C’est plus héroïque et dans quelques années, ça fera de plus jolis films à la téloche. Tenez bon, les gars, on arrive...ra, un jour,mais on sait pas lequel ! ]

Gaza – CPI - 11/11/2008 - 18:37

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7JFyXZKsAafur1MaQmbRPo%2b1ziJilNyp1UPkG6ITQ%2b3u%2f%2bf2phdCPan1ku%2bLeVcKCSVH0%2fHT%2byLuXJFZU3T59juIkeuY3S8%2b8HkMY9wUC%2fjU%3d