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Chronique de l’occupation

Samedi, 1 novembre 2008

samedi 1er novembre 2008

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001

Crise de l’eau dans les Territoires palestiniens

Article publié le 25/10/2008 Dernière mise à jour le 26/10/2008 à 14:54 TU http://www.rfi.fr/actufr/articles/106/article_73954.asp

Face à la sécheresse, les Palestiniens demandent un partage plus équitable de l’eau avec le régime sioniste. La sécheresse qui affecte la région Méditerranée frappe durement les Territoires palestiniens, pénalisés par un accès limité aux ressources en eaux contrôlées par le régime sioniste.

De notre envoyé spécial à Yatta, en Cisjordanie, Karim Lebhour
Yatta attend la pluie. Depuis le mois de mars, le ciel de cette région du sud de la Cisjordanie est resté sec et les premières averses d’hiver se font toujours attendre. De mémoire d’homme, l’année 2008 est l’une des plus arides depuis vingt ans. « Normalement, la moyenne des précipitations dans la région de Yatta est de 300 mm par an. Depuis l’année dernière, nous sommes tombés à 180 mm », constate Ishaq al-Horainat, responsable du service des eaux de cette municipalité de 75 000 âmes, au sud d’Hébron.

Le puits qui fournit la ville est au plus bas et la compagnie nationale israélienne Mekorot a réduit son approvisionnement de 20%. Conséquence, dans la plupart des habitations de Yatta, l’eau est coupée depuis plus de quatre mois. Pour sa consommation, la famille de Zohra Azazi ne peut compter que sur les camions-citernes qui parcourent les villes et villages des environs. Une eau vendue au prix fort, au moins dix fois plus cher que l’eau de la municipalité. « J’ai arrêté de laver le sol de la maison. Même pour les vêtements, c’est devenu très difficile. Toute l’eau que nous achetons, nous l’utilisons pour se laver, cuisiner et pour boire », témoigne cette mère de famille.

La Croix-Rouge et les organisations humanitaires organisent désormais des distributions d’eau aux populations les plus fragiles. « Dans les villages les plus éloignés, le prix de l’eau livrée par les camions-citernes atteint jusqu’à 30 ou 40 shekels par mètre cube (entre 6 et 8 euros). Cela fait peser une pression financière insoutenable pour les familles les plus démunies, explique Stephen Williams, chef de mission d’Action contre la faim Espagne (ACF) à Jérusalem. La sécheresse affecte aussi les pâturages. Bédouins et bergers sont forcés de vendre leurs animaux, faute de pouvoir acheter du fourrage pour nourrir les troupeaux qui ne trouvent plus rien à brouter », ajoute t-il.
Quinze litres d’eau par jour et par personne
Les Palestiniens de cette région du sud de la Cisjordanie doivent parfois se contenter de 15 litres d’eau par jour et par personne. Une quantité bien insuffisante au regard des 100 litres jugés nécessaires par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Au total, les Palestiniens consomment 3,5 fois moins d’eau que leurs voisins israéliens. Tout est affaire de contrôle et de partage des ressources.
Dans son bureau de Ramallah, Shaddad Attili le responsable de la Palestinian Water Authority (PWA) avoue son impuissance. « Je suis un ministre virtuel, gromelle-t-il. Tout ce que je peux faire c’est de la gestion de crise et envoyer des camions-citernes dans les régions les plus touchées ». Sur la carte accrochée dans son bureau, Shaddad Attili montre la nappe phréatique partagée avec le régime sioniste, qui réside pour sa plus grande partie dans le sous-sol palestinien.
L’accès des Palestiniens à ces réserves est strictement contrôlé par l’Etat hébreu. « Je ne peux même pas raccorder deux tuyaux sans l’autorisation du régime sioniste. Si je veux creuser un puits, je dois obtenir l’accord de treize départements différents qui ont tous une bonne raison de me le refuser », poursuit Shaddad Attili. Depuis 1967, date de l’occupation des Territoires palestiniens par le régime sioniste, aucun nouveau puits palestinien n’a été autorisé dans la nappe phréatique ouest, la plus profonde et la plus abondante.
Il pleut davantage à Ramallah qu’à Paris !
L’eau est un enjeu essentiel des négociations en cours pour un accord de paix. Les Palestiniens n’ont actuellement accès qu’à 20% des ressources partagées avec Israël. « Nous demandons un partage plus équitable », explique Shaddad Attili. « Cette terre est loin d’être aride. Le manque d’eau n’a rien à voir avec celui que connaît un pays comme la Jordanie. Il pleut davantage à Ramallah qu’à Paris ! », renchérit Clemens Messerschmid, expert en eau allemand qui travaille dans les Territoires palestiniens depuis douze ans. En moyenne annuelle, Ramallah reçoit en effet 680 mm de pluies contre 630 mm pour la ville de Paris.

Pour Clemens Messerschmid, le problème réside dans une consommation irraisonnée des ressources côté israélien. Les Israéliens consomment deux fois plus d’eau que les Français, 280 litres par personne et par jour contre 137 litres en France, dont la grande partie au profit d’une agriculture qui ne représente que 2% de la richesse nationale. La sécheresse qui s’installe durablement pourrait changer ces habitudes. « Cette année pour la première fois, les sionistes ont cessé d’arroser les gazons verdoyants que l’on voit sur les ronds-points, s’amuse l’hydrogéologiste. J’ai en même vu avec du gazon artificiel ».

[ commentaires : comment ça, « les Palestiniens demandent un partage plus équitable de l’eau avec le régime sioniste » ? Il n’y a rien à demander. L’eau qui se trouve dans les territoires Palestiniens appartient aux Palestiniens, en totalité. A quel titre les sionistes la volent-ils ? Pare qu’ils en ont besoin pour étancher leur soif, ou celle de leurs cultures.

Mais quand donc la communauté internationale, sous quelques forme que ce soit, fera-t-elle entrer dans la tête de ce régime qu’il ne suffit pas de se coller l’étiquette de sioniste, ou la couleur religieuse qu’ils prétendent que cela recouvre, pour avoir le droit de faire n’importe quoi parce qu’on juge qu’on en a « besoin » ?

Exemple de cette mentalité : grave discussion ces jours-ci entre des journalistes du Yediot pour savoir s’il est bien raisonnable de compter sur la Jordanie pour surveiller la frontière entre la Cisjordanie et le monde arabe. Finalement, il vaut mieux pas : la Jordanie, c’est jamais que des arabes, et le roi machin est bien faible. Evidemment pas question de laisser les Palestiniens tranquilles chez eux, et donc les malheureux sionistes seront « obligés » de se charge eux mêmes dudit contrôle. La notion qu’il n’y a rien du tout à contrôler, qu’il n’a a qu’à appliquer les résolutions de l’ONU et/ou le bon sens, et qu’ils ne peuvent prétendre traiter le peuple Palestinien comme une collectivité éternellement mineur, éternellement asservie, éternellement prisonnière ne leur traverse pas l’esprit : ils ont tous les droits et n’ont de compte à rendre à personne !

Pour en revenir à l’eau, si celle qui est disponible sur les terres dont ils ont réussi à s’emparer ne leur suffit pas, ils ont plusieurs solutions : (a) réduire leur consommation, (b) en acheter chez les autres, comme ils le font déjà d’ailleurs, (c) dessaler l’eau de mer, ou la boire (d) repartir d’où ils sont venus. ]

CCIPPP - lundi 27 octobre 2008.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6608

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002

Les forces coloniales font irruption à Bethléem

D’après des sources de la Sécurité palestinienne et des témoins de Bethléem les forces d’occupation ont envahi la ville environ à 20:30, mardi 28/10/08. Des soldats sont entrés du côté du Tombeau de Rachel, au nord de la ville.

Selon les témoins oculaires, les soldats sont pénétrés dans les quartiers principaux, occupant New Street vers Manger Street (la Rue de la Mangeoire) et l’Eglise de la Nativité. Des jeeps ont occupé les carrefours, en provoquant des embouteillages.

Au même temps, d’autres militaires ont attaqué les camps de réfugiés d’Aida et Al-Azzeh dans le nord de la ville. Les soldats ont fait irruption dans les maisons, fouillé parmi les biens et contraint les habitants à sortir dans la rue sous la pluie.

Les soldats ont lancé des grenades et du gaz dans et autour des maisons dans les deux camps. Les chiens ont aussi été utilisés pour les recherches.

Un porte-parole militaire sioniste a déclaré que l’invasion du mardi soir est une réponse aux trois cocktails Molotov qui ont été lancés en direction d’un tour d’observation sioniste près du Tombeau de Rachel.

[ commentaire : Ils croient qu’à la fin des fins ils seront gagnants à ce petit jeu ? Si tu t’imagines, si tu t’imagines,....]

PNN – Bethlehem – 29.10.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2701&Itemid=1

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003

Encore une incursion sioniste à Bethlehem

Une nouvelle incursion militaire coloniale a eu lieu à Bethlehem durant la nuit de mercredi 29/10/08 à jeudi. Sept véhicules militaires ont fait irruption à Beit Jala et au nord de la ville de Bethlehem, environ à 21:30 heures.

Selon des témoins, des jeeps ont bloqué la circulation aux carrefours de la route New Street menant à l’Eglise de la Nativité, comme la nuit précédente. Les voitures des palestiniens ont été arrêtées et les passagers ont été forcés à sortir pour vérifier les documents.

Entretemps, des dizaines de jeunes hommes et d’adolescents ont jeté des pierres contre des soldats à l’entrée nord-est du camp de réfugiés de Azza, au nord de la ville. Les soldats ont répondu avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène.

Selon les sources de Sécurité, personne n’a été arrêté ou blessé.

PNN – Bethlehem - Najib Farraj – 30.10.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2703&Itemid=1

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004

Six jours de suite, les forces coloniales envahissent Bethlehem

Jeudi soir, les forces d’occupation ont de nouveau envahi le nord de la ville de Bethlehem et le camp de réfugiés d’Al-Azza. Plus tôt dans la journée, vers midi, des unités ont pénétré dans le centre de Bethlehem ont arrêté Izz el-Din Abdul Karim Sadaq, 20 ans.

Sept soldats habillés en civil avaient conduit un véhicule de couleur blanche, avec une plaque d’immatriculation palestinienne, jusqu’au carrefour du Cinéma.

Les sept héroïques sionistes ont commencé à rouer de coups Sadaq devant des dizaines de personnes avant de faire monter le jeune dans la voiture. Ils se sont dirigés rapidement vers la rue principale, où quatre véhicules militaires les attendaient pour les accompagner en dehors de l’aire A, qui devrait être sous contrôle palestinien total.

Un porte-parole militaire a déclaré que le jeune homme était « recherché » depuis plusieurs mois en raison de son affiliation aux Brigades Al-Aqsa du Fatah.

Sadaq avait été arrêté à 16 ans et après quatre ans et demi de détention, il avait été libéré seulement il y a 6 mois.

Le secrétaire général du mouvement du Fatah dans le gouvernorat de Bethléem, Mohammed Taha, a noté que les forces sionistes ont envahi la ville six jours de suite. « Ceci montre que les sionistes sont déterminés à poursuivre les attaques contre notre peuple, nos institutions, nos biens et notre terre, sans égard pour la dignité humaine ou le processus de paix. »

Taha a affirmé que « l’Autorité palestinienne est absente » et elle « devrait prendre ses responsabilité », notamment en négociant plus activement et en demandant aux sionistes de cesser leurs attaques dans les zones qui, en vertu des Accords d’Oslo, devraient être sous contrôle de l’AP.

[ commentaires : en « demandant » aux sionistes ? Vous semblez, cher monsieur Taha, avoir un minimum de lucidité, puisque vous entendez le silence de l’AP : vous devez savoir que vous êtes chez vous en Palestine, et donc que vous n’avez pas à demander.

A moins que... une telle obstination à venir visiter Bethlehem, où ils ne sont pas vraiment bienvenus, puisqu’ils arrivent en cachette, voilà ça y est, j’ai trouvé : ils viennent pour se convertir ! C’est Noël ! ]

PNN – Bethlehem - Najib Farraj – 30.10.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2721&Itemid=1

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005

Les gardes de la mosquée Al-Aqsa sont de plus en plus menacés par le forces coloniales

Les gardes de la mosquée Al-Aqsa sont la première ligne de défense protégeant les sites saints musulmans à Jérusalem-Est. Les autorités d’occupation de la ville soutiennent qu’ils « provoquent des problèmes ».

Mohammad Abou Taraq a été « garde principal » depuis 2001 et a maintenant été pris pour cible par les actions sionistes, comme toutes les autres gardes. Les forces d’occupation ont notamment lancé une campagne pour l’empêcher d’arriver à son lieu de travail.

Abou Taraq, 63 ans, a déclaré à PNN que les Services de renseignements sionistes lui interdisent désormais de rentrer dans la ville de Jérusalem. Ils l’accusent d’avoir « fait du mal » lors des récentes agressions contre la mosquée, lorsque des extrémistes Juifs avaient accédé dans l’Esplanade et avaient commencé à effectuer leurs rituels religieux. Les gardes d’Al-Aqsa ont travaillé pour empêcher que des centaines de colons arrivent en force à la Mosquée au cours des dernières semaines.

D’après Abou Taraq, mercredi dernier il a quitté sa maison à Hébron pour se rendre au travail, mais au poste de contrôle de Bethléem son voyage est terminé : il lui a été refusé d’entrer dans la ville de Jérusalem. « Quand j’ai demandé au soldat la motivation de ce refus, il m’a déclaré que la décision avait été prise par les Services de renseignements de l’occupation, selon lesquels je causerai des problèmes ».

Il a ajouté : « Le soldat m’a demandé pourquoi je devrais me rendre dans la cour de l’Al-Aqsa, alors que d’autres fonctionnaires travaillent habituellement dans leurs bureaux. » Abou Taraq a attendu au poste de contrôle de 7:00 heures à 15:00 heures cherchant de passer, sans succès.

Il a ajouté : « Je ne suis pas un garde ordinaire. Je suis responsable de 230 gardes et je suis responsable de la protection de l’Al-Aqsa. J’ai travaillé en tant que chef de garde pendant plus de sept ans et je n’ai jamais eu des problèmes pareils. Au contraire, j’ai l’habitude de résoudre tout problème entre les gardes et les services de renseignements sionistes, concernant les permis et les restrictions de la liberté de mouvement. »

Les forces sionistes ont exigé une enquête formelle concernant Abou Taraq et ont contacté l’ambassade de Jordanie, étant donné que l’homme est un ancien résident d’Amman où il a travaillé comme officier de police pendant 27 ans. « En 2001, j’ai quitté mes enfants à Amman et je suis venu à Jérusalem seulement pour servir la mosquée Al-Aqsa : ma seule récompense est d’être empêché d’y entrer. » Abou Taraq n’a même pas pu passer le mois de Ramadan avec sa famille, car il est resté à Jérusalem afin de coordonner la circulation des milliers de fidèles.

« Tout le monde sait ce que j’ai donné au cours de mes années à l’Esplanade. Je refuse de rester inutile et je vais lutter contre toute décision qui m’empêche de travailler. »

Les forces sionistes ont également empêché le fils d’Abou Taraq, 28 ans, pompier d’Al-Aqsa, d’entrer à Jérusalem, sous prétexte que ses empreintes digitales ne correspondaient pas à celles sur son dossier au poste de contrôle de Bethléem.

Abou Taraq a déclaré : « Est-ce qu’ils essayent de me faire peur ? Veulent-ils me forcer à fermer les yeux concernant leurs actions et leurs comportements ? Au cours des fêtes juives des centaines de colons ont cherché à venir prier à l’Al-Aqsa. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. J’ai dû protéger l’Al-Aqsa parce que je suis responsable de ce lieu, et parce que je suis musulman. »

PNN – Jérusalem – 30.10.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2702&Itemid=1

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006

Construction de nouveaux établissement d’enseignement secondaire dans l’est de la Cisjordanie

L’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et l’ Aide Américaine aux Réfugiés du Proche Orient (ANERA) ont participé aux cérémonies d’inauguration des lycées récemment construits Al Oja pour les garçons et Bardala pour les filles, dans la Vallée du Jourdain.

Ces cérémonies ont eu lieu en présence du ministre Palestinien de l’enseignement et des gouverneurs de Jéricho et de Tubas.
Spécifiquement, le ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur Lamis Alami, le directeru adjoint d’USAID R. David Harden, le gouvernuer de Jéricho et de la Vallée du Jourdain Kamel Hmaid, le gouverneur de Tubas, leDr. Sami Mussallam, er le représentant au Proche Orient de l’ANERA, Robert Crothers, ont participé à cette journée.

Les nouvelles écoles à Al Oja et à Bardala contribueront à soulager les conditions de surpeuplement des écoles de la Vallée du Jourdain, dont beaucoup opèrent en doubles sessions.
L’USAID a contribué pour 583 000 $ à la construction du Lycée de garçons d’Al Oja, et pour 680 000 à la construction du Lycée de filles de Bardala. Ces deux projets, qui ont été mis en oeuvre par l’ANERA, ont créé au total 9 000 journées d’emploi temporaire pour les gens de la Vallée du Jourdain.

Avant la construction du nouveau lycée de garçons à Al Oja, le lycée de filles de la ville fonctionnant en deux sessions, s’adressant aux gerçons et aux filles à des moments différents de la journée, ce qui entraînait des réductions des heures de cours. En outre, beaucoup d’élèves, qui devaient, pour suivre les cours, voyager jusqu’à Jéricho,avaient quitté l’école en raison du coût élevé des transports. Le lycée nouvellement construit, qui permet aux garçons d’étudier dans un établissement qui leur est entièrement destiné, comporte 10 salles de classe, un laboratoire d’informatique, un laboratoire de sciences, une bibliothèque, une salle des professeurs, des bureaux, une cafétéria, des toilettes, et des terrains de sport.

L’école primaire de Bardala, qui était la seule école du village souffrait également de problèmes de surpopulation avant la construction du nouveau lycée de filles. L’école primaire assurait les cours jusqu’à la 8 ième classe, après quoi les filles devaient suivre des cours dans un petit local surpeuplé sur le même site, et les problèmes de surpopulation persistaient. La conséquence était un taux très élevé d’abandon de la scolarité parmi les fille en âge d’aller au lycée. Le nouveau lycée de filles de Bardala, qui comporte 12 salles de classe, un laboratoire, des locaux administratifs, et des toilettes, offre un environnement d’enseignement confortable pour la poursuite de l’éducation des filles.

Les écoles ont été construites dans le cadre du programme JOBS, financé par USAID, qui est mis en oeuvre par l’ANERA. Ce programme a pour objectif d’améliorer la qualité de la vie des Palestiniens dans les communautés mal équipées de Cisjordanie, particulièrement à Jéricho et dans la Vallée du Jourdain.

[ commentaires : comme dit Edith Piaf « ça j’l’aurais jamais cru », que les Etats-Unis fassent -enfin- quelque chose de convenable ! Je sais, c’est une goutte d’eau dans un océan fort malodorant, mais enfin...
Un regret cependant, c’est que nos brillants stratèges laissent aux Etats Unis le soin de fournir une aide particulièrement pertinente aux Palestiniens.

S’ils manquent d’idées, en voilà une : les nouveaux lycées auront besoin d’être protégés. On ne sait jamais, avec tous ces Chinois ou ces Urugayens qui rôdent...Pourquoi ne pas apporter une assistance qui serait mieux placée dans la Vallée du Jourdain que du côté de Kaboul ? ]

PNN - Jericho / Maysa Gayyusi - 31.10.08 - 12:12

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3871&Itemid=31

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007

Abbas déclare, à Riyadh, qu’il n’y aurait pas d’accords secrets dans les discussions du Caire

L’ambassadeur de Palestine à Riyadh a reçu le président de l’AP Mahmoud Abbas au cours d’une réception dans sa résidence de Riyadh, mercredi 29/10/08.

Plusieurs ambassadeurs Arabes à Riyadh participaient au dîner, ainsi que le secrétaire général adjoint du Conseil de Coordination du Golfe (GCC) et d’autres membres du ministère des Affaires Etrangères.

Abbas a parlé des développements actuels, en se concentrant sur le dialogue interne qui doit commencer le 9 novembre au Caire. Le président de l’AP a confirmé qu’il « ferait tous les efforts possibles pour parvenir à l’unité nationale. »

« Ce dialogue est basé sur les principes de l’Initiative Yéménite, qui a été adoptée lors du sommet de Damas, » a-t-il déclaré.

En outre, Abbas a souligné que l’Egypte et d’autre pays Arabes « font tous les efforts possibles pour faire réussir ce dialogue, » et le président (de l’AP) s’est félicité de cette participation.

« Nous ne signerons jamais d’accord derrière le dos des Palestiniens, ni derrière le dos des Arabes », a-t-il promis.

« Nous sommes encore en discussions sur ce point - NdT et nous y reviendrons d’ici peu avec notre peuple [ re ??? - NdT ]et aussitôt après nous l’enverrons au Conseil Législatif Palestinien pour qu’il soit adopté, » a-t-il déclaré.

La soirée s’est conclue par un discours de l’ambassadeur de Lybie à Riyadh.

Riyadh – Ma’an – 30 / 10 / 2008 - 09:35

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=32879

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008

L’ONU déclare que les forces sionistes ont déplacé 130 Palestiniens en deux jours en démolissant leurs maisons.

Les bulldozers militaires sionistes ont détruit des maisons dans deux communautés de Cisjordanie, mercredi 29/10 et jeudi 30/10/08, laissant environ 130 Palestiniens sans abri, ont déclaré à Ma’an des sources de l’ONU.

Dans le village d’Oum Al Kher, au sud de la ville de Hébron, les bulldozers sionistes, accompagnés par environ 60 soldats, ont détruit les maisons Palestiniennes proches de l’implantation de « Karmel ». Des ouvriers employés par l’armée d’occupation ont enlevé les meubles des bâtiments avant qu’ils soient démolis.

Le résultat est que 95 personnes ont été laissées sans toit, parmi lesquelles une femme qui venait d’accoucher.

Les sources de l’ONU ont ajouté que la Croix Rouge et l’UNRWA ont fourni des tentes et d’autres formes d’assistance aux Palestiniens d’Oum Al Kher.

Jeudi 30/10/08, les sources de l’ONU ont déclaré à Ma’an que les bulldozers sionistes avaient démoli les maisons de 95 personnes dans une communauté de Bédouins près de l’implantation de « Ma’ale Mihkhmas », non loin de Jéricho. Les habitants de cette communauté sont membres du clan Bédouin Jahalin, qui a été expulsé de Palestine 48 mors de l’installation de l’établissement sioniste, et a depuis été déplacé de force à plusieurs reprises.

[ commentaires : Je ne remercie ni la Croix Rouge, ni l’ONU. Ce qu’il faut donner aux Palestiniens, c’est tout autre chose que des tentes et des boissons chaudes ! Faut-il que préciser ? ]

Bethlehem – Ma’an – 30 / 10 / 2008 - 12:57

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=32888