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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mardi, 16 septembre 2008

mardi 16 septembre 2008

Numéro : 657

nombre d’entrées : 5

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Les forces coloniales ravagent les boutiques de Qalqilyia

Lundi 05/09/08 au matin, les forces d’occupation ont effectué un raid dans les abords est de la ville de Qalqilyia, et déployé des soldats da,s un certain nombre de quartiers.

Les sources de sécurité Palestiniennes ont déclaré que les forces d’invasion avaient mis à sac des magasins vendant du matériel agricole.

Qalqilia – Ma’an - 15 / 09 / 2008 - 09:20

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=31944

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65705

Le Fatah déclare que le 09 janvier 2009 sera un jour de travail ordinaire pour le président Abbas

« Les accusations du Hamas sur l’illégalité du mandat du président Abbas au delà de cette date ne sont qu’une tactique visant à masquer ses actes criminels », selon le porte parole du Fatah, Fahmi Az-Za’arir.

Dans une déclaration publiée vendredi 12/09/08, Az-Za’arir a qualifié les récentes allégations du Hamas de « farce fabriquée par le Hamas qui se situent en parallèle avec les préparatifs du dialogue national. »

« Le président Abou Mazen (Abbas) est le dirigeant légal en raison du soutien du peuple Palestinien qui lui a fait confiance et qui l’a démocratiquement élu. Les lois Palestiniennes disposent que les élections législatives et présidentielles doivent être simultanées. Il se trouve que cela aur lieu en janvier 2010, ou à une autre date sur laquelle il y aura un accord. Le 09 janvier 2009 sera un jour de travail normal pour le président Abbas. »

Le bruit que fait le Hamas à ce sujet, a déclaré Az-Za’arir, n’est rien de plus qu’un crise de rage car ils ne peuvent pas obtenir ce qu’ils veulent.

Ce qu’ils peuvent faire, a-t-il suggéré, est de revenir à la volonté du peuple Palestinien et d’accepter les appels du président Abbas pour des élections législatives et présidentielles anticipées et simultanées. « Ce sera une solution globale qui mettra un terme au coup de force dans la Bande de Gaza . »

Il a ajouté que « les entretiens de réconciliation du Caire sont une bonne occasion pour faire réussir un dialogue plutôt que de troubler l’atmosphère. »

[ commentaires : Atmosphère ! Atmosphère ! Il m’a vraiment bien l’air d’en avoir une, lui, le Az-Za’arir ! Oui, bien sûr que le peuple Palestinien a donné son soutien au président Abbas le jour où il voté pour lui, le 09 janvier 2005. Il est extrêmement douteux qu’au bout de quatre ans au cours desquels l’action du président Abbas a eu pour seul résultat de laisser la colonisation sioniste s’enraciner et s’étendre, ce soutien soit toujours présent, et il serait bien utile de voir honnêtement ce qu’il en est. J’ajoute que le plus tôt sera le mieux , et que la sincérité d’un scrutin est essentielle si on veut écarter les risques d’affrontements armés entre la masse du peuple Palestinien et une caste prête à collaborer avec quiconque lui garantit le vivre et le coucher. Car on peut toujours faire passer un bachaga ou n’importe quel dignitaire de l’occupation comme un grand patriote, le peuple ne sera pas trompé longtemps. Quant à demander au Hamas de faire sa soumission en lui promettant que, entrez, entrez, faites nous confiance, demain on rasera gratis, c’est de l’humour ou quoi ?

Une dernière remarque : le vocabulaire doit toujours être utilisé avec d’infinies précautions, car c’est souvent une valise où on fait passer, plus ou moins innocemment, n’importe quoi. Abbas est-il président, oui ou non ? Bien sûr, qu’il est président. De quoi au juste ? De l’état de Palestine ? Sûrement pas, un tel état n’existe pas. Du peuple Palestinien ? Pas davantage ! Il est président de l’Autorité Palestinienne, c’est-à-dire de l’organisme chargé par les Accords d’Oslo de la gestion plus ou moins partielle de certaines portions des territoires Palestiniens occupés en 1967. Ni plus ni moins. Pour une fois supérieure a la langue française, celle des anglais distingue le « president » et le « chairman » : on veut nous faire croire qu’Abbas est « president », alors qu’il n’est que « chairman ». Et donc nous parler du Président Abbas comme on parle du Président Mao Tsé Toung, ou même du Président Bush .......................................... ]

Ramallah – Ma’an – 14 / 09 / 2008 - 15:50

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=31932

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65706

Ynet : Les forces coloniales découvrent des militants de Gauche dans un village de Cisjordanie

Des soldats effectuant une opération dans le village d’Assira al Qabliya, qui a été attaqué par des colons samedi, ont découvert des militants de Gauche dans l’une des maisons. « C’est notre devoir de venir exprimer notre solidarité avec les habitants », explique le militant Yonatan Polak

Une unité des forces d’occupation qui envahissait dans la nuit de samedi à dimanche le village cisjordanien d’Assira al Qabliya, situé près de la colonie d’Yitzhar, apparemment dans le cadre d’une opération destinée à arrêter des Palestiniens recherchés, a été surprise de découvrir des militants de Gauche dans l’une des les maisons.

Les militants sont arrivés dans la région suite aux émeutes qui ont éclaté dans le village samedi après qu’un Palestinien ait poignardé un enfant juif de neuf ans et que les colons soient descendus dans le village où ils ont causé d’importants dégâts.

Les forces d’occupation auraient envahi le village dans la nuit afin de tenter de localiser le Palestinien qui a poignardé l’enfant. Les soldats ont été surpris de trouver un groupe de militants israéliens de gauche dans l’une des maisons fouillées.

Les soldats ont informé le groupe que le village était sous couvre-feu et ont interrogé les militants sur les raisons de leur présence.

L’un des activistes israéliens, Yonatan Polak, a déclaré à Ynet que lui et ses amis étaient arrivés dans le village afin d’exprimer leur solidarité avec les habitants et tenter de réduire le niveau de violence.

« J’ai vu de mes propres yeux des colons jeter des pierres sur les Palestiniens, avec des soldats qui se tenaient là sans rien faire. Six personnes ont été blessées hier par balles réelles et il est de notre devoir de venir ici pour exprimer notre solidarité »", a t-il dit

Selon Polak, les troupes n’ont pas causé de dégâts dans la maison où il a été découvert avec ses amis, mais il a affirmé que la totalité du contenu d’une maison voisine attaquée a été jeté dans la rue et que les soldats y ont causé d’importants dégâts.

Le porte-parole du Bureau des FO n’a pas encore répondu aux déclarations de Polak.

Une attaque à l’arme blanche suivie de représailles

Les violents affrontements dans la région ont commencé samedi par une attaque à l’arme blanche qui a blessé légèrement un enfant de 9 ans dans la colonie de Yitzhar où un Palestinien s’était infiltré pour mettre le feu à un bâtiment vide.

Le Palestinien est alors entré dans une autre maison, a poignardé l’enfant à cinq reprises et l’a jeté du balcon.

Après l’incident, des dizaines de colons ont fait irruption dans le village d’al-Asira Kabaliya, où ils ont tiré en l’air, brisé des fenêtres, causé d’importants dégâts et blessé plusieurs Palestiniens.

Les soldats des FO ont confisqué les armes de deux colons, mais ne les ont pas arrêtés.

Selon les Palestiniens, six personnes ont été blessées par des balles réelles et des balles en acier recouvert de caoutchouc. Bien que des cartouches aient été retrouvées dans le secteur, les colons nient avoir tiré dans le village.

Les colons ont affirmé que la suite d’événements est le résultat de l’échec des FO, puisque l’un des soldats avait repéré le Palestinien dans la colonie mais n’a rien fait.

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Ali Waked - Naplouse - 14-09-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9922&type=temoignage≤sujet=Incursions

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65707

Samira Surour : Chagrin et Lutte à Ni’lin

Samira Surour, 40 ans, était assise sur une chaise en bois face au service de soins intensifs au premier étage de l’hôpital public de Ramallah, en attendant en silence des nouvelles sur l’état de son mari. Je n’avais pas rencontré Samira auparavant, mais je la distingue des autres femmes assises sur les chaises en bois.

Je me suis approché d’elle et je lui ai demandé si elle était l’épouse d’Awwad Surour. Elle a hoché la tête, en s’efforçant de s’empêcher de pleurer, même si elle avait les larmes au bord des yeux. Après m’être présenté, Samira m’a raconté ce qui est arrivé à son mari, le soutien de la famille, au cours d’une descente des forces sionistes dans leur maison pendant la nuit du 1er Septembre 2008.

Vers 3 heures du matin, les habitants de la maison Surour ont été réveillés par des martèlements continuels à la porte. Awwad s’est précipité jusqu’à la porte pour mettre fin au bruit qui effrayait ses enfants ainsi que sa mère âgée qui est malade et vit seule au rez-de-chaussée du bâtiment.

Une quarantaine de soldats de l’occupation en tenue de combat et armés ont fait irruption dans le bâtiment où Awad, son frère Aqel et leur mère vivent. Ils ont couru jusqu’au troisième étage de l’immeuble où réside Aqel. A ce moment-là, Samira est descendue au la rez-de-chaussée à la recherche de son mari où elle l’a trouvé allongé sur le sol, inconscient. Sa principale priorité fût de le réveiller, et pendant qu’elle le faisait, elle a entendu des bombes assourdissantes et des cris provenant de l’étage supérieur, où vit le frère de son mari.

Samira a aspergé d’eau le visage de son mari et il a repris conscience. Il a ensuite couru en haut de l’escalier, suivi de son épouse, pour voir ce qui se passait dans le bâtiment. Ils ont constaté que les forces d’occupation avaient mis la maison sens dessus dessous et qu’ils retenaient les enfants dans l’une des chambres. Awwad s’est dirigé vers l’appartement de son frère et quand il est entré, il a vu des soldats rouer de coups avec leurs M16 son frère qui avait les mains liées et les yeux bandés.

Awwad a perdu l’esprit quand il a vu Aqel se faire tabasser. Mais il ne pouvait pas aider son frère et Aqel a été traîné hors du bâtiment. Quand Awwad est allé sur le toit pour voir ce qui était arrivé à son frère arrêté, un tireur d’élite de l’occupation posté près du bâtiment lui a tiré deux balles de caoutchouc dans la tête. Une balle a touché l’œil d’Awwad, tandis que l’autre pénétrait dans son crâne.

Awwad a été transporté d’urgence à l’hôpital public de Ramallah, et selon ses médecins, il est dans un état critique. Les médecins ont réussi à sortir la balle de l’œil gauche d’Awwad, le laissant partiellement aveugle, mais ils n’ont pas été en mesure d’extraire la balle qui a pénétré dans son crâne en raison de la sensibilité de la zone. La balle est entrée partiellement dans son cerveau. Les médecins craignent que son retrait entraine des dommages et une infirmité permanente.

Samira, désespérée, lève les yeux et dit : « Nous n’avions pas besoin de cela. » Awwad est un homme simple dans la quarantaine qui a un trouble de la parole et travaillait comme portier dans un chantier de construction local à Ni’lin. Il gagnait un bas salaire, à peine suffisant pour faire vivre les 4 membres de sa famille et de sa mère malade. Quel sort attend cette famille après ce qui est arrivé à Awwad ?

De plus, quel sort attend la population de Ni’lin après que l’occupation ait adopté une politique d’assassinats et inflige des blessures permanentes ?

Ces actions ont pour but de terrifier la population jusqu’à ce qu’elle cesse ses actions et ses manifestations contre le mur de l’apartheid, qui avale leurs terres.

Depuis que les villageois ont commencé leurs actions contre le mur, en août dernier, deux enfants de Nil’lin ont été tués et 30 personnes entre 18 et 35 ans ont été gravement blessés. Comme Surour Awwad, la plupart de ces hommes entretenaient leurs familles, dont l’avenir est plus désespéré que jamais.

Source : http://stopthewall.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Stop The Wall - Ramallah - 13-09-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9907&type=temoignage≤sujet=Incursions

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65708

L’Occupation militaire sioniste n’est pas un obstacle pour l’Union Européenne

Le 1er Septembre 2008, l’Union Européenne a décidé que les réunions avec la Russie sur un nouvel accord de partenariat seraient reportées "jusqu’à ce que les Russes retirent leurs troupes sur leurs positions d’avant le 7 août" [1], c’est-à-dire, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de troupes russes en Géorgie, en dehors de l’Ossétie du Sud.

Le 28 Novembre 1995, l’Union Européenne a autorisé le régime sioniste à devenir un partenaire, dans le cadre du Partenariat euro-méditerranéen avec les États riverains de la Méditerranée.

À l’époque, les troupes sionistes occupaient des parties du Liban et de la Syrie et les Territoires Palestiniens Occupés (la Cisjordanie et la Bande de Gaza) et ce depuis de nombreuses années : le Liban depuis 1978, le reste depuis 1967.

Si les conditions appliquées à la Russie en Septembre 2008 avaient été appliquées au régime sioniste en Novembre 1995, l’Union Européenne aurait refusé de négocier avec le régime sioniste sur un éventuel partenariat jusqu’à ce que toutes les troupes sionistes soient retirées du Liban, de Syrie et des territoires palestiniens occupés.

Il est clair que l’Union Européenne a appliqué des normes très différentes dans ses relations avec le régime sioniste et la Russie.
D’une part, le régime sioniste a été autorisé à devenir partenaire de l’Union Européenne en 1995, même si de vastes territoires ne lui appartenant pas étaient occupés par son armée depuis de nombreuses années, et est autorisé à rester un partenaire même si la plupart de ce territoire demeure aujourd’hui sous occupation militaire sioniste.

Qui plus est, le 16 Juin 2008, l’Union Européenne a décidé de "revaloriser" ses relations avec le régime sioniste, en dépit de cette occupation militaire continuelle d’un territoire ne lui appartenant pas.

En revanche, la Russie n’est pas autorisée à entamer des négociations sur un partenariat avec l’Union Européenne sans mettre fin à son mois d’occupation de parties de la Géorgie.

Il serait intéressant d’entendre les justifications de l’Union Européenne au sujet de cette attitude extraordinaire.

Respect de l’intégrité territoriale

Il y a un autre aspect extraordinaire dans les relations de l’UE avec le régime sioniste. L’UE était heureuse de signer des accords avec le régime sioniste, même si, au moment même de cette signature, ce régime enfreignait les obligations contenues dans les accords eux-mêmes.

Par exemple, la Déclaration de Barcelone, qui a créé le Partenariat euro-méditerranéen, oblige ses signataires à respecter l’intégrité territoriale et l’unité de chacun des autres partenaires » [2] et une série d’autres règles de droit international.

Le Liban, la Syrie et le régime sioniste ont signé la Déclaration de Barcelone et sont devenus partenaires de l’Union Européenne en Novembre 1995. Or, à cette époque, des régions du Liban et de la Syrie étaient sous occupation militaire israélienne et le plateau du Golan avaient été annexé par Israël. Il est clair que le régime sioniste ne respectait pas « l’intégrité territoriale et l’unité » de ses partenaires libanais et syriens en 1995, lorsqu’il a signé la Déclaration de Barcelone contenant ces obligations. Mais l’Union Européenne a fermé les yeux sur les violations par la partie sinoiste de l’accord de partenariat à l’époque où il le signait et cela lui a permis de devenir un partenaire de l’UE.

Et depuis, l’Union Européenne a continué de fermer les yeux et permet toujours au régime sioniste de rester un partenaire de l’Union Européenne, même si aujourd’hui, des territoires syrien et libanais demeurent sous occupation militaire sioniste et que des avions de l’armée israélienne envahissent souvent l’espace aérien libanais.

Mise à exécution les résolutions du Conseil de Sécurité

La Déclaration de Barcelone oblige également ses signataires à « agir en conformité avec la Charte des Nations Unies », dont l’article 25 oblige les États membres de l’ONU « à accepter et à appliquer les décisions du Conseil de sécurité » [3]. En 1995, le régime sionsite violait environ 25 résolutions du Conseil de sécurité exigeant une action par lui et lui seul, dont :

• Les résolutions 252, 267, 271 et 298 exigeant du régime sioniste qu’il revienne sur l’annexion de Jérusalem-Est,

• Les résolutions 446, 452 et 465 exigeant du régime sioniste qu’il cesse la construction des colonies juives dans les territoires qu’il a occupés depuis 1967, y compris à Jérusalem,

• La Résolution 487 demandant au régime sioniste de placer ses installations nucléaires sous contrôle de l’AIEA,

• La Résolution 497 exige du régime sioniste qu’il revienne sur son annexion du Plateau du Golan, qui a été pris à la Syrie en Juin 1967.

En 1995, le régime sioniste violait ces résolutions du Conseil de sécurité ainsi que d’autres. En 1995, l’Union Européenne a fermé les yeux sur cette violation de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration de Barcelone - et a permis au régime sioniste de signer la Déclaration de Barcelone et de devenir un partenaire de l’UE. Le régime sioniste viole aujourd’hui ces résolutions du Conseil de sécurité et est encore partenaire de l’UE.

Moyen-Orient : zone exempte d’armes de destruction massive

Dans la Déclaration de Barcelone, le régime sioniste a également signé le texte suivant :

« Les participants à la conférence se sont engagés à promouvoir la sécurité régionale et à œuvrer en faveur de la non-prolifération nucléaire, chimique et biologique en adhérant et en se conformant aux régimes internationaux et régionaux de non-prolifération et aux différents accords de limitation des armements et de désarmement. Il est également question de faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes de destruction massive.
« Les parties s’emploieront mutuellement et de façon vérifiable à faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes de destruction massive, nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs systèmes de lancement.
« En outre, les parties envisageront des mesures pratiques pour prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques, ainsi qu’une accumulation excessive d’armes classiques. » [2]

Le régime sioniste est le seul Etat au Moyen-Orient à posséder des armes nucléaires (et probablement le seul à posséder des armes chimiques et biologiques). Ainsi, son désarmement de ces armes est une condition nécessaire et probablement suffisante afin de parvenir à un « Moyen-Orient, zone exempte d’armes de destruction massive », comme l’exige la Déclaration de Barcelone. Toutefois, les progrès réalisés dans cet objectif ont été remarquablement absents depuis que le régime sioniste s’est engagé dans cet objectif en 1995.

Il n’y a pas eu non plus de progrès sur la résolution 487 du Conseil de sécurité adoptée le 19 Juin 1981, qui demandait que « le régime sioniste place d’urgence (...) ses installations nucléaires sous les garanties de l’AIEA [Agence Internationale de l’Energie Atomique] » [4].

27 ans plus tard, le régime sioniste n’a toujours pas ouvert ses installations nucléaires aux inspections de l’AIEA, il n’y a eu aucune pression notable de l’UE pour qu’il s’y conforme, et encore moins pour qu’il se désarme afin de faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires, que les parties signataires de la Déclaration de Barcelone sont censés « poursuivre ».En revanche, les installations nucléaires de l’Iran, y compris ses installations d’enrichissement d’uranium, sont ouvertes aux inspecteurs de l’AIEA. Il est à noter qu’à l’issue de l’inspection en Iran, l’AIEA n’a trouvé aucune preuve du programme d’armes nucléaires iranien.

En revanche, le régime sioniste possède des armes nucléaires et les moyens de les acheminer depuis environ 40 ans. Il est estimé que le régime sioniste possède aujourd’hui environ 200 ogives nucléaires et divers systèmes de lancement, y compris des sous-marins lance-missiles. Il est capable rayer de la carte l’Iran, et n’importe quel État arabe, en appuyant seulement sur un bouton.

Il est étrange que l’Union Européenne fasse aussi activement pression sur l’Iran concernant ses activités nucléaires, mais pas sur le régime sioniste, en dépit de l’exigence dans son accord de partenariat avec le régime sioniste de « s’employer mutuellement et de façon vérifiable à faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes de destruction massive ».

Références :

[1] www.consilium.europa.eu/

[2] http://trade.ec.europa.eu/

[3] http://www.un.org/french/aboutun/charte/

[4] http://www.un.org/french/documents/

Source : http://www.david-morrison.org.uk/  Traduction : MG pour ISM

[ commentaire : voilà qui est clair ! Pourquoi sommes nous si peu nombreux à réclamer qu’on agisse ? ]

ISM et David Morrison - Europe - 13-09-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9908&type=analyse≤sujet=Armement%20isra%E9lien