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Chronique de l’occupation

du 30 août 2008

mercredi 3 septembre 2008

BREVES
DE PALESTINE

SAMEDI
30/08/08

Numéro
 : 641

nombre d’entrées :
6

Envoyé le 
30/08/08

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64101


Dernière
minute : Awadh Rajoub a été libéré et
raconte sa détention cauchemardesque

Awadh Rajoub a dit
vendredi aux journalistes qu’il a été placé en
isolement pendant plus de 15 jours et qu’il a dû dormir dans
une cellule pourrie, se servant de ses propres chaussures comme
d’oreiller.

« A un moment, ils m’ont couvert la tête
d’un sac qui puait, apparemment pour m’empêcher de voir des
gens qu’ils ne voulaient pas que je voie. ».
« Mais
j’ai entendu des gens qu’on torturait et je sais que plusieurs
personnes ont été transportées à
l’hôpital ou renvoyées chez elles à cause de la
torture. »
Rajoub, qui travaille pour le service arabe
de Al-Jazeera.net, a été accuse d’avoir écrit
des articles incendiaires qui portaient atteinte aux intérêts
nationaux vitaux.
« Ils m’ont confronté à
une énorme pile de nouveaux articles que j’avais écrit.
Ils pensaient que ces articles m’inculperaient. Ils n’ont aucune idée
de la manière dont fonctionne la presse dans une société
libre. »
Rajoub déplore l’état de la
liberté de la presse dans les Territoires Occupés.
« Lorsque
des journalistes sont arrêtés par du personnel de
sécurité en plein jour et menacés d’être
traduits devant un tribunal militaire, ça veut dire que
quelque chose d’injuste se met en place. »
Le
journaliste, qui a 30 ans et est originaire d’Hébron, a
qualifié son incarcération d’ « illégale
et immorale », déclarant que les agences de
sécurité n’ont pas le droit d’arrêter des
journalistes.
Rajoub a dit que les enquêteurs lui avaient
reproché d’interviewer et de citer des dirigeants politiques
et des intellectuels dont ils considéraient qu’ils portaient
atteinte aux intérêts palestiniens et qu’ils étaient
diffamatoires envers la direction palestinienne de Ramallah.
« Je
leur ai dit que cela faisait partie de mon boulot de journaliste. Je
leur ai expliqué qu’en tant que journaliste, je devais
rapporter toutes les nouvelles et les points de vue, quelque soit mon
opinion personnelle.
« Mais ils ne comprennent pas ce
langage. »
Les responsables de l’Autorité
Palestinienne avaient d’abord dit que l’arrestation de Rajoub n’avait
rien à voir avec sa profession de journaliste, incitant sa
famille à traiter de « grands menteurs »
ceux qui prétendaient le contraire.
La semaine dernière,
la famille de Rajoub a déposé une requête auprès
de la Haute Cour de Ramallah pour obliger les autorités
sécuritaires à le libérer, au motif que les
tribunaux militaires n’ont aucune compétence dans les affaires
civiles.
A la question de savoir s’il allait « s’autocensurer »
et rester du côté « sans risque »,
à la lumière de cette épreuve, Rajoub a dit que
maintenant, il réalisait que « rien ne pouvait être
tenu pour certain » et que « la liberté
de la presse sous un régime autoritaire est un fantasme. »

[
commentaires
 : Awadh Rajoub
est ce journaliste Palestinien qui a fait l’expérience de la
réalité du régime « libéral »
de la bande de Ramallah. Voici comment les sbires d’Abbas appliquent
les décisions de justice (lien : http://xpis.ps/xpisps/)

29.08.2008

Une
agence de sécurité de l’Autorité Palestinienne
refuse d’appliquer une décision juridique de libération
d’un journaliste


Le service de sécurité
palestinien qui retient en détention un journaliste d’Hébron
pour avoir critiqué le régime de l’Autorité
Palestinienne soutenu par les USA a refusé d’obéir à
l’ordre de libération pris par le tribunal, a dit sa famille
jeudi.
Un tribunal de Ramallah a jugé que l’internement
continu de Awadh Rajoub était illégal et qu’il
devait être immédiatement libéré.
Rajoub
a été arrêté par la force de sécurité
préventive il y a presque trois semaines parce qu’il aurait
« porté atteinte à l’image de l’Autorité
Palestinienne »
et « généré
de l’incitation »
contre l’appareil sécuritaire
palestinien.
Il a nié ces accusations avec véhémence,
qualifiant son arrestation et son maintien en détention de
« violation manifeste de la loi » et
d’« attaque flagrante de la liberté de
presse ».

Rajoub a également dénoncé
le « silence assourdissant » du Syndicat
des Journalistes Palestiniens
(PJU) envers sa situation.
« Cela
montre que le ’syndicat’ n’est rien d’autre qu’un outil de propagande
dans les mains du régime »
, a dit Rajoub à
un proche qui lui rendait visite en prison la semaine
dernière.
Rajoub travaille pour le service arabe de
Al-Jazeera.net et les responsables de la sécurité
de l’Autorité Palestinienne se seraient inquiétés
d’articles qu’il a écrits et qui critiquent « la
collusion »
entre les forces d’occupation et les
forces de police de l’AP contre les sympathisants et les institutions
civiles du Hamas en Cisjordanie.
Entre temps, les services secrets
palestiniens continuent de détenir un autre journaliste
palestinien de Qalqilya, au nord de la Cisjordanie, pour la quatrième
semaine consécutive.
Le journaliste, Mustafa Sabri,
a été convoqué pour interrogatoire neuf fois au
cours des deux dernières années, a raconté sa
femme.
Sabri, qui est aussi un élu au conseil
municipal de Qalqilya, a déjà passé quelques
années dans les geôles sionistes pour son opposition
pacifique à l’occupation sioniste.
Au début de la
semaine, l’avocat de Sabri a déposé une requête
auprès de la Haute Cour à Ramallah pour qu’elle ordonne
au gouvernement de le libérer.
Toutefois, l’avocat a laissé
entendre qu’il craignait que les services de sécurité
rejettent la décision du tribunal, suggérant que le
système judiciaire palestinien était toujours
effectivement asservi à l’appareil sécuritaire.

Source
 : Exposing Israel  
 Traduction : MR ]

ISM
et
Par Khaled Amayreh > amayreh@p-ol.com

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Palestine - 30-08-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9788&type=communique≤sujet=Prisonniers


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64102

L’Autorité Palestinienne
menace ses enseignants de les priver de salaires s’ils reprennent le
travail à Gaza


L’Autorité
Palestinienne à Ramallah a rejeté la décision
prise mercredi par le syndicat des enseignants dans la bande de Gaza
de mettre fin à la grève et a menacé les cadres
du syndicat, qui sont effectivement affiliés au Fatah, de
supprimer leurs salaires s’ils appliquent leur décision.

Jamil Shehadeh, le secrétaire général du
syndicat des enseignants en Cisjordanie a rejeté la décision
de reprise du travail annoncée par les dirigeants syndicaux de
Gaza, en prétextant que la décision n’était pas
valide et illégale parce que personne à Gaza n’est
habilité à parler au nom du syndicat.
Une source
officielle du syndicat à Gaza a déclaré au
journaliste de Palestine Info qu’après de longues
consultations, le syndicat des enseignants a décidé de
ne pas faire grève et de retourner au travail, en soulignant
qu’il existait une menace claire que l’Autorité
Palestinienne supprime les salaires de tous les cadres du syndicat
s’ils reprennent le travail dans les écoles de Gaza.
La
source a accusé les hommes forts de Ramallah de vivre dans un
monde d’illusions et de ne pas bien voir la réalité,
considérant que le seul perdant de cette grève est le
Fatah et ses enseignants qui font face au mépris de la rue
palestinienne.
Le Ministère de l’Education a nommé
des enseignants-remplaçants et la situation est redevenue
normale dans les écoles de Gaza, où tous les
enseignants et les élèves ont repris les cours
mardi.
Le ministère avait donné aux enseignants en
grève jusqu’à lundi pour la reprise du travail dans
les écoles de Gaza sinon ils seraient remplacés de
façon permanente par d’autres enseignants.
Le Dr. Ahmed
Bahar, le porte-parole du CLP, a demandé au Ministère
de l’Education de prolonger la date limite afin de donner la
possibilité aux enseignants en grève de se sortir de la
politique de chantage et des menaces exercées par l’Autorité
Palestinienne à Ramallah.
Pour sa part, le Dr. Mohamed
Askool, le Ministre de l’Education, a répondu à une
question concernant l’existence d’un accord visant à
s’attaquer aux causes de la grève en disant que la grève
était politisée, incitée par une « bande
de voyous à Ramallah ».

Source :
http://www.palestine-info.co.uk/
  Traduction : MG


[ commentaires  :
« Le peuple ayant critiqué le gouvernement, le
gouvernement a dissous le peuple » disait à peu
près Lénine, je crois...]


ISM
et Palestine Info -
Gaza - 28-08-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9783&type=communique


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64103

Le
syndicat des enseignants demande au Qatar et aux donateurs d’envoyer
directement les salaires aux professeurs


Le syndicat des
enseignants palestiniens a demandé instamment jeudi au Qatar
et aux autres états donateurs de transférer les
salaires des enseignants palestiniens directement sur leurs comptes
sans passer par la direction de l’Autorité Palestinienne à
Ramallah.
Selon le syndicat, « au sujet des
salaires des enseignants, on ne peut plus faire confiance à
l’AP basée à Ramallah qui en fait de l’extorsion
politique
. »
Dans un communiqué dont le
Centre Palestinien d’Information a obtenu une copie, le
syndicat accuse « l’Union générale des
enseignants à Ramallah de politiser le processus éducatif
et d’utiliser la grève pour le paralyser dans la Bande de Gaza
assiégée. »

Le syndicat a également
dédaigné les déclarations de responsables de
l’Union qui exprimaient leur empressement à préserver
le processus éducatif en Palestine et à lui épargner
les désaccords politiques, expliquant que l’Union rejette les
efforts d’un certain nombre de médiateurs pour la
réconciliation, et qu’ils appuient au contraire la poursuite
de la grève.
De plus, le syndicat a accusé les
responsables de l’Union, Jameel Shehada et Bassam Zakarneh, de
menacer tous les enseignants reprenant les cours de couper leurs
salaires ce qui, selon le syndicat, viole l’esprit du travail
syndical qui est de protéger ses membres contre toute
injustice.
« Nous voudrions demander à
Zakarneh et à Shehada s’ils possèdent vraiment les clés
de la décision dans le gouvernement Fayyad pour oser proférer
de telles menaces, ou s’ils exécutent juste les décisions
du gouvernement Fayyad à ce sujet
. »
Lors
d’une conférence de presse qu’ils ont tenu à Ramallah,
tant Zakarneh que Shehada ont juré qu’ils n’aideraient aucun
enseignant palestinien qui perdrait son salaire parce qu’il aurait
repris le travail !
« Peut-on avoir confiance, pour
diriger l’Union, en ceux qui abandonnent leurs collègues et se
soumettent aux extorsions politiques ? »
, a interrogé
le syndicat lors d’une déclaration diffusée en réaction
à la conférence Zakarneh-Shehada.
Le syndicat a
également cité des rapports et des listes publiés
sur des sites web affiliés au Fatah révélant que
le gouvernement Fayyad avait licencié plus de 1.450
professeurs sur des incitations venant de Zakarneh et Shehada.
De
plus, le syndicat a critiqué l’harmonie « illégale »
entre le gouvernement Fayyad et le groupe Zakarneh-Shehada, disant
que le syndicat en appelait aux deux hommes pour soutenir leurs
membres contre toute mauvaise pratique du gouvernement.
Le
syndicat a également condamné le silence de
Zakarneh-Shehada au sujet de l’attaque, de l’incendie et du saccage
de ses bureaux en Cisjordanie par les forces sécuritaires de
l’Autorité Palestinienne, en plus d’avoir licencié
arbitrairement de nombreux enseignants et enseignantes compétents
en Cisjordanie, qui faisaient partie du syndicat.

« Plus
de 6 000 enseignants n’ont toujours pas touché leurs salaires,
plus de 400 assistants ont été refusés au nom de
la loi sur la sécurité et la sûreté, et 1
000 professeurs dans la Bande de Gaza n’ont pas été
payés depuis plus d’un an maintenant… alors, que faites-vous
[Zakarneh et Shehada] à ce sujet ? »
, a
souligné le syndicat.

Enfin, le syndicat a salué
tous les enseignants palestiniens qui « ont répondu
à l’appel du devoir »
et ont repris les cours
pour sauver le processus éducatif en Palestine occupée,
exhortant le Ministre de l’Education de l’Autorité
Palestinienne dans la Bande de Gaza à ne lancer aucune
procédure légale contre les enseignants qui refusent de
reprendre les cours, et a demandé qu’une deuxième
chance leur soit donnée et qu’ils soient autorisés à
reprendre le travail.

Sur le même sujet, lire également
 :

L’Autorité
Palestinienne menace ses enseignants de les priver de salaires s’ils
reprennent le travail à Gaza
.

Source : Palestine
Info


Traduction : MR

[ commentaires  :
si ce genre de situation est ce qu’entendent les sbires d’Abbas comme
règne de la loi et de l’ordre...]


ISM et Palestine
Info - Gaza - 30-08-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9795&type=communique


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64104

Les
dirigeants sionistes et Palestiniens se rencontrent, pour des
entretiens, dimanche 31/08/08


Le
président Palestinien Mahmoud Abbas rencontrera le premier
ministre Olmert dimanche 31/08/08 pour la poursuite des « discussions
de paix », selon les officiels.

Ces
discussions interviennent quelques jours après une visite de
la secrétaire d’Etat étasunienne Rice, au cours de
laquelle peu de progrès a été enregistré
vers une levée des entraves à la paix que les
dirigeants sionistes ont imposées.

Ce calendrier coïncide
avec la publication d’un rapport de l’agence de presse Reuters selon
lequel le gouvernement étasunien accorde des avantages fiscaux
aux organisations qui financent les implantations sionistes illégales
sur la terre Palestinienne occupée, en violation directe des
déclarations faites par Rice et par Bush.

Selon le négociateur
Palestinien Saeb Erekat, la réunion aura pour objectif de
« renouer les négociations et les questions du
statut final ». L’entité sioniste a accepté
en 2000 d’arrêter la construction d’implantations sur les
terres Palestiniennes, dans le cadre des discussions de paix de
l’époque. Mais, depuis 2000, les implantations se sont accrues
de 20%, et le Mur d’Annexion a coulé dans le béton les
prétentions sionistes à s’emparer par la force de
terres Palestiniennes.

En l’absence de tout
progrès, et en face de violations flagrantes des accords
signés par le régime sioniste, les analystes prédisent
que peu de progrès sera accompli dans les discussions de
dimanche.

Olmert, qui doit
répondre d’accusations de corruption, peut bientôt être
contraint de se retirer de son poste de premier ministre.


[ commentaires  :
peu de progrès, allons, allons, ils sont bien pessimistes, ces
analystes ! Abbas et Olmert pourront se mettre d’accord sur la date de
la prochaine réunion : ce n’est déjà pas si
mal !]

Saed
Bannoura - IMEMC News – Samedi 30 août 2008 – 00 : 15

http://www.imemc.org/article/56775


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64105

Protestation
hebdomadaire contre le Mur à Al Ma’sara


Une
centaine de villageois , accompagnés de militants pacifistes
internationaux et israéliens, ont défilé, après
les prières du vendredi, dans le village d’Al Ma’sara, près
de Bethlehem, dans une manifestation non violente contre le Mur
d’Annexion en cours de construction sur les terres du village.

Mazen Al-Azza, un
des coordinateurs locaux, a déclaré à IMEMC que
les manifestants avaient réussi à atteindre le Mur et
à ôter les barbelés qui entourent la port
d’entrer du chantier et l’implantation sioniste qui se trouve
derrière. Les soldats sionistes ont dispersé la
manifestation en passant à tabac les manifestants, et plus
tard, les soldats ont envahi le village et ont enlevé 8
Français, membres de la présence internationale
temporaire dans le village, et les ont relâchés quelques
heures plus tard. Le Comité Populaire a appelé à
une intervention internationale et humanitaire pour mettre un terme à
la violation du droit international et aux atteintes aux droits de
l’homme de la part du régime sioniste, ainsi qu’à la
poursuite du vol de terres en Cisjordanie afin de construire le Mur
et des implantations.

Rula
Shahwan - IMEMC News – Vendredi 29 août 2008 – 14 : 58

http://www.imemc.org/article/56767


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64106

L’armée
d’occupation contraint les Palestiniens à ôter leurs
vêtements à un checkpoint près de la ville de
Jénine


Les
soldats sionistes ont forcé les hommes Palestiniens à
se déshabiller en public avant de les fouiller à un
barrage que les soldats avaient installé jeudi soit 28/08/08
près de la ville de Qabatiya, ont rapporté des sources
locales.


Selon
les sources, les soldats ont pénétré dans la
ville dans la soirée de jeudi, et installé le barrage
et stoppé les habitants entrant ou sortant de la ville de
Qabatiya. Le checkpoint a ensuite été enlevé
vendredi matin 29/08/08.

Il
y a actuellement environ 500 checkpoints et barrages routiers en
Cisjordanie, restreignant les déplacements des Palestiniens
dans leur propre pays.

Les
Palestiniens subissent des humiliations systématiques auprès
de ces checkpoints sur une base pratiquement quotidienne. Les
officiels sionistes ont répété à
plusieurs reprises qu’ils allaient enlever des dizaines de ces
barrages afin de diminuer ces restrictions, mais cependant la plupart
de ces checkpoints restent en place.
Le groupe de droits de
l’homme B’Tselem a déclaré dans un rapport publié
il y a quelques mois que beaucoup de ces barrages, dont beaucoup
n’ont pas de présence militaire permanente, ont déjà
été enlevés par les habitants Palestiniens,
avant même que le régime sioniste de déclare son
intention de les enlever.


[
commentaires
 : il est parfaitement évident que le but
de tous ces checkpoints, barrages et autres, n’est pas de contribuer
à la sécurité, mais de rendre la vie impossible
aux gens, en compliquant considérablement leurs conditions de
circulation. Et si en plus on peut s’amuser à les humilier,
alors c’est parfait. L’idée de les faire mettre nus en public
est tout à fait conforme à la mentalité
sioniste, qui semble bien avoir un problème avec tout ce se
passe entre le nombril et le haut des jambes. ]


Ghassan
Bannoura - IMEMC News – Vendredi 29 août 2008 – 11 : 39

http://www.imemc.org/article/56761


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64107

Le
Hamas met en garde Abbas contre une renonciation au droit de retour
des réfugiés palestiniens


Un
leader au mouvement du Hamas a mis en garde contre l’éventualité
que la visite au Liban du président de l’autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, ait pour but de faire accepter une
’idée d’Olmert qui veut établir un lien entre le projet
d’un état palestinien et certaines renonciations dont le droit
de retour réfugiés palestiniens et la ville occupée
d’Al Qods, tout en soulignant que le sujet de fixer les réfugiés
palestiniens au Liban est une proposition refusée au niveau
officiel et populaire.

Dans
ses déclarations avec « Qods Presse »,
le responsable politique au bureau du Hamas au Liban, Ali Barakah a
appelé le président Abbas à exprimer clairement
sa position envers le droit de retour des réfugiés
palestiniens et à refuser toutes autres solutions, en montrant
que les factions palestiniennes n’attendent rien de cette visite. 

Il
a affirmé que la visite officielle d’Abbas à Beyrouth
ne comporte pas la rencontre avec les dirigeants de la coalition des
factions palestiniennes en disant que les factions palestiniennes ne
veulent pas rencontrer Abbas dans le contexte de la situation
actuelle.

Beyrouth
– CPI -
30/08/2008 - 10:11


http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7zPvUUePne1B2G4QUmsK3Ymb3LkmlL1bLjW3%2b8SRESR3qF6BauMV8exZXFZQHPTSOW53RjXbp4awEi8tLM21cDIV%2fQaI4KGeOcVot9lN8fw4%3d


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64108

Des
soldats sionistes frappent la mère d’une captive
palestinienne


Cela
fait huit fois que la captive Asraa Al-Amarna est présentée
en jugement. Et la dernière fois, au tribunal, sa mère
voulait la saluer et l’embrasser. Mais cette pauvre mère de
44 ans a reçu des coups violents de la part de la police
militaire israélienne et des gardes du tribunal !

De
plus, sans l’intervention du père de la captive et de son
avocat, un soldat était prêt à la frapper
durement. Où sont les lois que l’occupant sioniste prétend
appliquer, s’interroge le père.

Le
père Ibrahim Al-Amarna a catégoriquement condamné
l’agression dont sa femme a été le sujet, en la
présence d’un juge. Il a appelé à mettre fin à
toutes ces violations et agressions commises à l’encontre
des captives et captifs palestiniens, même dans les salles de
tribunaux.

Par
ailleurs, sa fille, enfermée dans la prison de Hacharon,
souffre depuis plusieurs mois d’infections aigües. Son
appareil dentaire, la cause de l’infection, doit être enlevé
depuis plus de cinq mois, en vain.

Ce
n’est pas seulement sa fille qui souffre de cette négligence
médicale volontaire pratiquée contre tous les captifs
palestiniens. Il y en a même qui souffrent de maladies graves.
La captive Amal Jomaa souffre d’un cancer et elle attend toujours
le soin qui tarde à venir. Et ce n’est qu’un exemple.

L’association
Waïd pour les captifs a condamné le traitement inhumain
dont les captives palestiniennes sont l’objet, surtout dans le
trajet entre la prison et le tribunal. Cela représente
toujours un péril pour elles. Elles ont les mains enchaînées
durant le trajet qui peut durer des heures et des heures, ainsi que
pendant l’audience.


Jénine
– CPI -
29/08/2008 - 13:23


http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7qLAF7ixTsb0P3TycNJJnkpgKM%2ff6KuAy8h%2flCxKDN0d%2bdUCbGl5hNa5UJFMXTbJeIFDn3JSldSqHoDU%2fPZ%2f1w5SCwWO8nwA9%2b6qvS366w0k%3d


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