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Prise d’otages

Bilan du jour

Dimanche, 20 juillet 2008

lundi 21 juillet 2008

Numéro : 604 bis

nombre d’entrées : 3
Envoyé le 21/07/08

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60401

L’occupation envahit Jénine et prend en otage un jeune palestinien à Balata

Les forces d’occupation ont envahi, aujourd’hui à l’aube, dimanche 20/07/08, la ville de Jénine, où des sources ont déclaré que les forces coloniales ont pénétré dans la ville et se sont déployées dans les rues de Jénine.

Ces sources ont encore rapporté que les soldats ont pris en otage un jeune palestinien dans le camp de Balata, à l’est de la ville de Jénine, et l’ont emmené vers une destination inconnue.

Jénine – CPI - 20/07/2008 - 13:08

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7pXPEUgAdsCjxgssN8Q9P86xTwvuvzY%2br%2fXWtkgpofZ7TdA%2f2iVOSEnpTRSu8L%2fRfObLyu5YNwFgF2r3SgObkDLf4Qqx8m8BEPG1j8dTgJv0%3d

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60402

La fille de Khouloud Al Masri appelle à la libération de ses parents

Safa Ammar Al Masri, 19 ans, étudiante à l’université nationale de Najah, a appelé les organisations internationales et des droits de l’homme à intervenir pour libérer ses parents pris en otage par les sionistes depuis le 15 juillet 2008.

Safa a raconté comment d’importantes unités de l’armée d’occupation ont envahi, mardi dernier 15/07/08, la maison de sa famille à Naplouse et ont emmené son père, Ammar Al Masri, 42 ans, qui travaille comme commerçant ainsi que sa mère, Khouloud Al Masri, 40 ans, membre du conseil municipal de Naplouse, en les emmenant vers une direction inconnue.

De son côté, le centre d’Al Ahrar qui suit les problèmes des otages palestiniens, a déclaré que la famille d’Al Masri vit une grande souffrance, car la mère a laissé cinq enfants qui vivent des conditions très difficiles depuis que leurs parents ont été enlevés sous leurs yeux.
Le centre constate que l’occupation tente, par de telles agressions, par ses pratiques barbares, de détruire la famille palestinienne.

[ commentaires : mettre les photos des otages Palestiniens aux frontons des mairies et dans les lieux publics, ça poserait un problème de place, et ce n’est pas ça qui impressionnerait les sionistes, il faut d’autres méthodes]

Naplouse – CPI - 20/07/2008 - 11:58

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7aK0F5a6QgHUcw5868j5mSZufhRU4orF6Z1gzycxScf1LagTOB1fQyMXEWa5D8L5kXIq3m59bVEjfLTiG7IeHNlisKEFpaI8802ewwwaAJeU%3d

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60403

Les familles de héros attendent toujours la restitution de leurs corps

Les forces sionistes ont déclaré qu’elles possédaient toutes les informations concernant les personnes qu’elles ont tuées, mais qu’elles ne divulgueraient aucune donnée. Le nombre réel des héros [les « chouhada », c’est-à-dire les témoins, ce qui est très exactement la même chose que le grec « martyrs » - NdT] reste ainsi inconnu.

Un père à Nazareth craint de ne jamais récupérer le corps de son fils. Rien qu’à Jénine on attend encore 35 personnes, à propos desquelles on n’a aucune information.

Abd Al Karim Abou Naisa attend un appel au téléphone, regarde la télévision. Son fils a été tué et il voudrait l’enterrer. Il n’a pas pu rendre visite à son autre fils Hussein, otage de l’occupation sioniste depuis cinq ans.

Les combattants palestiniens tombés auraient dû être inclus faire partie de l’échange des prisonniers, advenu hier à Naqoura, entre le mouvement de résistance libanais Hezbollah et les sionistes. « Mais les sionistes n’ont pas respecté leurs engagements », soutiennent de nombreuses familles.

Oum Oussama attend son fils qui a été tué au cours de la deuxième Intifada. Elle a raconté à la PNN qu’elle est fière de son fils et que « sa mort a été un grand sacrifice, mais ce qui nous fait souffrir maintenant, encore plus que l’occupation, c’est la punition qui nous inflige le régime sionistel en refusant de nous rendre les corps de nos enfants. »

Les familles s’adressent chaque jour aux bureaux locaux de la Croix-Rouge et à d’autres institutions de prisonniers politiques. Des plaintes ont été déposées auprès de la Cour suprême sioniste, afin de pouvoir donner aux corps une digne sépulture, avec un rite religieux. Toutefois, le procureur militaire sioniste a rejeté la requête de Oum Oussama.

Elle a raconté à la PNN : « Un officier du renseignement sioniste nous avait dit que nous aurions dû payer un prix très cher après la mort de notre fils. Les forces coloniales ont envahi notre maison à plusieurs reprises, et ils menacent de démolir notre bâtiment. Leur loi n’interdit pas de telles pratiques. »

Elle a ajouté « Je pleure et j’attends de jour comme de nuit. Le fait de garder le corps de nos enfants est seulement une autre action arbitraire de l’occupation. »

Des centaines de Palestiniens doivent subir le même sort qu’Oum Oussama. « Certaines familles luttent pour la restitution des corps depuis 20 ans, sans obtenir aucune information officielle de la part des forces d’occupation », a déclaré le Secrétaire Général chargé de la question.

D’après un rapport de l’Assemblée nationale, les forces d’occupation utilisent la technique de garder les corps depuis le début des années 1970. Le Président de l’Assemblée, Mohammad Sobeih, a déclaré : « Les différents gouvernements de l’occupation qui se sont succédés ont toujours eu pour pratique de conserver les corps de membres de la résistance armée. » De nombreux palestiniens et libanais ont traversé la frontière pour rejoindre la lutte contre l’occupation sioniste, à laquelle ont dû faire face les deux pays.

Il a ajouté qu’il y a des dizaines de corps dans des lieux inconnus.

Selon les statistiques et les rapports de diverses institutions palestiniennes, la question de la détention des corps fait partie d’une stratégie politique. D’après certaines sources, dans la région syrienne du Golan, occupée par le régime sioniste, il y a des fosses communes, mais elles se trouvent dans une « zone militaire fermée ». Personne n’y ne peut accéder, dit Habib Allah qui est en train d’enquêter sur plusieurs cas.

Les noms sont remplacés par des numéros dans un cimetière entouré de barbelés et des tours de contrôle, avec une présence militaire sioniste permanente.

Il n’y a pas eu de recours par le biais de la Croix-Rouge de l’ONU, et le seul organe disposant d’informations serait le Ministère de la Défense à Tel-Aviv, qui ne veut pas se prononcer, indépendamment de la contravention au droit international.

La Ligue arabe, les institutions locales et celles qui se trouvent en Syrie, au Liban, en Jordanie et en Égypte, ont également essayé de contacter le Ministère de la Défense. Les négociations palestino-sionistes ont échoué.

Les familles de Jénine gardent encore l’espoir, car après tout, si Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a pu obtenir certains corps, il pourra peut-être les obtenir tous....

PNN - Ali Samoudi – 17.07.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1856&Itemid=1