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Palestine Think Tank Digest - Texte en anglais en seconde partie de l’article.

Des « Hommes du Klan » juifs attachent un Palestinien à un poteau électrique et le battent sauvagement

Ku Klux Klan sioniste en pleine action

vendredi 11 juillet 2008

Ces actes ne sont pas le fait d’une bande d’excités complètement extérieurs à la société sioniste, des abrutis comme on en trouve partout. Non, ils ne font que passer aux actes, et ils sont typiques de la mentalité des sionistes. Si vous croyez que nous exagérons, allez faire un tour sur le net, et voyez, sur les sites de Haarezt ou du Yediot, les réactions des lecteurs. Vous verrez que l’écrasante majorité reflète le sionisme le plus militant, l’affirmation des droits illimités du peuple élu à s’emparer de ce dont il a envie ou besoin, en se souciant comme d’une guigne des autres et de leurs droits.

Et lisez-bien l’attitude de l’armée. Immonde, il n’y a pas d’autres termes.

La rédaction
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Même dans ses pires cauchemars, Midhat Radwan Abou Karsh n’avait jamais imaginé qu’il serait un jour attaché à un poteau électrique et battu sauvagement par des colons fanatiques religieux qui croient que les non juifs sont des animaux à figure humaine.

Pourtant, c’est exactement ce qui lui est arrivé cette semaine lorsque quatre terroristes juifs sont tombés sur ce professeur Palestinien de 31 ans alors qu’il marchait dans son pays, an attendant des militants pacifistes israéliens qu’il voulait informer des actes quotidiens de vandalisme, de harassement et de vol de terres par des colons juifs fanatiques, protégés par l’armée et soutenus par de puissant partis politiques.

Abou Karsh accuse les colons d’être fermement décidés à faire partir tous les Palestiniens, de façon à s’emparer de leur terre.
« Alors que j’étais en train d’attendre sur ma terre, quatre colons sont soudain descendus de l’implantation d’« Asnaël », et ont commencé à m’insulter et à me frapper avec des gourdins. Je suis, comme vous pouvez le voir, physiquement handicapé et je n’ai pas pu m’enfuir à cause de ma jambe. »

Abou Karsh a déclaré aux reporters, dimanche 06/07/08 dans sa maison de la petite ville d’El Sammou, à 35 km au sud de Hébron,

« Ils m’ont ensuite tiré sur le terrain couvert d’épines, ce qui m’a fait terriblement mal, jusqu’à ce nous arrivions qu poteau électrique juste à la sortie de l’implantation. Une fois là, ils m’ont attaché solidement au poteau et ont commencé à me rouer de coups avec leurs bâtons sur tout le corps, y compris sur ma tête. Quelle sorte de gens peuvent faire cela à une personne handicap, incapable de se défendre ? Lorsqu’ils ont seré la corde sur mon cou, j’ai pensé que j’allais mourir. »

Cette tentative de lynchage et ce passage à tabac se sont poursuivis sans relâche même après l’arrivée sur les lieux d’une jeep de l’armée transportant 3 soldats.

« J’ai d’abord poussé un soupir de soulagement quand j’ai vu arriver les soldats, je pensais qu’ils viendraient immédiatement à mon secours et qu’ils arrêteraient, ou tout au moins interrompraient les colons. Mais non, les colons ont continué à me frapper, provoquant beaucoup de saignements au visage et à la tête, pendant que les soldats continuaient à regarder. »

Abou Karsh a déclaré que les soldats avaient prié les colons de s’arrêter, mais sans succès.

« Vous avez du mal à le croire, des soldats priant les colons de cesser de frapper un Palestinien handicapé ? Imaginez seulement comment des juifs, ou des non juifs, régiraient si des criminels, par exemple en France, attaquaient un juif physiquement ou mentalement handicapé, disons à Paris ou à Lyon ? »

A un moment, les colons ont donné l’ordre aux soldats de s’éloigner, sans quoi ils allaient les attaquer. Les soldats sionistes servant dans les territoires occupés ont des ordres strictes qui leur interdisent de répondre à la violence des colons d’aucune manière active.

Lorsque les soldats, qui s’étaient reculés de quelques mètres, ont commencé à appeler leurs supérieurs pour les avertir de ce qui se passait, les colons ont lancé une dernière volée de coups, frappant Abou Karsh dans le bas ventre et les parties génitales.

Il a déclaré qu’il s’était pratiquement évanoui.

Quarante minutes plus tard, une jeep de la police sioniste est arrivée, et un policier a dit aux colons d’aller chercher un seau d’eau dans l’implantation et de le verser sur la tête de la victime, afin de laver le sang avant l’arrivée des journalistes et des photographes. « Même à ce moment, j’étais toujours attaché au poteau et la police ne voulait pas me détacher. Et, bien entendu, ils n’ont pas arrêté un seul des colons , » a déclaré Abou Karsh.

Finalement, un ambulance sioniste a transféré Abou Karsh à une ambulance du Croissant Rouge Palestinien qui l’a amené à l’hôpital central de Hébron.

Abou Karsh a accusé les colons d’avoir délibérément allumé un feu dans cet endroit pour qu’il en soit accusé.

Cet incident, qui est le second de ce type en moins d’un mois, a été constaté par des militants pacifistes israéliens du groupe Ta’ayoush.

L’un de ces militants a déclaré au journal Ha’aretz qu’il avait vu les colons frapper la victime alors qu’il était attaché.

« Lorsque je suis arrivé sur les lieux, il y avait déjà beaucoup de soldats. J’ai vu un colon s’approcher le lui donner des coups de pied, alors qu’il était attaché au poteau. Tout son corps était attaché. J’ai vu qu’ils mettaient des pansements sur une blessure à sa tête, et qu’il était à demi inconscient. »

Le mois dernier, des terroristes masqués, armés de gourdins, avaient attaqué à coup de gourdins des paysans Palestiniens âgés près de la ville de Yatta.

L’attaque brutale avait été filmée sur vidéo par une femme Palestinienne, ce qui a embarrassé le gouvernement sionistes qui refuse de prendre la moindre mesure significative contre les colons qui attaquent les villages Palestiniens.

La dissémination très large de cette vidéo a conduit les dirigeant des colons de la régions de Hébron à mettre en garde les colons pour qu’ils s’assurent que leurs activités « anti-Palestiniennes » ne sont ni filmées ni photographiées.

B’Tselem a fourni environ 100 caméras aux Palestiniens qui font face à la violence et à la terreur des colons. Ce projet, baptisé « Répliques » a pour but de fournir des documents attestant de la réalité de la brutalité et des attaques des colons.

Les organisations de défense des droits de l’homme Palestiniennes, israéliennes et internationales agissant dans les territoires Palestiniens occupés ont déjà rassemblé des documents montrant de nombreux exemples d’attaques, de harassement, et de vandalisme de la part des colons.

Pourtant, l’armée d’occupation et le Shin Beth (l’agence de renseignement sioniste) refusent de s’opposer aux colons, ce qui a pour effet de les encourager à poursuivre leurs activités de terreur contre les Palestiniens sans défense.

La plupart des colons terroristes suivent les écoles talmudiques, encore appelées yeshivot, dirigées par des rabbins extrémistes qui inculquent à leurs élèves une haine virulente de tout ce qui n’est pas juif.

Certains rabbins, particulièrement dans la régions de Hébron, prêchent ouvertement l’opinion que les Palestiniens de notre époque sont les descendants des Amalécites bibliques, qui, selon la Bible, doivent être effacés de la surface de la terre.

D’autres rabbins, comme les Rabbin pour les Droits de l’Homme, rejettent avec force le racisme brutal et la terreur de leurs collègues
« d’extrême droite », et affirment que de telles pratiques sont immorales et constituent une distorsion grave du judaïsme.

Cependant, de telles opinions sont rejetées, et traitéses avec le plus grand mépris par la vaste majorité de l’establisshment orthodoxe de l’établissement sioniste.

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et voici l’original en anglais :

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Palestine Think Tank Digest

Jewish “Klansmen” tie Palestinian to power pole, beat him savagely

Posted : 08 Jul 2008 03:06 AM CDT

Even in his wildest dreams, Midhat Radwan Abu Karsh never imagined that one day he would be tied up to a power pole and savagely beaten by bigoted Jewish settlers who believe that non-Jews are animals in a human shape.

Yet, this is exactly what happened to him earlier this week when four Jewish terrorists ganged up on the 31-year-old Palestinian teacher as he was hiking in his land, awaiting Israeli peace activists whom he wanted to brief on the daily acts of vandalism, harassment and land theft at the hands of fanatical Jewish settlers, protected by the army and backed by powerful political parties.

Abu Karsh accuses the settlers of being hell-bent on driving Palestinians away in order to take over their land.
“As I was standing in my land, suddenly four settlers descended from the settlement of Asnael, and started cursing and beating me with clubs. As you know, I am physically handicapped and couldn’t escape because of my leg,”

Abu Karsh told reporters on Sunday at his home in the small town of El-Sammou, 35 kilometers south west of Hebron.
“Then they dragged me along the thorny terrain, causing me indescribable pain, until we reached the power pole just out of the settlement. There they tied me up rather tightly to the pole and began beating me with the clubs all over my body, including my head. What kind of people would do this to a handicapped person who can’t defend himself ?
“When they tightened the robe around my neck, I thought I was going to die.

The attempted lynching and beating continued unabated even after an Israeli army jeep, carrying three soldiers, arrived at the scene.
“Initially, I breathed a sigh of relief when I saw the soldiers coming. I thought they would rescue me instantly and arrest or at least stop the settlers. However, to my disappointment, the settlers kept up beating me, causing a lot of bleeding in my head and face while the soldiers kept looking on.”

Abu Karsh said the soldiers begged the settlers “to stop it,” but to no avail.
“Would you believe it, soldiers begging the settlers to stop beating a handicapped Palestinian ? Just imagine how Jews and non-Jews would react if criminals, say in France, attacked a Jew who is physically or mentally handicapped, say in Paris or Lyon ?”

At one point, the settlers warned the soldiers to keep away, or else they would attack the soldiers. Israeli soldiers serving in the occupied West Bank have strict orders barring them from responding to settler violence in any active manner.

When the soldiers, who had backed off a few meters, started calling their superiors to notify them of what was going on, the settlers carried out a last round of beating, kicking Abu Karsh in his underbelly and genitals.

He said he nearly fainted.

Forty minutes later, an Israeli police jeep showed up, with one policeman reportedly telling the settlers to bring a bucket of water from the settlement and pour it right on the victim’s head, ostensibly in order to wash away the blood before the arrival of journalists and photographers.
“Even at this point, I was still tied to the power pole and the police wouldn’t untie me. And, of course, they didn’t arrest any of the settlers,” Abu Karsh said.

Eventually, an Israeli ambulance transferred Abu Karsh to a Palestinian Red Crescent ambulance which took him to the main hospital in Hebron.

Abu Karsh accused the settlers of deliberately starting a fire in the area and blaming it on him.

The incident, the second of its kind in less than a month, was witnessed by Israeli peace activists from the Ta’ayosh (co-existence) group.

One of the activists was quoted by the Israeli newspaper Ha’aretz as saying that he saw the settlers kick the victim while he was bound up.
“When we arrived at the scene there were already lots of the army’s troops. I saw a settler approach him and kick him, as he was tied to the pole. His whole body was bound up, I saw they bandaged a head wound and he was half conscious.”

Last month, masked, stick-wielding Jewish settler terrorists attacked with clubs elderly Palestinian peasants near the West Bank town of Yatta.

The brutal attack was filmed on video by a Palestinian woman, which embarrassed the Israeli government which refuses to take any meaningful action against settlers who attack Palestinian villagers.

The wide dissemination of the video also prompted Jewish settler leaders in the Hebron region to warn settler terrorists to make sure that their “anti-Palestinian activities” are not being filmed or photographed.

B’Tselem provided about 100 cameras to Palestinians who bear the brunt of settler terror and violence. The project, dubbed “Shooting Back” is aimed at documenting settler brutality and attacks.

Palestinian, Israeli and international human rights organizations operating in the occupied Palestinian territories have already documented numerous cases of settler attacks, harassment and vandalism against Palestinians.

However, the Israeli army and Shin Beth (Israel’s domestic intelligence agency), have consistently refused to rein in the settlers, thus effectively encouraging them to keep up their terror against the unprotected Palestinians.

Most of the terrorist settlers attend Talmudic schools, or Yeshivot, run by extremist rabbis who inculcate their students with virulent hatred of every thing non-Jewish.

Some rabbis, especially in the Hebron region, openly preach the view that modern-day Palestinians are the descendants of the Biblical Amalek or Amaledites, who the Bible says must be wiped off from the face of earth.

Some rabbis, such as Rabbis for Human Rights, strongly reject the brutal racism and terror of their right-wing colleagues, arguing that such practices are immoral and constitute a serious distortion of Judaism.

However, such views are rejected and treated with utter contempt by the vast bulk of the Orthodox establishment in Israel.