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Coordination de l’Appel à l’Action du 12 juin

Charte éthique et Mode d’emploi de la campagne populaire et artistique

Ne soyons pas complices - Je refuse d’être complice !

mercredi 27 juillet 2005

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Les initiateurs et initiatrices de la campagne - à savoir les participants au comité de la coordination de l’Appel de Strasbourg du printemps-été 2005 proposent une Charte éthique et le mode de fonctionnement suivant pour cette campagne européenne et mondiale.

Toute personne ou organisation qui accepte les termes de cette charte est invitée a relayer et à incarner la campagne en faisant librement appel à toutes ses ressources et à celles de son entourage, sans frein ni réticence quant au respect d’un quelconque droit de propriété des initiateurs de la campagne sur celle-ci.

La formule de la campagne « Ne soyons pas complices - Je refuse d’être complice » interroge la conscience individuelle et collective humaine en amont de toute position et appartenance politique, identitaire ou corporative. Le refus de complicité, le refus de trahir l’humanité, interroge de façon intemporelle et contemporaine, aussi bien la mémoire et l’histoire encore récente de l’Europe que la conscience et le refus de l’iniquité d’où qu’elle vienne et en quelque époque qu’elle se commette, la nôtre comprise. C’est pourquoi :

Article 1 Le refus de complicité - le refus de trahir l’humain et l’humanité - est avant toute chose le refus d’accepter l’iniquité, la spoliation, le vol, le meurtre, le dépouillement, l’aliénation, la destruction, le génocide, le sociocide, l’accaparement à son profit exclusif et au détriment d’autrui de la terre, de l’eau, de l’air, des richesses naturelles ou des richesses produites par les générations passées ou par le travail humain.

Article 2 Le refus de complicité, c’est de refuser qu’il y ait deux poids et deux mesures dans l’appréciation des paroles, des actes et de leurs conséquences en fonction de critères raciaux, éthniques, sociaux, politiques, philosophiques, religieux, ou bien encore en fonction de considérations visant à diaboliser un groupe humain ou un autre par suite de calculs politiques ou par l’effet de l’émotion, de la haine ou de l’esprit de vengeance ; que ces paroles et ces actes soient ceux d’autrui ou les nôtres.

Article 3 Le refus de complicité, c’est ne pas faire, ni laisser faire tout ce qui est dénoncé ci-dessous, et pour cela se donner tous les moyens - compatibles avec ces fins - d’aider le spolié contre le spoliateur et d’aider le spoliateur contre sa propre folie afin de le restaurer dans son humanité et sa capacité de magnanimité.

Article 4 Le refus de complicité, c’est refuser de céder à l’esprit de vengeance et c’est refuser de légitimer l’exercice de la violence aveugle. C’est s’entre-aider concrètement sans discrimination, en faisant sentir aux victimes, aux spoliés et aux opprimés la chaleur et la réalité de la solidarité et en contribuant activement à faire triompher le respect de leur humanité et de leurs droits légitimes.

version 1.01 proposée suite à la réunion de coordination du 30 juillet 2005

English : Ethical Hallmarks and How To of the campaign We Will Not Betray You / I will not Betray You !}