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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Samedi, 28 juin 2008

samedi 28 juin 2008

Numéro : 580

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 27/06/08

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58001

La torture ne fait pas que tuer l’humanité du prisonnier, elle tue aussi celle du bourreau

Dans un acte hautement symbolique, plusieurs membres des Parlements européen et belge ont signé une grande carte postale qui sera envoyée au président Sarkozy pour l’exhorter, durant la présidence française de l’Union européenne à compter du 1er juillet, à condamner « les restitutions extraordinaires » et à faire tout son possible pour mettre un terme à ces pratiques.

Journée internationale contre la Torture

Luisa Morgantini - Vice-présidente du Parlement européen - 26 juin 2008, Bruxelles

« Rien ne peut justifier l’usage de la torture et de tout traitement humiliant et dégradant lesquelles représentent la négation et l’anéantissement des droits de l’homme. La torture est, toujours et partout, inacceptable » a déclaré Luisa Morgantini, vice-présidente du parlement européen, lors d’une manifestation organisée par Amnesty International pour marquer la Journée internationale contre la Torture, aujourd’hui 26 juin, devant le Parlement européen à Bruxelles.
Dans un acte hautement symbolique, plusieurs membres des Parlements européen et belge ont signé une grande postale qui sera envoyée au président Sarkozy pour l’exhorter, durant la présidence française de l’Union européenne à compter du 1er juillet, à condamner « les restitutions extraordinaires » et à faire tout son possible pour mettre un terme à ces pratiques.

« La torture affecte des milliers de personnes dans environ 100 pays dans le monde : de l’Iraq à la Palestine, de la Chine à l’Afrique, il existe de nombreux fronts ouverts dans lequel il est urgent d’intervenir afin d’empêcher cette pratique intolérable » a indiqué Luisa Morgantini dans son intervention, « la torture ne fait pas que tuer l’humanité du prisonnier, mais aussi celle du bourreau. »

La vice-présidente a ajouté que « la responsabilité des pays européens ne peut être écartée sur cette question : la politique répressive anti-terroriste qui transgresse les droits de l’homme, telle que la complicité Union européenne/Etats-Unis sur la pratique des « restitutions extraordinaires » pour transférer des personnes suspectées de terrorisme par des vols illégaux depuis l’Europe vers des pays où l’on sait que l’on torture les prisonniers politiques, mais aussi les mauvais traitements dans les politiques contre l’immigration irrégulière qui ne doivent plus être permis. Le Parlement européen les a déjà condamnés et il est crucial qu’il y ait des poursuites juridiques ; mais la torture doit être aussi enrayée par le biais de la lutte contre la pauvreté et avec des politiques de développement suffisantes.

Après avoir signé la carte postale à l’attention du président Sarkozy, Luisa Morgantini a exprimé son « ferme soutien à l’initiative lancée par Amnesty International » et souligné « l’année 2008 marque le 60è anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et l’Europe doit agir avec cohérence, s’opposer par des actions concrètes à tout usage de la torture et à toute politique déniant les droits de l’homme et la dignité humaine et, en même temps, l’Europe doit soutenir, par des projets spécifiques, les victimes de la torture pour qu’elles puissent retrouver une vie normale ». « J’espère vraiment, conclut-elle, que les institutions européennes et la société civile, ensemble, vont collaborer efficacement avec l’objectif de parvenir à une interdiction mondiale de la torture dans le monde. »

GUE/NGL - Presse
Gianfranco Battistini +32 475 64 66 28
Gay Kavanagh + 32 473 842 320
http://www.guengl.eu

26 juin 2008 - Groupe GUE/NGL - Parlement européen - traduction : JPP

[commentaires : « ...ni de réussir pour persévérer ».]

Info Palestine et Luisa Morgantini - Parlement européen - vendredi 27 juin 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4649

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58002

Une attaque sioniste de l’Iran « n’est plus qu’une question de temps »

Selon le magazine allemand Der Spiegel une frappe militaire sioniste de l’Iran n’est plus qu’une question de temps. Cet hebdomadaire d’information publie en effet dans sa dernière édition un article de quatre pages intitulé « Plans pour une attaque » et consacré aux préparatifs entrepris actuellement par le régime sioniste pour des attaques aériennes contre l’Iran.

L’article commence par la remarque que le gouvernement sioniste a rejeté des sanctions économiques comme moyen d’empêcher l’Iran de construire l’arme nucléaire. Il dit ensuite qu’un « large consensus commence à se dessiner (en zone sioniste) en faveur d’une attaque militaire des installations nucléaires de Téhéran, et si nécessaire, sans les Américains ».
Celui qui fait le plus ouvertement campagne en faveur d’une frappe militaire contre l’Iran est l’actuel ministre des Transports et ancien ministre sioniste de la Défense Shaul Mofaz qui a dit qu’une action militaire contre l’Iran était « inévitable » et dont les paroles ont été citées abondamment. Mofaz a dit cela pour la première fois suite à de récentes discussions avec de hauts responsables américains à Washington.

Il répéta ses commentaires pas plus tard que vendredi dernier dans une interview donnée au journal Yedioth Ahronoth. Faisant allusion à des menaces proférées à l’encontre du régime sioniste il y a quelque temps par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, Mofaz a déclaré que c’était « l’Iran [qui] disparaîtrait avant l’établissement sioniste ».
Il poursuit ainsi : « Si l’Iran continue son programme de développement de l’arme nucléaire, nous l’attaquerons. Les sanctions sont inefficaces...Une attaque de l’Iran afin d’arrêter ses préparatifs nucléaires sera inévitable ».

Mofaz, qui est lié étroitement à l’establishment militaire sioniste, est connu pour préconiser une ligne dure vis-à-vis de l’Iran. Illustrant le « large consensus » qui existe en zone sioniste en faveur d’une attaque militaire de l’Iran, Der Spiegel rapporte aussi l’opinion de Dani Yatom, général de division en retraite et député du Parti travailliste qui déclare : « Nous ne croyons plus à l’efficacité des sanctions... une opération militaire est nécessaire si le monde veut arrêter l’Iran ».
L’article cite ensuite l’historien sioniste Bebby Morris, qui est lui aussi en faveur d’une solution militaire : « si la question est de savoir qui de l’Iran ou de l’établissement sioniste doit périr, alors que ce soit l’Iran ».
Et Der Spiegel de conclure : « En vérité... il y a maintenant un consensus au sein du gouvernement sioniste sur le fait qu’une attaque aérienne des installations nucléaires iraniennes est devenue inévitable ».
L’article explique encore qu’il existe un accord pratiquement unanime dans le cabinet sioniste sur une frappe militaire de l’Iran. La seule question qui se pose encore est le moment de l’attaque : « Dans le régime sioniste, il ne s’agit plus de savoir si l’attaque aura lieu ou non, mais quand elle aura lieu. »

Selon Der Spiegel : « Les colombes expliquent que les efforts diplomatiques des Nations unies doivent se poursuivre jusqu’au moment où l’Iran sera en passe d’obtenir la bombe. De cette manière, le régime sioniste pourrait au moins expliquer de façon convaincante que toutes les options non militaires ont été épuisées. »

« Les faucons en revanche croient que le temps presse. Ils insistent sur le fait qu’il y a maintenant une ’occasion propice’ qui n’existera plus une fois arrivée l’élection présidentielle américaine en novembre et que le régime sioniste ne peut compter sur le soutien américain que tant que l’actuel président américain, George W. Bush, restera en place à Washington. »

L’article aborde ensuite la faisabilité d’une attaque aérienne sioniste et inclut une carte de l’Iran montrant des cibles potentielles pour les avions sionistes. Il note que l’aviation sioniste a déjà effectué avec succès un raid aérien contre le réacteur nucléaire irakien d’Osirak en 1981 et que plus récemment, en septembre 2007, elle a détruit une cible identifiée par les services de renseignement sionistes comme un site nucléaire suspect dans l’est de la Syrie.

Le régime sioniste a récemment signé un accord avec Washington portant sur l’achat de bombardiers F-22 Stealth, idéaux pour le genre de raids préparés par le commandement de l’aviation sioniste. L’actuelle flotte d’avions de chasse F-15 pourrait, elle aussi, être utilisée pour lancer une attaque à plusieurs niveaux sur les installations d’enrichissement d’uranium de l’Iran.

L’article se termine avec une citation de Bruce Riedel, expert du Moyen-Orient et ancien agent de la CIA, qui déclare qu’alors qu’un président américain devait s’attendre à une opposition en cas d’attaque par les Etats-Unis, « la situation est différente vue depuis le régime sioniste... Il y a un risque que le régime sioniste pense qu’il n’a pas le temps d’agir et qu’il a [encore] le feu vert de certains hommes politiques américains. »
Lorsqu’on lui demanda quelles seraient les conséquences d’une telle attaque, Riedel insista sur le fait qu’elle serait vue comme une attaque américaine et que les représailles iraniennes seraient dirigées « tant contre le régime sioniste que contre les Etats-Unis ». Les conséquences en seront funestes. « Nous verrons le Moyen-Orient en flammes. »
Plans de guerre sionistes et activité diplomatique fébrile au Moyen-Orient
Il ne se passe guère de jour sans que ne paraissent des articles parlant de nouvelles initiatives diplomatiques au Moyen-Orient et dans lesquelles le gouvernement sioniste est directement ou indirectement impliqué. Le jour même (jeudi 19 juin) où le gouvernement de Jérusalem annonçait un cessez-le-feu avec le mouvement Hamas dans la Bande de Gaza, le premier ministre Ehoud Olmert déclarait que son gouvernement était prêt à des négociations de paix avec le Liban. Le régime sioniste conduit depuis longtemps des opérations militaires régulières contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et a mené en 2006 une guerre de frontière acharnée avec les milices du Hezbollah, situées à l’intérieur du Liban.

D’autres pays comme la France, l’Allemagne et la Turquie ont eux aussi fait la promotion active d’une amélioration des relations internationales avec le régime syrien, qui fut longtemps traité de « paria » tant par le régime sioniste que par les Etats-Unis et devait à l’origine figurer sur la liste des pays constituant « l’Axe du mal » de Washington. Le président français Nicolas Sarkozy a récemment visité Beyrouth à la tête d’une nombreuse délégation et il a invité le président syrien Bachar al-Assad à assister aux célébrations du 14 Juillet à Paris. Sarkozy y a aussi invité le premier ministre sioniste et espère que les deux ennemis jurés pourront être persuadés de se réconcilier.

Un examen attentif des différentes « initiatives de paix » rivales montre que les gouvernements sionistes et européens suivent des stratégies différentes. Le régime sioniste se sert de la campagne de propagande menée par Washington et visant à diaboliser le régime iranien afin de préparer sa propre attaque de l’Iran. Jérusalem cherche en même temps à neutraliser un certain nombre d’alliés traditionnels de l’Iran comme le mouvement Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban et le gouvernement syrien dirigé par Assad, afin de réduire le risque de représailles de leur part suite à une attaque militaire de l’Iran.

Les gouvernements européens comme la France et l’Allemagne sont certainement très conscients de la menace d’une attaque militaire de l’Iran, soit de la part du régime sioniste soit de la part des Etats-Unis, et qui mettrait en danger leurs intérêts économiques et politiques au Moyen-Orient qui sont considérables. Des avertissements pressants quant aux conséquences d’une telle attaque ont déjà été lancés en novembre 2007 en Allemagne par le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, le chrétien-démocrate Ruprecht Polenz et, il y a tout juste deux semaines, par l’ex-ministre des Affaires étrangères allemand Joschka Fischer.

Mais s’ils conduisent vigoureusement leur propre diplomatie au Moyen-Orient, les gouvernements européens ne sont pas prêts à s’opposer publiquement à la propagande belliciste anti-iranienne du régime sioniste et des Etats-Unis.

Ce fut le sens de la récente tournée des pays européens entreprise par le président américain. Dans chaque pays où il fut reçu, George W. Bush put répéter ses menaces contre l’Iran sans qu’aucun leader européen ne s’y oppose.

L’article du Spiegel note ce fait et il remarque que le point de vue des faucons sionistes qui demandent une action militaire rapide contre l’Iran a été renforcé par le récent voyage de Bush en Europe.

« Le président Bush a cependant envoyé récemment des signaux qui rappellent de façon suspecte les semaines qui ont précédé la guerre contre l’Irak. Car à l’époque comme aujourd’hui, il insistait sur le fait que ’toutes les options restaient envisageables’. Et comme aujourd’hui, il essayait alors d’apaiser les européens en disant qu’on épuiserait d’abord toutes les possibilités diplomatiques. Mais durant sa récente visite en Slovénie, Bush a dit : ’Il y a un tas de choses pressantes lorsqu’il s’agit de l’Iran, et les sionistes qui sont politiques..., si vous allez en zone sioniste et que vous [les] écoutez attentivement, vous entendrez cette urgence dans leur voix." »

Le rapprochement fait par Der Spiegel entre la période actuelle et celle qui a précédé la guerre contre l’Irak est tout à fait approprié. Avant de lancer l’invasion militaire de 2003, des leaders européens sans courage ont soutenu docilement les sanctions imposées au régime de Saddam Hussein et qui ont coûté la vie à des centaines de milliers d’Irakiens. Ensuite, ils restèrent soit silencieux (comme la France et l’Allemagne) ou se firent les complices de Washington (comme la Grande-Bretagne) alors que le gouvernement Bush débitait un chapelet de mensonges pour justifier son invasion destructrice de l’Irak.

Le silence actuel des gouvernements (et de la plupart des médias) européens devant le danger d’une attaque militaire israélienne soutenue par les Etats-Unis est tout aussi assourdissant qu’alors. Après les évènements d’Irak, personne parmi les gens politiquement conscients ne peut affirmer que les conséquences d’une « frappe préventive » contre l’Iran ne sont pas encore visibles. On prépare sous le nez des élites dirigeantes européennes un nouveau crime de guerre catastrophique et pas un seul gouvernement du continent n’est prêt à s’opposer aux gouvernements de Jérusalem et de Washington.
Au contraire, ces élites sont déjà en train de lancer des signaux disant qu’ils seront du côté du régime sioniste dans l’éventualité d’une guerre contre l’Iran. Le même homme politique allemand qui en novembre dernier a fait avec tant d’emphase cette mise en garde quant aux conséquences d’une attaque israélienne de l’Iran, dit clairement dans le dernier article du Spiegel que l’Allemagne serait à coup sûr du côté du régime sioniste dans le cas d’hostilités ouvertes.

Ruprecht Polenz résume le rôle joué par les européens dans l’encouragement de sanctions plus sévères vis-à-vis de l’Iran comme étant celui d’une possible dissuasion à l’action militaire, une stratégie qui, en même temps, lie plus encore les nations européennes au régime sioniste.

« En lançant cet avertissement, nous prenons plus encore la responsabilité de (garantir que) notre approche préférée apportera des résultats » dit Polenz. En d’autres mots, si l’Iran continue de poursuivre son programme nucléaire, l’Occident devra resserrer les rangs autour de Jérusalem. « En aucune circonstance, on ne peut donner l’impression qu’on abandonnerait le régime sioniste face à la possibilité d’une bombe atomique iranienne ».
(Article original anglais paru le 20 juin 2008)

25 juin 2008 - World Socialist Web Site
Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2...

Info Palestine et Stefan Steinberg - WSWS - vendredi 27 juin 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4638

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58003

Les soldats attaquent la région de Tulkarem et kidnappent 7 Palestiniens

Les sources Palestiniennes ont rapporté que l’occupation a attaqué la ville de Tulkarem et le village voisin d’Attil, mercredi 25/06/08, et kidnappé 7 habitants.

Qiyes Al Khalil et son frère Qyissar ont été enlevés après que les soldats aient « fouillé » des maisons dans le camp de réfugiés de Nour Shams [« La Lumière du Soleil » ! NdT] à Tulkarem

Pendant ce temps, Jameel Qatesh, 23 ans, Amjad Qallaq, 20 ans, et Mohammed Yassen, 21 ans, étaient enlevés dans une attaque distincte du village d’Attil près de Tulkarem. Dans le village de Siyda, les soldats ont kidnappé, mercredi 25/06/08 au matin, Hanni Al Ashkar, 19 ans, et Sa’eed Al Ashkar, 18 ans.

[ commentaire : quel sens cela a-t-il de négocier la libération de Shalit ? ]

GhassanBannoura - IMEMC & correspondants – mercredi 25 juin 2008 – 12 : 34

http://www.imemc.org/article/55640

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58004

L’occupation kidnappe un Palestinien à Hébron

Mercredi 25/06/08 en fin de matinée, les troupes coloniales ont kidnappé un habitant des environs de Hébron.

Selon les sources locales, les soldats ennemis ont fait irruption dans la maison familiale d’Omaran Abou Husain, située à « Khlet Ilnar », au sud de la ville de Hébron, puis l’ont kidnappé.

Son frère , agressé par l’armée, a déclaré que les soldats avaient cerné la maison et jeté des pierres sur les vitres et les portes, avant de prendre les 12 membres de la famille en otage avant de fouiller et de mettre à sac la maison.

Les soldats sionistes ont également kidnappé son frère Yousef et l’ont emmené vers une destination inconnue ? Yousef est le second Palestinien kidnappé par l’armée aujourd’hui à Hébron.

Mercredi matin, les soldats ennemis ont attaqué et “fouillé” des maisons à Hébron et kidnappé un Palestinien.

IMEMC & correspondants – mercredi 25 juin 2008 – 13 : 39

http://www.imemc.org/article/55641

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58005

L’armée d’occupation envahit Naplouse et le camp de réfugiés voisin, et kidnappe deux habitants

L’armée coloniale a kidnappé 2 Palestiniens au cours d’une opération visant la ville de Naplouse, jeudi 26/06/08.

Les sources locales ont déclaré que les soldats sionistes ont fouillé et mis à sac les maisons de Thaer Al Nasser, 19 ans, et de Hassan Qara’nah, 20 ans, avant de les emmener vers une destination inconnue.

En outre, une autre unité a envahi le camp de réfugiés voisin d’Al Eïn ; des témoins ont rapporté que les soldats y ont « fouillé » plusieurs maisons.

Les témoins ont déclaré qu’au cours de la fouille, les soldats avaient recueilli des informations personnelles concernant les familles vivant dans ces maisons, et avaient pris leurs numéros de portable [pour des rancarts après le boulot ? NdT]

[commentaire : il faut être honnête et dire les choses comme elles sont. On peut voir maintenant combien la politique d’Abbas, et la réunion d’Annapolis notamment, ont apporté un réel soulagement à la vie des Palestiniens ! ! ! ! ]

GhassanBannoura - IMEMC & correspondants – jeudi 26 juin 2008 – 13 : 47

http://www.imemc.org/article/55663

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58006

Le Jihad Islamique déclare que le régime sioniste n’a jamais ouvert les frontières d’entrée ou sortie de la Bande de Gaza

Dawoud Shihab, l’un des principaux dirigeants du mouvement du Jihad Islamique à Gaza, a déclaré aux média que le régime sioniste n’avait pas ouvert les frontières la semaine dernière.

Ce responsable a déclaré que ce n’était pas parce que le Jihad Islamique avait tiré des projectiles artisanaux sur les zones sionistes voisines que le régime sioniste avait fermé les points de passage à la sortie ou à l’entrée de la Bande de Gaza, mais qu’en réalité « ils ne les avaient jamais ouverts du tout pour commencer ». Il a ajouté que le tir de projectiles artisanaux sur la ville sioniste de Sdérot, proche de la Bande de Gaza, était une riposte aux attaques sionistes visant la Bande de Gaza et la Cisjordanie.

Mardi 24/06/08, l’armée coloniale avait assassiné 2 Palestiniens à Naplouse, dont l’un était membre du Jihad Islamique. En outre, mercredi 25/06/08, les soldats de l’occupation ont tiré sur un fermier Palestinien, qu’ils ont blessé, près de la limite entre le nord de la Bande de Gaza et la zone sioniste.

En réplique, le Jihad Islamique a tiré deux projectiles artisanaux, mercredi 25/06/08, sur des zones sionistes proches de la Bande de Gaza. Le régime sioniste a annoncé en outre qu’il n’ouvrirait pas les passages de la région côtière. La semaine dernière, la trêve négociée par l’Egypte entre le Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza depuis juin 2007, et le régime sioniste, est entrée en vigueur. L’accord de cessez-le-feu stipule que le Hamas cessera les tirs de projectiles artisanaux vers le territoire sioniste et qu’en échange le régime sioniste lèverait le blocus en vigueur depuis 12 mois et cesserait toute activité militaire contre la Bande de Gaza. En outre, l’accord de trêve prévoit que le régime sioniste et le Hamas entameront des négociations indirectes portant sur un accord d’échange de prisonniers. A la fois le Hamas et le régime sioniste ont fait publiquement connaître leur accord sur ces conditions.

GhassanBannoura - IMEMC & correspondants – jeudi 26 juin 2008 – 13 : 49

http://www.imemc.org/article/55664

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58007

L’épouse du plus ancien détenu administratif appelle à sa libération

L’épouse du détenu Adnan Hamarsha a publié un appel aux groupes de défense des Droits de l’Homme et à la Communauté Internationale pour qu’ils interviennent pour la libération de son mari, emprisonné depuis près de cinq années consécutives par le régime sioniste dans le cadre de la détention administrative, sans que les raisons de cette incarcération lui aient été notifiées.

L’autorité sioniste des prisons a renouvelé les ordres de détention administrative de Hamarsha à 18 reprises sans formuler d’accusation contre lui.

Son épouse a déclaré que Centre Ahrar pour les Etudes sur les Détenus qu’il a été kidnappé par l’armée d’occupation le 28 décembre 2003, de sorte qu’il est en détention depuis 54 mois.

Hamarsha est actuellement détenu au Camp de Détention du Negev. Il est né le 5 octobre 1965, et il est le père de 6 enfants.

Le Centre Ahrar a déclaré qu’il y a plus de 1 000 détenus emprisonnés dans le cadre d’ordres de détention administrative, et que la seule raison pour laquelle leur détention se poursuit est que la sécurité sioniste prétend qu’ils constituent « une menace pour la sécurité de la région ».
Les avocats qui défendent les détenus emprisonnés sous des ordres de détention administrative ne sont pas autorisés à consulter leurs dossiers car le régime sioniste classe les dossiers des détenus administratifs comme des « dossiers secrets », ce qui signifie que même les avocats ne peuvent pas connaître quelles accusations, si même il y en a, sont portées contre les détenus.
Il faut mentionner que Hamarsha a passé plus de 10 ans dans les prisons sionistes en raison de ses activités politiques. Mais maintenant, comme il est incarcéré sous des ordres de détention administrative, chacun d’une durée de 6 mois, sa famille vit dans l’espoir qu’il sera relâché, mais cet espoir s’évanouit chaque fois que les ordres sont renouvelés.
En général, les autorités sionistes n’informent le détenu que son ordre de détention a été prolongé que la veille de sa libération prévue, et, dans certain cas, le détenu n’est informé de la prolongation que le jour même alors qu’il se prépare à être libéré dans quelques heures.
Le Centre Ahrar a fait appel aux groupes de défense des Droits de l’Homme pour qu’ils interviennent et qu’ils soulignent le cas de Hamarsha, qui souffre en outre de plusieurs maladies, dont l’hypertension et l’asthme.
Le Directeur du Centre, Fuad Al Khoffash, a déclaré qu’il faudrait une intervention de groupes et d’avocats de stature internationale pour faire connaître ce problème et toutes les pratiques illégales utilisée par les sionistes contre les prisonniers Palestiniens.

[ commentaire : elle a bonne mine, la « seule démocratie du proche Orient » ! . Mais on est encore devant le « Mur du Silence » évoqué par Julien Salingue. Quand il est question de ces gens là, on baisse pudiquement les yeux, ou on détourne le regard, ou aussi souvent encore on distord le sens des mots. Ils ont le monopole de la victimitude : la preuve, ils ont yad vachem... ]

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – vendredi 27 juin 2008 – 13 : 49

http://www.imemc.org/article/55682

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58008

La fermeture des passages est une punition collective ainsi qu’une violation de l’accalmie

Le chef du comité populaire pour la lutte contre le blocus sioniste imposé contre Gaza, le député Jamal Al-Khoudri, a considéré que la fermeture des passages de la bande de Gaza est une punition collective, ainsi qu’une violation de l’accord d’accalmie.

Al-Khoudri a dit, aujourd’hui mercredi 25/6, dans une déclaration de presse, que les premiers jours de l’accalmie portaient l’espoir de la continuation de l’accalmie, de la fin du blocus pour faire entrer des matières nécessaires aux citoyens palestiniens. Il s’est cependant interrogé sur la nature de la prochaine étape.

Il a remercié l’Égypte qui a joué un grand rôle pour signer l’accord d’accalmie, et il a appelé à poursuivre ses efforts pour briser le blocus. Il a aussi fortement condamné le crime perpétré par les forces occupantes dans la ville de Naplouse.

Al-Khoudri a appelé les factions palestiniennes à s’engager dans l’entente nationale avant de prendre toute décision pour répondre aux violations sionistes, afin de renforcer le front interne.
Dans le même contexte, il a ajouté que la bande de Gaza a besoin de matières premières et de construction pour ouvrir les dizaines de secteurs industriels.

Enfin, Al-Khoudri a appelé à l’ouverture immédiate du passage de Rafah afin de permettre le déplacement des citoyens palestiniens.

Gaza – CPI - 25/06/2008 - 21:42