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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mercredi 28 mai 2008

mercredi 28 mai 2008

Numéro : 550

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 27/05/08
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55001

Des vedettes de la marine de l’occupation kidnappent 6 pêcheurs

Le ministère de l’Agriculture du gouvernement de Gaza a déclaré, mardi 27/05/08, que des vedettes sionistes, mardi 27/05/08 à l’aube avaient enlevé 6 pêcheurs Palestiniens qui travaillaient en mer au large de la côte de Gaza.

Le Dr Hassan Azzam, directeur de la pêche au ministère, a déclaré dans un communiqué de presse que des vedettes militaires sionistes avaient attaqué les pêcheurs Palestiniens, sur lesquels ils avaient ouvert le feu, avant de kidnapper 6 d’entre eux.

Il a souligné que les pêcheurs travaillaient à très faible distance de la côte, et qu’il avaient été emmenés vers une destination inconnue, et qu’on est sans nouvelles d’eux.

Ce responsable a encore déclaré que les autorités de l’occupation sioniste sont pleinement responsables des vies de ces pêcheurs et a vivement condamné les agressions répétées des forces sionistes contre les pêcheurs Palestiniens.

Azzam a demandé aux organisations agissant dans les domaines légal et des droits de l’homme de faire pression sur le régime sioniste pour qu’il laisse les pêcheurs Palestiniens faire leur travail sans les harasser davantage, tout particulièrement pendant la présente saison de pêche. Il a souligné que toutes les doctrines et normes internationales reconnaissent le droit des travailleurs à travailler et à gagner leur subsistance pour leurs enfants et leurs familles.

[ commentaires : les trois quarts de la Palestine, ça ne leur suffit donc pas ? Il leur faut la mer, maintenant ? )

Gaza – CPI - 27/05/2008 - 15:19

http://www.palestine-info.co.uk/En/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s77GfFpQGNCW7k01Wc5BDQEhpXxmJJPBrWImwltLJ2uwco0ViVA0bIL4pBg7uutAs9m08M%2fizyyUuhwVP2kFdxraHD3dOL6bZk1uxet6CSUTw%3d

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55002

Le Hamas appelle les masses Palestiniennes à participer à la marche de vendredi 29/05/08 vers Soufa

Dans le cadre de sa lutte contre le siège, le mouvement du Hamas a appelé les masses Palestiniennes à Gaza à participer à la marche du « Défi pour briser le Siège », prévue pour se diriger, vendredi 29/05/08 à midi, vers le point de passage de la frontière de Soufa, à l’est de Rafah, contrôlé par l’occupation.

Le bureau d’information du Hamas a invité tous les correspondants des media à couvrir la marche de masse, ajoutant que cette marche s’inscrit dans le cadre des activités organisées pour briser le siège injuste imposé à Gaza dans le silence international, et avec pour objectif de confirmer le rejet par le peuple Palestinien d’une attitude de soumission et de servitude en face de l’occupation sioniste.

Les troupes de l’occupation ont tué un jeune homme, et en ont blessé une douzaine d’autres, au passage de Muntar, à l’est de la ville de Gaza, jeudi dernier 22/05/08, au cours d’une marche pacifique organisée par le Hamas pour protester contre le siège sioniste.

Khan Younès – CPI - 27/05/2008 - 16:48

http://www.palestine-info.co.uk/En/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7vskagc8%2ffX0yw%2f9vuGLPhScgRi5UN4GHzUjcp2%2fy9X2RRVxB1rvpkj86rWTbdJ6XYgvOkJNuvJu3H6kMGBqTa0sWgSYtMfw8X76Jsxa%2buJQ%3d

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55003

En exil dans leur patrie

15 mai 2008

www.haaretz.co.il/hasite/spages/983642.html

Divers et variés sont les arguments des Israéliens [juifs] face au défi que représente le jour de la Nakba que les Palestiniens opposent au jour de l’Indépendance [d’Israël] en mettant sur les Israéliens [juifs] la responsabilité totale et sans réserve de leur tragédie. C’est de la provocation contre l’existence même de l’Etat et un appel à sa destruction, affirment les Israéliens [juifs]. Et en plus, les Arabes eux-mêmes sont responsables de leur tragédie parce que ce sont eux qui ont lancé la guerre : qu’on ne vienne pas alors accuser celui qui se défend. En outre, à la guerre, on porte atteinte à des civils et des actes de cruauté sont commis des deux côtés. Il est aussi allégué que même si des expulsions ont eu lieu, il n’est pas possible d’y porter remède parce que cela constituerait un précédent susceptible de fissurer le sentiment de la « droiture du chemin poursuivi ».

Il est facile de faire porter par Israël l’entière responsabilité, sa victoire ayant amené la destruction d’une communauté entière. De l’autre côté, il est facile de dénier cette culpabilité avec des arguments généraux et des analyses historiques permettant d’évacuer et de brouiller des faits graves noyés dans les détails qui composent la tragédie palestinienne. Ce qui permet alors la non prise en compte et la dissimulation derrière des slogans.

Dans ce contexte, la principale manifestation, organisée à Tzippori / Saffouriya, focalise l’attention sur un de ces faits révoltants et repoussants constitutifs de la Nakba que veulent ignorer ceux qui la traite comme le résultat de la guerre « qui nous a été imposée ». Il s’agit de l’expulsion des habitants arabes (déjà citoyens israéliens) de leurs villages après la fin des hostilités, afin de faire de la place pour l’installation des nouveaux immigrants. Des centaines d’habitants de Saffouriya qui avaient été comptés, chez eux, dans le premier recensement de la population israélienne, ont été forcés à grimper sur des camions en janvier 1949 et ont été expulsés vers des villages des alentours.

Les autorités convoitaient les 55 000 dounams [5 500 ha] de terres de ce riche village et, à la fin de 1949, un moshav s’est établi à cet endroit. Les « présents-absents » de Saffouriya ont construit un quartier à Nazareth dont les maisons ont vue sur leur village natal. Un sort comparable a touché 15 autres villages dont les habitants restants ont été chassés après la guerre sans aucune base légale. Dans quelques cas, la Cour suprême a donné ordre qu’on les ramène chez eux mais l’ordre n’a pas été exécuté. Au total : deux villages en Galilée centrale, quatre en Galilée occidentale, trois dans le Doigt de la Galilée, plusieurs hameaux [Khirbout] dans le Triangle, un en Haute Galilée et deux dans les collines de Judée, outre Ikrit et Biram.

L’expulsion ne fut pas le fruit d’une initiative locale, mais bien gouvernementale. Des décisions d’expulsions pour les besoins d’un peuplement par des Juifs, furent adoptées à l’égard de dix autres villages habités : six en Galilée centrale, un en Galilée occidentale, deux sur la côte du Carmel et un dans la région de Jérusalem. Ces projets-là n’ont pas été mis en œuvre.

Les déracinés qui ont trouvé refuge dans des villages des alentours de leur localité abandonnée, ont pu voir comment on s’installait dans leurs maisons, comment on travaillait leurs terres. Pour eux, ce n’était pas un exil lointain mais un exil dans leur patrie. Aucun prétexte lié à la « guerre faisant rage » ou à la constitution d’un « précédent du droit au retour » ne peut être invoqué pour expliquer cette injustice historique qui se prolonge. Le déni, qui suscite une rage impuissante, conduit forcément à des manifestations dures. Plus les années passent et plus la frustration et le sentiment d’injustice se renforcent.
Pour ce qui est du « précédent », il faut renverser l’argument et faire de la réparation de l’injustice un précédent de bonne volonté et une première étape sur le long chemin de la solution au problème des réfugiés et du partage de la responsabilité dans la Nakba.

Les « présents-absents » n’aspirent pas à chasser les Juifs de leurs maisons mais demandent qu’on leur alloue des terrains sur une partie de leurs terres et qu’on les laisse réhabiliter leurs cimetières et leurs mosquées détruites. L’inventaire des sols non cultivés dans la plupart des villages dont ils ont été chassés de manière illégale, permet cette solution.

Dans l’ambiance qui règne actuellement, avancer pareille proposition sera bien sûr considéré comme de la naïveté, si pas comme une hérésie ; mais le seul fait de soulever une nouvelle fois le problème effacera peut-être la bonne conscience satisfaite et renforcera la prise de conscience de la douleur de ceux qui, depuis 60 ans, assistent à la ruine de leurs maisons.

(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)
Meron Benvenisti (Haaretz)

[commentaires : Evidemment que Meron Benvenisti est un homme de coeur. Le problème, il le voit très clairement lui-même, puisqu’il écrit et fait cette constatation lourde de menaces : « Plus les années passent et plus la frustration et le sentiment d’injustice se renforcent. » Mais le solution qu’il propose me paraît bien difficilement tenable.]

CCIPPP et Meron Benvenisti (Haaretz) - mardi 27 mai 2008.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6248

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55004

Un mathématicien étasunien offre son prix Wolf à l’université de BirZeit

Le mathématicien étasunien David Mumford, co-récipiendaire du Prix de la fondation Wolf 2008 en mathématiques, a annoncé hier lors de la réception du prix qu’il donnera l’argent à l’université de BirZeit, près de Ramallah, et à Gisha, une organisation israélienne qui agit pour la liberté de mouvement des Palestiniens.

« J’ai décidé de donner ma part du prix Wolf pour permettre à la communauté universitaire de Palestine occupée de survivre et de prospérer », a dit Mumford à Ha’aretz. « Je suis très reconnaissant pour le prix, mais je crois que les étudiants Palestiniens devraient avoir une chance d’aller ailleurs pour acquérir une éducation. Les étudiants de Cisjordanie et de Gaza n’ont pas cette possibilité maintenant ».
Le prix de la fondation Wolf est de 100.000 dollars chaque année « à des scientifiques et des artistes exceptionnels pour des réalisations dans l’intérêt de l’humanité et des relations d’amitié entre les peuples », dit son site web. Il est considéré comme un des prix les plus prestigieux en mathématiques.

Mumford, professeur émérite aux universités Brown et Harvard, a partagé le prix de cette année avec Pierre Deligne et Phillip Griffiths de l’université Princeton. D’après la fondation Wolf, il a été désigné pour ses « travaux sur les surfaces algébriques, sur la théorie de l’invariant géométrique, et pour avoir jeté les bases de la théorie algébrique moderne des espaces des modules des courbes et fonctions thêta ».
Mumford, qui a reçu le prix du Président Shimon Peres à la Knesset, a dit qu’il avait déjà contacté l’université BirZeit et Gisha, et qu’ils avaient accepté sa donation. « Les réalisations que j’ai faites en mathématiques ont été rendues possibles grâce à ma possibilité de me déplacer librement et d’échanger des idées avec d’autres spécialistes » dit-il. « Ce n’aurait pas été possible sans un consensus international sur un échange des idées. Les mathématiques avancent mieux quand les gens peuvent se déplacer et se rencontrer. C’est leur élixir de vie. Mais les gens de Palestine occupée n’ont pas la possibilité de faire ça. Le système scolaire lutte pour sa survie, et la mobilité est très limitée ».
« Quand j’ai visité Israël en 1995, il y avait un sentiment d’espoir, mais ce n’est pas la situation d’aujourd’hui » a-t-il ajouté. « L’éducation dans les territoires occupés donne aux gens un avenir. L’alternative, c’est le chaos ». Il a dit que sa décision ne vise pas Israël. « J’ai une immense reconnaissance pour Israël, qui est sans nul doute une force majeure dans le monde des mathématiques. Mais malheureusement, les Palestiniens ne peuvent pas prendre part à cette prospérité ».

[commentaires : « en 1955, il y avait un sentiment d’espoir, mais ce n’est pas la situation d’aujourd’hui ». C’est clair, non ?]

CCIPPP et Ofri Ilani (Ha’aretz) - lundi 26 mai 2008

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6245

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55005

AVEC ADALAH : OUVRIR UN HORIZON

La paix semble aujourd’hui très loin entre Israéliens et Palestiniens :

Sur le terrain, l’occupation, la colonisation, le mur de l’apartheid, l’annexion de Jérusalem, progressent. Le siège de Gaza et son isolement politique et physique achèvent de dessiner un sombre avenir, de dépossession, de malheur et de désespoir continus pour les Palestiniens, qui ne peut promettre aux Israéliens que l’insécurité. Les négociations forcées d’Annapolis confirment tous les jours ce que l’on pouvait en penser dès leur début : le cadre imposé par le gouvernement américain de Bush, hors droit international, excluant une grande partie de la représentation élue palestinienne, exigeant des seuls Palestiniens le respect des engagements ; elles sont vouées à un échec qui risque de créer un vide politique encore plus inquiétant.

En Israël même, les Palestiniens subissent des discriminations grandissantes institutionnalisées par des lois votées, de plus en plus scélérates rendant leur avenir de citoyens de plus en plus incertain : Loi interdisant à tout citoyen israélien arabe de conférer un droit de résidence à son conjoint s’il est originaire des Territoires Occupés. Loi réservant la vente des terres du Fonds National Juif aux seuls citoyens juifs, Expulsions des Bédouins du Néguev … Le droit recule tous les jours à l’intérieur aussi.

Comment penser l’avenir dans cette région du monde ?

Une association de juristes palestiniens d’Israël tente de proposer un nouveau pacte. Adalah (qui veut dire justice en arabe) agit sur le terrain des discriminations en Israël même : dans les domaines du logement, de la terre, du travail, de la santé de l’éducation. Elle travaille avec un outil : Le droit, un principe : l’Egalité des citoyens devant la loi. Une vision républicaine en somme !

Poser la bonne question : Qui est citoyen ?

En février 2007, Adalah rend public le fruit de deux ans de travail : un projet de constitution démocratique : l’Etat d’Israël n’est pas encore arrivé à écrire sa constitution. En effet, comment préserver le caractère juif de l’Etat et se doter en même temps d’une constitution démocratique ?

A propos des propositions de Constitution soumises par des groupes israéliens ces dernières années Marwan Dwairy, le Président du CA de Adalah déclare qu’elles se distinguent « par le fait qu’elles n’intègrent pas les principes démocratiques, en particulier le droit à une égalité pleine et entière de tous les résidents et citoyens,et par leur traitement des citoyens Arabes comme s’ils étaient des étrangers dans ce pays, où l’histoire, la mémoire et les droits collectifs sont la propriété exclusive du peuple juif. Ce n’est donc pas par hasard si ces propositions se sont préoccupées de la question « Qui est Juif ? » et ont négligé la principale question constitutionnelle : « Qui est citoyen ? » Nous avons décidé de proposer une constitution démocratique, qui respecte également les libertés de l’individu et les droits de tous les groupes, qui accorde une importance nécessaire aux injustices historiques commises contre les citoyens Arabes d’Israël, et qui traite sérieusement des droits sociaux et économiques de tous. »

De la mer au Jourdain : Garantir les droits individuels de tous

Mais Adalah n’arrête pas là sa réflexion et un an plus tard annonce qu’elle travaille à la rédaction d’une constitution supra nationale inspirée par le modèle de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Cette constitution reconnaîtra le droit à l’autodétermination des deux peuples entre le Jourdain et la mer, mais veut ouvrir un espace public commun dépassant les entités nationales, et assurant les droits individuels de tous ceux qui vivent dans la région, conformément au droit international. Le projet garantira aux réfugiés palestiniens qu’ils pourront exercer leur droit au retour, et prendra aussi en compte l’immigration juive dans la région.

« Peu importe le nombre d’Etats qu’il y aura dans la région. Il pourra y avoir un Etat, deux Etats ou un régime fédéral. Ce qui importe, c’est que dans la Palestine historique, les droits de l’homme se voient garantis pour chacun », explique Hassan Jabareen fondateur et directeur de Adalah.

Soutenir ce travail pionnier de la paix

Pour nous, citoyens français et européens, juifs et arabes, Adalah par son travail de terrain et la réflexion qu’elle a initiée* ouvre l’horizon d’un avenir pacifié, où juifs et palestiniens pourront vivre ensemble (quelque soit la forme qu’ils choisissent …) sur la même terre dans l’égalité, la dignité et avec la garantie de leurs droits. C’est la raison pour laquelle l’UJFP et l’ATMF, dans la cohérence de leur travail commun depuis 6 ans, ont décidé d’inviter ensemble Suhad Bishara avocate et coordinatrice du département juridique de Adalah à venir à la rencontre du public français. Il nous paraît essentiel de faire connaître, et promouvoir les projets de constitution en cours en France et en Europe, et de soutenir ce travail pionnier de la paix.

Suhad Bishara sera à Paris le 11 juin - Bruxelles et Lille 12 juin - Lyon 13 juin - Aix-Marseille 14 juin. Programme détaillé à suivre.

* En même temps que la constitution démocratique, ont été publiés deux autres documents d’importance sur les mêmes questions : “La vision future pour les Arabes Palestiniens d’Israël” présenté par Le Comité supérieur arabe israélien de Surveillance et « Le document de Haïfa rédigé par le centre Mada al-Carmel – Des membres de Adalah ont participé au travail de ces deux équipes.

UJFP

[commentaires : les chances de succès de solutions pacifiques me paraissent, dans le contexte actuel, c’est-à-dire aussi longtemps que les habitants de la zone sionistes se croiront immunisés contre le malheur des autres, microscopiques. Et comment évoquer le droit en passant sous silence la spoliation dont les Palestiniens ont été victimes et surtout sans envisager de la réparer ? Raison de plus pour applaudir à de telles initiatives. Puissent ceux qui y travaillent prouver que j’ai tort !]

CCIPPP et UJFP - mardi 27 mai 2008.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6247

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55006

UNE RÉUNION INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES SUR LA QUESTION DE LA PALESTINE SE TIENDRA À MALTE LES 3 ET 4 JUIN

ONU

Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien tiendra une réunion internationale des Nations Unies sur la question de la Palestine, à l’hôtel Dolmen de Qawra, à Malte, les 3 et 4 juin prochain. Cette réunion aura pour thème « Faire avancer le processus de paix — les défis auxquels font face les parties ». Cette rencontre a lieu conformément au mandat de l’Assemblée générale visant à mobiliser le soutien international en faveur du processus de paix au Moyen-Orient.
L’objectif de cette réunion est de générer un appui accru de la communauté internationale afin de créer un environnement propice pour faire progresser les négociations, entre Israéliens et Palestiniens, sur le statut final. Les participants (voir communiqué de presse publié en anglais sous la cote GA/PAL/1088) discuteront de l’impact de la construction de colonies de peuplement sur le processus politique actuel et de la nécessité pour les parties d’honorer les engagements de la Feuille de route. Ils examineront également les conséquences de la construction du mur en Cisjordanie occupée et l’importance de trouver une solution à la question de Jérusalem.

La réunion rassemblera des experts de la question de la Palestine, dont des Israéliens et des Palestiniens, ainsi que des représentants des États Membres, des entités du système de l’ONU, de la société et des parlementaires, des universitaires et des membres des médias.
À la séance d’ouverture, le mardi 3 juin, à 10 h 30, le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de Malte, M. Tonio Borg, prendra la parole. Le Ministre des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, M. Riad Malki, interviendra également. Le Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, M. Paul Badji, et un représentant du Secrétaire général de l’ONU feront également des déclarations.

Les trois séances plénières qui suivront, toutes ouvertes aux journalistes, traiteront de diverses questions et incluront des périodes de discussion. Ces réunions se tiendront de 10 à 13 heures et de 15 à 18 heures. L’anglais et le français seront les langues officielles de cette réunion.

La première séance plénière, intitulée « Honorer les engagements de la Feuille de route », se tiendra le mardi 3 juin à 15 heures. La deuxième séance plénière, qui portera sur le thème du « Mur en Cisjordanie occupée », se déroulera le mercredi 4 juin, à 10 heures. Enfin, la dernière séance plénière sera consacrée à « Jérusalem – envisager une capitale de deux États » et se tiendra à 15 heures, le même jour, avant la séance de clôture, prévue de 5 h 30 à 18 heures.

Le Président du Comité, l’Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies et un haut fonctionnaire de Malte donneront une conférence de presse conjointe, le 4 juin à 13 heures. Les journalistes auront également la possibilité d’obtenir des interviews individuelles avec les membres de la délégation du Comité et les experts de cette réunion.

Participants, observateurs et journalistes doivent s’inscrire à l’avance auprès du Secrétariat des Nations Unies et obtenir leur carte d’accès. Les inscriptions auront lieu dans le foyer de la salle de conférence, au premier étage du Centre des conférences, le vendredi 30 mai de 9 à 17 heures, et le lundi 2 juin, de 8 à 17 heures. Le 3 juin, les inscriptions commenceront à 8 heures. Le Secrétariat des Nations Unies se trouvera au premier étage du Centre de conférences, salle « Ammon », tél : +356 2355 2540 (ligne directe) ou 2355 2355 (opératrice de l’hôtel), fax : +356 2355 2405, e-mail : dpr-metting@un.org.

Le rapport de cette Réunion internationale serait publié ultérieurement en tant que document de la Division pour les droits du peuple palestinien de l’ONU.

[commentaires : Une réunion de plus ? Oui, mais c’est mieux que de se bousculer pour être dans les premiers qui applaudissent !]

CCIPPP et ONU - dimanche 25 mai 2008.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6239

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55007

Qurei’ : les frontières de l’Etat de Palestine sont les frontières de 1967

Le chef de a délégation pour les négociations sur le statut final, Ahmed Qutei’, a déclaré, mardi 27/05/08, que les frontières de l’Etat de Palestine sont les frontières de 1967, et il a ajouté que c’est là une position ferme sur laquelle il n’est pas question de changer.

Au cours d’une rencontre avec le Vice président du Parti National d’Afrique du Sud, Qurei’ a ajouté que la paix authentique à laquelle nous aspirons doit être une paix authentique, qui soit capable d’apporter une solution au conflit, et que la paix ne pouvait pas être atteinte sans la restauration des droits nationaux du peuple Palestinien et l’établissement d’un état de Palestine indépendant, avec Jérusalem Est pour capitale, de même que le droit au retour et la libération de tous les prisonniers.

Il a souligné que l’entité sioniste devait mettre un terme à toutes les activités de développement d’implantations et à l’agression actuelle contre le peuple Palestinien, de même que mettre en oeuvre le retour des déportés et la libération des prisonniers.

[commentaires : c’est tellement rare, de ce côté-là, une vois ferme...]

RAMALLAH, 27 mai 2008, (WAFA)

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55008

L’occupation rejette 94% des demandes de permis de construire en Cisjordanie

Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a déclaré, mardi 27/05/08, que le régime sioniste a rejeté 94% des demandes Palestiniennes de permis de construire dans les zones de Cisjordanie placées sous son contrôle.

Dans un rapport, l’OCHA a déclaré que plus de 3 000 ordres de démolitions ont été établis par les autorités sionistes à l’encontre de structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie.
 
Selon ce rapport, 10 petites communautés sont en danger d’être presque complètement effacées par les démolitions.
 
Ce rapport concerne les 62 % de la Cisjordanie qui sont retenus par le régime sioniste sous son contrôle administratif. L’OCHA a déclaré que, de 2000 à 2007, le régime sioniste a refusé 94% des demandes de permis de construire dans cette zone.

JERUSALEM, 27 mai 27 2008, (WAFA)

http://english.wafa.ps/?action=detail&id=11732