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Etat hors la loi, dirigeants criminels de guerre : quand la justice internationale passera-t’elle ? (ndlr)

Les crimes de guerre des forces d’occupation israéliennes continuent dans les territoires palestiniens occupés (Source : PCHR)

Comment NOS élus peuvent-ils encore se regarder dans un miroir ? (ndlr)

vendredi 23 mai 2008

A la lecture des nombreux communiqués et incontestables récits diversifiés provenant de sources différentes, force est de constater que d’innomables actes de barbarie sont exercés en permanence par une armée qui déshonore son uniforme contre une population civile, colonisée, humiliée, pillée, torturée voire petit à petit assassinée.

Malgré le silence éminement coupable des médias aux ordres, malgré les réseaux de propagande de sinistre mémoire, grâce à des réseaux d’information, à Internet, à quelques trop rares supports médiatiques courageux, l’opinion publique a pris pleinement conscience de ces crimes de guerre caractérisés et de la souffrance des Palestiniens.

La révolte qui gronde contre l’apathie des élus internationaux et nationaux est loin d’être négligeable et les préoccupations nombrilistes d’une importante partie de la classe politique, quelque soit « son bord », ne fait qu’accroître la dépolitisation du peuple au profit de prémices d’actions plus violentes issues d’une véritable révolte des consciences exaspérées.

Sans le corps électoral les élus ne seraient « rien » : ils lui doivent tout, y compris l’obligation de faire appliquer « le droit » qu’il soit national ou international et ceci à n’importe quel prix, soit-il la remise de leur mandat.

Le pouvoir table sans doute sur la préoccupation du quotidien pour reléguer au second plan la prise en compte de la souffrance internationale : c’est bien mal connaître les Français dont le pouvoir à s’indigner reste intact quelle que soit la situation personnelle, parfois misérable, dans laquelle les mène une politique de fracture sociale abyssale qui, d’ailleurs, ne fait qu’augmenter leur mécontentement global et atteindre le seuil de l’insupportable qui peut mener au pire...............parfois salutaire faute d’être entendus et compris..

Michel Flament, coordinateur


L’occupant israélien veut quotidiennement et en toute occasion humilier le Palestinien. Mais lequel perd sa dignité ?

Entre le 15 et le 21 mai, en Cisjordanie, un Palestinien a été tué au check-point d’Huwara, à l’entrée sud de Naplouse. 40 Palestiniens ont été arrêtés, dont 11 mineurs. 2 Palestiniens ont été arrêtés sur des check-points. L’occupant a mené 27 incursions dans les cités et villages de Cisjordanie. Les colons ont agressé à trois reprises des Palestiniens, à Naplouse et Hébron où un civil a été blessé.

Au total, cette semaine, avec la bande de Gaza, 5 Palestiniens ont été tués, un autre est décédé de ses blessures et 13 ont été blessés.

Faits marquants.

Tirs sur les Palestiniens : les troupes d’occupation postées au check-point d’Huwara ont tué un jeune garçon palestinien et ensuite, elles ont empêché les ambulances de lui porter secours. L’occupant prétend que ce jeune de 20 ans s’est approché du check-point en « jouant avec ses vêtements » et aurait refusé d’obtempérer quand les soldats lui ont ordonné de s’arrêter. Ce qui, d’après les forces israéliennes, les a obligés à tirer sur lui. Cependant, les résultats de l’enquête du PCHR contredisent ces affirmations. Et même d’après le rapport de tir de l’armée, celle-ci aurait pu ne pas utiliser une telle violence et se contenter de stopper le jeune homme.

Le lundi 19 mai, un Palestinien de Jérusalem a été blessé par les tirs d’un colon au sud d’Hébron.

Incursions : durant cette période, les forces d’occupation ont mené pas moins de 27 incursions militaires dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie. 40 Palestiniens y ont été arrêtés, dont 11 mineurs (-18 ans), ce qui porte à 1 183 le nombre d’arrestations en Cisjordanie depuis début 2008.

Limitations des déplacements : en Cisjordanie, et contrairement aux déclarations israéliennes sur un allègement des restrictions aux déplacements des civils palestiniens, les mêmes atteintes au droit de se déplacer ont été perpétrées durant cette semaine.

Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza n’ont pu accéder à Jérusalem, dont Jérusalem-Est occupée. Nombre de check-points sont installés dans et autour de la cité avec des restrictions qui se renforcent le vendredi, jour de prière à la mosquée al-Aqsa. Les Palestiniens qui tentent de contourner les barrages se font violemment agressés. Sur le territoire de Cisjordanie, les restrictions sont toujours aussi sévères. Un bouclage total a été imposé en Cisjordanie pendant 26 jours sur ces 32 derniers jours.

De plus, les forces d’occupation ont fermé le check-point « 17 », au nord de Naplouse, du 14 au 17 mai. Elles ont fermé également la route de Naplouse à Jénine et Tulkarem, et maintenu leur présence sur les check-points de Jeet et Yitzar. Elles ont arrêté 2 Palestiniens sur les barrages de Cisjordanie cette semaine.

Agressions des colons : les mêmes agressions et activités coloniales se sont poursuivies, en violation du droit international. Le PCHR a été informé de 4 agressions de colons contre les personnes et les biens palestiniens, à Naplouse et Hébron. Agressions où un Palestinien a été blessé par des tirs et un autre fortement commotionné. Un troisième a été détenu par les FOI. De plus, plusieurs maisons ont subi de dommages lors de ces attaques de colons.

Violations israéliennes recensées entre le 15 et le 21 mai.

1 - Incursions et agressions

Les jeunes, les premiers visés par l’occupant.Jeudi 15 mai. Vers 1h du matin, les troupes d’occupation pénètrent dans Qalqilya. Elles font irruption dans un certain nombre de maisons qu’elles fouillent, elles arrêtent un Palestinien de 20 ans.

Vers 2h, elles entrent dans Bethléhem. Mêmes opérations avec l’arrestation de 2 jeunes Palestiniens (19 et 20 ans). Au même moment, elles pénètrent dans Beit Jala, tout proche de Bethléhem, et arrêtent un Palestinien.

Vers 2h45, l’armée rentre dans Naplouse et dans le camp de réfugiés voisin de Balata. Agression et fouilles de maison, arrestations de 8 Palestiniens, dont un de 17 ans.

Et vers 7h, incursion dans le village de Taqou, au sud-est de Bethléhem. L’armée patrouille dans les rues, aucune arrestation n’est signalée.

Vendredi 16 mai. Vers 1h45, l’armée rentre dans Naplouse, fouille certaines maisons et arrête un Palestinien.

Vers 13h, c’est le village de Qaryout au sud-est de Naplouse, où elle patrouille dans les rues, arrête et interroge 4 Palestiniens, dont trois de 16, 16 et 15 ans.

Samedi 17 mai. Vers 1h du matin, les FOI pénètrent dans la ville de Qabatia, au sud-est de Jénine. Fouilles de maisons. Aucune arrestation.

Vers 11h, incursion dans Dura, au sud d’Hébron. Patrouilles dans les rues. Les soldats s’arrêtent au niveau d’étudiants rassemblés pour un travail organisé par le ministère de l’Education. Les étudiants sont provoqués et se mettent à jeter des pierres sur les soldats qui les poursuivent, tirent des balles enrobées de caoutchouc et leur lancent des grenades lacrymogènes. Après 90 minutes, l’affrontement s’arrête et les troupes d’occupation se retirent. Aucun blessé n’est signalé.

Vers 13h30, incursion dans El-Rashayda, au sud-est de Bethléhem. Agressions, fouilles de la vallée, des grottes et des maisons du secteur ; arrestation d’un Palestinien de Jérusalem. L’armée prétend qu’elle était à sa recherche.

Dimanche 18 mai. Vers 1h du matin, incursion dans Jénine, ville et camp de réfugiés. Irruption dans des maisons, fouilles mais pas d’arrestation.

Lundi 19 mai. Vers 2h15, les troupes d’occupation investissent El-Bon El-Sharqiya, au sud de Naplouse. Fouilles et arrestations de 5 Palestiniens (18, 18, 18, 20 et 21 ans).

Au même moment, d’autres soldats rentraient dans la ville et le camp de réfugiés de Jénine. Mêmes opérations mais en plus, fouille de la mosquée Omar Bin El-Khattab, un jeune Palestinien est arrêté.

Mardi 20 mai. Incursion dans la ville d’El-Yamoun, au sud de Jénine, vers 1h du matin. Intrusion dans les maisons, fouilles qui conduisent à une arrestation. Toujours vers 1h, dans le camp d’El-Amari à Ramallah, l’armée fait une incursion et se contente de patrouiller dans les rues.

Vers 1h30, les soldats rentrent dans Silwad, au nord-est de Ramallah. Fouilles mais aucune arrestation n’est signalée.

Au même moment et encore à Qabatia, au sud-est de Jénine. Fouilles de plusieurs maisons, sans arrestation.

Vers 2h, incursions simultanées dans les trois villes voisines de Maythamoun, Sanur et Seryes, au sud-est de Jénine. Fouilles et [sauf erreur] une arrestation dans chaque ville.

Fouilles systématiques.Mercredi 21 mai. Vers minuit, l’armée rentre dans le nord d’Hébron et fouille une maison précise, procède à l’arrestation de son propriétaire.

Vers 1h, dans Beit Ommar, au nord d’Hébron, fouille d’une maison et arrestation de son propriétaire. Il s’agit du directeur la Société de bienfaisance islamique du quartier.

Toujours vers 1h, au nord de Tulkarem, incursion dans Saïda. Fouilles de plusieurs maisons, sans arrestation.

Vers 1h30, à Nuba, au nord d’Hébron. Fouilles et arrestations de 2 Palestiniens.

Aux environs de 2h15, l’armée revient à Naplouse et dans le camp de Balata. Fouilles de maisons, arrestations de 3 jeunes Palestiniens (17,17 et 21 ans).

Vers 14h, incursion dans la ville de Yatta, au sud d’Hébron. L’armée fait irruption dans une librairie appartenant à un handicapé et l’arrête après lui avoir saisi son ordinateur et son imprimante.

Et vers 17h : un groupe d’enfants se sont rassemblés à l’entrée ouest du camp de réfugiés d’El-Arroub, au nord d’Hébron. Ils lancent des pierres sur un avant-poste militaire à l’entrée du camp. L’armée les prend alors en chasse et en attrape 17, elle les emmène au centre de détention voisin de Gush Etzion. 12 sont relâchés et 5 maintenus sous arrestation. Ils sont âgés, l’un de 14 ans, les autres de 17.

2 - Maintien du siège contre les TPO

Le siège s’est maintenu sur la Cisjordanie. Les Palestiniens de 16 à 35 ans n’ont pu franchir certains check-points, spécialement dans le nord. Au cours de cette semaine, plusieurs bouclages complets ont été imposés, le dernier ayant expiré le 18 mai. Le premier avait eu lieu du 17 au 28 avril pour la Pâque juive, le second du 30 avril au 2 mai pour l’Holocauste, et le troisième du 6 au 18 mai pour le jour de l’Indépendance. Les atteintes au droit de se déplacer des Palestiniens ont donc été très sévères durant cette période.

Vieille Ville de Jérusalem.Jérusalem. Toutes les restrictions sont maintenues. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza sont toujours empêchés de rentrer dans Jérusalem, bloqués aux différents check-points qui entourent la ville. Un bouclage a été imposé sur Jérusalem du 6 au 18 mai. De plus, les FOI ont déployé nombre de policiers dans et autour de la cité. Plusieurs check-points et barrages routiers supplémentaires ont été posés aux différentes entrées de la ville et sur les principales routes.

Naplouse. Les difficultés des Palestiniens pour se déplacer restent les mêmes. Le check-point « 17 », au nord de Naplouse a été fermé du 14 au 17 mai. Un nouveau check-point a été installé à l’entrée du village de Bazaria, fermant la route qui va de Jénine à Tulkarem. L’armée a maintenu sa présence sur les check-points de Jeet et au carrefour avec la colonie Yitzar. Le 18 mai, les forces d’occupations restreignent encore plus les passages au check-point d’Huwara, s’aidant de chiens policiers et faisant durer les procédures de fouilles. Le soir du 19 mai, elles ferment carrément le check-point d’Huwara, ainsi que ceux d’Awerta et de Beit Foriek, informant les gens en déplacement qu’il leur faut passer par le check-point de Beit Ebba, à l’ouest de Naplouse. Le check-point de Beit Foriek a été fermé plusieurs heures quand un jeune Palestinien a été tué à celui d’Huwara.

Aux environs de 19h15, le lundi 19 mai, Fahmi Abd El-Jawwad El-Dardouk, âgé de 15 ans, est assassiné au check-point d’Huwara. L’adolescent avait été stoppé à la porte de contrôle électronique. Un soldat lui ordonne de montrer sa poitrine nue. Le garçon obéit et s’apprête à se retourner pour montrer son dos au soldat quand, soudain, le soldat tire sur lui, le garçon s’effondre. Les FOI empêchent alors les Palestiniens présents sur les lieux de s’approcher de lui. Vers 20h, les soldats amènent un robot pour inspecter le corps du jeune Palestinien qui est remis à une équipe médicale palestinienne vers 23h25. A 8h30 le lendemain matin, l’identité du garçon est constatée.

Des témoins déclarent que l’adolescent portait un casque relié par un fil à son téléphone portable attaché à sa taille, ce qui a pu le rendre suspect au soldat !

Toujours sur ce check-point, ce 20 mai, l’armée arrête un Palestinien du camp de réfugiés d’Askar, au nord de Naplouse.

Tulkarem. L’armée maintient ses restrictions sur les déplacements des civils, ajoutant une interdiction de se déplacer aux personnes de 16 à 35 ans sur tous les check-points. Le jeudi 15 mai, elles freinent les passages vers et depuis Tulkarem en utilisant des procédures lentes de fouilles au poste de Wadi El-Teen, au sud de la cité. Evidemment, on assiste à des files de véhicules interminables. Et le jour suivant, les FOI montent un check-point à l’entrée ouest de Deir El-Ghosoun, au nord de Tulkarem. Elles bloquent les personnes de moins de 35 ans et les obligent à faire demi-tour. Samedi, 17 mai, l’armée postée au check-point d’Ennab utilise les procédures lentes de fouilles provoquant de longues files de véhicules, plusieurs personnes, épuisées, perdent connaissance à cause de la chaleur intense. Dimanche, 18 mai, les FOI posent un check-point à l’entrée d’Ateel, un village au nord de Tulkarem. Les déplacements sont entravés, pour entrer et sortir de la cité, et l’armée fait la chasse aux gens qui essaient de contourner le barrage. Lundi, 19 mai, le check-point de Wadi El-Teen est cette fois fermé complètement de 6h à 9h, ce qui empêche de nombreux Palestiniens de se rendre sur leur lieu de travail. Après 9h, l’armée laisse passer après des procédures lentes et fastidieuses de fouilles. Et le 20 mai, le mardi, elle ferme le barrage d’Ennab, laissant passer uniquement les personnes de plus de 35 ans, après 9h. Dans l’après-midi, les FOI retiennent des centaines de personnes et les soumettent à la procédure lente de fouilles.

Hébron. L’armée impose les mêmes restrictions. Le 18 mai, elle boucle la rue principale dans le quartier de la Municipalité avec de gros cubes de béton et des blocs de rochers. La rue est empruntée par des résidents pour accéder à différents quartiers de la cité. Le 15 mai, l’armée avait publié un ordre militaire de fermeture de la mosquée Ibrahimi pour deux semaines, dans la seconde moitié de juin, prétextant avoir fait une évaluation de la question sécuritaire. Il faut noter que la présence permanente des Forces d’occupation israéliennes dans la mosquée prive les civils de leur liberté de culte. De plus, l’armée interdit parfois l’appel musulman à la prière depuis la mosquée.

Le lundi 19 mai, les FOI arrêtent un jeune de 16 ans, du camp de réfugiés d’Ein Beit El-Ma’ à Naplouse, alors qu’il essaie de passer un barrage militaire dans Hébron.

3 - Construction du mur d’annexion

Résister contre le mur à Jayyous.La construction de ce mur se poursuit, à l’intérieur de la Cisjordanie. Cette semaine, comme les précédentes, l’armée utilise la force contre les manifestations non violentes organisées par les civils palestiniens, des internationaux et des militants israéliens pour les droits de l’homme pour protester contre la construction du mur dans les villages de Bil’in, à l’ouest de Ramallah, et d’al-Ma’sara, au sud de Bethléhem.

Après la prière du vendredi, le 16 mai, de nombreux civils palestiniens, des internationaux et militants israéliens manifestent à Bil’in. C’est au moment où la manifestation se dirige vers le mur que les FOI ferment les portes par lesquelles on peut franchir le mur. Les manifestants mettent alors le feu à des pneus pour protester et immédiatement, les soldats tirent des balles enrobées de caoutchouc et lancent des lacrymogènes sur les manifestants. Des dizaines d’entre eux sont indisposés par les gaz.

La même manifestation est organisée, comme chaque vendredi, dans le village d’al-Ma’sara. Les manifestants se dirigent vers les terres confisquées par l’occupant, en dépit des barbelés posés par l’armée. Dès qu’ils atteignent les barbelés, les soldats leur jettent des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes, nombre de manifestants se font durement tabassés. Résultat : 3 Palestiniens, dont un journaliste et un mineur de 16 ans, fortement commotionnés, et 5 autres souffrant des inhalations de gaz.

4 - Activités et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens

Les FOI poursuivent leurs activités de colonisation en violation du droit international et les colons leurs agressions contre les Palestiniens.

Hébron. L’armée assure la protection des colons pendant leurs agressions. Le vendredi 16 mai, des colons d’Yitzar, au sud de Naplouse, attaquent des maisons palestiniennes dans le sud du village d’Assira. Des témoins déclarent que des dizaines de colons armés ont lancé des grosses pierres sur les maisons de deux familles palestiniennes. Aucun blessé. L’armée est arrivée et a tiré des lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur les Palestiniens qui tentaient de s’interposer entre les colons et les maisons !

Le samedi, 17 mai, des colons de Kiryat Arba, une colonie au sud-est d’Hébron, renouvellent leur agression contre une propriété palestinienne dans le quartier Wadi El-Hussein, à l’ouest de la colonie. Environ 50 colons lancent des grosses pierres, des barres de fer, et des bouteilles vides sur près d’une dizaine de maisons, pendant que les soldats d’occupation se tiennent prêts à les protéger. De plus, les FOI empêchent Issa Amr, de B’Tselem, une organisation israélienne qui défend les droits de l’homme, de prendre des informations sur l’attaque. Celle-ci a provoqué de nombreux dégâts sur les portes et les fenêtres des 9 maisons attaquées.

Le 19 mai, mardi, des colons armés de l’avant-poste Dov Nesher agressent des agriculteurs et des éleveurs, sur leurs terres, à proximité de l’avant-poste. Plusieurs soldats accompagnent les colons pour assurer leur protection pendant l’agression. Un Palestinien de 18 ans est blessé par ecchymoses. De plus, un autre est arrêté. Les colons obligent les agriculteurs et les éleveurs à partir de leurs champs.

Ce même jour, un Palestinien de Jérusalem est blessé par le tir d’un colon, au sud d’Hébron. Vers 21h, alors que le Palestinien marche près de l’entrée de la rue Hafs, dans le sud d’Hébron, un colon, passant en voiture sur la route 60, tire intentionnellement sur lui. Il est touché de deux balles, au poignet droit et à la cuisse droite. Il est hospitalisé à Hébron puis transféré à l’hôpital Hadasah de Jérusalem.

Document public.

Pour plus d’informations notamment le nom des victimes palestiniennes, consulter le site du PCHR : http://www.pchrgaza.org, ou contacter le bureau du PCHR à Gaza ville, par mel : pchr@pchrgaza.org ou téléphone : +972 (0) 2824776 ou 2825893.

Rapport du PCHR - semaine du 15 au 21 mai - Partie "Cisjordanie" - traduction : JPP