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Suite au blocus de combustible par l’armée d’occupation israélienne (ndlr)

Les Nations Unies ont suspendu la distribution de nourriture dans Gaza

Par Juan Miguel Muñoz - El Païs

lundi 28 avril 2008

L’Etat colonialiste d’Israël et la majorité de la diaspora juive du monde entier préparent, dans une débauche inouîe de moyens financiers et propagandistes, la célébration fastueuse de la « CREATION DE L’ETAT D’ISRAEL ».

Quémandant les subventions nécessaires à ce déploiement de fastes, et les obtenant, reconnaissance électorale oblige, l’outrecuidance de cet Etat, « créé » ex-nihilo sur un territoire où d’autres vivaient paisiblement, l’amène maintenant, non seulement à maintenir les « indigènes » sous état de quasi couvre-feu permanent, mais, de plus, à les priver des moyens les plus élémentaires de survie !

Ce n’est plus seulement de la barbarie, c’est la poursuite et l’amplification d’un terrorisme d’Etat ayant pour but final « l’élimination » de tout un peuple afin de s’approprier la totalité de ses terres et de ses biens à défaut de pouvoir entamer la noblesse de son âme et le mur indestructible de sa dignité.

Le « devoir de mémoire », pour certains responsables, a, semble-t’il, vécu ; à moins que, pire encore, il leur serve « d’instrument-prétexte » à leurs crimes !

Michel Flament - Coordinateur


www.info-palestine.net

lundi 28 avril 2008

L’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNRWA) a annoncé hier la suspension de la distribution d’aliments pour 650 000 personnes sur les un million et demi qui vivent dans le territoire assiégé.

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), pour sa part, a aussi cessé ses distributions. Bientôt 300 000 habitants supplémentaires du territoire palestinien cesseront de recevoir les quelque produits de base qu’ils recevaient. Un porte-parole de l’agence a également fait savoir que les travaux de ramassage des ordures s’arrêteront aussi, ce qui affectera la vie de 500 000 personnes.

Dans d’autres communes, dont la compétence correspond à des mairies, les déchets s’accumulent dans tous les coins de rue. La raison de la suspension de ces tâches : il n’y a pas de combustible.

Les données fournies par les Nations Unies sont révélatrices. La quantité de diesel fournie à Gaza en mars de cette année est tombée à 57% comparée à celle livrée le même mois l’année précédente. L’effondrement dans l’approvisionnement en essence atteint les 80%.

La stratégie israélienne consistant à vouloir renverser le gouvernement du Hamas - une punition collective qui affecte des centaines de milliers de civils étrangers au conflit - se poursuit. C’est un fait que l’exécutif du mouvement islamique Exécutif ne se contente pas de miettes. Dans les deux dernières semaines, les combattants du Hamas ont mené à bien des attaques contre les passages frontaliers par lesquels transitent les combustibles vers Gaza. C’est une manière d’attirer l’attention sur la situation désespérée du territoire.

Le but du Hamas est de rompre le blocus à tout prix. Mais pour l’instant, le marché noir a commencé à fonctionner. Le litre d’essence était coté hier à 15 shekels, presque trois euros.

Hôpitaux sans combustible

Il y a encore pire.

Les stations de traitement des eaux d’égoût ont cessé de fonctionner dans des villages et villes où résident 500 000 personnes. Et les hôpitaux et les cliniques disposent de combustibles pour seulement une semaine.

Dans cette situation, les dirigeants du Hamas se sont réuni hier au Caire avec le chef des services de renseignement égyptiens, Omar Suleimán, qui intercède pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement Hamas qui permettrait l’ouverture des terminaux frontaliers de Gaza. Le mouvement fondamentaliste, qui a toujours insisté sur le fait que cette trêve doit s’appliquer tant à Gaza qu’à la Cisjordanie, a accepté sur le principe que la trêve s’appliquerait d’abord dans la bande de Gaza et soit étendue en Cisjordanie quelques mois plus tard.

Ne reste probablement que ce qui sera probablement le pas le plus compliqué : que le Gouvernement israélien accepte l’accord négocié par Suleiman.