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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche 6 avril 2008

lundi 7 avril 2008

ombre d’entrées : 8

Envoyé le 06/04/08

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51101

L’OTAN en lieu et place de l’ONU

Il faut être naïf pour ne pas voir que l’OTAN est au service des projets expansionnistes étasuniens...

L’OTAN en Occident et le Pacte de Varsovie, son pendant dans le camp soviétique, ont vu le jour dans le contexte de « guerre froide » ayant marqué après 1945 les rapports Est-Ouest. La chute du Mur de Berlin et l’effondrement de l’Empire soviétique ont provoqué la dislocation du Pacte de Varsovie. Un moment, il a semblé que sa disparition allait entraîner celle de l’organisation militaire qui fut son compétiteur côté occidental. C’était compter sans les calculs des Etats-Unis concernant la mise en place du nouvel ordre mondial qu’ils ont décidé d’imposer à la planète.

Maîtres à bord de l’alliance transatlantique Nord (OTAN), les Etats-Unis n’ont eu de cesse de renforcer celle-ci en l’ouvrant à l’ensemble pratiquement des Etats européens, y compris ceux ayant appartenu au Pacte de Varsovie, et surtout en élargissant son champ d’intervention à toute la planète.

La nouvelle reconfiguration de l’OTAN favorisée par Washington et ses engagements militaires dans des régions non concernées par les préoccupations initiales du pacte atlantique ont de quoi susciter des interrogations et des inquiétudes au sein d’autres acteurs internationaux. Ils se posent par exemple la question de savoir si les Etats-Unis ne sont pas en train de construire avec l’OTAN une institution internationale tout à leur dévotion, appelée à se substituer à l’ONU dans sa mission de garante de l’ordre international et de la paix dans le monde. La question n’est pas vaine, au constat des interventions que l’OTAN effectue en plusieurs points du globe à l’instigation de Washington sans concertation réelle avec l’ONU. L’élargissement à l’Est de l’Europe de l’OTAN inquiète quant à lui directement la Russie, qui y voit une volonté des Etats-Unis de rapprocher au plus près de ses frontières nationales le champ opérationnel de cette organisation militaire. « Blagueur », George W. Bush a apostrophé Vladimir Poutine à Bucarest en lui déclarant que « la guerre froide est finie ».

Le président russe a des raisons de ne pas goûter l’appréciation de son homologue étasunien. L’OTAN est devenue le bras armé des Etats-Unis et l’exécutant de leur politique internationale. Or, celle-ci a pour objectif de consolider l’Empire étasunien régentant le monde, au prix même d’interventions armées contre les Etats qui contesteraient l’hégémonie US.

Il faut être naïf pour ne pas voir que l’OTAN est au service des projets expansionnistes étasuniens et que ceux-ci sont camouflés par la mise en avant de la nécessité de la lutte coordonnée contre le terrorisme et de la préservation de la légalité internationale. Pour donner le change, les Etats-Unis ont été jusqu’à inciter des pays hors Europe (dont le nôtre par exemple) à entretenir des rapports « de concertation » avec l’OTAN. Quelle concertation, quelle coopération « gagnant-gagnant » peuvent avoir ces pays avec l’OTAN quand c’est la vision géostratégique et les intérêts des Etats-Unis qui font loi au sein de l’organisation ?

Du même auteur :
 "Un semblant de dialogue, paravent à de sombres desseins" - 4 avril 2008.
 "Avec la Palestine jusqu’au bout" - 11 mars 2008.
 "« Communauté internationale », dites-vous !" - 9 mars 2008.

5 avril 2008 - Le Quotidien d’Oran - Analyse

[commentaires : comment ne pas être d’accord avec cet article, en regrettant qu’il ne montre que la partie émergée de l’iceberg. Les pays qui ouvertement ou, comme le nôtre, en cachette, se sont laissés inféoder à l’empire étasunien, ne tiennent pas dans l’OTAN, malgré ce que leurs gouvernements s’efforcent de faire croire à leurs peuples, le rôle d’alliés, mais bien celui de prisonniers et d’otages. Soyons sérieux ; qui donc constitue une menace pour notre pays : quelques poignées de barbus hystériques qui ont le plus souvent bien d’autres soucis, ou la machine à dominer et à broyer par tous les moyens de l’empire étasunien ? Où sont nos véritables ennemis ? A l’est ou à l’ouest ?]

Info-Palestine - Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran - samedi 5 avril 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4111

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51102

Tramway dans Jérusalem occupée : Alstom et Veolia sous pression

Le tramway de Jérusalem renforce l’infrastructure de l’occupation sioniste et est donc un obstacle pour que le peuple palestinien puisse exercer son droit à l’autodétermination.

La compagnie française d’ingéniérie et de « consulting » Egis Rail a rejoint les compagnies Veolia Transport et Alstom dans le projet de tramway devant être construit sur des terres palestiniennes dans Jérusalem [Al Qods].

Altsom avait gagné le contrat de construction en 2000 et deux après, Veolia Transport emportait les droits d’exploitation.
Le tramway connectera l’anneau d’implantations juives illégales de Cisjordanie avec Jérusalem, projet pour lequel des terres palestiniennes ont été confisquées, parmi d’autres violations majeures de la loi internationale.

La chambre de commerce franco-sioniste a récemment signalé sur son site Web qu’Egis Rail avait remporté un contrat de 11,9 millions d’Euros avec le JMTP (Jerusalem Transportation Master Plan).
Organisme public, le JMTP est géré et financé en coopération avec le ministère sioniste des transports et la municipalité de Jérusalem et opère à travers l’Association pour le Développement Urbain, la Préservation et la Planification à Jérusalem avec le maire de la ville comme directeur.

Egis Rail va assister la mise en œuvre du projet de construction de trois lignes de tramway supplémentaires. Le contrat comprend le support à une extension de sept kilomètres au nord et au sud de la ligne déjà en cours de construction, et à la construction d’une branche d’un kilomètre et demi à travers la ville historique. Une équipe de six spécialistes d’Egis Rail est déjà sur place à Jérusalem afin de gérer le projet.

Les rôles de Veolia et Alstom

En août 2007, la respectée organisation palestinienne pour les droits de l’homme Al Haq, a écrit aux présidents de Veolia et d’Alstom pour les informer que la construction de la tramway à Jérusalem était en violation du droit international. Selon l’article 49 de la quatrième convention de Genève, il est interdit à une force d’occupation de transférer sa population dans le territoire qu’elle occupe. L’organisation a expliqué qu’en vertu du droit international ceci était considéré comme un crime de guerre.

Le tramway de Jérusalem renforce l’infrastructure de l’occupation et est donc un obstacle pour que le peuple palestinien puisse exercer son droit à l’autodétermination. Selon l’organisation de droits de l’homme B’Tselem, presque 250 000 civils israéliens ont déjà été transférés dans des colonies se trouvant à Jérusalem-est. Le premier ministre sioniste Olmert a récemment confié à un journaliste de Reuters qu’il n’interromprait pas la construction de colonies sur les terres occupées dans Jérusalem comme dans les environs de la ville.

A la fin d’octobre 2007, Veolia Transport et Alstom ont été traduits en justice par l’AFPS (Association France-Palestine Solidarité) pour la raison de leur implication dans le projet israélien de tramway. Veolia a été mis sous pression au niveau international pour se retirer du projet, mais a refusé d’obtempérer jusqu’à aujourd’hui.

L’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) en tant que représentant légitime du peuple Palestinien s’est joint à l’AFPS dans son action légale contre les deux compagnies, invoquant le code civil français qui stipule par ses articles 6, 1131 et 1133 que tout accord peu devenir nul et non avenu s’il est en contradiction avec l’ordre public et la bonne moralité. Comme ils violent la loi internationale, les contrats de Veolia et d’Alstom contreviennent à la loi française.

L’action judiciaire entreprise par l’AFPS est basée sur cette règle dans la loi française et demande l’annulation entre Alstom, Veolia et le gouvernement israélien des contrats pour la construction et le fonctionnement du tramway en Palestine. En même temps l’action judiciaire vise à interdire aux compagnies d’appliquer le contrat.
Au début de janvier 2008 la Cour de Nanterre a ordonné à Veolia et à Alstom de fournir les contrats signés pour le tramway avec la ville de Jérusalem et le gouvernement israélien. Jusque-là les compagnies ont argumenté en disant ne pas être impliquées dans le contrat pour la traversée de la ville, et avaient refusé de fournir le contrat en cause. À contre-coeur, ils ont fini par remettre le contrat à la cour de Nanterre fin février 2008. Le contrat est soumis actuellement à l’étude de la cour.
Les banques suisses et hollandaises de Veolia

Le 11 mars de cette année des militants ont contacté la banque suisse Sarasin pour remettre en cause son investissement dans Veolia en raison de l’implication de la compagnie dans les violations du droit international.

Une semaine après une assistant du vice-président de la banque a répondu par courrier électronique, en disant : « Nous convenons que la question est controversée. Comme vous le savez probablement, la cour de Nanterre décidera bientôt si elle soumettra cette affaire en justice. Nous attendrons sa décision, puis nous déciderons de ses implications . »

La banque hollandaise SNS est propriétaire de la banque ASN qui décida en novembre 2006 d’exclure Veolia Environnement de son portefeuille, et la banque SNS a été contactée par des militants afin qu’elle suive l’exemple de la banque ASN. L’été dernier la SNS a rendu plus contraignante sa politique d’investissement et à mis en place des critères de désinvestissement.

La SNS a informé l’auteur de l’article qu’elle prendra sa décision sur l’exclusion de Veolia à la fin du mois d’avril. La décision sera basée sur sa nouvelle politique d’investissement et sur la décision prise par la banque ASN vis-à-vis de Veolia Environnement.

Il est clair que la pression sur Veolia pour abandonner le projet de tramway à Jérusalem commence à produire ses effets. L’effet sera sensible sur la gestion de Veolia. L’image selon laquelle Veolia répond aux besoins des individus et du développement durable est au coeur de la compagnie. Le tramway de Jérusalem est un obstacle fondamental au besoin des Palestiniens d’exercer leur droit à l’autodétermination. Une des principales valeurs de Veolia est censée être la responsabilité.
Veolia n’a pas peur d’affirmer sur son site Web : « nous sommes sensibles à l’impact de nos actions de tous les jours en améliorant les conditions de vie des personnes dans le monde entier. Nous n’oublions jamais comment notre activité affectent nos employés et la société dans son ensemble et nous basons nos actions sur notre objectif de servir l’intérêt du grand public. » Etre l’associé du régime sioniste dans le crime donne cependant une image complètement différente de Veolia.

* Adri Nieuwhof est consultant et avocat dans le domaine de la défense des droits humains.

Sur le même thème :
 Tramway de Jérusalem : plainte de l’AFPS contre Alsthom et Veolia
 Tramway de Jérusalem : l’OLP porte plainte contre les entreprises françaises
 Un tramway nommé délit
 Al Qods : un tramway pour l’Apartheid

3 avril 2008 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Alverny

[commentaires : j’appuie très fortement la position de Mr Nieuwhof, et je suis convaincu que VEOLIA, qui cherche à s’assurer une position très forte dans l’exploitation (pas seulement la fourniture et l’installation des équipements !) des services de transports publics dans la majorité des villes françaises peut être très sensible à une mobilisation de l’opinion publique ]

Info-Palestine - Adri Nieuwhof - The Electronic Intifada - samedi 5 avril 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4107

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51103

Manœuvres sionistes aux frontières : la Syrie et le Liban en alerte rouge

Les armées du Liban et de la Syrie sont en l’alerte rouge ce dimanche 06/04/08 alors que les autorités sionistes débutent un exercice militaire de cinq jours étendu sur tout le pays simulant des attaques aériennes et de missiles sur des villes, incluant des armes non conventionnelles.

Jérusalem occupée

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a averti que le régime sioniste pourrait exploiter ses exercices militaires sans précédent pour aggraver les tensions le long de la frontière toujours explosive entre les deux pays.

Siniora a demandé aux soldats des Nations unies chargés de surveiller la frontière, « de faire attention » à ce que le régime sioniste n’emploie pas les manoeuvres « pour lancer des opérations capables d’aggraver la tension » selon un communiqué en provenance de son cabinet.
Les sirènes de secours seront mises en marche à travers l’Etat juif et les écoliers s’exerceront à courir dans les abris et les espaces protégés en cas d’attaque par armes chimiques et biologiques, a indiqué l’armée sioniste dans un communiqué publié samedi.

Les services de secours diffuseront également par la télévision pour la première fois sur des séquences video d’instructions expliquant comment se comporter pendant une attaque.

Les hôpitaux, les services de secours de l’armée, les organismes municipaux et les ministères participeront tous aux opérations qui se dérouleront dans un climat de tension renforcée entre Israël et la Syrie.
L’armée a déclaré que l’exercice avait été prévu « à l’avance, en tant qu’élément du plan de travail 2008 de l’armée sioniste. L’exercice n’a été prévu par rapport à aucun évènement d’actualité, » affirme le communiqué. Les exercices militaires coïncident avec un regain de tension entre l’entité sioniste et la Syrie, incitant Damas à mettre ses forces militaires en état d’alerte maximum et à renforcer leur déploiement près de la frontière et à appeler des réservistes.
6 avril 2008 -Al Arabiya - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.alarabiya.net/articles/2...
[Traduction : Info-Palestine.net]

Info-Palestine - Al Arabiya - dimanche 6 avril 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4112

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51104

Le dirigeant emprisonné Barghouti déclare que le régime sioniste doit reconnaître le droit des Palestiniens à l’autodétermination

Le dirigeant Palestinien Marwan Barghou, membre du Conseil Législatif Palestinien, emprisonné depuis de nombreuses années par l’occupation, pense que le régime sioniste, s’il veut véritablement parvenir à une solution du conflit, doit reconnaître le droit du peuple Palestinien à l’auto-détermination.

Barghouti, qui purge une peine d’emprisonnement à vie, dans une prison sioniste, s’exprimait dans le cadre d’un interview donné au journal italien Lastamia ndt depuis sa prison.

Il a également souligné que le régime sioniste ne reconnaît toujours pas les frontières Palestiniennes de 1967, y compris la Cisjordanie, la Bande de Gaza, et Jérusalem Est.

Le dirigeant charismatique du Fatah, qui a acquis la stature de dirigeant au cours de l’Intifada avant d’être mis en prison par les sionistes en 2002 et condamné à la prison à vie en 2004, a déclaré que « les masses Palestiniennes feront confiance au Fatah dans toutes les élections à venir, pour autant que le Fatah conduise une réforme authentique. »

Il a également tenu la direction du Fatah responsable de l’échec des dernières élections législatives de 2006, qui ont porté le mouvement islamiste du Hamas, rival du Fatah, au pouvoir.

« ce n’est pas que le peuple Palestinien ait retiré sa confiance au Fatah, mais la multiplicité des candidatures du Fatah a conduit à cette perte. », selon l’interprétation de Barghouti.

Depuis sa cellule de la prison sioniste de Hadarim, le dirigeant Palestinien a exprimé la conviction que le parti du Hamas avait échoué à exploiter sa victoire électorale et par conséquent avait perdu le gouvernement d’unité de 2007.

L’entité sioniste, qui avait exilé Barghouti dans les années 1980, a constamment accusé ce dirigeant Palestinien d’avoir orchestré la seconde Intifada depuis la ville de Ramallah, où vivait Barghouti avant d’être kidnappé par une unité sioniste.

[commentaires : s’il convient d’être très prudent lorsqu’il s’agit des débats politiques inter-Palestiniens, on doit souligner que Barghouti énonce une évidence lorsqu’il constate que rechercher une solution de paix tout en interdisant aux Palestiniens l’exercice des droits reconnus à tous les autres hommes de la planète est une imposture manifeste, qui n’a pas la moindre chance d’aboutir à autre chose qu’une succession de trêves, de cessez-le-feu, et de solutions bâtardes et fragiles de tous ordres. Comme les dirigeants sionistes, qui ne sont pas stupides, le savent très bien, cela signifie qu’il ont fait le choix de l’affrontement pour de nombreuses années. C’était, sous le nom « système guerroyant », le choix qui avait été fait par la France dans les premières décennies de la colonisation de l’Algérie.

Pour ce qui est des frontières, il faut garder présent à l’esprit qu’on a le choix entre une multiplicité de définitions de la Palestine. Le plus simple est de retenir la Palestine mandataire, héritière des subdivisions séculaires du Proche Orient. A partir de là, on peut choisir :

(a) la référence à la légitimité non écrite et au droit des gens, qui interdit purement et simplement la colonisation, et donc l’existence d’un établissement colonial peuplé d’étrangers venus s’y installer : l’entité sioniste va s’installer ailleurs qu’en Palestine. C’est évidemment la meilleure solution (qui règle du même coup la question des réfugiés...)

(b) la référence au légalisme strict, qui admet le partage voté par l’ONU. Ce sont alors les frontières du plan de l’ONU qui doivent être retenues.

(c) la référence à la Ligne Verte, c’est-à-dire à la ligne de cessez le feu de 1949, encore appelée « les frontières de 1967 ». Un très grand nombre de Palestiniens semble prêt à les accepter, à condition que ce soit sans un seul millimètre d’empiètements. Mais le régime sioniste, né d’un empiètement, qui n’a fait depuis son installation que se nourrir d’empiètements et qui semble en projeter d’autres, refuse de s’y rallier et poursuit, tout en prétendant le contraire, la colonisation de la totalité de la Palestine avec tout au plus un « parc pour bêtes sauvages » dans la Bande de Gaza.
Si on considère que le sang et les souffrances Palestiniennes sont tolérables, alors c’est un plan qu’il faut encourager, car, à terme, il conduit inéluctablement à la disparition de l’entité sioniste]

Rami Almeghari - IMEMC & correspondants – Dimanche 06 avril 2008 – 13 : 30

http://www.imemc.org/attachments/apr2008/barghouti.jpg

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51105

L’occupation envahit la Bande de Gaza : un Palestinien tué, au autre blessé

Des sources médicales Palestiniennes de l’hôpital local de Kamal Adwan ont rapporté samedi 05/04/08 qu’un fermier Palestinien, identifié comme Ra’fat Mohammad Mansour, 33 ans, avait été tué, et un autre blessé, après que des forces sionistes, appuyées par des véhicules blindés aient envahi la zone de Jabalaya, dans le nord de la Bande de Gaza.

Mansour a été tué alors qu’il travaillait, avec d’autres agriculteurs, sur leurs terres situées près d’un cimetière à l’est de la ville. Les sources ont ajouté que son corps portait de nombreuses blessures par balles.

Samedi 05/04/08 également, les sources de sécurité Palestiniennes ont rapporté qu’une unité sioniste camouflée avait kidnappé deux habitants dans la zone d’Abou Safeyah, à l’est de Jabalaya.

En Cisjordanie, les Brigades Al Quds, (Jihad Islamique), ont annoncé samedi 05/04/08 qu’un groupe de leurs combattants s’est opposé aux soldats de l’occupation qui avaient envahi plus tôt dans la matinée la ville de Qabatiya, dans le nord de la Cisjordanie, au sud de Jénine. Les Brigades ont ajouté que leurs combattants avaient fait exploser de faibles charges près des véhicules blindés ennemis, ce qui a blessé les occupants.

Manar Jibrin - IMEMC & correspondants – Samedi 05 avril 2008 – 16 : 13

http://www.imemc.org/article/53964

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51106

Qassam Barghouthi blessé par des tirs sionistes

Des sources Palestiniennes ont rapporté que le fils de Marwan Al Barghouthi, un dirigeant du Fatah emprisonné par le régime sioniste, a été touché et légèrement blessé par des tirs sionistes, vendredi 04/04/08 en soirée, près de la ville de Ramallah.

Barghouthi conduisait en direction de Ramallah lorsque des soldats sionistes ont tiré des rafales de coups de feu sur son véhicule.

L’armée d’occupation a déclaré que les soldats postés à un checkpoint près de Ramallah ont ordonné à Barghouthi de s’arrêter, mais il s’est enfui et sa voiture en a heurté une autre. La radio de l’armée sioniste a démenti que des soldats aient tiré sur Barghouti, mais des témoins ont confirmé que les soldats ont ouvert le feu et l’ont blessé.

Marwan Barghouthi, le père de Qassam, est un dirigeant du parti du Fatah, et a éét mis en prison par le régime sioniste en avril 2002.
Barghouthi a été kidnappé par l’armée d’occupation dans la ville de Ramallah le 15 avril 2002, et condamné à cinq peines d’emprisonnement à vie le 6 juin 2004.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Samedi 05 avril 2008 – 13 : 01

http://www.imemc.org/article/53963

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51107

Dix blessés lors de la manifestation hebdomadaire de Bil’in

Dix manifestants non violents ont été blessés au cours de la manifestation hebdomadaire contre le Mur dans le village de Bil’in, près de la ville de Ramallah, vendredi 04/04/08 à midi.

Comme chaque semaine, des villageois de Bil’in, appuyés par des militants pacifiste israéliens et internationaux, ont défilé en direction du site du Mur qui sépare le village de sa terre. Dès que les manifestants ont atteint la port du Mur, les soldats les ont arrosé de gaz lacrymogènes et de balles acier caoutchouc. Des sources médicales ont déclaré que dix manifestants souffraient d’inhalation de gaz.

Le village de Bil’in n’a cessé de manifester contre la construction du Mur sur les terres du village depuis environ trois ans.
Il y a quelques mois, un arrêt d’une cour sioniste a décidé que le Mur doit être éloigné du village, tout en conservant du côté sioniste la moitié des teres du village.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Vendredi 04 avril 2008 – 19 : 04

http://www.imemc.org/article/53950

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51108

La résistance Palestinienne blesse un officiel sioniste près de la Bande de Gaza

L’assistant du ministre de l’intérieur de l’autorité sioniste, Avi Dichter, a été blessé par des combattants de la résistance Palestinienne, vendredi 04/04/08, près du Mur d’Annexion au nord de la Bande de Gaza. Des sources médicales sionistes ont décrit son état comme modérément grave.

Avihi Adri, porte-parole de l’armée d’occupation, a déclaré que « le ministre Avi Dichter et une délégation danoise en visite près du Mur D’Annexion voisin de la ville de Beït Hanoun, au nord de la Bande de Gaza, se sont trouvés sous le feu des combattants de la Résistance Palestinienne, et que l’assistant de Dichter avait subi des blessures de gravité modérée. »

Il a ajouté que des forces terrestres ont envahi la zone qui semblaient être la source de l’attaque et l’ont passé au peigne fin.

Le quotidien sionisteYedioth Ahronot a révélé l’identité de l’officiel sioniste, qui est Mati Gel, 30 ans, et qui a été évacué vers un centre médical sioniste voisin.

Les Brigades Izz al Din al Qassam (Hamas) et les protecteurs d’Al Aqsa, un groupe armé lié au Fatah, ont revendiqué la responsabilité de cette attaque.

Abou Ubeidah, porte parole des Brigades Qassam, aurait déclaré que « un tireur d’élite Palestinien a ouvert le feu sur Mr Dichter et la délégation qui l’accompagnait, blessant son assistant. ». Il a déclaré que la cible des tirs était le ministre lui-même.

Manar Jibrin - IMEMC & correspondants – Vendredi 04 avril 2008 – 15 : 20

http://www.imemc.org/article/53948