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Nouvelles du jour (2ème édition )

Chronique de l’occupation (2ème édition)

Vendredi, 28 mars 2008

vendredi 28 mars 2008

JEUDI 27/03/08

Numéro : 503

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 27/03/08

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50301

Le grand rabbin Safed parle de « pendre les enfants des terroristes »

Le grand rabbin de Safed, Shmuel Eliyahu demande à l’Etat sioniste de se « venger » sur les Arabes pour restaurer selon ses propres termes, la dissuasion d’Israël.

Le « Centre Musawa pour les Droits des Arabes en Israël » déclare qu’il envisage de demander au Procureur Général de prendre des sanctions sévères contre Eliyahu pour ses déclarations et ce en application des textes de loi.

Dans un texte écrit pour la prochaine édition de sa Newsletter « Eretz Yisrael Shelanu », le rabbin Shmuel Eliyahu, écrit : « Il est temps d’appeler l’enfant par son nom : vengeance, vengeance, vengeance. Nous ne devons pas oublier. Nous devons prendre une horrible vengeance de l’attaque terroriste à la yeshiva Mercaz Harav ». Il se référait à l’incident au cours duquel huit étudiants ont été tués au début du mois. [ndt dans une école religieuse, très liée aux colons israéliens de Cisjordanie].

« Je ne m’adresse pas aux particuliers, je m’adresse à l’Etat qui doit les faire souffrir jusqu’à ce qu’ils crient ’Assez’, jusqu’à ce qu’ils tombent à plat ventre en disant ’A l’aide’. Et ceci non pour satisfaire un désir de vengeance mais pour restaurer la peur par la dissuasion. »
Dans sa Newsletter distribué dans toutes les synagogues du pays, Eliyahu propose de « pendre les enfants des terroristes qui ont attaqué la yeshiva du Mercaz Harav à partir d’un arbre. »

Le grand rabbin de Safed écrit encore : « Deux semaines se sont écoulées depuis l’attaque et nous n’avons pas encore entendu parler de représailles de l’Etat sioniste ... Quelque chose d’anormal règne parmi nos dirigeants. Il fut un temps, où les représailles faisaient partie de la politique de l’entité sioniste. A chaque opération menée par les ’feddayins’ (ancien nom des terroristes) il y avait une réponse douloureuse. Aujourd’hui, ils [ndt les Palestiniens ou les Arabes] ont oublié le sens de la ’force de dissuasion’. La dissuasion de l’Armée sioniste a disparu. »

Le rabbin a ajouté « qu’il les voyait, ces dirigeants ... débitant comme d’habitude les mêmes paroles. N’en tenez pas compte. Avec leur façon de faire, il n’y aura plus d’Etat sioniste dans 30 ans. Ils ont déjà pris soin de se procurer des passeports étrangers pour leurs enfants. Nous, par contre, nous resterons ici et nous avons besoin de vivre avec ceux qui comprennent très bien et utilisent le langage de la vengeance. »

[commentaires : enfin des fortes paroles, et non pas les lamentations habituelles de ces gauchistes pleurnichards. Il n’y a qu’une chose que je n’ai pas compris (c’est que je ne suis pas rabbin...). Le grand rabbin, qui écrit «  Il est temps d’appeler l’enfant par son nom : vengeance, vengeance, vengeance » écrit, quelques lignes plus bas qu’il ne s’agit pas de « satisfaire un désir de vengeance mais pour restaurer la peur par la dissuasion. ». Pas encore bien clair dans sa tête. Mais je trouve néanmoins ce billet assez réjouissant. Et je souhaite vivement que se réalise la prévision du rabbin : « il n’y aura plus d’Etat sioniste dans 30 ans ». Le ciel l’entende ! Même à Saintes]

26 mars 2008 - Haaretz - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.haaretz.com/hasen/spages...
Traduit de l’anglais par D. HACHILIF

Info-Palestine - Nadav Shragai - Haaretz – jeudi 27 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4062

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50302

La seule leçon que nous ayons apprise, c’est que nous n’apprenons jamais rien

Cela fait cinq ans et nous n’avons toujours pas appris. A chaque anniversaire, les pas crissent sous nos pieds, les pierres sont toujours plus craquelées, le sable est toujours plus fin. Cinq années de catastrophe en Irak et je pense à Churchill, qui finit par appeler la Palestine un « désastre infernal ».

Mais nous avons utilisé ces parallèles auparavant et ils se sont éloignés dans la brise du Tigre. L’Irak est inondé de sang. Pourtant, quel est l’état de notre remords ? Car nous aurons une enquête publique - mais pas encore ! Si seulement l’insuffisance était notre seul crime.
Aujourd’hui, nous sommes engagés dans un débat inutile. Qu’est-ce qui a foiré ? Comment se fait-il que le peuple - le Senatus Populusque Romanus [S.P.Q.R.] de notre monde moderne - ne se soit pas soulevé en rébellion lorsqu’on lui a menti sur les armes de destruction massive, sur les liens de Saddam avec Oussama ben Laden et le 11 septembre ? Comment avons-nous pu laisser cela arriver ? Et comment se fait-il que nous n’avions pas prévu les conséquences de la guerre ?

Downing Street nous dit maintenant que les Britanniques ont essayé d’amener les Américains à écouter. Vraiment, nous avons honnêtement essayé, avant d’avoir la certitude qu’il était absolument juste de s’embarquer dans cette guerre illégale. A présent, il y a une vaste littérature sur la débâcle de l’Irak et il y a des précédents pour la planification d’après-guerre - qui arrivera beaucoup plus tard - mais ce n’est pas le sujet. Notre situation difficile en Irak est d’une ampleur infiniment plus terrible.

Alors que les Américains sont arrivés en 2003 pour prendre d’assaut l’Irak, leurs missiles de croisière sifflant à travers les tempêtes de sable en direction d’une centaine de villes irakiennes, j’étais assis dans ma chambre crasseuse de l’Hôtel Palestine à Bagdad, incapable de dormir à cause du tonnerre des explosions et je fouillais dans les livres que j’avais apportés pour remplir les heures sombres et dangereuses. Guerre et Paix de Tolstoï m’a rappelé à quel point un conflit peut être décrit avec sensibilité, grâce et horreur - je recommande la Bataille de Borodino -, de même qu’un dossier de coupures de presse. Dans cette petite chemise, il y avait une longue déclamation de Pat Buchanan, écrite cinq mois auparavant et, encore aujourd’hui, je ressens sa puissance, sa prescience et son honnêteté historique absolue : « Avec notre ’Régence MacArthur’[1] à Bagdad, la Pax Americana atteindra son apogée. Mais ensuite la marée se retirera, parce que l’effort dans lequel les Islamiques excellent est de chasser les puissances impériales par la terreur ou la guérilla. 

« Ils ont chassé les Britanniques de Palestine et d’Aden, les Français d’Algérie, les Russes d’Afghanistan, les Américains de Somalie et de Beyrouth, les Israéliens du Liban. Nous nous sommes lancés sur la route de l’empire et, au-dessus de la prochaine colline, nous rencontrerons ceux qui étaient là avant nous. La seule leçon que nous apprenons de l’histoire est que nous n’apprenons pas de l’histoire. »
Comme ces petits hommes qui nous ont entraînés facilement vers l’enfer, sans connaissance ou, du moins, sans intérêt pour l’histoire ! Aucun d’eux n’a rien lu sur l’insurrection irakienne de 1920 contre l’occupation britannique, ni sur la colonisation brusque et brutale de l’Irak par Churchill l’année suivante.

Sur nos radars historiques, pas même Crassus, le général romain le plus riche de tous, n’est apparu, lui qui a exigé un titre d’empereur après avoir conquit la Macédoine - « Mission Accomplie » - et qui s’est mis en route vindicativement pour détruire la Mésopotamie.[2] A un endroit dans le désert près de l’Euphrate, les Parthes - les ancêtres des insurgés irakiens actuels - ont annihilé les légions [romaines], coupé la tête de Crassus et l’ont envoyée à Rome remplie d’or. Aujourd’hui, ils enregistreraient sur vidéo sa décapitation.

Ces petits hommes, qui nous ont emmenés à la guerre il y a cinq ans par leur prétention démesurée monumentale, prouvent maintenant qu’ils n’ont rien appris. Anthony Blair - comme nous aurions dû toujours appeler cet avocaillon de province - devrait être jugé pour ses mensonges. Au lieu de cela, il présume aujourd’hui qu’il va apporter la paix à un conflit israélo-arabe pour lequel il a tant fait pour l’exacerber. Et maintenant, nous avons l’homme qui a changé d’idée sur la légalité de la guerre - et il l’a fait sur une simple feuille A4 - osant suggérer que nous devrions faire passer des tests aux immigrés pour la citoyenneté britannique. Première question, j’affirme, devrait être : Quel avocat sanguinaire britannique a contribué à envoyer 176 soldats britanniques à la mort sur un mensonge ? Deuxième question : Comment a-t-il pu s’en tirer comme ça ?

Mais dans un sens, la nature empotée et spécieuse de la proposition de Lord Goldsmith est une indication de toute la structure transitoire de carton-pâte de notre façon de prendre des décisions. Les grandes questions auxquelles nous sommes confrontés - que ce soit l’Irak ou l’Afghanistan, l’économie des Etats-Unis ou le réchauffement planétaire, les invasions planifiées ou le « terrorisme » - sont discutées, non pas selon des calendriers politiques sérieux mais autour de programmes télévisés et des conférences de presse.

Les premières attaques aériennes contre l’Irak passeront-elles à la télévision en prime-time aux Etats-Unis ? Par bonheur, oui ! Les premiers soldats américains entrés dans Bagdad apparaîtront-ils dans les programmes au petit-déjeuner ? Bien sûr ! La capture de Saddam Hussein sera-t-elle annoncée simultanément par Bush et Blair ?
Tout ceci fait complètement partie du problème. C’est vrai, Churchill et Roosevelt se sont querellés sur le timing de l’annonce que la guerre en Europe avait pris fin. Et ce furent les Russes qui leur ont soufflés la victoire. Mais nous avons dit la vérité. Lorsque les Britanniques se retiraient de Dunkerque, Churchill annonça que les Allemands avaient « pénétré en profondeur et répandu la frayeur et la confusion dans leurs rangs ».

Pourquoi Bush ou Blair ne nous ont-ils pas dit ceci lorsque les insurgés irakiens ont commencé à assaillir les forces d’occupation occidentales ? Eh bien, ils étaient trop occupés à nous raconter que les choses allaient mieux, que les rebelles n’étaient que des « hommes sans perspective ».
Le 17 juin 1940, Churchill a déclaré au peuple britannique : « Les nouvelles en provenance de France sont très mauvaises et je pleure les braves Français qui sont tombés dans ce terrible malheur ». Pourquoi Blair ou Bush ne nous ont-ils pas dit que les nouvelles en provenance d’Irak étaient très mauvaises et qu’ils pleuraient les Irakiens - ne serait-ce que quelques larmes pendant une minute ? Parce qu’ils étaient les hommes qui avaient la témérité, la pure et simple impudence d’enfiler les habits de Churchill, des héros qui mettraient en scène une répétition de la Seconde Guerre Mondiale. La BBC a consciencieusement appelé les envahisseurs « les Alliés » - soit dit en passant, ils l’ont vraiment fait - et dépeint le régime de Saddam comme le Troisième Reich.
Bien sûr, lorsque j’allais à l’école, nos dirigeants - Attlee, Churchill, Eden, Macmillan ou Truman, Eisenhower et Kennedy aux Etats-Unis - avaient une vraie expérience de la guerre réelle. Pas un seul dirigeant occidental d’aujourd’hui n’a la moindre expérience de première main d’un conflit. Lorsque l’invasion anglo-américaine de l’Irak a commencé, l’opposant européen le plus éminent à la guerre était Jacques Chirac, qui avait combattu dans le conflit algérien. Mais, à présent, il est parti. Tout comme Colin Powell, un ancien combattant du Vietnam, lui-même dupé par Rumsfeld et la CIA.

Pourtant, l’une des terribles ironies de notre époque est que les hommes d’Etat les plus assoiffés de sang - Bush et Cheney, Rumsfeld et Wolfovitz -soit n’ont jamais entendu des balles tirées dans la colère, soit ils ont fait en sorte de ne pas avoir à se battre pour leur pays lorsqu’ils en avaient l’occasion. Il ne faut pas s’étonner que les titres hollywoodiens comme « Shock and Awe » [Choc et Respect] plaisent à la Maison-Blanche. Les films sont leur seule expérience des conflits humains, la même chose est vraie pour Blair et Brown.
Churchill a dû rendre compte de la perte de Singapour devant une Assemblée pleine à craquer. Brown ne rendra même pas compte sur l’Irak jusqu’à ce que la guerre soit finie.

C’est un truisme grotesque qu’aujourd’hui - après toutes les postures de nos nains politiques prises il y a cinq ans - on puisse nous permette enfin une séance légitime de spiritisme avec les fantômes de la Deuxième Guerre Mondiale. A la place du médium : les statistiques ; et la pièce devrait être dans l’obscurité. Mais c’est un fait que le total des morts américains en Irak (3.978) est bien au-dessus du nombre des pertes américaines subies dans les débarquements initiaux du Jour-J en Normandie (3.384 morts et disparus) le 6 juin 1944 ou plus de trois fois les pertes totales britanniques à Arnhem la même année (1.200).
Elles comptent pour juste un peu plus d’un tiers des pertes totales (11.014) de toute la Force Expéditionnaire Britannique depuis l’invasion allemande de la Belgique à l’évacuation finale à Dunkerque en juin 1940. Le nombre de morts britanniques en Irak - 176 - est presque équivalent aux pertes totales des forces britanniques dans la bataille de Bulge en 1944-45 (un peu plus de 200). Le nombre de blessés américains en Irak - 29.395 - est plus de neuf fois le nombre d’Américains blessés le 6 juin 1944 (3.184) et plus d’un quart de tous les blessés américains de toute la Guerre de Corée (1950-53) - 103.284.

Les pertes irakiennes permettent une comparaison encore plus étroite avec la Deuxième Guerre Mondiale. Même si nous prenons en compte les statistiques les plus basses pour les morts civiles - la fourchette va de 350.000 à 1 million - elles ont dépassé depuis longtemps le nombre de civils britanniques tués dans le Blitz de Londres en 1944-45 (6.000) et dépassent de beaucoup le nombre total des civils britanniques tués dans les bombardements dans tout le Royaume-Uni - 60.595 morts et 86.182 blessés graves - de 1940 à 1945.

En effet, le nombre de morts civils irakiens depuis notre invasion est à présent plus grand que le nombre total de pertes militaires britanniques dans la Deuxième Guerre Mondiale, qui s’est élevé à un chiffre énorme de 265.000 morts (certains historiens donnent le chiffre de 300.000) et 277.000 blessés. Les estimations minimales pour les morts irakiennes signifient que les civils de Mésopotamie ont subi six ou sept Dresde ou - encore plus terrible - deux Hiroshima.

Pourtant dans sens, tout ceci est une distraction de l’horrible vérité contenue dans la mise en garde de Buchanan. Nous avons envoyé nos armées sur la terre de l’Islam. Nous l’avons fait avec l’unique encouragement d’Israël, dont les propres renseignements falsifiés sur l’Irak ont été discrètement oubliés par nos maîtres, qui versaient des larmes de crocodile pour les centaines de milliers d’Irakiens qui sont morts.

L’énorme prestige militaire de l’Amérique a été irréparablement diminué. Et s’il y a, ainsi que je l’ai calculé, 22 fois plus de soldats occidentaux dans le monde musulman qu’à l’époque des Croisades des 11ème et 12ème siècles, nous devons nous demander ce que nous y faisons. Y sommes-nous pour le pétrole ? Pour la démocratie ? Pour Israël ? Par crainte des armes de destruction massive ? Ou par peur de l’Islam ?
Nous lions allègrement l’Afghanistan à l’Irak. Si seulement Washington n’avait pas été distrait par l’Irak, ainsi que l’histoire le montre maintenant, les Taliban n’auraient pas pu se ré-établir. Mais al-Qaïda et le nébuleux Oussama ben Laden, eux, n’étaient pas distraits. C’est la raison pour laquelle ils ont étendu leurs opérations à l’intérieur de l’Irak et ensuite utilisé cette expérience pour assaillir l’Occident en Afghanistan, sans, jusqu’à aujourd’hui, le moindre poseur de bombe suicide.

Et je vais me risquer à une supposition terrible : que nous avons perdu l’Afghanistan aussi sûrement que nous avons perdu l’Irak et aussi sûrement que nous allons « perdre » le Pakistan. Ce sont notre présence, notre puissance, notre arrogance, notre refus d’apprendre de l’histoire et de notre terreur - oui, notre terreur - de l’Islam qui nous conduisent vers l’abîme. Et jusqu’à ce que nous apprenions à laisser les Musulmans tranquilles, notre catastrophe au Proche-Orient ne fera que s’aggraver. Il n’y a aucun lien entre l’Islam et la « terreur ». Mais il y a un lien entre notre occupation de la terre musulmane et la « terreur ». Ce n’est pas trop difficile à comprendre. Et nous n’avons pas besoin d’une enquête publique pour l’établir.

Notes :
[1] Voir Douglas MacArthur sur Wikipedia.
[2] Lire "Une guerre d’Irak impériale au début de l’ère chrétienne", par Gary Leupp.
et : "L’Empire Romain trébuche - alors, il se tourne vers l’Iran et la Syrie", par Robert Fisk.

Du même auteur :
 [Fin sanglante d’un homme qui avait fait de l’enlèvement une arme de guerre
http://www.info-palestine.net/article.php3 ?id_article=3825]
 Ils n’accusent pas al-Qaïda. Ils accusent Musharraf
 "Des vœux pieux et des promesses à l’identique"
 "La nuit tombe sur le Moyen-Orient"

[commentaires : (a) lecture O-B-L-I-G-A-T-O-I-R-E (b) la télévision rapporte aujourd’hui une déclaration de Bush, selon laquelle « l’Irak allait bientôt devoir payer leprix de sa sécurité ». On voit très bien ce que ça veut dire. Même à 110 $ le baril, ça fera un sacré hold up !]

19 mars 2008 - The Independent - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.independent.co.uk/news/f...
Traduction de l’anglais : J.F Goulon - Questions Critiques

Info-Palestine - Robert Fisk - The Independent – jeudi 27 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4063

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50303

L’élection de Jean Ziegler (ONU) fait l’objet de vives critiques américaines

ONU. L’élection de Jean Ziegler à un poste d’expert au Conseil des droits de l’homme et la désignation de Richard Falk comme rapporteur de l’ONU sur les territoires palestiniens ont suscité des critiques américaines. La « rhétorique anti-israélienne » de l’ONU a été vivement dénoncée.

La vice-présidente de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants Ileana Ros-Lehtinen avait écrit à la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey pour lui demander de retirer son soutien à Jean Ziegler *.

Dans un communiqué publié à Washington jeudi matin, elle affirme que « l’élection de Jean Ziegler montre l’étendue de la déchéance morale du Conseil » des droits de l’homme. « Il est au-delà du domaine de la raison que le Conseil croie que M. Ziegler qui a justifié les attaques du Hezbollah, comparé les Israéliens aux nazis, défendu Fidel Castro et Robert Mugabe, puisse donner des avis sur les droits de l’homme », affirme le communiqué. « La rhétorique anti-israélienne de Jean Ziegler ajoute une nouvelle voix au choeur des représentants de l’ONU qui dénoncent Israël plutôt que de condamner l’extrémisme islamiste », ajoute la représentante républicaine de l’Etat de Floride.
Jean Ziegler a obtenu 40 voix mercredi sur les 47 pays membres du Conseil pour son élection comme expert au comité consultatif.

Rapporteur partial

Mme Ros-Lehtinen fustige aussi la désignation mercredi soir par le Conseil d’un nouveau rapporteur de l’ONU sur les territoires palestiniens, Richard Falk **, qui remplace le Sud-Africain John Dugard.
« Plutôt que de remplacer un rapporteur obstinément anti-israélien par une voix impartiale et honnête, le Conseil a désigné un professeur de Princeton qui a appelé Ariel Sharon un criminel de guerre, a soutenu la réduction de l’aide à Israël en solidarité avec la cause palestinienne et suggéré que l’Iran peut fournir un modèle de gouvernement », déclare la représentante américaine. Elle conclut en affirmant que les voix de la raison et de la modération sont marginalisées au Conseil des droits de l’homme et qu’une réforme de l’ONU s’impose.

Mercredi, l’ambassadeur israélien à l’ONU Itzhak Levanon ainsi que l’ambassadeur américain Warren Tichenor avaient aussi critiqué la nomination de Richard Falk, imposée par le bloc des pays islamiques. « Le candidat proposé ne pense pas qu’il s’agit d’une exagération d’associer le traitement des Palestiniens aux atrocités commises par les nazis, de considérer les attentats suicide comme une méthode valable de lutte et d’accuser Israël de tendances génocidaires », a déclaré l’ambassadeur israélien, en dénonçant « une défaite » pour le Conseil qui a cédé à « l’intimidation ».

Le nouveau rapporteur de l’ONU pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens avait déjà fait partie en 2001 d’une commission d’enquête demandée par l’ONU sur les « crimes de guerre » commis par Israël à la suite du déclenchement de l’Intifada. Israël avait refusé de collaborer avec cette commission.

* Notamment, de Jean Ziegler... : L’Empire de la honte .
** ... et de Richard Falk : Lentement, mais sûrement, vers un Holocauste palestinien

[commentaires : des hommes de boue qui ne savent pas ce que c’est que des hommes debout (facile, je sais, mais ça fait du bien) ]

Info-Palestine - ATS/Le Temps – jeudi 27 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4065

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50304

Big Bang ou Chaos ? Que veulent les sionistes ?

Les plans sionistes sont régionaux, Gaza servant de banc d’essai et de cible à moindre coût que l’on peut isoler et brutaliser.

Pourquoi le régime sioniste a-t-il attaqué Gaza avec une telle brutalité ?
Les dirigeants sionistes ont-ils imaginé même un court instant que les attaques de leur armée pourraient arrêter et non pas au contraire intensifier les tirs de fusées ou la violence des représailles palestiniennes ? En effet, la violence palestinienne était-elle en rapport avec l’action sioniste ? La saignée infligée par le régime d’occupation à Gaza était-elle seulement en rapport avec le contexte de Gaza et du Hamas, ou y a-t-il une dimension régionale qui est en grande partie occultée ?

Lors d’un débat sur la chaîne en langue anglaise d’Al-Jazeera, le journaliste Gideon Lévy et le rédacteur-en-chef d’Al-Quds Al-Arabi, Abd Al-Bari Atwan, ont tenté de déchiffrer les actions sionistes qui, depuis le 27 février, ont entraîné dans Gaza la mort de plus de 120 Palestiniens et de quatre soldats sionistes. Ces attaques ont été suivies d’incursions et d’encore plus de violence, dont une attaque sur une école religieuse juive à Jérusalem.

Lévy expliquait que le ministre de la défense, Ehud Barak, avait voulu démontrer au public sionisets qu’il « faisait quelque chose » au sujet du lancement régulier de fusées depuis Gaza. Tout en ne justifiant pas la logique inhumaine et mal inspirée du gouvernement sioniste, Lévy était en désaccord avec Atwan quant à la terminologie utilisée. Ce dernier (lui aussi un journaliste exceptionnel) avaient affirmé que les massacres dans Gaza représentaient une forme de « génocide » et « de nettoyage ethnique ».

Les intellectuels arabes, souvent circonspects devant l’utilisation d’une certaine terminologie — puisque les susceptibilités occidentales ne supportent pas que l’on associe Israël au génocide et au nettoyage ethnique — sont devenus moins hésitants après que le ministre adjoint à la défense, Matan Vilnai, ait prévenu les Palestiniens dans un interview radio-diffusée de s’attendre à « un plus grand holocauste ».
Mais la question de la terminologie mise de côté, devons-nous vraiment croire que le massacre honteux dans Gaza — une violation majeure des lois internationales et humanitaires — était censé envoyer un message en direction du public sioniste, ou simplement réaliser un génocide ?
Tout d’abord, et de façon non surprenante, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a semblé ne pas avoir conscience du carnage, puis ensuite d’être neutre dans le meilleur des cas. Elle a d’abord demandé au régime de Tel Aviv et au Hamas de cesser leur violence, puis elle a accusé les sionistes de vouloir « faire dérailler » le processus de paix (quel processus de paix ?). En conclusion, et seulement après que le Vatican [soyons-lui reconnaissant] ait condamné les massacres sionistes, Abbas a annoncé la suspension de tous les contacts avec le régime sioniste.

Quelques jours plus tard, à la suite du voyage de la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice dans la région, Abbas a bien entendu retourné sa veste. Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence, a cité Abbas comme ayant déclaré : « nous avons l’intention de reprendre les entretiens de paix avec l’entité sioniste avec l’objectif de mettre fin à l’occupation ».

Au regard du prix élevé que les Palestiniens ont eu à payer lors de la tentative sioniste délibérée de provoquer un « plus grand holocauste », l’accord d’Abbas pour une reprise de ses causeries futiles avec ceux-là même qui ont ordonné la mort de tant de personnes parmi les Palestiniens est une farce, pour ne pas dire plus.

Alors que les réactions palestiniennes, sionistes et internationales à la violence sont toujours prévisibles, ceci n’explique toujours pas le moment choisi ou les objectifs fondamentaux.
De mon point de vue, historiquement le comportement sioniste, indépendamment de ses résultats, est toujours politiquement motivé et il ne manque jamais de garder à l’esprit la situation régionale.
La logique militaire du régime sioniste relève de deux lignes. L’une est motivée par la « théorie du chaos », l’idée que des événements apparemment mineurs s’accumulent pour avoir des effets complexes et déterminants sur les systèmes dynamiques normaux. Par exemple, Gaza pourrait avoir été attaqué avec l’espoir de provoquer une série d’attaques-suicide qui serait par la suite attribuée à un plan syrien avec financement iranien — provoquant de ce fait une épreuve de force importante au Liban. L’histoire des conflits sionico-arabes démontre combien d’invasions importantes peuvent être justifiées par des événements apparemment mineurs, tels que la guerre contre le Liban en 1982.

Mais l’entité sioniste est-elle capable de supporter un autre conflit au Liban après son misérable — et coûteux — échec en juillet-août 2006 ?
C’est là qu’interviennent les Etats-Unis. Alors que les attaques sionistes font les titres importants autour du monde, l’USS Cole et deux autres bateaux — dont un navire d’assaut amphibie — faisaient route tranquillement à partir de Malte vers les rivages du Liban. Les bateaux ont été envoyés comme « démonstration de soutien à la stabilité régionale » selon des responsables de la marine américaine.
La période enthousiaste et naïve de l’administration Bush arrivant à son terme et l’engouement du public pour une guerre contre l’Iran s’affaiblissant, le régime sioniste ne peut pas se permettre de voir évoluer la situation régionale telle qu’elle se présente : un Hezbollah dominant le sud-Liban, le Hamas dominant Gaza et l’Iran devenant une puissance régionale de plus en plus considérable.

Ceci nous amène à la seconde ligne dans la logique militaire sioniste : la théorie du « Big Bang ». La logique explicite de cette théorie s’applique dans le sens qu’une guerre régionale — accompagnée de mini guerres civiles en Palestine et au Liban avec d’autres tentatives pour déstabiliser l’Iran et la Syrie, pourrait jouer en faveur du régime sioniste.
Les Etats-Unis ne resteraient à aucune condition à l’écart d’un tel conflit (vu ses intérêts régionaux, ses alliés et sa propre guerre en Irak). Les révélations sur le rôle sinistre joué par l’administration Bush en organisant et en voulant provoquer une guerre civile parmi les Palestiniens, montrent jusqu’où Bush est disposé à aller pour atteindre les objectifs qui sont ceux des sionisets. Encore pire, cela illustre la volonté de divers acteurs arabes et palestiniens de participer docilement aux entreprises sanglantes et coûteuses sionico-américaines.
Avec tout le respect dû à Lévy et à Atwan, je pense que le but principal du gouvernement sioniste n’était ni d’envoyer un message à son public ni de commettre un génocide — bien que ce ne soient pas des possibilités à exclure. En effet, alors que les bombes pleuvaient sur les malheureux habitants de Gaza, la majorité du public sioniste, selon une enquête d’opinion réalisée par l’université de Tel Aviv souhaitait que le gouvernement entre en pourparlers avec le Hamas pour établir un cessez-le-feu.

Tous ces faits — comme cela est démontré par le rôle joué par les Etats-Unis et l’entité sioniste dans l’instabilité au Liban, dans le harcèlement contre l’Iran, dans les provocations et bombardements sionistes en Syrie — indiquent que les plans sionistes sont régionaux, avec Gaza servant de banc d’essai et de cible à moindre coût à isoler et à brutaliser. Déjà transformé en un massif camp de concentration avec une population en grande partie affamée, Gaza fournit à l’entité sioniste le terrain parfait pour envoyer des signaux de guerre aux autres acteurs de la région.

(*) Ramzy Baroud est l’auteur de « The Second palestinian Intifada : A Chronicle of a People’s Struggle » et rédacteur en chef de « PalestineChronicle.com »

Site Internet :
www.ramzybaroud.net

Du même auteur :
 Encore et toujours le double-standard
 Abbas a besoin d’un miracle
 Fabriquer des réalités qui conviennent
 Le véritable miracle israélien...

13 mars 2008 - Communiqué par l’auteur - Traduction : Claude Zurbach

Info-Palestine - Ramzy Baroud – vendredi 21 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4014

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50305

L’armée d’occupation envahit la Bande de Gaza, et la Résistance Palestinienne bombarde des zones sionistes voisines

Les chars et les bulldozers de l’armée sioniste ont envahi le village d’Al Qarrara, dans le sud dela Bande de Gaza, mercredi 26/03/08 en soirée.

Selon des sources locales, les chars et les bulldozers ont détruit deux maisons appartenant à des fermiers, et ont ravagé 50 dunums (5 ha) de terres agricoles.

Pendant ce temps, les Brigades Al Qassam, l’aile armée du Hamas, a déclaré que ses combattants ont tiré au moins 9 projectiles artisanaux sur des localités du sud de la zone sioniste situées près de la ligne de démarcation, tard dans la soirée de mercredi 26/03/08.

Les media sionistes ont rapporté que deux civils sionistes ont été légèrement blessés lorsqu’une roquette Qassam a touché leur maison dans le Negev, au sud de la zone sioniste.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Jeudi 27 mars 2008 – 10 : 10

http://www.imemc.org/article/53772

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50306

Ereikat demande aux Etats Unis de faire pression sur le régime sioniste pour qu’il s’engage en faveur de la Feuille de Route

Le chef du département des Négociatons de l’OLP, le Dr Sa’eb Ereikat, a demandé à l’Union Européenne, aux Etats-Unis, aux Nations Unies et à la Eussie de faire davantage pression sur le régime sioniste pour qu’il adhère au plan de paix de la Feuille de Route.

Eraikat a fait ses commentaires au cours d’une réunion avec le ministre luxembourgeois des Affaires Etrangères, Jean Asselborn, dans la ville de Jéricho.

L’officiel Palestinien a parlé au responsable de l’Union européenne en visite des effets catastrophiques du Mur sioniste illégal, de la construction des implantations, des détentions politiques massives et du siège de Gaza sur la vie des Palestiniens et sur les efforts de paix.

Les discussions de paix palestino-sionistes ont été réanimées en novembre dernier au cours de la conférence d’Annapolis, organisée par les Etats Unis sur les bases du plan de paix de la Feuille de Route.

La Feuille de Route présentée en 2003 par les Etats Unis comporte un accord des sionistes pour le gel de toutes les activités d’implantations en Cisjordanie et la fin des attaques contre les Palestiniens, en contrepartie de quoi l’Autorité Palestinienne devait démanteler les groupes de résistance armée Palestiniens.

[commentaire : j’ai le plus grand mal à traduire ce genre de dépêche. Ereikat, qui par ailleurs ferait mieux d’oublier ses titres de Super Grand Amiral en Chef, Commandant Exalté des négociations, Discours et Parlotes, s’il veut parler aux étasuniens, n’a qu’à s’adresser...aux étasuniens. Remarquez que ce n’est pas plus brillant au niveau d’Asselborn, qui représente (j’espère que c’est un honnête homme, et qu’il a honte) une Union européenne qui prétend avoir une « politique étrangère et de sécurité » alors que ce n’est qu’une politique de larbin apeuré.

Mais il faut encore souligner que cette comédie a bien d’autres conséquences que la nausée qu’elle provoque ; Elle donne une feuille de vigne inespérée aux sionistes à l’abri de laquelle ils poursuivent tranquillement, avec un alibi de bonne volonté et de décence, la politique de rapine qui se déroule sous nos yeux depuis plus de 60 ans.

Il n’y a que deux attitudes qui sont cohérentes avec le minimum de respect que nous devrions avoir pour nous-mêmes : ou bien encourager ouvertement les sionistes dans leur politique de colonisation, progressive mais totalement Ou bien rompre. Complètement. Retirer notre reconnaissance et rappeler notre ambassadeur. Et peu importe la « politique étrangère » de l’UE ou les criailleries de l’OTAN]

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Jeudi 27 mars 2008 – 10 : 09

http://www.imemc.org/article/53771

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50307

Olmert : « L’entité sioniste va reprendre les négociations et la construction d’implantations »

Le premier ministre Olmert a déclaré, mercredi 26/03/08, au cours d’une conférence de presse, que le gouvernement sioniste allait reprendre les négociations avec l’Autorité Palestinienne, sous la directions de Mahmoud Abbas, mais qu’en même temps il reprendrait la construction de blocs d’implantations en Cisjordanie.

Olmert a déclaré que la construction d’implatation à Jérusalem et tout autour allait reprendre, « y compris dans des zones disputées qui sont encore soumises aux discussions de paix. ».

Il a ajouté que l’entité sioniste est « déterminée » à reprendre ls discussions de paix avec l’Autorité Palestinienne jusqu’à ce qu’un accord soit atteint, mais ne tiendra aucune discussion avec le mouvement du Hamas.

Olmert a également déclaré que les tirs de missiles artisanaux depuis la Bande de Gaza sur des zones sionistes adjacentes « n’aide aucunement à réaliser des progrès dans les discussions de paix avec les Palestiniens, » et a ajouté que, mercredi 26/03/08, les Palestiniens avaient tiré 9 missiles artisanaux.

Il a réaffirmé que le régime sioniste se tiendrait au plan de paix de la Feuille de Route, soutenu par les Etats Uis, si les Palestiniens s’y tenaient aussi.

Pour ce qui est de la construction d’implantations en Cisjordanie occupée, Olmert a déclaré que le gouvernement d’occupation ne construirait plus de nouvelles implantations, mais qu’il reprendrait la construction dans des blocs de colonies existants, y compris à Jérusalem, car l’entité sioniste, selon Olmert, ne cèdera jamais le contrôle de ces zones dans le cadre d’un futur accord de paix.

Evoquant le programme nucléaire Iranien, Olmert a déclaré que l’entité sioniste pense que l’Iran essaie de développer des armes non conventionnelles, et a ajouté qu’il est d’accord avec plusieurs dirigeants du monde entier qui pensent que « quelque chose doit être fait à ce sujet. »

[commentaire : (a) Abbas a dit, et répète encore, qu’il ne pourra accepter que des frontières qui suivent avec précision la Ligne Verte (b) Olmert a toujours dit, et répète que « l’entité sioniste ne cèdera jamais le contrôle de ces zones dans le cadre d’un futur accord de paix ».

Dans ces conditions, que fait Abbas dans des discussions avec Olmert ? Qui ment à qui ?]

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – Jeudi 27 mars 2008 – 01 : 36

http://www.imemc.org/article/53769

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50308

Abbas : « Les discussions avec l’entité sioniste portent sur tous les problèmes, y compris Jérusalem »

Le président Palestinien Mahmoud Abbas a déclaré, mercredi 26/03/08, que les discussions de paix entre le principal négociateur Palestinien , Ahmad Qorea’, et la ministre sioniste des Affaires Etrangères, Tzipi Livni, portent sur tous les problèmes importants, y compris Jérusalem, les implantations, les réfugiés, la sécurité, et les frontières, a rapporté le quotidien en ligne Haaretz.

Abas a ajouté qu’il espère que les discussions conduiraient à un accord au cours de cette année, et a condamné les constructions d’implantations en Cisjordanie occupée, les barrages militaires, et les invasions.

Il a ajouté que ces violations font barrage aux chances de parvenir à un accord de paix d’ici la fin de 2008.

Pendant ce temps, un assistant du président Abbas a déclaré que le président effectuerait une visite aux Etats-Unis en avril dans un effort pour faire avancer les discussions de paix avec l’entité sioniste. Les EtatsUnis n’ont ni confirmé ni démenti cette visite, alors que plusieurs officiels ont déclaré qu’ils vérifiaient ce informations.
On pens que le président étasunien Bush effectuera une seconde visite dans la région au mois de mai, faisant suite à la première visite de janvier. On s’attend à ce qu’il rencontre le président Abbas et le premier ministre sioniste Olmert.

En outre, Haaretz a rapporté que des responsables Palestiniens et plusieurs diplomates occidentaux ont déclaré que la secrétaire d’Etat étasunienne, Condoleezza Rice, est attendue pour une visite dans la région plus tard au cours de ce mois avec des rencontres avec Omert et Abbas.

Un responsable de haut niveau proche du président Abbas a déclaré mercredi que Rice rencontrerait Abbas en Jordanie le 30 mars à la suite du sommet Arabe qui se tiendra en Syrie. Après quoi, Rice se rendra en zone sioniste et dans les territoires palestiniens pour des discussions avec Olmert et Abbas.

Abbas a également le projet de se rendre en visite en Russie le 20 avril avant un voyage prévu aux Etats Unis. Il participera à des réunions de suivi des progrès réalisés à la suite du « Sommet d’Annapolis »

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – Mercredi 26 mars 2008 – 20 : 25

http://www.imemc.org/article/53762