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Cumul d’abominations ! mais où sommes-nous donc ? (ndlr)

Commentaires

Sources : protection-palestine et +

lundi 24 mars 2008

24/03/08

 1- Commentaires sur l’affaire du sous-préfet limogé (Nidal)

 2- La Honte (solidarité Palestine) deuxième article (24 mars 2008)
 

 3- Des soldats israéliens tuent un jeune garçon "pour s’amuser" http://www.ism-france.org/news/article.php ?id=1982

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1- Commentaires sur l’affaire du sous-préfet limogé

Nidal http://tokborni.blogspot.com/2008/03/commentaires-sur-laffaire-du-sous-prfet.html

Vu à la télé et lu sur le Net : « Le sous-préfet de Saintes limogé après un article “anti-israélien” ». Et, évidemment, un très obscur « Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme a salué dimanche la décision de la ministre de l’Intérieur ».

Comme, à coup sûr, on va se focaliser sur d’autres sujets que ceux qui pourraient être intéressants, je vous livre quelques commentaires. Pas vraiment structurés, je manque toujours cruellement de temps.
Il est fait mention d’« un » article du sous-préfet Bruno Guigue sur le site Oumma.com, et deux phrases sont mises en vedette pour justifier le limogeage : « le seul État au monde dont les snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles » et les « geôles israéliennes, où grâce à la loi religieuse, on s’interrompt de torturer pendant Shabbat ». L’article en question est intitulé « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU ».

Aucun journaliste ne va évidemment lire ce long texte, on se contentera des deux phrases provocatrices (d’ailleurs, on ne se demandera pas beaucoup plus en quoi elles seraient infondées). De l’autre côté, on se laissera entraîner sur la « défense » de la liberté d’expression, manière de se faire promener en dehors des sujets sur lesquels on aurait pourtant quelques chances de pouvoir influer. Oumma publie d’ailleurs un communiqué ultra-convenu et, à mon avis, à côté de la plaque : « Silence dans les rangs » :

La sanction qui le frappe nous montre à l’envi que l’usage d’une saine critique ne peut s’exercer équitablement en France. En effet, si chacun a le loisir aujourd’hui dans notre pays, fonctionnaire ou pas, de critiquer, condamner, dénoncer à peu près n’importe quel Etat, n’importe quelle religion, n’importe quelle personnalité, il existe une exception à cette règle et notre ami Bruno Guigue, que nous assurons de notre total soutien, est puni pour avoir cru à l’existence d’une véritable et totale liberté d’expression au pays des Droits de l’Homme.

Les articles de presse rappellent que Bruno Guigue écrit des articles sur Oumma depuis longtemps (deux ans semble-t-il) et a publié plusieurs livres à L’Harmattan. Il me semblerait donc légitime de se demander : pourquoi maintenant ?

Piste 1 : Israël lance sa campagne contre Durban 2

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU organise en 2009 une seconde conférence mondiale contre le racisme à Durban, après celle de 2001, dénoncée par Israël et les États-Unis comme un « cirque » antisémite et anti-israélien.

Au mois de février 2008, les milieux sionistes se passionnent pour la préparation de cette conférence (alors que le sujet ne passionne tout de même pas les foules) : il faut délégitimer la conférence de manière préventive.

– Anecdotique (et presque rigolo) : le 23 février, un certain Oxyweb complète la fiche Wikipédia concernant la première conférence de Durban 1. Il écrit :

Il est fort à craindre que la conférence dite “Durban 2” présidée par la Libye soit a nouveau l’occasion d’une rencontre entre dirigeants racistes et antisémites d’afrique et du monde arabe.

Subtil, n’est-ce pas ? Mais la liste des contributions de cet « Oxyweb » à Wikipedia est éclairante. Vraiment, très éclairante.

– Deux jours plus tard, le 25 février, Marc Knobel, activiste multi-carte, publie une tribune sur le site du « Centre des Affaires publiques et de l’État » de Jérusalem. Il raconte la décision du Canada de se retirer des préparatifs de Durban 2, et espère :
Le Canada montre l’exemple et l’Union européenne, prochainement présidée par la France, devrait entendre le message qui est délivré par ce pays ami.

– Deux jours après, le 27 février, de joyeux intellectuels publient une tribune dans Le Monde dénonçant « L’ONU contre les droits de l’homme ». Dès le deuxième paragraphe il est fait mention de Durban 1, les suivants dénoncent le fameux « Conseil des droits de l’homme » organisateur de l’événement. On est en terrain connu, donc. Parmi les signataires : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel...

Je ne parlerai évidemment pas de mouvement concerté (je me ferais taxer de conspirationnisme), je me contente de constater que, dans cette semaine de février 2008, la dénonciation de la prochaine conférence de Durban, en 2009, passionne les foules...

– C’est exactement à cette dernière « tribune » que répond l’article de Bruno Guigue sur Oumma : un long argumentaire démontant le texte publié par Le Monde.

Je vous fais le pari que, dans les prochains mois, la communication de crise visant à décrédibiliser la conférence de Durban sera massive. Avec la présidence française de l’Union (à partir de juillet), on peut craindre des pressions pour que les pays européens se retirent de la conférence.
Bref, il y a là un axe très spécifique de la communication israélienne. Bruno Guigue s’est trouvé sur le chemin d’un des budgets-comm des services israéliens. De manière très caractéristique, cette communication démarre très en amont, sur un sujet totalement anodin à l’heure actuelle (personne d’autre que les mouvements sionistes ne se passionne pour cette conférence autant de temps à l’avance), et ce faisant parviendra à décrédibiliser l’événement avant même qu’il n’intéresse les médias.

Piste 2 : mise au pas de l’exécutif

Bien que perçu ou présenté comme un corps politique homogène (« le gouvernement »), l’exécutif français est en réalité une énorme machinerie humaine (en d’autres termes : un administration).

L’arrivée d’un nouveau gouvernement doit être, pour lui, une expérience frustrante : bien que contrôlant théoriquement l’exécutif, il se heurte en fait immédiatement à la pesanteur humaine et politique de cette machinerie.

Disons-là tout net : un exécutif hystériquement pro-israélien aura le sentiment de se heurter à une adminiration moins... convaincue. Sans doute pas totalement à tort (un Hubert Védrine aurait-il plus d’influence sur le Quai d’Orsay que le ministre en place ?) ; mais la « politique arabe » de la France relève pour beaucoup du fantasme (voir René Naba).

Toujours est-il que, comme le mythologique « biais » des médias mondiaux en leur défaveur, l’orientation « pro-arabe » de l’administration française est au cœur des préoccupations des agitateurs pro-israéliens.

– Février 2008 (toujours !), Marc Knobel dénonce un entrefilet du Canard enchaîné qui raconte qu’un « coup de balai » va avoir lieu au Quai d’Orsay. Knobel défend la nomination de François Zimeray, « classé “pro israélien en diable” par ses camarades socialistes » à la place de Michel Doucin (dont il n’est pas rappelé qu’il est tombé en disgrâce pour avoir abordé un autre thème interdit dans l’exécutif français : la « Françafrique »).

– Automne 2006, Dominique Strauss-Kahn (notre actuel ministre des Affaires étrangères) donne une interview à la revue néo-conservatrice Le Meilleur des mondes :
Sur la politique arabe de la France. « Une supercherie que le Quai d’Orsay réussit à vendre depuis des décennies à l’ensemble de la classe politique. »

Pour le ministre des Affaires étrangères, le « Quai d’Orsay » sera donc doté d’une grande autonomie et d’une volonté propre, au point de pouvoir « vendre » la politique arabe à l’ensemble de la classe politique.

– En janvier 2006, le CRIF annonçait sur son site la position de François Hollande – propos ensuite démentis par l’intéressé :

Il a ainsi estimé, rapporte le CRIF, « qu’il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie ». Il a ajouté qu’il y a un « problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA » et que le recrutement « devrait être réorganisé ».

À défaut de préoccuper François Hollande, au moins le « problème de recrutement » préoccupe-t-il le CRIF...

Bref, y a-t-il actuellement une tentative de mise au pas de l’exécutif, via l’intimidation d’anciens énarques trop « politisés » et la nomination de « pro-israéliens en diable » au Quai d’Orsay ? Ce qui répondrait, en tout cas, à l’un des fantasmes habituels du lobby pro-israélien.

Publié par Nidal le dimanche, mars 23, 2008

2- LA HONTE

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.oumma.240308.htm
24 mars 2008

L’information est scandaleuse. Bruno Guigue a donc été limogé de ses fonctions de sous-préfet après avoir publié une tribune dénonçant les exactions d’Israël. Il lui est reproché officiellement un manquement à son devoir de réserve ; "même s’il voulait publier un ouvrage sur les vases Ming, il devrait en référer, c’est la seule règle" a affirmé pince-sans-rire le préfet de Charente-Maritime, Jacques Reiller dans les colonnes du Monde.

Même son de cloche chez la ministre de l’Intérieur Michelle Alliot-Marie pour qui il a manqué à son "devoir de réserve", tandis que le porte-parole de la place Beauvau, interrogé par I-Télé assène que "ce n’est pas une question de fond".

Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Qui peut croire un seul instant que les critiques virulentes proférées contre Israël dans cet article ne sont pas à l’origine de ce limogeage ?
Rappelons que peu de temps après la publication de ce texte sur oumma.com , des réactions se sont faites entendre, en dénonçant le contenu. Elles émanent des mêmes personnes qui ont initié la campagne de lynchage médiatique contre Charles Enderlin. A ce journaliste, il était reproché d’avoir fait diffuser sur les chaînes de télévision les images terribles du massacre du petit Mohamed al Durah par l’armée israélienne.

Conscients que cette horrible vidéo allait porter un coup fatal à l’image d’une armée par ailleurs déjà condamnée pour des crimes de guerre, des militants, soutiens farouches de l’Etat hébreu ont engagé une odieuse campagne pour démolir Charles Enderlin. Et c’est donc aujourd’hui des acteurs de cette campagne qui dénoncent les manquements supposés de B. Guigue en matière de devoir de réserve. Les même d’ailleurs avaient pris fait et cause contre Edgar Morin, victime lui aussi d’un chantage à l’antisémitisme après de nombreux autres personnalités (Daniel Mermet, Pascal Boniface, etc.).

Comment ne pas penser qu’il s’agit là d’un nouvel épisode de cette guerre idéologique menée contre tous les contempteurs d’Israël ?
Voyons donc ce qui, dans les propos de B. Guigue a pu susciter l’émoi de ses détracteurs. B. Guigue nous rappelle les sinistres "exploits" militaires d’Israël, civils décimés à coups de missiles, et déjà durant le seul été 82 (invasion du Liban) le bilan macabre qui était 10 fois supérieur à la terrible tragédie du 11/09. N’est-ce pas là un simple calcul mathématique ?

L’allusion au III Reich est sans doute l’extrait le plus virulent. Mais que dit Bruno Guigue ? Prétend t-il que le régime nazi est l’exact équivalent de l’actuel gouvernement d’Israël ? Certes, non. Citant les propos de défenseurs acharnés de l’Etat d’Israël qui précisément se commettent dans de bien imprudents rappels de l’histoire, il précise que "analogie pour analogie", il n’est pas certain que de tels rapprochements soient de nature à servir l’Etat hébreu.

Faut-il rappeler ici cette incroyable interview accordée au journal israélien Haaretz où un des commandants des Forces de Défense d’Israël (FDI) dans les territoires palestiniens déclare ignominieusement que dans le cas où la cible serait "un camp de réfugiés à forte densité ou bien la Kasbah de Naplouse, et s’il est assigné aux troupes de conduire la mission avec les plus faibles pertes possibles de part et d’autre, le chef des opérations devra analyser et prendre en compte les batailles du passé ; y compris, aussi choquant que cela puisse paraître, sur la manière dont l’armée allemande a combattu le ghetto de Varsovie".

Le mouvement pacifiste israélien Coalition des Femmes pour une Paix Juste a ainsi commenté ces propos odieux "Si on peut comparer un camp palestinien au ghetto de Varsovie, à qui doit-on alors comparer les soldats qui l’attaquent ?".

Faut-il encore rappeler aussi cette abominable déclaration encore plus récente -en pleines tueries contre Gaza où des dizaines de femmes et d’enfants ont été décimés- de Matan Vilnai, vice-ministre de la Défense israélien qui en réponse aux "tirs de Qassam" promettait aux Palestiniens "une Shoah encore plus grande" ?

Qui donc est responsable de telles comparaisons ? Qui s’inspire des plus odieux crimes de l’histoire ? Comment enfin rester de marbre face à de telles abjections ?

Revenons donc à ce fameux devoir de réserve qui est opposé à Bruno Guigue. Il faut tout d’abord rappeler qu’il s’exprimait en tant que spécialiste des questions politiques et non en sa qualité de sous-préfet. Par ailleurs, il est exact que la législation française soumet la liberté d’expression des fonctionnaires à certaines limitations au nom de l’obligation de réserve : toutefois, de telles limitations doivent être conformes à l’article 10.2 de la CEDH, en particulier ses articles qui disposent que l’ingérence ainsi commise doit poursuivre des buts légitimes (la sécurité nationale, l’intégrité territoriale ou la sûreté publique, la défense de l’ordre et la prévention du crime, la protection de la santé ou de la morale, la protection de la réputation ou des droits d’autrui) et être justifiée par des considérations démocratiques.
A notre avis ici, cela n’est certes pas le cas. Plus encore, ce sont certainement les propos de Bruno Guigue s’inscrivant courageusement contre des crimes majeurs contre un peuple désarmé et qui demeurent impunis qui se situent dans le droit fil d’une certaine tradition française de défense des droits de l’homme. En ce sens, Bruno Guigue fait largement honneur à sa fonction.

Enfin, rappelons encore une déclaration scandaleuse passée quasiment inaperçue. S’exprimant contre l’attentat de la yeshiva Merkaz Harav, à Jérusalem au nom des 111 parlementaires du groupe d’amitié France-Israël le 11 mars dernier, place de la République, à Paris, Claude Goasguen, député UMP de Paris, a dénoncé les agressions d’un "peuple sauvage de terroristes épouvantables". Mais sur le massacre commis peu après de dizaines de civils, femmes et enfants de ce "peuple sauvage de terroristes", Goasguen n’avait rien trouvé à redire. Et ses propos n’ont guère suscité l’émoi.

Il faut dire que les députés n’étant pas de hauts fonctionnaires, ils ne sont pas soumis à un devoir de réserve. Ni même apparemment à celui de décence.

Pour finir, nous souhaitons citer ici le propos du journaliste britannique Robert Fisk qui couvre l’actualité proche-orientale depuis des décennies et qui déjà, dénonçait il y a quelques années l’impunité dont jouit Israël qu’il mettait au compte d’une intolérable lâcheté " La peur d’être taxés « d’antisémitisme » nous amène à fermer les yeux sur des agissements inadmissibles au Moyen-Orient », dénonçait t-il. Et de s’interroger « Que se serait-il passé si nous avions soutenu le régime d’apartheid sud-africain contre la population noire majoritaire ? (...).
Et si nous avions décrit les enfants noirs abattus par la police comme les victimes d’un « acte sacrificiel » de leurs propres parents ? (...)Il faut toutefois rappeler que les escadrons de la mort sud-africains n’utilisaient ni mitrailleuses héliportées, ni missiles...Depuis la seconde guerre mondiale, rarement un peuple aura été aussi vilipendé que le peuple palestinien. Rarement un peuple aura été aussi souvent excusé, jamais on ne lui aura à ce point passé ses caprices, que les Israéliens.
Les ambassades israéliennes, de part le monde, s’emploient à tenir la jambe aux éditeurs, pour leur faire la leçon : ils ne doivent pas qualifier le Premier ministre israélien de « faucon », car cela « enfreindrait la courtoisie ». Et les publicistes de rentrer dans le rang, le petit doigt sur la couture du pantalon.(...)

Notre couardise, notre refus de dire la vérité, notre peur d’être taxés d’« antisémitisme » - l’une des injures les plus graves qui puissent être proférées envers un journaliste - ne font que contribuer à la perpétration d’actes atroces au Moyen-Orient, et en même temps, en fermant les yeux, à les laisser se perpétuer sans rien dire. Nous serions bien inspirés de regarder bien en face ces « remakes » de l’ère de l’apartheid et de nous souvenir de l’époque où les hommes avaient encore un peu d’honneur... ».

Bruno Guigue est un homme d’honneur, assurément. C’est en cela qu’il dérange.

3- Des soldats israéliens tuent un jeune garçon "pour s’amuser"
http://www.ism-france.Par Khaled Amayreh

Khalid Amayreh est un journaliste basé en Cisjordanie occupée. L’article a été d’abord publié sur aljazeera.net et repris sur Electronic Intifada avec leur permission. Un groupe de soldats israéliens servant dans la bande de Gaza aurait admis avoir tué un Palestinien de 15 ans à Khan Yunis pour le sport. Selon le journal israélien le Yediot Ahronoth, l’incident a eu lieu en mars où un groupe de soldats nouvellement gradés effectuaient une ronde près de la ville de Khan Yunis.
Selon le rapport, un nombre non révélé de soldats de la Brigade Givati a tiré et tué Khalid Sulaiman Mahdi qui travaillait avec son père dans leur ferme. Le père du garçon, Sulaiman Mahdi, a dit au journal que le meurtre était "juste pour s’amuser".

"7 balles ont transpercé la tête de mon fils, on ne peut donc pas parler d’une erreur ou d’un tir au hasard. Il s’agissait de tirs direct et clairs, " a t’il dit. "Le secteur est dégagé et ne contient rien spécial. La seule chose inhabituelle était qu’ils tirent sur nous et tuent mon fils."

Aucune menace

Le père, Khalid et deux autres fils travaillaient sur le terrain agricole de la famille lors que les tirs ont eu lieu. Selon les soldats interviewés par le Yediot Ahronoth, il n’y avait pas de buts opérationnels aux tirs et pas de justification, puisque le garçon et sa famille ne représentait aucune menace pour les soldats.

Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que l’armée avait enquêté sur l’incident, mais a admis qu’aucune arrestation n’avait été effectuée. Le porte-parole a refusé de dire pourquoi les soldats impliqués n’avaient pas été arrêtés ou poursuivis en justice. Sulaiman Mahdi qui mène une vie de simple fermier a affirmé qu’il ne prévoyait pas de poursuivre en justice l’armée israélienne pour le meurtre de son fils.
" J’espère seulement que l’armée israélienne fera attention qu’une telle chose ne se produise plus. Il y a beaucoup d’enfants ici qui travaillent avec leurs parents et j’espère que Khalid est la dernière victime ".
Des événements fréquents

Selon des groupes des droits de l’homme opérant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, l’armée de l’occupation israélienne a tué des centaines de mineurs palestiniens, souvent sans justification, au cours de leurs incursions dans les centres de populations palestiniennes. Le meurtre d’innocents palestiniens par l’armée israélienne au cours de ces quatre dernières années est arrivé à un niveau inquétant, indiquent des des groupes des droits de l’homme.

" Je n’ai pas le moindre doute qu’il s’agit d’un phénomène rampant ", affirme Basim Eid, un ancien observateur du groupe israélien des Droits de l’homme, BT’selem et directeur du Palestinian Human Rights Monitoring Group, basé à Jérusalem-Est.

Des procès spectacles

Dans une interview avec Al Jazzera.net, Eid a accusé l’armée israélienne "d’inspirer aux soldats israéliens de commettre ces meurtres abominables".

" Le plus haut gradé de l’armée a indiqué que les soldats qui commettent des meurtres seront immunisés de poursuites judiciaires sérieuses, et même s’ils seront poursuivis en justice, cela ne sera pas important.".

"Ils font seulement un show et, en général, seulement après que la presse et des groupes des Droits de l’Homme aient exposé un crime gratuit." Le mois dernier, BTselem a accusé l’armée israélienne de couvrir les crimes contre des palestiniens innocents ". L’armée a rejeté ces accusations.

Source : http://electronicintifada.net Traduction : MG pour ISM-France